ODTAlors ça, il ne s'y attendait pas, arquant un sourcil, il ne pensait pas que Jun avait souffert de son départ. Se sentant un peu mal et surtout coupable d'être parti sans l'avoir prévenu, il s'approche de lui et vient passer sa main dans ses cheveux. Caressant doucement la tête du plus jeune et pas vraiment à l'aise par cette marque d'affection, il ne tarde pas à reprendre la parole et à lui dire.
"Je ne partirais plus."
Oui, il est ici jusqu'en avril, puis qui sait, il trouvera peut-être un moyen de rester. Poussant un long soupir, car au fond de lui, il ne sait pas comment réagir, il décide de reprendre ses distances et tire quand même Jun hors de la boutique ayant très bien compris que ce n'est pas son truc. Sortant son portable, il regarde l'heure ne voulant pas que le plus jeune soit en retard à cause de lui.
"Qu'est-ce que tu as envie de faire ?"
Oui, on peut dire que maintenant, il culpabilise un peu et il ne veut pas obliger Jun à faire quelque chose dont il n'est pas l'aise. Il aura bien le temps de lui commander des fringues sur Internet plus tard. Parce que oui, le japonais n'a aucun goût et faire les boutiques avec lui semble être le parcours du combattant aussi bien pour lui que pour Huan. Alors autant avoir une première sortie agréable non ?
Après cette petite confession à Huan, la timidité fit rougir mes joues affolées par mes précédentes paroles. Chaudes, elles montraient le malaise qui m’imprégnait dorénavant. Toutefois, je ne regrettais pas mes mots. Tout ce que j’avais dit était vrai et j’espérais ne pas avoir dérangé le garçon à cause de ma franchise maladroite. En tout cas, une de ses mains se posa quelques secondes au-dessus de ma tête, comme on peut le faire pour montrer sa gentillesse à un bon chien. Sans broncher, je le laisse me toucher et après son annonce, un sourire discret étira le coin de mes lèvres. Ravie de l’entendre, je me fais entraîner en dehors du magasin par le plus grand. Puis, il me demande ce que j’ai envie de faire une fois avoir regardé son portable. Il comptait peut-être les minutes avant de pouvoir retourner à sa petite vie tranquille. Et alors que j’allais partir encore dans mes pensées noires vis-à-vis de notre amitié, je décide de rester positif. “Je ne sais pas vraiment, juste discuter avec toi. Passer du temps avec toi.” Je voulais rattraper le temps perdu, même si c’était impossible. Y’avait quelque chose en Huan qui faisait que j’étais attaché à lui. Pourtant, nous nous connaissions à peine. Souvent, nos rencontres étaient maladroites. Mais sa personne suscitait de l’intrigue chez moi. Quand j’étais avec lui, j’avais simplement envie de me rapprocher encore plus de lui.
S’il voulait vraiment faire quelque chose de précis, j’allais devoir trouver une idée. Sauf que tout de suite, rien ne me venait en tête. Alors, rapidement, mon regard balaye les alentours. C’est alors que mes prunelles croisent un photomaton. Puis, une idée me vint au cerveau comme un gong. Je me retournais face au grand brun, enjoué. “J’ai un truc à te proposer. L’objectif est de faire le plus de choses possibles ensemble avec le peu de temps qu’on a.” Mes sourcils haussés et le sourire toujours pendu, je hochais le visage en attente d’une réponse ou d’une réaction de sa part. “Deal ?” Lui disais-je en lui tendant ma main. Et lorsqu’il allait me faire une poignée de main, je l'entraînais aussitôt dans ma course. Main dans la main, je l’amenais dans la cabine. Assis sur lui à cause du manque de place, je paramétrais le photomaton. Le signe du “V” près des joues, je me penchais vers son visage à la prise de la photo. Avec plusieurs positions mignonnes, nous avons terminé le shooting photo. Ainsi, deux bandes sortirent. Une que j’ai gardée pour moi et l’autre, que je tendais à Huan. “Un souvenir.” La mienne, je l’ai mise dans mon portefeuille. Ainsi, je ne la perdrais pas.
Le temps s’écoulait et il fallait poursuivre le jeu. Je regardais en hauteur et je pointais du doigt une enseigne qui se trouvait à l’étage plus haut. “Le dernier qui atteint cette enseigne doit payer quelque chose au vainqueur.” Je lui donnais un petit coup de coude avant de décompter très, trop rapidement. “Un, deux, trois, c’est parti !” Et soudain, je me suis mis à courir tel un fou dans le centre commercial à presque bousculer les gens qui se trouvaient sur mon chemin.
ODTArquant un sourcil à sa proposition, il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que voilà entraîner par Jun. Main dans la main, il suit sans trop se poser de questions le japonais avant de se retrouver dans un photomaton. Ah, oui, d'accord.... Il n'a pas le temps de réagir qu'il se trouve avec Jun sur les genoux. Reportant son attention sur l'objectif, il arrive à faire une photo plus ou moins bien avant de sortir de la machine et de porter son attention sur Jun. Prenant la bande de photos dans sa main, il hoche la tête avant de la ranger dans son portefeuille et de reporter son regarde vers Jun qui lui explique quelque chose. Hein ? Mais, il se passe quoi ? Plissant les yeux, il comprend les paroles du japonais, mais il n'a pas le temps de réagir qu'il se met à courir comme un fou dans le centre commercial. Arquant un sourcil, il regarde les gens autour d'eux qui eux aussi ne semblent pas comprendre ce qui se passe. S'inclinant devant eux, il se contente de marcher derrière Jun et c'est quand il est arrivé devant l'enseigne qu'il fait semblant de courir avant de reprendre la parole une fois à côté du plus jeune.
