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Je peux tout expliquer - Flashback (Ft. Yûji)
Hoshino Mitsue
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Lorsque j'ai émis l'hypothèse de tout arrêter, quelque chose au fond de moi espérait qu'il me contredirait, je ne voulais pas mettre un terme à nos cours, mais je savais aussi que c'était un jeu dangereux. Et même si je me refusais à l'admettre pour l'instant, quelque chose avait indéniablement changé depuis nos premiers échanges, même si je ne savais pas quoi exactement. Quand il se tourna à nouveau vers moi pour m'observer avant de reprendre la parole, je ne pu m’empêcher de regarder ailleurs. Depuis quand est-ce que j'étais troublée en sa présence ? Non, c'est juste la fatigue, ça ne peut pas être autre chose. Il faut que je cesse de penser à ça et que je me concentre sur ce qu'il est en train de me dire.

Donc il pense que nous devrions continuer. Il n'a pas tord quand il dit que se serrai leur donner raison. Vu comme ça, on pourrai croire qu'on a vraiment quelque chose à se reprocher. Alors que ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? Pourquoi est-ce que j'ai cette petite voix dans ma tête qui essaie de me faire culpabiliser alors ? Il me dit ensuite que c'est le genre d'histoires auxquelles je devrai faire face si ma carrière décolle. Une fois de plus, il n'a pas tord. C'est une chose à laquelle je n'ai jamais pensé. Les rumeurs de ce genre peuvent  détruire une carrière si on ne sait pas comment gérer les choses. Mais je n'aurai jamais pensé avoir une sorte d’entraînement pour ça durant mes études. Et puis quoi alors ? On ignore tout simplement ?

Il termine en disant qu'il se fiche de ce que les gens pensent et qu'il ne fait que son travail. J'aimerai pouvoir en dire autant, mais ce n'est pas aussi simple. Je me fiche bien de ce que les gens disent de moi en temps normal, alors pourquoi est-ce si compliqué cette fois ? Sans doute parce que je ne suis pas la seule impliquée dans cette histoire. Il est bien loin le temps où je ne pensais qu'à ma petite personne. J'ai peur qu'il ai plus à perdre que moi dans cette histoire. Je ne sais même plus quoi lui répondre, j'ai trop de choses qui se bousculent dans mon esprit. Alors je me contente de hocher la tête pour lui signifier que je comprend ce qu'il me dit. Un petit silence s'installe alors entre nous et quelque part, ça me fait l'effet d'un retour à la réalité. Lui qui est tellement avare en parole d'habitude c'est montré plus loquace que je ne l'en aurai cru capable, pas que ça me dérange, au contraire, mais j'ai tellement plus l'habite de le voir plus silencieux. Je me décide alors enfin a reposer les yeux sur lui, il ne me regarde plus... « Merci... »

Pas besoin d'entrer dans les détails, mais je lui étais vraiment reconnaissante d'avoir pris le temps de m'écouter et de me conseiller alors que je lui avait délibérément menti. Et j'espérais vraiment qu'il n'avait pas été trop déçu en le découvrant. Parce que le décevoir était bien la dernière chose que je voulais. Mais pourquoi donc son avis à mon sujet avait-il tant d'importance ? Et depuis quand ? Je soupirai alors, j'aurai pu passer encore des heures avec lui dans cette salle, rien que sa présence avait quelque chose qui m’apaisait en ce moment. Mais j'avais sans doute déjà trop abusé de son temps. Je décidais alors de me relever, chancelant quelque peu avant de me retenir d'un main contre le mur. Il va vraiment falloir que je me calme sur les entraînements, je tente un sourire histoire de montrer que tout va bien, en espérant qu'il le croit même si ce n'est pas vraiment le cas.

