Tenue
Tu l'écoutes te parler de cette rumeur entre ton collègue et elle et tu te sens mal pour elle n'appréciant pas forcément qu'on se mêle des histoires des autres, qui plus est en racontant tout et n'importe quoi sur des gens qui n'ont rien demandés. Tu lui offres donc ton aide en supposant que tu peux faire quelque chose, au moins parler avec ton collègue de toute cette histoire afin qu'il surveille ses arrières, pas avec elle mais avec ce qu'il se dit mais elle te répond qu'elle ne sait pas, puis elle te demande si tu penses que cette rumeur pourrait disparaître d'elle-même et tu hausses des épaules. « Ce n'est pas impossible. Il y a bien un moment où ceux qui avancent cette rumeur se fatigueront en comprenant que c'est un jeu ridicule. » Du moins tu l'espères autant pour elle que pour ton collègue. « Mais bon reste à savoir si Monsieur Koizumi est au courant.. Et ce qu'il en pense surtout. S'il est au courant c'est peut-être pour cette raison qu'il vous évite comme vous semblez le dire. » Du moins tu le supposes, tu ne discutes pas vraiment beaucoup avec Yûji donc tu n'en sais rien. A vrai dire, tu ne le connais pas très bien cet homme. La jeune étudiante s'exclame alors demandant pourquoi les choses deviennent si compliquées et tu grimaces peu emballé de l'entendre perdre espoir comme ça « tout va bien se passer Mademoiselle Hoshino. » Tu lui accordes un petit sourire rassurant même si tu supposes que ça n'arrangera pas vraiment sa situation du moment ni même son moral qui semble au plus bas. Elle aimerait se perfectionner donc se retrouver avec des rumeurs collées au cul c'est tout de suite plus délicat en fin de compte. Elle te dit ensuite que tu n'as rien à craindre quant au fait qu'elle ne dira rien de cette mésaventure entre vous deux à quiconque et tu souris en acquiesçant. « En effet. C'est préférable pour tout le monde. » Tu la fixes un instant en passant ta main dans tes cheveux blonds. « Est-ce que je peux faire quelque chose ? » Oui tu aimerais bien te rendre utile, faire quelque chose qui puisse éventuellement lui remonter le moral ou quelque chose du genre, pouvoir l'aider ce serait bien aussi....

J'aimerai pouvoir le croire quand il me dit qu'il n'est pas impossible que la rumeur finisse par disparaître. Mais j'ai de gros doutes là-dessus. Je soupire, comment ai-je réussi à me mettre dans une situation pareille ? Est-ce si étonnant de voir quelqu'un qui veut s'améliorer en demandant l'aide d'un professeur ? Ça ne m'avait pas paru être si extraordinaire que ça. Avais-je eu un comportement ou un geste déplacé ou n'importe quoi d'autre qui aurai pu être mal interprété ? J'avais beau y réfléchir, je ne voyais pas. Ceci dit, après ce qu'il venait de me dire, je commençais à me demander si effectivement monsieur Koizumi avait entendu parler de tout ça. Mais dans ce cas, ne pouvait-il pas simplement me dire qu'il ne pouvait pas me donner de cours supplémentaires ? Au lieu de simplement chercher à m'éviter. « Je ne suis pas certaine qu'il soit au courant... Mais à vrai dire, je n'en sais rien, je ne pense pas que ça soit le genre de sujet que je puisse aborder avec lui. » J’eus un pauvre sourire dépité. Rien que l'idée de parler de cette rumeur avec le professeur de théâtre suffisait à me mettre mal à l'aise. Ça serai probablement l'une des conversations les plus gênantes de ma vie.
