Tenue
Comme bien souvent après les cours, tu as décidé d'aller faire un petit peu de shopping histoire de te détendre. L'envie de t'offrir de nouveaux vêtements est présente en toi et puis ça t'apaise d'essayer des nouvelles tenues que tu peux potentiellement acheter si jamais tu as un coup de cœur. Et là, alors que tu te balades dans une boutique de fringues tu trouves un jean slim troué au niveau des genoux et tu es bien décidé à l'essayer, ni une ni deux tu files en cabine pour essayer le vêtement qui te plaît tellement. Par chance il n'y a pas grand monde de ce côté là, seulement une gamine qui attend sa copine derrière le rideau, d'ailleurs tu les entends discuter toutes les deux. Tu n'écoutes pas vraiment, autant elles parlent de météo comme elles pourraient parler de mecs, tu n'en sais rien. N'étant pas du genre indiscret tu ne cherches pas à tendre l'oreille pour découvrir de quoi elles parlent. Devant le miroir de la cabine tu te scrutes avec le jean et tu souris plutôt satisfait, il est semblable à celui que tu portais déjà à la base, du coup tu le retires et tu remets ton jean que tu avais à la base. Après quoi tu sors et tu remarques que la gamine de tout à l'heure a disparue mystérieusement, pourtant sa copine qui est dans la cabine d'essayage continue encore à jacasser, tu soupires mal à l'aise prêt à tracer ta route quand soudain tu reçois en pleine gueule un soutif rose avec des cœurs dessinés dessus. Rougissant violemment tu te racles la gorge. « Hm excusez-moi.... Mais je ne suis pas sûr qu'il m'irait très bien... » Rire jaune, tu tentes l'humour, après t'être pris une pompe en pleine gueule il n'y a pas si longtemps voilà que tu te prends un soutif.... C'est quoi le prochaine fois ? Un sex-toy ? Espérons pour toi que non parce que là ça commence à faire beaucoup... « Je... Hm... » Tu rougis toujours aussi violemment tout en tenant par la bretelle le sous vêtement prêt à rendre à la jeune fille son soutif coloré lorsqu'elle daignera sortir et quelle sera ta surprise lorsqu'elle pointera le bout de son nez d'ailleurs... Mais clairement, t'es une vraie victime mec, plus personne ne peut en douter désormais...

J'avais eu bien trop de mésaventures ces derniers temps, ça aurai dut me passer l'envie d'aller faire du shopping, mais au moins cette fois, je sortais pas seule. Une amie m'avait pratiquement supplié de l'accompagner. Je n'étais pas emballée par l'idée, mais j'avais fini par me laisser convaincre. J'avais passé plus de temps à faire les magasins ces dernières semaines qu'en une année entière. C'était la fin d'après midi et dès la fin des cours, nous nous étions rendues au centre commercial. Je suivais le mouvement sans réelle intention d'acheter quoi que soit. Me faire voler la dernière fois m'avait passé l'envie. Mais pour autant, je n'étais pas là juste pour traîner des pieds, je participais activement à la conversation qui portait sur les derniers potins du campus. Pas que j'aime particulièrement me mêler de la vie des autres, mais j'ai quand même une nature un poil curieuse. Je n'y peux rien, c'est comme ça. Nous entrions dans une boutique de vêtements dans laquelle j'étais presque certaine de ne pas craquer quand mon amie m’entraîna vers les cabines d'essayage. Je ne comprenais pas vraiment le but de la manœuvre, ni elle, ni moi n'avions de vêtement à essayer. Pas encore en tout cas. Elle me poussa à l'intérieur d'une cabine et me dis ne pas bouger, qu'elle avait repéré quelque chose qui m’irait à ravir. Je