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Kishibe Kasumi - But all I know is life is strange.
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Kishibe Kasumi - But all I know is life is strange.
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花が咲いたよ

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Kishibe Kasumi
Ft. Kiritani Mirei

nom Kishibe prénom Kasumi âge 31 ans nationalité/origines Japonaise date de naissance / lieu Née le 21/06/1990 à Tokyo orientation hétérosexuelle, mais le domaine lui semble super compliqué statut Mangaka (spécialisée en seinen horrifique) connue sous le nom d'auteure de KIKA classe sociale Classe moyenne, fin de mois difficiles profil : Japonaise. Elle est née au Japon et a fait le tour du monde pendant trois ans avant de revenir à Seiseki.

Rigoriste
Joviale
Sans gène
Curieuse
Routinière
Honnête
pseudo Yesferatu t'es de quel coin ? Un peu en France, un peu en Allemagne, beaucoup dans ma tête temps de connexion Quotidien, je répond sous deux jours en général petit mot Je suis moi-même autiste Asperger tout comme mon personnage, aussi n'hésitez pas si vous avez des questions. Sinon, je ne parviens pas avec les partenaires écrivant en "tu", désolé.


On veut en savoir plus sur toi
あなたについて知りたい
Q :  Tu fais quoi dans la vie ?

R : Kasumi est mangaka depuis bientôt sept ans, assez prolifique. On la connait sous le pseudonyme de KIKA (pour les deux premières lettres de son nom et de son prénom), nom qu'elle a pris en commençant à faire ses premiers doujins. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle a commencé dans le hentaï et ne s'en cache pas le moins du monde, pour finalement devenir une des nouvelles étoiles montantes du seinen horrifique. Ses inspirations revendiquées sont les romanciers Edogawa Ranpo (La bête aveugle, La chaise humaine) et Futarô Yamada (Les manuscrits ninja, les huit chiens des Satomi), et les mangaka Gô Nagai (Devilman, Violence Jack), Kazuo Umezu (L'Ecole emportée), Kentarô Miura (Berserk) et Maruo Suehiro (Tsubaki Shoujo, Tomino la maudite). Elle s'inspire aussi beaucoup des films d'horreur et de genre japonais des années 60 et 70 ainsi que du sous-genre du pinku eiga. KIKA a a son actif quatre séries terminées, dont sa série fleuve "Les 88 Bêtes" s'étant terminée en une vingtaine de volumes, adepte des séries courtes. Elle a commencé une nouvelle série seinen publiée depuis Juin 2020, nommée "Metal City" et parlant d'une ville peuplée d'androïdes vivant en suivant les ordres des humains ayant disparu depuis des millénaires. Elle est publiée depuis ses débuts par le magazine de prépublication Young Animal et la maison d'édition Hakusensha.

Q : Tu vis à Seiseki ou dans la capitale ?

R : Kasumi vit à Sekido, en plein centre de Seiseki. Elle habite dans un petit immeuble proche du grand centre commercial OPA. La pièce principale lui sert de studio où elle travaille avec ses assistants, et qui est remplie de livres et de DVDs de référence. Ce sont ses grands-parents qui lui louent l'appartement pour une somme modique. Eux-même son de Seiseki, et elle a grandi à Sakuragaoka.

Q : Quel est l’endroit où tu aimes le plus aller (Seiseki) ?

R : Les lieux préférés de Kasumi sont pour le moins singuliers puisque plutôt qu'apprécier un parc ou un endroit spécial, la jeune femme adore traîner dans les kombini et surtout au Lawson près de chez elle. Vous aurez plus de chances de pouvoir la trouver des les allés du kombini, les bras chargés de soft drinks et de sandwiches qu'elle prend pour ses assistants et elle, puisqu'elle ne cuisine pas, ou en train de fouiller dans les sections des magasines de manga ou pour adultes.

Q : (Japonais) As-tu grandi dans ta ville/quartier ou as-tu déménagé ici ? Quand ?