Je vois bien qu'il essaie de me rassurer comme il peut, ce qui me confirme ce que je pense de lui depuis notre dernière rencontre. C'est quelqu'un de profondément gentil. Et mieux encore, il ne m'a pas jugée, il n'a même pas hésité quand je lui ai raconté cette rumeur. J'aurai aussi bien lui raconter des conneries... Mais pour une raison que j'ignore, il semble me faire confiance et je lui en suis reconnaissante pour ça. « J'aimerai en être aussi sûre que vous... Mais merci. »
Une nouvelle fois, il me demande s'il peut faire quelque chose. Et je ne sais pas quoi lui répondre. En tant que professeur, il aurai certainement plus de chance que moi d'arriver à arranger les choses, ou au moins de faire en sorte que les conséquences ne soient pas aussi dramatiques que ce que je pouvais me l'imaginer. Mais je comprends également qu'il ne parle pas que de cela, j'imagine que le fait que je sois abattue par tout ça doit se lire sur mon visage, moi qui d'ordinaire arrive si facilement à masquer mes sentiments. Tout ça me prend la tête et ça se voit. Et il semble vouloir me remonter un peu le moral, mais que pourrait-il y faire ? « Vous êtes vraiment quelqu'un de bien... » Ce n'est pas une réponse à sa question, mais c'est sortit tout seul. Et je ne l'ai pas dit parce que j'en doutais avant, mais parce que c'est un fait. « Honnêtement, je ne sais pas quoi faire au sujet de cette histoire et en plus de ça, mon amie vient de me planter là, alors si vous avez une idée, je prends. » Je tentais un sourire, la journée ne pouvait pas être pire. Quoique finalement, en y réfléchissant bien, heureusement que j'étais tombée sur lui, dans mon malheur, j'avais au moins eu cette chance.

Tenue
A la place de Yûji, tu n'aimerais vraiment pas que l'on balance des rumeurs fausses sur toi comme quoi qu'il se passe quelque chose entre un ou une étudiante et toi. C'est assez dégueulasse comme rumeur. Donc oui tu trouves ça moche ce qu'il arrive à la demoiselle parce que pour le coup tu vois à sa mine que ça l'atteint bien plus qu'elle ne veut le dire ou le faire comprendre et tu comprends parfaitement ça. Elle te fait alors savoir qu'elle n'est pas sûre que ton collègue soit au courant de cette rumeur mais qu'elle doute pouvoir aborder ce sujet avec Koizumi et tu acquiesces. « Oui je comprends très bien que ça puisse être gênant pour vous de parler de ça avec lui. » Tu la fixes en penchant la tête sur le côté. Tu tentes alors de la rassurer quant au fait que cette rumeur disparaîtra peut-être bien d'elle-même mais bon tu ne sais que trop bien que les jeunes peuvent être vraiment très bêtes. Donc quand ça commence à parler c'est difficile de les faire arrêter même s'il y a toujours des moyens comme de faire pression sur eux par exemple en les menaçant de les renvoyer, mais bon c'est un exemple parmi tant d'autres. Elle te remercie alors pour ta bienveillance et tu lui souris simplement tout en lui demandant si tu peux faire quelque chose pour elle et elle te dit que tu es quelqu'un de bien, compliment qui te surprend un petit peu. Elle te dit alors qu'elle ne sait pas quoi faire d'autant plus que son amie l'a plantée et que si tu as une idée qu'elle est preneuse tu penches alors la tête sur le côté en la scrutant. « Eh bien est-ce que vous avez tenté de discuter avec les jeunes qui font courir ces rumeurs ? Ou alors vous n'avez aucune idée de qui il s'agit ? » La discussion est le meilleur moyen pour calmer les hostilités. « Je pense que discuter peut aider. Pour ça que je vous propose à nouveau d'éventuellement parler avec le Professeur Koizumi, du moins moi. Et voir pour faire quelque chose ensuite. » Selon toi c'est la seule chose à faire. « En temps normal je suggèrerai d'ignorer mais là cette rumeur concerne un professeur également donc c'est plus compliqué d'ignorer une chose pareille. Mais par contre discuter et trouver une solution tous ensemble n'est pas impossible. » Tu es persuadé que l'entraide peut faire du bien, à trois vous n'en serez que plus forts contre ces rumeurs débiles et infondées...