rigolais d'avance, certaine qu'elle allait me ramener exprès le pire vêtement qu'elle pourrai trouver. Mais je décidais d'entrer dans le jeu. Elle revînt quelques minutes plus tard les bras chargé d'une pile de vêtement. « Tiens essaies ça. » avait-elle dit. Je lui jetais un coup d’œil amusée et septique en même temps. « Sérieusement, si ça te plaît tant que ça, prends les pour toi. » Je l'entend rire mais elle ne me répond pas pour autant. Bon et bien, il ne me reste plus qu'a jeter un œil à ce qu'elle m'a rapporté. Et... qu'est-ce que c'est que ce truc ? Un soutif rose avec des cœurs dessus ? Vraiment ? Je le balance dehors vite fait bien fait. « Si tu penses que je vais porter un truc pareil, tu... » Je m'interrompt brusquement en entendant une voix d'homme à l'extérieur de la cabine. J'ai envie de rire tout autant que j'ai envie de me cacher. Parce que je sais à qui appartient cette voix. Onodera Momiji, mon professeur d'anglais à la fac et accessoirement celui sur qui j'ai balancé ma chaussure lors de notre dernière rencontre. Il tente de dire quelque chose, mais visiblement la situation ne le met pas à l'aise. Je passe alors la tête hors de la cabine. Sourire gêné. « Hum... vous... enfin... Je suis vraiment désolée, ce n'était pas pour vous. » Encore. J'espérais que ça n'allait pas devenir une habitude. Puis je posais mes yeux sur lui et j’eus vraiment envie de rire en le voyant tenir le sous vêtement comme ça, son embarras était clairement visible sur son visage.

Tenue
Il faut toujours que tu sortes faire les boutiques pour qu'il t'arrive une couille à toi. T'en as pas marre à force d'être la grosse victime de tout le monde ? A croire que c'est devenu une habitude en tout cas. Voilà que tu allais acheter ton slim qui te plaît quand soudain tu t'es pris un soutif coloré et plutôt enfantin en pleine gueule. Tu tentes l'humour, faisant remarquer à la jeune fille qui te l'a balancé que ça ne t'irait pas. C'est même sûr d'ailleurs, pour ça il faut avoir une paire de seins ce qui n'est pas ton cas. Peu de temps après tu vois une tête timide dépasser du rideau et tu reconnais aussitôt ton élève qui t'a balancé une pompe la dernière fois. Tu rougis de plus belle en te disant que cette fille va réellement finir par avoir ta peau en t'envoyant constamment des trucs en pleine gueule à chaque fois. La dernière fois c'était une basket maintenant un soutif... Un soutif très coloré et vraiment très ... Intime. Oui intime. Elle cache ses seins avec ça donc bon... Et toi des seins tu n'en as jamais vus, enfin pas de près du moins donc ouais t'es salement gêné et elle semble remarquer. Elle te fait alors remarquer que ce n'était pas pour vous et tu soupires. « Mademoiselle Hoshino je vais vraiment finir par croire que vous en avez après moi à force.... » Et y a de quoi.... C'est quoi la prochaine fois ? Un dildo ? Manquerait plus que ça tiens... Tu finis par lui tendre son soutif rose avec des cœurs bleus, tu ne fais aucun commentaire sur le mauvais goût de la demoiselle pour porter des sous-vêtements pareils parce qu'en fin de compte on a tous nos sous-vêtements un peu gênants que l'on tente de cacher aux autres.. Sauf que là tu te l'es pris en pleine poire. « Je ne suis pas sûr que ça m'irait. A vous sans doute ... Peut-être... Je n'en sais rien.... Juste prenez-le... » Tu rougis violemment espérant qu'elle ne s'imagine pas que tu regardes sa poitrine en temps normal ce qui n'est absolument pas le cas. Pas tes élèves, y a quand même des limites....