R : Elle a grandi sur les hauteurs de Seiseki, dans une petite maison de Sakuragaoka en face de la rivière Ogawa. Son grand-père tenait une vieille librairie dans le coin et Kasumi connait pas mal les vieux du coin qui l'ont vue grandir et faire des bêtises avec les autres gosses.

Q : Tu te décrirais comment en quelques mots ?

R : Franche + gourmande + ordonnée + bavarde + maladroite + drôle à sa manière + ne comprend pas l'ironie ni le second degrés + cultivée + volontaire + a du mal à communiquer et à comprendre les règles et conventions sociales + généreuse + ouverte + loyale + honnête jusqu'à en devenir ridicule + décisionnaire + se perd souvent dans les détails + perfectionniste + humour plutôt grossier.

Kasumi est une grande gigue dont la taille toise facilement celle des hommes, ce qui aurait pu être source de complexes pour la jeune femme si cette dernière n'avait pas été si étrangère aux idées de standards de beauté. Grande et maigre, paraissant fagotée plus qu'habillée (elle préfère le confortable à l'esthétique et porte surtout des vêtements amples car elle a tendance à se sentir mal quand les fringues la serrent), Kasumi se distingue de la masse malgré un physique somme toute assez banal hormis sa taille au dessus de la moyenne féminine. Ce sont des détails, des petites choses que vous pourrez constater si vous la fréquentez un peu : un visage encore un peu poupin pour son âge, qui peine à retranscrire ses émotions, un regard précis mais qui jamais n'initie le contact visuel - Kasumi ne regarde jamais les gens dans les yeux, surtout pas quand elle leur parle - ainsi que des gestes, des tocs, des attitudes qui mettent souvent les gens autour d'elle mal à l'aise. Elle pointe du doigt, elle hèle dans la rue, elle claque des dents et crispe son visage tout entier pour exprimer des choses bien souvent indicibles ; c'est un langage bien à elle, en marge de celui des autres. Cependant pour qui fait l'effort de l'apprendre et de la traduire, Kasumi s'exprime tout aussi bien que le commun des mortels : elle est en réalité très expressive.

Si elle est joviale et plutôt affable en vérité, Kasumi souffre de réels troubles de la communication et cela se voit. Son utilisation atypique de la parole - elle parle lentement sans raccourcir aucun mot, sur un débit très monotone sans variation - met souvent les gens mal à l'aise mais c'est souvent le seul indice qu'on peut avoir sur le fait que la jeune femme soie atteinte d'un TSA, un trouble du spectre autistique (à savoir le syndrome d'Asperger). Elle est très expressive, sentimentale, sociable et enjouée mais au-delà des conventions sociales et des expressions toutes faites la jeune femme serait bien incapable de vous expliquer ce qui motive son comportement. Avoir du mal à s'expliquer ou à comprendre la frustre au plus haut point mais il est extrêmement rare qu'elle se mette en colère, d'un naturel placide et contemplatif. Peu de choses la touchent en réalité si ce n'est qu'on remettre en cause ses intérêts restreints ou qu'on critique ses passions sur lesquels Kasumi n'a aucun recul. Elle a tendance à se désintéresser de tout ce qui ne concerne pas ses intérêts exclusif et à du mal à s’intéresser aux goûts d'autrui s'ils ne rejoignent pas les siens. Elle peut manquer de tolérance dans le sens où il peut lui arriver d'imposer son point de vue et ses idées bien qu'elle se montre ouverte sur toutes les questions humaines : les choix de vies, les orientations sexuelles... mais quand on parle de passions, Kasumi a du mal à lâcher prise.