Gênant, oui c’est le mot. Il me donnait l’impression d'avoir lu dans mes pensées. Mais ça n’avait pas dû être compliqué pour lui de se représenter la scène comme moi et d'en arriver aux mêmes conclusions, je hochais donc de la tête. Que pouvais-je faire de plus? Se débattre avec ce genre de rumeur ne servait généralement pas à grand- chose. souvent réagir dans des cas comme celui-là vous faisait paraître encore plus suspect. Parce que si je prétendais que je ne courais pas après un professeur, pourquoi étais-je sans cesse en train d’essayer d’attirer son attention ? Voilà ce qu’en penseraient les autres. Et expliquer les vraies raisons ne serait pas forcément crédible, en général, ceux qui demandent des cours supplémentaires sont les étudiants en difficulté,  ce qui est loin d’être mon cas, mais pour ça, je m'attendais pas à ce qu'ils comprennent. Mais la solution n’était pas justement de renoncer à l’aide du professeur de théâtre pour progresser ? Ne serait-ce pas mieux pour tout le monde ? C'est une idée qui m’avait déjà traversé l’esprit, mais je l’avais vite laissé de côté, je n’étais pas du genre à laisser tomber aussi facilement.
Il me demande alors si j’ai essayé de parler avec ceux qui répandent cette rumeur. Je lui fais signe que non de la tête. “Vous êtes la première personne à qui j’en parle.” Aussi étonnant que ça puisse paraître, je n’en avais même pas encore parlé avec mes amis les plus proches. Non c’était à ce professeur d’anglais, à qui j'avais visiblement une tendance à jeter des trucs sur la tête, que je m’étais confiée en premier. “Et non, je ne sais pas d’où est sortie cette rumeur.” Pour le coup, ça pouvait être n’importe qui à l’université. Mais peu importait qui avait eu cette idée en premier de toute façon. “En plus, je ne crois pas que je puisse quoi que ce soit qui les convaincrait.”
A nouveau, il me propose d’aller en discuter  directement avec le concerné. il semble vraiment penser que c'est la bonne chose à faire. En y réfléchissant bien, à sa place, n’aurai-je pas voulu savoir ? Sans doute que si. “J’imagine que ce serait mieux pour lui d’être au courant en effet.” En revanche, je doutais qu'il soit possible que nous trouvions une solution tous ensemble. Il y avait fort à parier que monsieur Koizumi ne voudrait plus être aperçu avec moi. Je laissais échapper un nouveau soupir. "Est-ce que vous pensez que je fais une erreur en continuant à lui demander de l’aide en théâtre ?” J’avais besoin de savoir ce qu’il en pensait, parce que peut-être que je faisais en effet fausse route. En revanche, ce que je ne savais pas encore à ce moment-là, c’est que cette histoire allait prendre une toute autre ampleur à l'avenir. En effet, ce qui n’était pour l’instant qu'une simple rumeur allait finir par devenir réalité et à ce moment-là, que se passerait-il ?