Je hausse un sourcil tandis que devant moi, mon professeur semble quelque peu paniquer. Plus il parle, plus il devient rouge. Je me demande pourquoi il se met dans un état pareil, ce n'est qu'un vêtement après tout. Enfin, un sous vêtement pour exacte, mais tout de même, me dites pas qu'il en a jamais vu. J'espère qu'il ne va pas faire un malaise. Allez expliquez ça tiens. Oh il est tombé dans les pommes parce qu'il s'est pris un soutif sur la tête. Je laissais échapper un rire avant de me reprendre. Je ne voulais pas me moquer de lui, mais c'était plus fort que moi, la situation était complètement ridicule. « Non, je n'ai rien contre vous, au contraire. Je vous assure que ce n'était pas prémédité. » Je décide de sortir de la cabine pour lui faire face. Inutile de rester derrière un rideau, je suis parfaitement présentable, puisque je n'ai encore essayé aucun des vêtements que mon amie m'avait ramené, tiens d'ailleurs, en parlant d'elle... « Il était pour mon amie qui... et bien qui semble avoir disparu. » J'espère qu'elle aura une bonne excuse pour m'avoir planté comme ça. « Et je vous confirme que ça ne vous irai pas, il vous manque quelque chose. » Je plaisante, mais je ne suis pas certaine qu'être aussi familière avec mon professeur soit vraiment conseillé. Enfin bon, de toute façon, au point où on en est, on est plus tellement à ça prêt. « En revanche, il ne m’irait pas non plus, je ne vois pas bien qui pourrai avoir envie de mettre un truc pareil, à moins d'avoir 13 ans. » Je lui reprend alors le sous vêtement, histoire de le soulager et aussi pour m'éviter d'éclater de rire. Le tableau qu'il représente avec ça à la main, je crois que je m'en souviendrai longtemps et malheureusement pour lui, je pourrai jamais plus le voir de la même façon. Heureusement que je sais plus ou moins cacher se que je pense grâce à mes cours de théâtre, je ne voudrai pas qu'il se vexe.

Tenue
Autant dire simplement que la situation est ridicule autant pour toi que pour elle parce qu'après tout la brune t'a balancé un soutif de gamine en pleine gueule, bon c'était involontaire mais tout de même...Tu restes son prof même si clairement elle n'a pas besoin de tes cours pour se perfectionner en anglais vu que de base c'est sa langue natale. Tu lui dis que tu vas vraiment finir par croire qu'elle en après toi et elle te répond que ce n'est pas le cas, tu penches la tête sur le côté en acquiesçant. « Je me demande ce que c'est la prochaine chose que vous allez me balancer dessus lorsqu'on se recroisera. Jamais deux sans trois comme on dit. » Tu ricanes en la scrutant. Elle te parle de son amie qui a visiblement disparue et tu lui souris. « Je vois ça... » Tu regardes de droite à gauche en espérant croiser du regard son amie mais tu te rappelles bien assez vite que tu n'as pas vu son visage. Elle te dit alors que ça ne t'irait vraiment pas ce soutif car il te manque quelque chose et tu glousses. « En effet. » Tu la fixes avec un petit sourire jonché sur tes lèvres. Elle te confie alors que ce sous-vêtement ne lui irait pas non plus car il faut être très jeune pour vouloir porter ça et tu ris. « Sans doute oui. Votre amie est donc très jeune Hoshino ? » Tu souris amusé tu ne peux pas constater autrement après tout tu n'as jamais vu de femmes en soutif autrement que sur internet lors de tes séances solitaires si l'on peut dire... Donc clairement c'est difficile d'avoir un point de vue réel sur la lingerie féminine quand on est un gros puceau comme c'est ton cas à toi. Elle finit par te prendre le soutif des mains et tu retrouves peu à peu tes couleurs. « Je vous serai reconnaissant que vous ne parliez de cette histoire à personne. » Tu soupires angoissé à l'idée que ça fasse le tour de la fac... Mais ça ne serait pas dans son intérêt à elle non plus cela dit... Elle a quand même balancé un soutif sur un prof, y a plus valorisant comme rumeurs...