D'un naturel optimiste, Kasumi aime voir le bon côté des choses face à l'adversité bien qu'ne réalité l'idée est plus de nier les problèmes car cela l'ennuie. Elle est très forte pour le déni et l'omission et efface simplement les choses (et les gens) qui lui déplaisent de sa mémoire. D'un autre côté, elle manque de responsabilité dans ses propos vis-à-vis des personnes qui lui accordent leur confiance et il peut arriver qu'elle se montre négligente avec ses proches non pas par méchanceté mais simplement par oubli des conventions sociales, des choses qui se font et ne se font pas. Elle ne s'en voudra pas forcément pour autant, mais sachez être patient avec elle car la jeune femme a également beaucoup de qualités qui prennent également leur source dans sa différence en terme de communication et de sens social : Kasumi est connue pour être loyale, franche (elle ne ment jamais, quitte à en devenir blessante), honnête jusqu'à en paraître un peu ridicule et surtout a une totale absence de préjugés. C'est également quelqu’un de soigneux et d'ordonné avec un grand sens du détail (elle a une mémoire affolante) mais dont le rigorisme peut rebuter les autres tant elle ne sort jamais de ses habitudes et rituels ; ces derniers la rassurent et forment ses codes et en sortir la met dans un état de stress qu'elle gère difficilement. 

Pour qui comprend son humour décalé, Kasumi est une marrante. Si les notions abstraites comme l'ironie, les jeux de mots ou le sens figuré lui échappent, elle aime bien faire des blagues, raconter des âneries et se rigoler avec les autres. Son manque d'expressions faciales la fait passer pour une pince-sans-rire mais l'humour grossier a sa faveur : elle rit nerveusement dès qu'elle entend un bruit de pet, par exemple. Sur l'humour, elle n'est pas vraiment subtile et trouve sa complexité ailleurs. Ou alors, elle est drôle car elle prend les choses au pied de la lettre, et s'en trouve drôle sans le faire exprès. Cela lui convient aussi. Elle a beaucoup de joie de vivre et se considère comme une éternelle étudiante : elle a constamment besoin de stimulation mentale et intellectuelle et une fois qu'un sujet l'intéresse, la jeune femme s'y jettera corps et âme. Personne ne peut la retenir quand un sujet l'intrigue. Elle multiplie ainsi les talents et les compétences en se développant une culture personnelle plutôt impressionnante qui lui permet d'avoir de nombreux sujets de discussion mais malheureusement bien souvent la mangaka a du mal à passer d'un sujet à un autre, se montrant docte ou ennuyeuse au final. Il faut beaucoup reformuler avec Kasumi, qui a du mal à percevoir les besoins et les envies des autres mais qui a également du mal à reconnaître ses propres émotions. Son contact visuel pauvre et son expression du visage souvent figé ne l'aide pas à s'exprimer, mais qui se montrera toujours de bonne volonté dans les discussions, jamais vaincue par ses troubles. 

Il n'est pas évident de vivre avec Kasumi et aucun homme ne s'y est encore aventuré, principalement car l'intéressée n'a aucune idée de comment s'y prendre avec le sexe opposé et se montre la plupart du temps au mieux gauche, au pire grossière. Les autres étant déjà une énigme pour elle, les hommes lui semblent encore plus lointains. Ce n'est pas qu'elle ne désire pas de petit ami, ou même qu'elle n'essaye pas mais la question a fini par tant l'intimider qu'elle ne sait plus comment s'y prendre. Ses atteintes neurosensorielles sont souvent un frein à la séduction : difficultés à regarder dans les yeux, perceptions sensorielles exacerbées, notamment une hypersensibilité aux bruits ou à la lumière, aux odeurs, intolérance à certaines textures... ses angoisses peuvent se manifester brutalement et très visuellement, ce qui a fait fuir en réalité beaucoup d'hommes qui n'ont pas cherché à comprendre d'où venaient ce qu'ils leur apparaissaient comme des excentricités. Ne supportant pas qu'on la sorte de la routine de ses rituels, effrayée par les surprises et les imprévus, les comportements de Kasumi sont très répétitifs et ses assistants doivent suivre ses codes pour ne pas la perturber, ce qui peut être source de tensions. Elle s'accroche aux détails plus qu'à la grande image ce qui certes peut l'handicaper dans la vie quotidienne mais lui offre un atout dans son travail : ses planches sont très détaillées, son dessins très anatomique et caractéristique. On reconnait une planche de KIKA du premier coup d’œil et ses doubles pages sont de véritables œuvres d'art... au grand dam de certains de ses assistants.

