you'll wait a long time for meCertainement trop attristé de me voir célibataire depuis tant d’années, mon frère pris la décision de m’inscrire à un coaching pour trouver l’amour. Je ne pouvais pas mettre un terme exact sur le métier de la personne, mais d’après ce que j’avais compris, j’allais avoir un coach pour m'entraîner sur dans le domaine de l'amour. Ce rendez-vous, je l’avais accepté pour mon frère afin qu’il se sente déjà plus soulagé et ensuite moins concerné par ma situation amoureuse. Il savait que j’avais toujours des sentiments pour mon ancienne professeure d’art du lycée et il voulait que je m’en débarrasse pour avancer.

Aujourd’hui, c’était mon second rendez-vous avec le coach. Le premier avait servi principalement de présentation. Je lui avais parlé un peu de moi, disant que j’étais étudiant en art, les spécifications, mon rapide parcours de mes études. Puis, j’ai parlé de ma famille, que j’avais un frère, une sœur et que j’étais le dernier. Qu’avec mes parents, c’était compliqué. Avec ma famille en général, ça l'était, sauf à mon frère. Je ne parlais pas de mes amours. Il était le seul à connaître l’histoire avec la professeure. Ensuite, au coach, je lui avais brièvement parlé de mon premier amour, toujours important et vibrant à mon cœur. Que c’était à sens unique et que depuis mon départ du lycée, je ne l’avais pas revu.

En plus de ce décor planté, je lui avais parlé de mon caractère en général. Que j’étais devenu une personne très méfiante au cours du temps, mais que mon cœur était chaud et sincère. Que mon emploi du temps, depuis petit, m’avait empêché de me rapprocher d’autrui. Et que cela, me compliquait encore la tâche aujourd’hui, pour me faire des amis. Bref, pendant l'heure, il avait eu le temps d’avoir autant d’informations à mon propos, ce qui d’ailleurs me mettait presque dans l’inconfort. Le fait qu’une personne que je ne connaisse guère en retour sache autant de choses sur moi, ça me mettait un peu dans l’embarras.

Bref. Malgré l’inconfort ressenti, je me présentais à la nouvelle rencontre programmée de la fin de journée.
Deux et trois coups donnés contre la porte, j’entrais dans le bureau après avoir entendu un signal. À peine un pas d’engager, mon visage s’inclina aussitôt. Bonjour.