Plantés là dans la zone des cabines d'essayage, nous devons donner un drôle de spectacle aux autres client. Malgré tout, il plaisante quant au fait de savoir quelle sera la prochaine chose que je pourrai bien lui balancer à l'avenir. « Et bien, rien j'espère, je ne voudrai pas finir par vraiment vous faire mal. » Qui sait ? Jusqu'à présent il n'y avait rien eu de vraiment grave, à peine une bosse la dernière fois et cette fois juste un moment gênant. Mais qui sait, ça aurai pu être pire. Ceci dit, il va falloir que je commence à faire attention à ce que je fais, j'ai bizarrement tendance à balancer des trucs quand il est dans les parages. Soit il a vraiment la poisse, soit c'est moi qui ai un problème avec ça. Allez savoir. Quoi qu'il en soit, malgré sa gène clairement perceptible, il garde le sourire. Tant mieux, je l'aime bien et je n'ai pas envie d'avoir une mauvaise relation avec lui. « Heu, en fait non, c'était une plaisanterie de sa part. » Une blague qui ne volait pas bien haut, mais bon, on est pas toujours obligé de faire dans le subtil. Mais est-ce qu'il s'imaginait vraiment que mes amis étaient des enfants ? Je sais que je suis encore jeune, mais quand même. Je lui jette un regard moitié surpris, moitié interrogateur. Ou bien est-ce qu'il se fiche de moi ? Je l'aurai peut être un peu mérité à rire de lui.
Il a l'air directement soulagé quand je lui reprend des mains l'objet du crime, je n'aurai pas imaginé que ça puisse le mettre dans un état pareil, mais je vais m’abstenir de faire un commentaire là dessus. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir des détails sur sa vie sexuel. Parce que oui, c'est bien ce cela qu'il est question. C'est alors qu'il me demande de ne par ébruiter cette affaire. Je ris, comme si j'allais me vanter d'avoir fait une chose pareil. « Y a bien assez de rumeur qui courent à mon sujet et si vous voulez mon avis, il ne vaut mieux pas que j'en rajoute une couche, n'ayez pas de crainte à ce sujet. » Peut être que j'en ai trop dit là ? Espérons qu'il ne posera pas de question, je me vois mal lui expliquer que certains pensent que je drague un de ses collègues, si ça se trouve il verrai nos rencontres d'un autre œil.

Tenue
Tu tentes donc l'humour histoire de détendre l'atmosphère en te demandant ce que sera la prochaine chose qu'elle va te balancer en pleine tronche et elle te répond qu'elle espère que ça ne sera rien parce qu'elle ne veut pas te faire de mal, tu souris alors. « Soyez en rassurée, vous ne serez pas la première à m''en faire. » Ce qui est vrai mais tu ne donneras pas de détails sur ta vie sentimentale inexistante sans parler de ta vie sexuelle encore plus inexistante. Tu l'interroges ensuite sur sa copine qui a disparue et elle te dit que c'est une plaisanterie de sa part et tu acquiesces. « Il faut rire de tout comme on dit. » Tu lui souris. Enfin ça reste une blague de très mauvais goût et évidemment tu t'y es retrouvé mêlé sans le vouloir. Par la suite tu lui demandes de ne pas ébruiter cette histoire et elle te confie qu'il y a suffisamment de rumeurs sur elle pour qu'elle en rajoute une couche et tu fronces les sourcils. « Des rumeurs à quel sujet ? Je n'ai jamais entendu parler de vous. » Oui tu es surpris pour le coup, tu ne vois pas ce que l'on pourrait dire d'elle. Quoi ? Elle a quelqu'un qui l'emmerde ? Elle souffre d'intimidation scolaire ? Oui tu essaies d'imaginer tous les scénarios possibles mais tu es loin du compte. « J'espère que ces rumeurs ne sont pas trop graves en tous les cas... Et que ça ne vous déprime pas trop.... » Oui tu te fais soucieux pour l'état de cette jeune femme à la simple perspective qu'elle puisse déprimer ou se sentir mal à cause des rumeurs qu'il y a sur elle...