Pour finir, ses goûts sont très restreints mais tous d'une très forte intensité au point que chacun est une certaine forme de passion même quand on parle de son amour pour les sandwiches aux œufs et le thé au lait, la base de son alimentation. Kasumi aime bien sûr les mangas, obsédée par le travail de Gô Nagai dont elle connait les nombreuses œuvres à la répliques près mais également la littérature bien qu'elle se borne à Edogawa Ranpo et quelques autres auteurs. Son plus grand intérêt spécialisé est le cinéma des années 60 et 70 où elle se montre très précise et très prolixe. Le reste de ses goûts, les plus communs, est très banal : manger (elle est particulièrement gourmande et a un solide appétit), traîner dans les kombinis, lire des magasines pour adultes, regarder passer les gens et les observer, lire des livres de références, collectionner des figurines et... lire des mangas hentaï, chose qui détonne un peu avec son personnage et dont elle parle sans la moindre honte depuis qu'elle est en âge d'en lire, ce qui met ses proches et ses assistants la plupart du temps très mal à l'aise là où ne voit que du dessin anatomique et des perspectives différentes du manga traductionnel. On oublie bien souvent que KIKA a été une auteure de hentaï avant de percer et que le milieu est difficile pour une femme mais que son côté passionné l'a fait réussir. Pour autant, ses assistants sont parfois désarçonnées par la liberté avec laquelle elle parle du sujet ; elle-même pense juste qu'il est sain d'en parler ainsi. La jeune femme a publié un livre sur le sujet en plus de ses mangas, nommé "L'imaginaire érotique du manga" et qui décortique de manière très sérieuse et sans complaisances les codes et les thématiques sociétales derrière les mangas pour adultes. L'ouvrage a été très apprécié et a contribué à lancer sa carrière.

Q : Et finalement, dis-nous en un peu plus sur ton parcours jusqu’à aujourd’hui.

R : La vie de Kasumi commença avec le choix difficile d'une mère célibataire que son petit ami avait laissé après qu'elle lui ait dit être enceinte de lui. Livrée à elle-même, ne pouvant assurer l'avenir de l'enfant à venir avec son salaire d'infirmière dans un petit hôpital, la mère de Kasumi prit finalement la décision difficile de laisser sa fille être élevée par ses grand-parents. Ce choix fut judicieux car la petite ne manqua jamais de rien mais un fossé se creusa entre elle et sa mère, qu'elle ne reconnue jamais plus que comme sa génitrice, sans inimitié cependant, juste avec un étrange pragmatisme. Éduquée un peu à la dure ou tout du moins à l'ancienne, les règles se ses grand-parents furent très strictes mais ne manquaient pas de justesse. Petite fille dans son monde aux manières difficiles - elle aimât dessiner très tôt, sur les murs et les vêtements des autres - ses premiers pas à l'école maternelle furent difficiles : Kasumi se servait dans les affaires de ses camarades de classe, ne parvenait pas à suivre les consignes des maîtresses et partait dans de grandes crises sitôt qu'un bruit fut plus fort qu'un autre, se cachant sous les tables en hurlant. Tout semblait trop coloré, trop fort, trop agité pour elle. Ce fut une des maîtresses qui entra en contact avec ses grand-parents pour leur expliquer les difficultés de leurs petites filles mais les deux vieux eurent du mal à comprendre, eux-mêmes élevés à l'ancienne. Il y avait pourtant un problème évident. Kasumi n'était pas comme les autres enfants et il aurait fallut être aveugle pour ne pas le constater. A six ans, la fillette fut diagnostiquée atteinte d'un trouble du spectre autistique, le syndrome d'Asperger, et ses grand-parents crurent que c'était la fin du monde. Leur petite fille, autiste ! L'expliquer aux autres élèves ne fut pas évident, et Kasumi s'en sentit invariablement stigmatisée.