"T'es parti trop rapidement, je n'ai pas eu le temps de comprendre !"
Il ne ment qu'à moitié, car il n'a pas tout de suite compris pourquoi il s'est mis à courir soyons franc ! Posant chacune de ses mains sur ses hanches, il repose son regard sur le plus jeune avant de reprendre la parole et de lui dire.
"Alors Jun que veux tu ?"
S'approchant doucement de lui, il pose sa main sur son épaule et fait semblant de vouloir rependre son souffle. Oui, il ne veut pas lui faire de la peine, il ne veut pas qu'il voit qu'il ne s'est pas pris au jeu. Reculant de quelques pas après son souffle miraculeusement retrouvé, il attend la réponse du japonais, impatient dans un sens de voir et de savoir ce qui pourrait bien lui faire plaisir.
Trop concentré dans mon idée, je n’ai pas vu Huan ne m’a pas suivi. Lorsqu’à son tour, il arrive devant le point d'arrivée. Plutôt satisfait d’avoir gagné ce tour, je souris en le regardant un peu essoufflé. “À croire que le vélo m’aide pour garder la forme.” Pourtant, je ne suis pas le meilleur coureur, mais peut-être que Huan est pire que moi pour la course. Le pauvre, il n’a pas dû comprendre, surtout en balançant cette idée aussi soudainement. Au moins, à partir de maintenant, il comprend l’enjeu en espérant qu’il soit meilleur pour le prochain jeu. “Mmh…” L’index appuyé contre le menton, les yeux rivés vers le ciel, je réfléchis à ce qui me ferait plaisir. “Achète-moi un porte-clé.” Un petit sourire presque enfantin habille mon visage creusé par la fatigue. Ce petit objet n’est normalement pas très cher, mais ce n’est pas pour son prix que je le veux, plus pour avoir un petit souvenir avec moi tous les jours de cette journée passée avec lui.
Mon regard regarde l’ensemble de son visage quand le grand garçon se penche vers moi pour reprendre son souffle. Ses yeux, ses sourcils, son nez et ses lèvres. Aspiré par sa beauté, je reviens à moi en secouant la tête. La gorge raclée, je regarde autour de moi comme pour oublier ce que je viens de voir. “À toi de décider le prochain challenge.” Je regarde ma montre pour intensifier l’action et les décisions. “Il nous reste quarante-cinq minutes.” Oui, parce que je dois partir après pour assister à l’entraînement de volley-ball et aux activités des clubs.
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Après cette petite confession à Huan, la timidité fit rougir mes joues affolées par mes précédentes paroles. Chaudes, elles montraient le malaise qui m’imprégnait dorénavant. Toutefois, je ne regrettais pas mes mots. Tout ce que j’avais dit était vrai et j’espérais ne pas avoir dérangé le garçon à cause de ma franchise maladroite. En tout cas, une de ses mains se posa quelques secondes au-dessus de ma tête, comme on peut le faire pour montrer sa gentillesse à un bon chien. Sans broncher, je le laisse me toucher et après son annonce, un sourire discret étira le coin de mes lèvres. Ravie de l’entendre, je me fais entraîner en dehors du magasin par le plus grand. Puis, il me demande ce que j’ai envie de faire une fois avoir regardé son portable. Il comptait peut-être les minutes avant de pouvoir retourner à sa petite vie tranquille. Et alors que j’allais partir encore dans mes pensées noires vis-à-vis de notre amitié, je décide de rester positif. “Je ne sais pas vraiment, juste discuter avec toi. Passer du temps avec toi.” Je voulais rattraper le temps perdu, même si c’était impossible. Y’avait quelque chose en Huan qui faisait que j’étais attaché à lui. Pourtant, nous nous connaissions à peine. Souvent, nos rencontres étaient maladroites. Mais sa personne suscitait de l’intrigue chez moi. Quand j’étais avec lui, j’avais simplement envie de me rapprocher encore plus de lui.
S’il voulait vraiment faire quelque chose de précis, j’allais devoir trouver une idée. Sauf que tout de suite, rien ne me venait en tête. Alors, rapidement, mon regard balaye les alentours. C’est alors que mes prunelles croisent un photomaton. Puis, une idée me vint au cerveau comme un gong. Je me retournais face au grand brun, enjoué. “J’ai un truc à te proposer. L’objectif est de faire le plus de choses possibles ensemble avec le peu de temps qu’on a.” Mes sourcils haussés et le sourire toujours pendu, je hochais le visage en attente d’une réponse ou d’une réaction de sa part. “Deal ?” Lui disais-je en lui tendant ma main. Et lorsqu’il allait me faire une poignée de main, je l'entraînais aussitôt dans ma course. Main dans la main, je l’amenais dans la cabine. Assis sur lui à cause du manque de place, je paramétrais le photomaton. Le signe du “V” près des joues, je me penchais vers son visage à la prise de la photo. Avec plusieurs positions mignonnes, nous avons terminé le shooting photo. Ainsi, deux bandes sortirent. Une que j’ai gardée pour moi et l’autre, que je tendais à Huan. “Un souvenir.” La mienne, je l’ai mise dans mon portefeuille. Ainsi, je ne la perdrais pas.