Nom Nogushi Prénom(s) Sara Âge 21 ans Nationalité Japonaise Origines Japonaise Sexualité Hétéro études / Métier couturière dans la maison de papa | Caractère Une véritable petite poupée, elle est mignonne et ne parle pas. Du moins pas beaucoup. Disons plutôt qu'elle fera toujours en sorte de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de dire quelque chose, de peur de blesser, de paraître stupide ou de trop s'ouvrir aux gens. Oui, c'est une discrète, oui, c'est une coincée, oui c'est un amour, cette petite peluche qu'on laisse parfois à l'écart et, lorsque nous remarquons ce blasphème, on la noie d'amour, c'est à peu près ça. Bien son statut social, ce n'est pas elle qui cherchera à se faire remarquer, Sara se veut tellement discrète que parfois, sans s'en rendre compte, on la laisse de côté mais ça, jamais elle ne vous en tiendra rigueur, parce que ce n'est pas de votre faute mais de la sienne et vous aurez beau essayé de la raisonner à ce niveau là, vous n'y arriverez pas. Vous l'aurez donc remarqué, elle culpabilise extrêmement vite. Autant, depuis son plus jeune âge, Sara aura eu la chance d'avoir et de voir mille et une merveilles, autant elle ne réclamera jamais rien, si un jour la jeune fille venait à avoir besoin de quelque chose elle essaiera de se le procurer par elle-même (si papa venait à être au courant, papa lui achèterait sur le champ). Sara aimerait être débrouillarde, mais à être trop couvée, elle a bien du mal à s'imposer dans la vie ; elle peut vous confectionner des merveilles à l'aide de ses doigts longs et délicats, demandez-lui d'aller à la pharmacie peut lui causer bien des soucis, des paniques et j'en passe, heureusement que papa lui a acheté le dernier smartphone à la pointe de la technologie sans lequel elle ne pourrait avoir Google Maps et risquerait donc de se perdre dans un tel endroit. Et pourtant elle y vit depuis toujours. Comme dit plus haut, c'est une véritable coincée, jamais Sara n'ira vers quelqu'un pour lui faire la discussion et jamais elle n'accordera son sourire à une personne lambda dans la rue, il ne faudrait pas que cette personne s'imagine des choses tout de même … Une vraie quiche en amour par la même occasion, le seul copain qu'elle a eu, elle ne l'a jamais rencontré, ils se parlaient sur un espèce de forum puis se sont échangés leurs numéros puis de l'affection s'est installé tout doucement. Pourquoi se sont-ils quittés déjà ? Ha oui, papa ne voulait pas qu'elle aille rencontrer des inconnus, de ce fait elle reportait toujours le jour J de leur rencontre et un beau jour, le garçon en eut marre et crut tout bonnement qu'elle se moquait de lui. Fin. Si vous saviez à quel point Sara en a été affectée … Et puis, de toute façon, à quoi bon avoir un copain alors que son père est constamment sur son dos à la surveiller ? Et ce n'est pas comme si elle fuyait les garçons et leurs tentatives d'approche. Oui, oui. Une quiche. Les seuls hommes qu'elle autorise à l'approcher sont ceux de ses otome games, faut bien se vendre un peu de rêve, n'êtes-vous pas d'accord ? Cependant, elle a beau se vouloir discrète et très renfermée, il n'y a que sur un terrain de tennis qu'elle se veut comme une vraie battante, elle n'aime pas perdre un seul match, un seul set. Sara est aussi, et là j'aborde un point important, extrêmement sensible et émotive, se contenir est très dur pour elle, charriez-la ne serait-ce qu'un peu trop pour la plonger dans une crise de larmes, il ne faut pas la bousculer, et la traiter avec douceur.
Histoire « Avec Nogushi, soyez la plus belle pour le plus beau jour de votre vie et pour le plus aimant des maris ! », ce slogan ne vous dit rien ? Vivez-vous à la campagne ? Nogushi est l'une des maisons de couture les plus réputées du Japon, il n'y a pas moins de cinq enseignes dans tout l'archipel, mais toutes les femmes rêvent de vêtir du Nogushi pour leurs mariages ! Et vous savez quoi ? Sara n'est autre que la petite fille du fondateur, Uke Nogushi. Depuis toute petite, elle en a vu des défilés, des mannequins, des aiguilles, à se demander si elle n'est pas née dans la maison mère, à Tokyo. Cette situation lui a permis de beaucoup voyager et ce, dès son plus jeune âge (pour ne pas dire qu'à trois ans, ses petits pieds se posèrent sur le sol français). Etant une entreprise familiale, c'est son père qui reprit les rênes de la maison qui fournit un travail plus qu'excellent et qui boosta la popularité de ce qui n'était qu'à la base, une petite maison dont la façade se fondait totalement dans le décor, seules les vitrines permettaient de comprendre à quoi les passants avaient affaire. Sara est issue d'un mariage arrangé entre donc le fils du fondateur et d'une mannequin dont la carrière s'est vue décollée suite à cela. C'est qu'elle arriva bien tard la petite Sara, ses parents n'y croyaient plus, ils allaient tous deux entre dans la quarantaine quand le bilan était tombé, les Nogushi allait accueillir un enfant. L'ange qu'ils n'espéraient plus, la plus belle chose qui pouvait leur arriver, elle fut tellement choyée, tellement gâtée, tellement étouffée. La surprotection, la réputation, les voyages, tout un tas de facteurs qui empêchèrent à la jeune fille d'avoir une enfance normale et donc de fréquenter des enfants de son âge. Sara avait son professeur attitré, lui enseignant le minimum à savoir, suffisamment pour lui permettre d'obtenir l'examen le plus basique pour qu'elle puisse se vanter d'avoir au moins un diplôme. Mais que voulait-elle faire ? Peut-être voulait-elle continuer ses études, peut-être voulait-elle entrer dans la médecine, faire carrière dans le sport ou encore professeur, que faire de tout ça ? Quand on naît Nogushi, on devient couturier. Et puis de toute façon, elle n'eut jamais réellement le temps d'y réfléchir à ses projets d'avenir, elle n'osait même pas parler d'avenir, elle savait très bien ce que le temps lui réservait. Son père lui avait enseigné tout son savoir faire, depuis toujours, elle savait coudre, même très bien et serait une excellente héritière, qu'est-ce qu'il était fier de sa petite chérie le papa, qu'est-ce que sa famille tout entière était fière d'elle. Sara vivait et vit toujours dans une prison dorée et se veut bien trop faible pour tenter de s'en échapper, jamais elle ne se révoltera, jamais elle n'osera dire quelque chose, elle préfère subir et laisser le temps passer. De toute façon, elle ne peut faire que ça désormais. |