Il y avait dans sa classe un petit garçon du nom de Yuji qui restait à travailler durant les pauses, là où les autres jouaient dehors. Ne pouvant se mêler au brouhaha des autres petits, Kasumi demeurait dans la salle de classe, autorisée à dessiner autant qu'elle le voulait sur des feuilles qu'on lui donnait afin de se canaliser. Elle n'approcha pas Yuji immédiatement, préférant le regarder de loin et l'étudier. Apprendre ses mouvements, comprendre ses attitudes physiques. Tout était silencieux en classe quand ils étaient seuls et ces petits moments furent les meilleurs de toute la scolarité de Kasumi, même si encore aujourd'hui Yuji ne s'en doute pas une minute. Des minutes apaisées, juste à accepter la présence silencieuse d'une autre personne sans avoir besoin de discuter ou de s'expliquer. Ce fut sa première expérience positive face à une autre personne, et elle ne l'oublia jamais, acceptant de venir parler avec ce drôle de gamin studieux après plusieurs mois à l'avoir simplement observé. Il était plutôt gentil, mais un peu bizarre - mais tous les autres enfants étaient bizarres aux yeux de Kasumi, en fait. Il fut le premier qu'elle considéra comme un ami même si leurs chemins divergèrent plus rapidement qu'elle ne l'aurait espéré. On lui présenta un autre gamin, Keito, pour essayer de la sociabiliser comme tous les deux avaient visiblement une passion précoce pour le dessin. Les premiers temps furent difficiles, Kasumi ne voyant pas l'intérêt de partager ses goûts et ses passions ou de s'intéresser à celles des autres. Dessiner ensemble n'était pas possible pour elle... et pourtant, une acceptation se fit entre les deux enfants et ils finirent par devenir amis. Yuji, Keito et Kasumi - malgré les difficultés qu'elle donnait parfois aux deux garçons - restèrent plutôt proches jusqu'à la fin de la primaire, lorsque leurs études les séparèrent et que Yuji partit pour un collège privé alors que Keito et Kasumi restèrent dans le public.

Le manga vint à elle au début de la préadolescence, dans les rayonnages poussiéreux de la petite librairie de quartier que tenait son grand-père. Ce ne fut pas Naruto ou Dragon Ball qui eut la faveur de la petite fille mais un vieux manga qui l'enchanta comme jamais encore elle n'avait été transportée : Kitarô le Repoussant de Shigeru Mizuki, avec son folklore flamboyant de terrifiants Yokai. Dévorant toute la série, elle se lança à corps perdu dans la lecture de mangas bien que son grand-père n'avait que de vieilles séries. Tetsujin 28-gō, Cyborg 009, Kikaider, Getter Robo, Astro Boy et finalement un de ses préférés enfant : Mazinger Z. Pendant toutes ses tendres années, Kasumi ne vécut que pour Mazinger Z, Great Mazinger, UFO Robot Grendizer et Mazinkaiser, commençant à occuper son temps libre entre fanarts et fanfictions parlant de ses robots géants préférés et se lançant à douze ans dans son premier petit manga rien qu'à elle, parlant bien évidemment de Mecha et d'invasions extraterrestres. Son grand-père ayant été fan de manga dans sa jeunesse, les lectures de sa petite fille ne l’inquiètent pas et il la regarda lire et grandir d'un œil bienveillant, la voyant trouver le bonheur dans la passion du dessin.