Tenue
Notre jeune prof pose ses yeux sur la jeune femme et visiblement elle semble bien plus contrariée par tout ceci qu'elle ne veut le laisser penser. Bien entendu le jeune Momiji voit bien le malaise de la brune et il se sent mal pour elle. Oh ce qu'on a pu parler de lui quand il était encore à l'école. Pas qu'en bien on s'entend. Combien de fois y a-t-il eu des rumeurs sur lui à l'époque du lycée où on disait qu'il était en couple ? Bon on s'entend bien qu'à l'époque il était considéré comme une star à Shibuya dans son lycée avec ses potes avec qui il avait fondé un groupe. Ce temps-là lui semble bien éloigné à notre cher blondinet qui n'est pas aussi populaire ici à Tokyo. Mais bon, il chante toujours, notamment dans des bars quand il en a l'occasion. Néanmoins vivre comme une star n'inspire plus tellement le jeune décoloré qui aime son anonymat. Quoi qu'anonyme il ne l'est pas tellement en étant prof dans une fac connue. En tous les cas, il pose ses yeux sur la jeune fille qui lui apprend qu'il est le premier à qui elle se confie sur ses problèmes du moment et il penche la tête sur le côté. « Je vois. » Il la fixe en acquiesçant. Bon au moins ça prouve qu'elle a confiance en lui c'est déjà pas mal. Mais bon il n'est pas tout à fait sûr que ce soit une bonne chose qu'il soit si proche d'elle. Bah non, il n'a aucune envie que l'on fasse courir des rumeurs sur elle et lui. Après tout il est prof d'anglais et elle est américaine, beaucoup de choses pourraient être dites.... Surtout que les élèves de notre jeune blond savent tous très bien qu'il a beaucoup voyagé, il ne manquerait plus que l'on croit qu'il s'est amusé aux States avec la jeune fille.... Non ça n'arrivera pas, ça ne peut pas. Voilà ce que se dit notre jeune blond. Elle lui confie alors qu'elle ne sait pas d'où sort cette rumeur et il grimace. « Il est vrai que c'est toujours compliqué de savoir d'où sort une rumeur. On peut savoir qui parle mais rarement qui est le premier à avoir causé. » Il en sait quelque chose après tout. Quand elle ajoute qu'elle doute qu'elle puisse dire quoi que ce soit qui les convaincra il soupire. « Je comprends totalement ça. » Il soupire mal à l'aise. A nouveau il offre son aide à sa jeune élève, lui proposant de discuter avec Yûji et elle finit par accepter ce qui fit sourire notre blond. « Je tente de lui parler bientôt et je vous tiens au courant. » En espérant qu'il n'y ai pas ensuite des rumeurs sur eux parce qu'ils discutent ensemble. Momiji étant un jeune puceau doublé d'une victime il n'a pas besoin qu'on lui rajoute en prime l'étiquette du mec qui cherche à s'envoyer en l'air avec ses élèves. Elle lui demande donc s'il pense qu'elle devrait arrêter de demander de l'aide à son prof ou non et il hausse des épaules. « Tout dépend. Est-ce que vous avez vraiment des difficultés dans cette matière ou non ? Parce que si vous êtes plutôt douée autant ne pas insister et voir plus tard ? Cependant, si vous avez des difficultés continuez à essayer d'avoir de l'aide. » Ben oui elle ne va pas rater son année juste pour faire plaisir à une paire de cons, n'est-il pas ? Non quand même... Et puis bon si ça peut lui permettre de se perfectionner c'est déjà ça de gagné...

Que peut-on dire de plus ? Si quelqu'un m'avait dit un jour que je serai la cible de ce genre de rumeur, j'aurai sans doute ris au nez de cette personne. Finalement, tout cela est très ironique. Avant, c'était moi qui racontait ce genre d'histoire sur le dos des autres et le pire, c'est que je le faisais en sachant très bien quel effet ça pourrait avoir. Du coup, est-ce qu'on peut dire que tout ça n'est qu'un juste retour des choses. Le karma ou quelque chose comme ça ? Pour le coup, si on croit à ce genre de chose, mon karma à moi doit être vraiment négatif.
