Loyal + Juste + Rusé + Intelligent + Solaire + Rêveur + Altruiste + Sensible + Fleur bleue + Révolutionnaire + Battant + Déterminé + Modeste + Drôle + Énergique + Romantique + Entier + Patient + Travailleur + Perfectionniste + Souriant + Protecteur


Le plus grand rêve de Seongie est de devenir un brillant avocat. Il veut rendre justice aux victimes, défendre les innocents et punir les criminels dans le cadre de la loi. Studieux, il étudie avec sérieux, déterminé à obtenir son diplôme et à faire une belle carrière. Il ne cherche pas la gloire ou la reconnaissance, juste la satisfaction d'aider des gens. Révolté par le système judiciaire qui enferme les mauvaises personnes et laisse les criminels en liberté, il veut se battre pour améliorer tout ça et que ce genre d'erreurs ne se reproduisent jamais. Patient, il est prêt à attendre la fin de ses études pour rendre sa propre justice et rétablir la vérité...

En société, Seongie est une personne des plus agréables. Doux, gentil, sympathique et altruiste sont des termes qu'on lui applique souvent. Lui, il trouve ça normal de sourire et tendre la main, ne s'en vante jamais. Il rêve beaucoup, et son optimisme le rend solaire, lumineux. Il ne voit jamais le verre vide et, même au plus bas, arrive à voir la lumière au bout du tunnel. Romantique, il tombe amoureux d'un sourire et de quelques mots échangés, souvent déçu par ces coups de coeur non partagés. Mais il remonte toujours la pente et son coeur penche bien vite vers un nouveau regard. Toujours en mouvement, il ne tient pas en place et doit constamment être occupé, à étudier, aider les autres ou simplement courir.


Carbure au café + Est bénévole dans un refuge pour SDF depuis un an + Fait du jogging pour dépenser son surplus d'énergie + Est allergique aux chats + Ne supporte pas les carottes + A constamment un sourire plaqué sur le visage + Rend visite à sa mère tous les samedis depuis cinq ans + Adore l'odeur des allumettes + Réside à Seiseki pour des questions de trajets + N'a pas encore le permis + Fan de Harry Potter, il est Poufsouffle et il le revendique avec une écharpe jaune et noire + Sa saison préférée est le printemps + Rêve de visiter la voie lactée avec sa moitié

La vie de Seongie avait bien commencé, des parents qui s'aimaient et qui l'aimaient, une grande soeur qui veillait sur lui, une naissance un jour de soleil. Sa mère l'avait appelé Comète parce qu'elle voulait qu'il fasse des grandes choses dans la vie, qu'il explose tout sur son passage, que tout le monde le connaisse. Elle n'avait jamais cru qu'elle pourrait avoir un second enfant vu les difficultés qu'elle avait eues à avoir sa soeur, mais elle y était arrivée, et Seongie était devenue son porte bonheur. Quand elle le voyait, elle faisait un voeu, celui que ses deux enfants soient heureux, qu'ils aient une belle vie, même quand elle ne serait plus là pour s'en assurer. Il était son étoile filante dans le ciel nocturne.

Seongie a toujours été plus proche de sa mère que de son père, même s'il les aimait tous les deux pareil. Sa mère était celle qui lui racontait des histoires le soir et qui séchait ses larmes quand il était triste ; son père était celui qui lui préparait ses plats préférés et qui le faisait rire avec ses blagues nulles. Il les aimait tous les deux, mais il fallait avouer qu'il préférait un bon calin à un évitement par le rire. Et avec sa soeur, il avait une relation fraternelle, il l'aimait un jour et prétendait la détester le lendemain, comme tout le monde. En vérité, il aurait été une personne tout à fait différente si elle n'avait pas été là, s'il n'avait pas été forcé d'apprendre le partage, les concessions et les compromis. Il aurait pu devenir un sale gosse impertinent, mais il devint le délicat Seongie qu'on connait aujourd'hui.

Bien que ses parents fussent coréens pur jus tous les deux, Seongie et sa soeur étaient nés au Japon, leurs parents ayant emménagé à Tokyo quelques années plus tôt. Leur mère, voyez-vous, était professeur et avait reçu l'opportunité de travailler à l'université de Chûô, alors leur père l'avait suivie. Seongie était donc japonais de nationalité, et coréen de sang. Il parlait les deux langues à la perfection, les ayant apprises toutes deux à un bas âge. A l'école, il faisait fureur auprès de ses camarades qui aimaient l'entendre parler en coréen, même s'ils ne comprenaient pas un mot de ce qu'il déblatérait. Un jour, la brute de la classe lui avait demandé de lui apprendre des insultes dans cette langue inconnue. Seongie lui a apprit à dire "tu es mignon" "tu es gentil" "je t'aime" et autre douceurs du style. Ainsi, chaque fois que Brutus voulait insulter un coréen, on lui souriait et on le remerçiait. Une petite vengeance innocente...