Le temps du collège fut un moment solitaire pour Kasumi qui ne se fit plus jamais d'amis comme Keito et Yuji, préférant se dédier à ses planches maladroites et ses fanarts dans le fond des classes qu'elle hantait de sa présence plus discrète que durant ses plus jeunes années. Bonne élève déjà décidée sur son parcours scolaire - elle serait mangaka ! - Kasumi savait se réfugier dans son monde d'idées quand le vrai monde était trop bruyant ou stressant autour d'elle ; son autisme fut invisible pour la plupart de ses camarades qui ne virent en elle qu'une fille excentrique qui ne se mêlaient pas aux autres et manquait de retenue. Rien d'autre ne comptait pour elle que de dessiner et de rentrer à la librairie familiale après l'école pour y dévorer de nouvelles trouvailles. Il était dur de maintenir son amitié avec Keito et encore plus avec Yuji qui était dans un autre établissement... sa scolarité se fit sans encombre mais le temps du lycée fut bien plus sombre pour elle... Ses grand-parents ne comprirent pas immédiatement que Kasumi était victime d'ijime, de harcèlement scolaire. Comme l'adolescente ne communiquait pas beaucoup et préférait passer son temps seule, il était difficile de la lire. Les brimades commencèrent par une bande de fille de sa classe qui la surnommaient "la débile" en lui volant ses affaires et les cachant dans les toilettes. Kasumi attendait simplement patiemment de les rechercher, parfois imbibé d'eau quand ce n'était pas de l'urine. Peu lui importait, elle ne se sentait pas en danger ; ce n'était que des affaires matérielles et elle avait le manga pour s'évader. D'ailleurs son premier manga fut publié dans le journal du lycée pendant toute sa scolarité. Ses techniques de dessin se sont alors considérablement améliorées lorsqu'elle commença à utiliser des techniques de dessin professionnelles. C'était tout ce dont elle avait besoin. 

L’adolescente délaissa les robots géants pour se plonger dans le travail titanesque de Gô Nagai, découvrant la violence aussi bien dans la réalité que dans les mangas. Devilman, Violence Jack, Guerilla High... et quand son grand-père avait le dos tourné, Kasumi découvrit l'érotisme à l'ancienne de Kekko Kamen, de Harenchi Gakuen ou encore Cutie Honey. Puis en décidant d'aller chercher dans d'autres librairies, elle découvrit d'autres auteurs qui l’influencèrent tout autant que Gô Nagai : la cruauté de Kentarô Miura et de son Berserk, l'horreur rétro de Kazuo Umezu, l'étrangeté de Junji Ito. Kasumi comprit à la lumière de ces œuvres qu'elle deviendrait un mangaka qui parlerait d'horreur et d'érotisme et ses nombreuses questions pragmatiques sur le sujet mirent les adultes bien mal à l'aise. Aux yeux de ses harceleuses, elle passa de "la débile" à "la perverse" et les brimades s'intensifièrent au point que Kasumi se retrouva hospitalisée après un passage à tabac sur le toit du lycée ; ses grand-parents la retirèrent immédiatement de l'établissement et lui firent l'école à la maison par le biais d'un professeur à domicile, puis elle passa son diplôme en candidat libre, l'obtenant sans difficultés. Le traumatisme de l'ijime demeura difficile à surpasser mais la jeune fille désirait plus que tout devenir mangaka et refusait de laisser le souvenir de ses agresseuses gagner. A dix-sept ans, un de ses one-shots fut nominé pour le prix mensuel du Jump SQ et fut ensuite publié dans le Shōnen Jump+ avant de recevoir des mentions honorables pour ses one-shots suivants. L'un d'entre eux ne sera autre que le prototype de sa série-phare, "les 88 Bêtes". Ses amis Yuji et Keito étaient partis en Corée du Sud, la laissant avec un certain sentiment de solitude difficile à décrire.

