libre , Yuri ne supporte pas les restrictions. Il recherche constamment le besoin de s'exprimer dans ses créations vidéos, dans ses scripts. En plus d'être libre, il se qualifie d'anticonformiste, il ne fait rien dans les règles nipponnes et veut montrer le monde à travers ses réalisations un nouveau regard sur le monde. Aventureux, son désir de découvrir les nouvelles choses s'accroit, il veut tout explorer. Son côté fougueux le conduit parfois trop loin. Il a dû mal à revenir en arrière, il cherche constamment à aller de l'avant. Il peut paraître stoïque aux premiers abords, mais Yuri est une personne qui accorde peu sa confiance, il ressent ce besoin d'analyser ceux et celles qui l'entourent. Une fois qu'on le connait bien, on sait que l'on peut compter sur lui, peut-être pas de bons conseils, cependant, il a toujours les bons mots pour réconforter. Yuri fait preuve d'optimisme, sans oublier de patience, malgré tout, il ne faut pas jouer avec celle-ci non plus.

+ Mordu de cinéma, il admet être casanier parfois, en se callant devant des films ou bien des séries. Il n'a pas vraiment de préférences cinématographique, mais il ne peut pas résister aux beaux yeux de d'Audrey Hepburn.
+ Il aime aussi se rendre dans les vieux cinémas de quartiers.
+ Son rêve est de faire ses premiers pas sur le tapis rouge du festival de Cannes, même en tant que simple spectateur.
+ Il aime capter toutes les émotions des acteurs/actrices à l'écran.
+ Il a toujours eu une caméra en mains, capturer de brefs moments qui ont à ses yeux, une grande signification. Il lui arrive d'ailleurs, de filmer sa cousine.
+ Comme particularité, Yuri possède deux tatouages, deux signes pour qualifier le mot liberté. L'un est sur son oblique droite et l'autre gauche.
+ Il ne possède pas de liens particuliers avec la nouvelle famille de sa mère. Il a tout de même gardé contact avec elle. Quant à la famille de son père, il a un lien fusionnel avec sa cousine ainsi que sa grand-mère.

Yuri s'en souvient comme-ci cette scène, c'était déroulée hier, celle où son père s'était calé dans leur petit canapé de leur appartement étroit de la capitale. Curieux, il demanda à son paternel pourquoi il restait des heures devant les images à répétition de sa mère. Ce dernier lui apprit qu'à travers elles, il pouvait capturer les moindres émotions de la femme qu'il avait épousé, du bonheur qui en dégageait. Yuri n'avait que 6 ans à l'époque, il ne comprenait pas très bien cependant, ce moment-là, il continua de le partager avec son père devant des vidéos filmées par le chef de famille, mais aussi les films. C'est ainsi que monsieur Ishii transmit l'amour du cinéma à son fils. Il était jeune lorsque sa femme donna naissance à leur enfant, leur situation ne lui a pas permis de se lancer dans des études cinématographiques. Monsieur Ishii n'a jamais regretté son choix de devenir papa, surtout quand il voyait le bonheur dans les yeux de son fils.

Yuri eut sa première caméra à l'âge de ses 10 ans et bien que sa mère était contre cette idée, monsieur Ishii a toujours su se montrer convaincant. Le garçon adorait filmer et il le fait encore, des petits moments dans la journée, entre deux personnes, où quelqu'un de solitaire, ces moments qui sont pourtant, signifiants. Son père le soutenait dans chaque projet que son fils menait.

Les moments que Yuri chérissait le plus avec son père se sont estompés le jour où celui-ci fut emporté par la maladie. Le garçon venait d'intégrer le lycée. Une période que ce dernier refuse d'évoquer. Son deuil le poussa à remettre sa passion pour le cinéma en question. Il refusa de retoucher à sa caméra. Le soutien de sa mère lui était même inutile. Celle-ci avait mis son rôle de mère de côté afin de subvenir au besoin financier de la petite famille. L'école n'était plus envisageable pour Yuri, il préférait louer des films/des séries afin de noyer son chagrin. Chaque jour était un rituel. Le jeune garçon se rendait dans le vidéo club d'à côté. Il resta des heures à réfléchir sur quel film, il allait devoir visionner. Sweat à capuche, tête baissée, il possédait ce look étrange le rendant suspect. Lorsque l'argent manqua, il commit ce délit qui ne le conduira pas en prison. Le gérant du club-vidéo lui donna une chance de s'en sortir en l'aidant au magasin. Un boulot non rémunéré certes, mais qui permit à Yuri de se lier d'amitié avec le vieillard. Qui aurait cru que cet homme lui allait redonner goût au cinéma ? Peu à peu, Yuri retoucha à sa caméra. Il a réussi à battre son appréhension de reprendre l'appareil en mains.

Yuri était décidé, il voulait exercer le métier que son père avait toujours souhaité "être réalisateur". C'est avec ses propres moyens, que le jeune homme décida de quitter le cocon familial. Il sentit également qu'il n'avait plus sa place, sa mère s'étant remariée avec un autre homme. Il fit son entrée à l'université internationale Chûô. À partir de là, un autre monde s'ouvrit pour lui, il découvrit les avantages de vivre à la résidence de Seisiki, comme être entouré, se lier d'amitié avec des personnes étrangères, profiter du numérique afin de se lancer sur les réseaux sociaux. Il trouva plusieurs baitos avant de finir serveur dans un café du quartier. Désormais, Yuri s'est lancé sur youtube, en tant que réalisateur amateur. Ayant déjà plusieurs abonnés à son actif, son dur labeur lui permet d'acquérir un succès qu'il souhaite étendre et qui sait, devenir l'un des plus célèbres de sa génération.