En tout cas, il va dans mon sens en confirmant que c'est compliqué, voir impossible de déterminer l'origine d'une rumeur. Mais quand bien même arriverait-on a savoir d'où elle vient, une fois qu'elle est lancée, je  suis pas certaine que ça soit bien utile de faire taire l'auteur. Je soupire. « De toute façon, ça ne servirai pas à grand chose de savoir qui à raconté cette histoire en premier... »
Je ne peux m'empêcher de sourire alors qu'il me dit qu'il tentera de parler bientôt à monsieur Koizumi. Je vois déjà d'ici son air blasé rien qu'à l'idée d'entendre parler de moi. Encore plus pour ce genre de chose. Je me demande comment il va réagir en voyant un de ses collègues venir lui parler d'une chose comme celle là. J'imagine que ce n'est pas un sujet qu'on peut sortir en plein déjeuner en salle des profs. « D'accord, j'espère qu'il ne le prendra pas trop mal... » D'un autre côté, je voyais mal comment il pourrait prendre cette nouvelle autrement que mal.
Suite à la question que je lui ai posée, il me répond alors que si je n'éprouve pas de difficultés dans la matière en question, je devrai peut être laisser tomber. Est-ce si étrange que ça pour quelqu'un qui a des bonnes notes de vouloir être encore meilleur ? « Je ne comprends pas... » Est-ce que mon seul tord dans cette histoire est d'avoir envie de travailler plus ? J'ai du mal à me faire à cette idée. Et pourtant, c'est aussi sûrement pour ça que cette rumeur est née. Pourquoi donc une étudiante, qui a de très bonnes notes en théâtre, voudrait-elle prendre des cours supplémentaire avec le prof ? « Je n'ai pas de difficultés dans cette matière, au contraire. » Je fronce les sourcils, est-ce que c'est moi qui ai un problème de logique ? Je me sens d'un coup obligée de me justifier, je ne voudrai pas qu'il y ai un malentendu. « Si quelqu'un est doué dans un domaine, n'a-t-il pas le droit de vouloir se perfectionner d'avantage sans qu'une bande d'idiots racontent des conneries ? » Je crois que je viens de dépasser le stade où je suis abattue, ça me préoccupe toujours oui, mais maintenant, je suis aussi énervée. Ma colère n'est pas dirigée vers celui qui me fait face et pourtant, en ce moment, il en est le seul témoin.

Tenue
Le beau blond fixe la jeune fille et tandis qu'ils parlent de la personne qui est à l'origine de cette rumeur bidon il voit bien que Hoshino est contrariée, blasée même. Elle lui fait alors remarquer que ça ne servirait à rien de trouver la personne qui a propagé cette rumeur et il acquiesce. « En effet.. Le mal est fait. » Il grimace notre jeune prof. Onodera lui propose donc d'aider comme il le peut en discuter avec son collègue de cette histoire, selon lui c'est normal de prévenir Yûji, il a bien le droit de savoir après tout. La plus jeune lui dit alors espérer que son prof ne le prenne pas trop mal et Momiji acquiesce. « Je vais faire ce que je peux pour faire passer la pilule le mieux possible. Mais malheureusement, vous vous en doutez bien, ça ne fait jamais plaisir d'entendre un truc pareil quand on est prof. » Il penche la tête sur le côté notre blond, il n'aimerait vraiment pas être à la place de Koizumi, pas de doutes là-dessus. Et finalement à la suite de ça il demande à la jeune fille si elle a vraiment besoin d'aide dans ses cours ou si elle est plutôt douée elle lui affirme alors ne pas comprendre le jeune prof la fixe tandis qu'elle avoue ne pas avoir de difficultés dans la matière puis elle lui demande si c'est une bonne raison de raconter des conneries sur elle et son prof juste parce qu'elle est douée dans sa manière d'études juste parce qu'elle veut se perfectionner le blond penche la tête sur le côté. « Je comprends le souci oui. Et c'est tout à votre honneur d'être une travailleuse ainsi que d'être ambitieuse. » Il lui accorde un sourire rassurant. « Néanmoins ça peut faire parler effectivement. Pas les plus intelligents, mais je dirai qu'ils sont peut-être jaloux de vos performances du coup ils parlent... Le problème c'est que ça peut vous porter défaut à vous comme à Monsieur Koizumi.... » Il penche la tête sur le côté en la scrutant l'air pensif. « Le mieux reste que je lui parle et qu'il soit au moins au courant de tout ceci et puis ensuite nous verrons ce que nous pourrons faire. » Il faut y réfléchir, espérons juste que Yûji ne pète pas un câble sur Momiji qui n'y est pour rien dans cette histoire..