Je fronce les sourcils quand il m'annonce que je ne serai pas la première à lui faire du mal. Du peu que je connaisse de lui, il m'a l'air d'être un homme vraiment gentil, est-ce que certains ou certaines auraient profité de ça ? S'il n'avait pas été mon professeur, sans doute lui aurai-je pausé plus de question sur le sujet, mais ce ne serai pas approprié de la part d'une étudiante de chercher à en savoir plus sur sa vie privée. Je me contentais donc de hocher la tête, certaine qu'il ne m'en dirai pas plus. « J'en suis désolée... » Et c'était vrai, mais que pouvais-je ajouter à cela ? Sans doute pas grand chose, ce ne sont pas mes histoires après tout.
Il n'a pas l'air d'avoir trouvé drôle la petite blague de mon amie. Je ne peux pas lui en vouloir, il s'en est retrouvé victime malgré lui, mais moi, j'ai trouvé ça plutôt drôle justement. Mais ça aussi, j'évite de le lui dire. Vient alors le sujet des rumeurs et soudain, il a l'air préoccupé. Je reconnais bien là le professeur soucieux du bien être de ses étudiants et je souris, comme pour le rassurer. Et d'un côté, je suis un peu soulagée qu'il n'ai jamais entendu le moindre bruit de couloir à mon sujet. Avec un peu de chance, cette rumeur idiote n'est pas encore parvenue jusqu'en salle des professeurs. Si elle pouvait s'étouffer avant que cela n'arrive, ça ne serai pas plus mal. Mais pour le coup, je ne sais pas trop quoi lui répondre. Est-ce que ces rumeurs sont graves ? Sans doute s'il elles venaient à être prise au sérieux. Est-ce qu'elles me dépriment ? Non.
J'imagine que je ne perds pas grand chose à lui raconter la vérité. Au moins, s'il vient a entendre parler de cette histoire, peut être qu'en ayant eu la bonne version, il ne sera pas de fausse idée. « Et bien, je vous rassure, je n'en suis pas déprimée, mais je me fais du soucis. » Je sais très bien que ce genre de rumeurs peuvent être problématique, surtout pour le professeur qui en fait l'objet. Parce que c'est plus pour lui que je m'en fais que pour moi. « Il s'avère que certains s'imaginent que je drague monsieur Koizumi... » Je laisse ma phrase en suspend, le temps qu'il puisse assimiler cette information. « Ce n'est évidement pas le cas, j'essaie simplement de le convaincre de me donner des cours supplémentaires en théâtre, mais comme il n'est pas facile d'avoir un moment pour parler avec lui, il y en a qui pense que je lui cours après. » Je soupire, j'espère que cette histoire ne prendra pas trop d'importance. « J'espère que tout ça ne lui causera pas de tord... » Je le pense vraiment, je veux pas faire de mal autour de moi sous le seul prétexte de devenir meilleure... Enfin, je ne le veux plus.

Tenue
Sans doute que ce n'était pas une très bonne idée de parler de tes problèmes à une élève ou tout du moins de sous entendre que tu en as eu pour avoir souffert et pour cause la brune semble se sentir plutôt mal et te dit être désolée, tu lui souris alors simplement sans rien répondre, te contentant simplement de sourire. Elle te parle alors de ses propres problèmes et notamment d'une rumeur qui circule visiblement pas mal sur elle au sein de la fac et ça t'intrigue aussitôt. Tu imagines le pire, craignant qu'elle souffre d'intimidation ou quelque chose du genre mais évidemment tu fais erreur. Elle t'explique alors ne pas être déprimée par cette rumeur mais qu'elle est soucieuse malgré tout et tu fronces les sourcils te demandant ce qu'il se passe. Mais voilà avant même que tu aies pu lui demander quoi que ce soit elle t'explique la situation en te disant notamment qu'il y a une rumeur qui véhicule sur elle et un de tes collègues comme quoi qu'elle le drague et tu roules des yeux à ses mots. Elle t'assure alors que ce n'est vraiment pas le cas, qu'elle tente seulement de lui parler mais que c'est plus compliqué que ça du coup beaucoup s'imaginent qu'elle court après lui, tu grimaces alors tandis qu'elle te confie qu'elle espère que ça ne causera pas de problèmes à ton collègue. « Je suis désolé que ces rumeurs vous contrarie Hoshino. Je peux tenter de parler à mon collègue de tout ceci si ça peut vous aider. » Tu lui accordes un petit sourire. « En tout cas, soyez en rassurée, en salle des profs je n'ai jamais entendu parler de ça.... Je ne sais pas si c'est remonté aux oreilles de mes collègues mais je vais tenter de voir ce que je peux faire. » C'est le minimum à faire au moins ça évitera que ça jase inutilement... Et puis si ça peut aider cette jeune ainsi que ton collègue ce serait pas mal...