Kasumi suivi alors les cours de peinture de sa grand-mère, où elle s’exerça à la peinture à l'huile pendant une année en tant qu'étudiant rônin avant d'intégrer l'université Nihon et de se voir diplômée en peinture occidentale sans difficulté, se tenant à bonne distance des autres étudiants. Elle travailla quelques temps comme assistante d'un mangaka pré-publié dans le magasine Young Animal avant de leur proposer les 88 Bêtes à son tour, recevant un avis favorable. Dès lors, Kasumi ne fit plus que travailler, prenant officiellement le pseudonyme de KIKA. Elle aménagea un studio de mangaka dans un appartement que lui louèrent ses grand-parents et n'en sortait que pour se chercher à manger au kombini au coin de la rue. Son travail devint tout son univers et elle réalisa son rêve tout en se tuant à la tâche, travaillant dans un premier temps seule. Mais son trait très détaillé et ses décors riches lui prenaient du temps et la jeune femme dût se résoudre à prendre des assistants quand le succès fut au rendez-vous. Mélange détonnant d'horreur, de psychologie et d'érotisme, les 88 Bêtes contient exactement quatre-vingt huit histoires : celle de gens que les autres considèrent comme des "monstres". La galerie de personnages séduit les lecteurs par leur humanité et leurs histoires se rejoignent finalement dans une histoire de réincarnations de démons ayant jadis menacé l'humanité mais qui désirent aujourd'hui vivre parmi eux.

En 2018 et peu de temps après la fin des 88 Bête, Kasumi souffrit d'intenses crampes stomacales pendant plusieurs mois au point d'être finalement hospitalisée, très amaigrie par la maladie. On lui diagnostiqua une colite collagène et elle resta à l'hôpital plusieurs mois, craignant de ne plus jamais pouvoir dessiner car la maladie s'était visiblement développé grâce au stress des deadlines et la charge mentale du travail quotidien de mangaka qui laisse peu de temps pour les loisirs. Remise sur pieds après plusieurs mois alitée, Kasumi prit alors la difficile décision de se mettre en hiatus pour une durée de trois ans, ni plus ni moins. La raison ? Elle allait prendre soin d'elle et découvrir le monde et reviendrait le délai écoulé, en faisant la promesse à ses fans. Trop de mangaka tombaient malades  en raison de leur travail, et certains mêmes en mourraient. Kasumi irait dans ces pays qu'elle voulait dessiner pour apprendre avec ses propres yeux la réalité des autres terres, des autres habitants du monde, même si casser sa routine l'effrayait. Elle partit alors seule pour des destinations très éclectiques : l'île de Sahkaline, St-Petersbourg, Bangkok, Shanghai puis Rome, Florence et Milan avant de s'envoler vers Bali et faire le tour de l'Indonésie. La jeune femme remplit des dizaines et des dizaines de carnets de crayonnés de décors, de visages, de scènes, de photos, de prises de notes et de souvenirs ramassés sur la route qu'elle chérit encore aujourd'hui comme ses plus grands trésors. 

Au retour de cette aventure à la date indiquée (au jour près), Kasumi annonça qu'elle commençait une nouvelle série du nom de Metal City et qu'elle cherchait de nouveaux assistants, de préférence des gens très patients. Son éditeur valida le projet en voyant les réactions enthousiastes des fans de KIKA sur les réseaux sociaux et son retour couronné par un livre écrit durant ses voyages, traitant de l'érotisme dans le manga. La jeune femme revint avec plein de projets mais surtout l'idée qu'elle devait se ménager. La récente mort d'un de ses dieux du manga, Kentarô Miura, décédé d'une dissection aortique, la plongea dans une profonde tristesse et ne fit que la conforter dans son idée : les mangaka devaient se ménager et elle ralentirait son rythme pour continuer à dessiner jusqu'à ses vieux jours.