Je grimace tandis qu'il me confirme que la nouvelle risque de ne pas plaire à monsieur Koizumi. Je n'ai jamais voulu que nous en arrivions là. Je me demande où tout cela va nous conduire. « Je ne voulais pas lui causer du tord et dites lui que s'il le faut, je renoncerai. » Il est vrai que je suis du genre butée quand j'ai une idée en tête, mais je sais aussi reconnaître quand les choses vont trop loin. Et il ne s'agit pas que de moi dans cette histoire. Dans le pire des cas, j'aurai une réputation douteuse, mais lui, en tant que professeur, il risque sa carrière. Tout ça n'en vaut pas le coup.
Je fronce les sourcils à l'entente de ses paroles. Je n'y avais même pas pensé, mais ce qu'il dit est vrai et ça m'énerve autant que ça me frustre. « Les gens sont des idiots ! » S'ils sont jaloux, ils n'ont qu'a travailler plus dur au lieu de parler dans le dos des gens. Ce n'est pas en se comportant de cette façon que ça les aidera a se sentir mieux. Et c'est en ça que j'étais différente d'eux à l'époque. J'ai peut-être fait des choses dont je ne suis pas fière, mais au moins, j'ai toujours donné mon maximum pour être la meilleure. Je soupire. « Je sais que ça pourrai mal tourner si ça venait à s'ébruiter d'avantage... En tout cas, merci pour votre aide. » Même s'il ne pourrai sans doute pas faire grand chose, je me rend compte que le fait d'en avoir parlé m'a au moins soulagée de ce poids. Décidément, il va finir par croire qu'il ne m'arrive que des catastrophes, entre ça et le vol à la tire dont j'ai été victime la dernière fois, il y a de quoi se poser des questions. Et encore, ça c'est seulement pour ce dont il est au courant. Il vaut sans doute mieux que j'évite de lui parler du reste. A force, il pourrai croire que je cherche les ennuis exprès. Je reporte alors mon attention sur le reste du magasin et je constate qu'une vendeuse nous fixe du regard, j'imagine que depuis le temps qu'on est planté là devant les cabines, elle doit se demander ce qu'on attends. Je soupire une nouvelle fois. « Je crois que j'ai déjà bien accaparé votre temps, je devrai peut être vous laisser tranquille maintenant. » Je lui souris « Et encore désolée de vous avoir jeté ça à la figure. » Lui qui voulait sans doute simplement faire du shopping et se détendre, il se retrouvait avec un problème sur les bras. Je m'en voulais un peu et le moins que je puisse faire maintenant était sans doute de laisser tranquille.

Tenue
Il ignore véritablement s'il pourra les aider cette étudiante ainsi que son collègue professeur mais qui ne tente rien n'a rien. Momiji est un jeune homme avec un grand cœur et sans doute que ce fait le perdra un jour ou l'autre. Mais pour l'heure notre décoloré veut juste se concentrer sur cette histoire et pouvoir tenter d'aider comme il le pourra son collègue et cette jeune femme. En tous les cas, le blond a finit par quitter la jeune fille après lui avoir souhaité une bonne fin de journée puis il est allé payer son slim qu'il a pu trouver à la caisse. Il a bien senti que la vendeuse était quelque peu tendue à l'idée de les avoir vus tous les deux pendant tout ce temps figés au milieu du magasin à discuter de tout et de rien. Après l'achat de ton slim il a quitté la maison après un dernier regard poli pour Hoshino puis il est partit en direction de son logement en passant notamment par le passage obligatoire de sa voiture...