Koizumi Yûji
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Il était extrêmement rare que Yûji soit si loquace, et qu’il prenne autant le temps de conseiller autant quelqu’un. La logique voudrait qu’il avait repéré le potentiel de Mitsue et voulait la voir réussir, et pas baisser les bras au premier obstacle. Car des soucis de cette envergure, elle en aurait toute sa vie si elle décidait de se lancer sous les projecteurs. Mais au fond de lui, il avait compris que ce qui le motivait à être aussi avenant avec elle était bien plus profond que son potentiel de comédienne. Mais il avait immédiatement fait taire cette petite voix dans sa tête, ne souhaitant attirer d’ennuis à personne. Et en parlant d’attirance, on ne choisissait malheureusement jamais la personne qui accaparait notre attention et nos pensées, sinon la vie serait bien plus simple. Mais Yûji avait toujours ce souci d’être attiré par les personnes qu’il n’avait pas le droit d’approcher. Comme si au fond de lui, il avait passé tellement de temps à devoir obéir aux règles imposées par son père comme un petit chien qu’il avait inconsciemment besoin de se mettre en danger ou de franchir les limites du raisonnable. Il avait eu des sentiments inexplicables pour cette fille qui était encore étudiante à l’époque où lui venait de démarrer sa carrière de professeur. Il avait également eu un rapprochement avec une de ses collègues de travail à l’époque de PRAYER, lui qui s’était pourtant juré de ne jamais mélanger travail et vie privée. Et maintenant, c’était la personnalité de cette Mitsue qui ne le laissait pas indifférent. Sauf qu’elle était son étudiante et que ce genre de relations était carrément tabou dans son pays natal. C’était juste un fantasme ultime dépeint dans les manga et les anime, mais dans la vie réelle, c’était tout autre. Et c’était dangereux. Peut-être devrait-il arrêter ces cours particulier le temps de se refroidir la tête peut-être ? Ou d’aller à ces fameux omiai pour se retrouver aux bras de la première venue et être contraint de se marier ? Il avait déjà trente ans, il n’était pas marié, ce n’était pas du tout une bonne situation pour un homme japonais. Mais la mère de Yûji avait bien compris que son fils ne partait pas dans la direction du jeune salary-man qui franchit les étapes de la vie comme la société les dictait. Et il ne pouvait pas se résoudre à abandonner Mitsue pour cela, car elle avait un réel don qu’elle devait travailler.

Lorsqu’elle se releva après l’avoir remercié et chancela avant de s’appuyer sur le mur, Yûji faillit se précipiter pour la rattraper, mais une force invisible l’en avait empêché, de peur qu’on les observe et qu’on interprète ce geste de travers. Il était donc resté le cul vissé sur ce foutu banc de la salle de danse, la regardant, étourdie, reprendre ses esprits. Elle travaillait trop. Il se contenta donc d’exprimer tout haut ce qu’il pensait :

« Ne te surmène pas trop. C’est important de travailler mais aussi d’écouter son corps. Le tien a l’air fatigué, tu devrais rentrer au dortoir te reposer. On reprendra les cours la semaine prochaine. »

Il se leva à son tour, époussetant son pantalon pour chasser les plis qui s’y étaient logés à force de rester assis. Il aurait pu lui proposer de marcher avec elle sur le chemin du retour, puisque le dortoir de Tamadaira et le monorail étaient dans la même direction. Mais c’était encore un risque qu’un petit malin raconte sur les réseaux sociaux qu’il avait aperçu les deux protagonistes très proches physiquement dans la cour de Chûô. Inutile de tenter le diable. Soupirant, il lâcha :

« Je t’aurais bien raccompagnée jusqu’à l’entrée de ta résidence puisque c’est sur mon chemin, mais n’allons pas envenimer les choses vis-à-vis de ces rumeurs enfantines. Je vais donc partir en premier, ça me paraît plus logique. Si tu n’as pas d’empêchement, rendez-vous la semaine prochaine, même heure que d’habitude. Repose-toi bien et garde confiance en toi. »

Gêné, et ayant préféré pouvoir passer plus de temps en sa compagnie, Yûji se résigna tout de même à passer le seuil de la porte et à emprunter le chemin vers la station de Monorail pour rentrer chez lui, plus pensif que prévu.

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