Avant, ils avaient eu un chat, une adorable femelle angora du nom de "Duchesse", en français, comme dans le dessin animé des Aristochats. Elle était belle et douce, avec un caractère malléable et posé. Elle aimait dormir avec Seongie et sa soeur, alternant les lits et les chambres pour qu'aucun ne soit jaloux. Jusqu'au jour où elle est partie. Ce fut un déchirement pour l'enfant qui n'avait que dix ans et l'aimait tendrement, mais c'était comme ça. Il avait accompagné sa mère dans une animalerie pour en racheter un mais, pris d'éternuements compulsifs, avait du se rendre à l'évidence : la perte de Duchesse avait rendu son corps allergique aux chats. Le médecin avait affirmé que ça pouvait arriver, que c'était psychologique. La tristesse faisait que son cerveau voulait éviter de réitérer l'expérience et simulait physiquement une allergie. Il ne l'était donc pas vraiment, mais les symptômes étaient tout aussi dérangeant, et ils n'eurent plus jamais de chaton à câliner.

S'il avait fait une crise d'adolescence, Seongie ne s'en rappelait pas. Il avait le souvenir d'avoir gardé une humeur égale toutes ces années délicates, travaillant dur à l'école avec le soutien de sa mère professeur de langue et s'amusant avec ses camarades. Jusqu'à ses seize ans, où tout bascula. Une personne avait été assassinée dans les alentours de Chûô, et la police avait frappé à la porte de leur maison avec force. Son père était allé ouvrir, déconcerté, et un homme l'avait bousculé pour passer, se dirigeant droit vers sa femme, prostrée dans le salon, une main sur le coeur. Seongie et sa soeur avaient assisté à tout, incapables de l'aider ni même de comprendre. En deux minutes, les agents de police étaient entrés et repartis avec leur mère. Leur père avait tenté de les rassurer, disant qu'ils allaient juste l'interroger, mais les deux adolescents n'étaient pas dupes, on ne passait pas les menottes à un témoin.

Bouleversé, Seongie avait de suite demandé un parloir avec sa mère, voulant comprendre. Elle lui affirma avec ferveur qu'elle était innocente, et il la cru. La victime était une de ses collègues, une professeure avec qui elle ne s'entendait pas bien et s'était disputée quelques jours plus tôt. C'était là le seul motif de son arrestation, un mobile en carton et une absence d'alibi pour l'heure du crime. Pas d'arme retrouvée, pas de traces d'ADN sur la victime ou les vêtements de la présumée coupable, pas de témoin. Rien. Juste une affaire bouclée trop vite et une innocente en prison. Des larmes, des supplications, des cris, des injures, rien ne permis de faire réouvrir l'enquête et de faire sortir cette pauvre femme de la cellule dans laquelle elle était. Il n'y eut pas de procès, aucune possibilité pour elle de se défendre. Aucun avocat commis d'office, pas le temps d'en appeler un. En deux jours, elle fut jugée et condamnée à perpétuité pour hommicide prémédité. Une injustice de plus ; une injustice de trop.

C'est à cause de cette histoire que Seongie changea ses plans d'avenir. Lui qui voulait devenir danseur se tourna vers le droit. Il commença à étudier alors même qu'il était toujours au lycée, relevant les incohérences et les petits détails qui pourraient aider sa mère quand il en serait capable. Chaque samedi matin, il allait la voir, lui racontait sa semaine et constituait un dossier en bêton avec elle. Il lui redonnait espoir, refusait qu'elle sombre dans la dépression. Il la sortirait de là, il le lui promettait chaque semaine et la suppliait d'être patiente. Il fallait juste qu'il entre à Chûô et qu'il obtienne son diplôme. Après, il deviendrait l'avocat de sa mère, apporterait son dossier au juge d'instruction et ferait rouvrir l'enquête pour enfin la sortir de là. Il fallait juste un peu de patience...

Comme prévu, il entra à Chûô et demanda à intégrer la résidence Seiseki pour arriver plus vite en cours. Il n'avait pas passé le permis, encore, n'avait pas le temps d'apprendre ni l'argent pour se payer des cours. Enfin, il n'était pas pauvre, non, mais il préférait économiser pour ses études, ses bouquins, la résidence et tout ce qui allait avec. Il n'était pas question que son père paye, lui qui devait déjà subvenir à leurs besoins avec son seul salaire d'employé. Seongie avait économisé tout son argent de poche depuis l'arrestation de sa mère et il l'utilisait intelligemment, ne faisait jamais de dépense inutile et ne pensait pas à son plaisir en se payant un restau ou un gadget qui prendrait la poussière sur ses commodes. Raisonnable et prévoyant.

A vingt ans, il chercha un petit boulot pour gagner un peu d'argent en plus, mais fini par devenir bénévole dans un refuge pour SDF. Pas très utile pour lui qui ne gagnait pas un Yen, mais voir les sourires des gens qui étaient heureux avec une couverture et une soupe froide était tellement mieux que son propre confort. Il aimait travailler là, se lia rapidement avec les habitués et parla avec eux pour connaître leurs parcours. Un avait été mis à la porte par ses parents quand il était jeune, une autre avait fuit un mari violent, un troisième avait tout perdu après avoir trompé sa femme. Des histoires pas toujours roses, certains coupables et d'autres victimes, tous réunis dans la misère de la rue. Seongie voulait les aider, mais à part leur distribuer de l'attention et les biens offerts par d'autres bénévoles, il ne pouvait rien faire. Il n'avait pas les moyens, et toute cette douleur le révoltait. Ca aussi, il le changerait.

Voici les portes d'ODIS grandes ouvertes devant toi !

Mais avant ça, il y a encore deux trois petites choses à faire avant d'aller pouvoir t'amuser avec tes copains ;)
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Et voilà, t'es désormais prêt.e à jouer avec nous !
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