Tandis que je lui racontais cette histoire ridicule qui circule dans les couloirs de l'université, j'ai bien vu sur son visage qu'il me prenait au sérieux. Ça me conforte un peu dans mon choix de lui avoir raconté tout ça, même si je ne suis toujours pas sûr de la marche à suivre ensuite. Parce qu'il m'avait confirmé n'avoir jamais rien entendu à ce sujet. Du coup, ne venais-je pas moi-même d'amener cette rumeur directement chez les professeurs ? Je grimaçais à cette idée, quelque peu contrariée, certes, j'avais donné ma version, la bonne, mais je ne tenais pas plus que ça à ce qu'elle se répande d'avantage. Ceci dit, il me proposait son aide et je ne savais pas si je devais accepter ou non. Devais-je le laisser en parler ? Connaissant le professeur de théâtre, quelque chose me disait que s'il avait vent de tout ça, il n'en serai pas ravis, au contraire, déjà que j'avais toute les peines du monde à se qu'il m’accore ne serais-ce qu'un  moment, il y avait fort à parier que je ne pourrai plus croiser son chemin en dehors d'une salle de cours. Et s'il y avait bien une chose que je voulais éviter, c'était qu'il se fasse une fausse idée de moi, parce qu'un coup d’œil à mon dossier scolaire lui permettrait de voir que je venais tout droit d'une école où un scandale sexuel mêlant élèves et professeurs avaient éclaté. De là à ce que tout le monde puisse s'imaginer que j'y avais été mêlée de prêt ou de loin, il n'y avait qu'un pas. Et quelle preuve aurai-je pour appuyer mes dires ? J'aurai beau expliquer que si j'avais fait des erreurs, celle là n'en faisais pas partie, qui pourrait me croire en sachant que j'avais quitté cette école suite à cette révélation ? Quittant par la même occasion les États-Unis. De quoi me coller l'étiquette de quelqu'un qui a quelque chose à se reprocher. « Je ne sais pas... » Je soupirai alors. « Vous ne pensez pas que cette rumeur pourrait finir par disparaître d'elle même ? » J'avais peu d'espoir concernant cette possibilité. Je ne sais que trop bien comment fonctionnent les rumeurs. Plus elles sont scandaleuses et plus elles se répandent. Et l'idée qu'une étudiante et un professeur puisse avoir une relation suspecte avait  de quoi faire parler. « Pourquoi faut-il toujours que les choses deviennent si compliquées ? » En disant cela, je ne parlais pas uniquement de cette rumeur, il faut dire que pas mal de chose avaient tendance à mal tourner ces derniers temps et je commençais à atteindre mes limites. Je fixais alors le professeur d'anglais, essayant de lire dans ses yeux que ça irait, que les choses allaient s'arranger, même si au fond de moi, je savais que ce problème n'allait pas disparaître de lui même, ni celui-ci, ni les autres. « En tout cas, vous comprenez mieux pourquoi il n'y a vraiment aucun risque de je raconte à qui que se soit ce qui c'est passé ici. » Je tentais un sourire, mais je n'avais plus vraiment envie de rire à présent.