Yamada Jun
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une mangaka :**:
trop bien, en plus 31 ans, c'est cool :3:
bonne rédaction pour ta fiche et (re)bienvenue lama

Koizumi Yûji
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Re-bienvenue ! Hâte d'en savoir plus heart

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花が咲いたよ

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Mangaka et trentenaire, rpz !  :russe:

Merci pour votre nouvel accueil, je m'active pour la fiche. Je n'ai plus que la description et l'histoire et je sais où je vais donc je ne serais pas très long ! <3

Koizumi Yûji
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Oh yeah !
Par contre I'll need un temps d'adaptation, Kasumi c'est le nom de mon chat ptdr

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花が咲いたよ

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Ha, c'est plutôt marrant ! Meow ! Kishibe Kasumi - But all I know is life is strange. 1f63a 

Bon j'ai presque fini, il ne me reste plus que l'histoire. J'espère que vous apprécierez ce personnage un peu particulier qui ne demande qu'à être aimé ! <3

Yu Huan
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https://odis.forum-actif.net/t1440-yu-huan-i-m-back https://odis.forum-actif.net/t1442-yu-huan
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Rebienvenue à toi !

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花が咲いたよ

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Merci !  Kishibe Kasumi - But all I know is life is strange. 2764 

Et hop, ma fiche est terminée. Désolé, elle est un peu longue mais je me rattraperai avec des rps fluides, c'est promis !

Maire de Seiseki
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J'adoooore son style littéraire  :hot:
C'est vraiment intéressant toutes les précisions que tu donnes sur son travail. On voit que tu t'y connais  :y:
Citation :
ne comprend pas l'ironie ni le second degrés
marrant tout en sachant qu'elle a un humour grossier  Kishibe Kasumi - But all I know is life is strange. 3154880434
le développement que tu as fait, les explications pour comprendre son TSA est vraiment bien. ça permet de mieux saisir le sujet  Kishibe Kasumi - But all I know is life is strange. 1f44d
Citation :
"L'imaginaire érotique du manga"
il a l'air d'être trop bien  :hot:

Citation :
On reconnait une planche de KIKA du premier coup d’œil et ses doubles pages sont de véritables œuvres d'art... au grand dam de certains de ses assistants.
classe  Kishibe Kasumi - But all I know is life is strange. 1f60e
Citation :
comprit à la lumière de ces œuvres qu'elle deviendrait un mangaka qui parlerait d'horreur et d'érotisme
mon style, dommage qu'ils n'existent pas en vrai, ça me plairait de les lire  ow
Citation :
Mélange détonnant d'horreur, de psychologie et d'érotisme, les 88 Bêtes contient exactement quatre-vingt huit histoires
ça me plait  :cry:

en résumé, j'ai trop aimé lire ta fiche et surtout l'histoire.
tu as une plume très littéraire et qui se lit si bien  :plz:
(re)bienvenu encore par ici avec ce nouveau personnage très touchant et inspirant  coeur
Bienvenue chez toi !  :girl:
Tu es validé(e) prêt(e) à jouer !
Cher citoyen,  
Tu vis désormais à Seiseki ou ailleurs, à Sekido (Seiseki).

Afin de pouvoir pleinement profiter de ta vie, tu as décidé que tu travaillais comme Mangaka et tu l'exerces dans ton propre logement.


Si tu ne l'as pas précisé dans ta fiche, viens recenser ton métier et son lieu ici. Tu peux aussi chercher un colocataire.


✯✯✯

Cher(e) joueur(se), voici tes minimes tâches post-validation :

1# PROFIL : Renseigne bien tous les champs de ton profil pour mieux guider les membres :3

2# LIENS UTILES : Rendez-vous dans Entrez dans la vie active pour toutes les démarches h-rp, et dans l'agence polyvalente pour le in-rp. Dans Vie sociale, tu trouveras les fiches de liens et la chronologie. Dans Social Media, tu pourras créer un LINE et un Instagram et participer à la radio Seiseki. Au besoin, tu peux devenir le pré-lien d'un membre

3# FLOOD : N'hésite pas à venir flooder pour faire connaissance avec les membres ou de rejoindre le Discord !

Bon jeu sur ODIS et le staff est là au besoin

花が咲いたよ

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