Kazuya c'est la bourrasque du matin qui vous réveille. Le vent qui vient après un bruit de moteur sourd qui a tracé sa route. Kazuya c'est le rebelle, mais pas trop. Half Savage. Un peu rebelle, un peu doux. C'est celui qu'on croit inaccessible mais celui qui ne lâche pas celui qu'il a décidé d'aimer. Parce que oui, l'amour n'est jamais tombé. Alors il a décidé de sortir avec quelques personnes. Mais finalement ce n'était pas ça non plus. C'est l'homme qu'on croit de la nuit mais qui se lève aux aurores pour travailler. conduire ce véhicule qui sauvera des gens. C'est une fierté mais aussi un poids. Il aime ça, être responsable.
Mais ce demi japonais n'est pas un homme qui s'arrête, bien au contraire, le sport, les rencontres, la nuit, les soirées, les bagarres parfois. Tant de choses qui l'occupe. Mais surtout la salle de sport, les workout. Montrer ses muscles, les dessiner, les voir évoluer. Une passion qui vient juste après la moto. Peut être son seul et grand amour.
En somme c'est un homme fan de vitesse, de danger, de tumultes mais quelqu'un qui veut se poser, qui aime sa routine autant qu'il aime la speeder. Un homme qui peut paraître mais ne pas être. C'est un froncement de sourcil avant un sourire.
Personne ne le connait finalement.
Par points : ° Intrépide ° Tétu ° Jaloux ° Boudeur ° Respectueux ° Fonceur ° Combattif ° Positif ° Mature ° Libre ° Souriant ° Actif ° Gentil
+ Il a une moto qu'il aime de tout son coeur et dont il prend soin. Il la lave souvent et ça devient généralement un évènement dans le quartier.+ Il faisait des combats qui l'ont conduit à l'hôpital. Sans cet ambulancier un peu fou qui conduisait comme si sa vie en dépendait il n'a eu aucune séquelle. Depuis il veut faire ce métier fou, mais rempli de responsabilités. + Il assume totalement son homosexualité et si vous l'emmerder, demandez à ses poings la raison de sa confiance. + Il fait beaucoup de musculation à la salle notamment, remplissant son agenda de séances de plusieurs heures. + Il a arrêté les combats depuis un moment mais il n'est jamais contre remettre en place quelqu'un. + Kazuya c'est un peu le mal et le bien en même temps. Il veut pas être trop gentil, mais il faut qu'il aide les gens aussi. L'injustice le rebute mais faut pas trop en demander non plus. C'est celui qui squatte pour fumer en bas de chez vous mais qui est le premier à monter si vous criez. + Il est végétarien. Ouais la cause animale ça lui parle de fou. Mais oui promis c'est un mauvais garçon. + Il est un peu trop directe et honnête.
Il n'aurait pas dû choisir une étrangère, répétait les gens dans la rues. Les voisins, les parents d'élèves. Les gens qui n'avaient rien à voir avec cette histoire qui était pourtant devenue celle d'un quartier. Un père et son fils laisser par la mère. Elle était repartie dans son pays natal qu'on murmurait. On plaignait cette famille autant qu'on pestait en disant qu'ils le savaient. Comme s'ils savaient mieux que tout le monde. Ce n'était pas rare de parler ici. Encore moins de commenter, de juger la vie des autres. Apparemment la leur ne leur suffisait pas. Ca les rassuraient peut être, de savoir qu'ils n'avaient pas la pire. Que cet enfant de 6 ans ne verrait plus sa mère. Que ce père dépassé allait strictement élevé son fils pour qu'il soit comme lui, un employé ennuyé par la vie, défaitiste et rempli de rancoeur envers l'amour.
Mais n'avait il jamais aimé? * * * * * *
Cette famille n'était pas très différente des autres, après tout. Le fils travaillait dur à l'école pendant que le père travaillait dur au travail. Il rentrait tard tous les soirs laissant le seul homme de la maison se préparer un repas du soir et aller au lit sans une aura chaleureuse pour l'entourer. Il était épuisé ce père de famille. Un peu sur les nerfs, sûrement trop porté sur la bouteille en plus. Il était trop stricte, trop dépressif, trop tout. Trop distant, trop exigeant, trop travailleur. Le fils était destiné à la même vie, solitaire, remplie de travail. C'est ce que tout le monde disait. Mais ce garçon que l'adolescence titillait n'avait pas envie de faire comme
lui. Lui l'amour ça lui parlait peut être pas mais il était sûr que c'était mieux que ce qu'il avait actuellement. Lui les bureaux ça lui allait pas, il préférait jouer au basket, courir sur un terrain , sentir son coeur s'accéléré. Et il devenait curieux Kazuya. Qui était cette affreuse dame partie bien loin ? Comment sa mère allait, où était elle, à quoi elle ressemblait.
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Non ils n'étaient pas très différents des autres, jusqu'à ce que l'adolescent ne grandisse encore. Qu'il cherche à savoir qui était sa mère, jusqu'à ce qu'il essaie de se remémorer son visage, qu'il demande à ce qu'on la retrouve. Mais ça coûtait de l'argent, de chercher quelqu'un. Alors il fallait qu'il travaille, qu'il trouve comment gagner ces quelques yens précieux. Laver des voitures, faire des devoirs, ma la cagnotte restait basse. Jun fut son sauveur. Il lui proposa un job, risqué, mais bien payé. On payait toujours une fortune pour regarder deux personnes se battre. Il devint leur petit combattant, le jeunot débrouillard qui arrivait à mettre des coups. Grande chance pour lui il n'en donnait plus qu'il n'en recevait. Bientôt les recherches furent payées, sa mère retrouvée mais l'argent appelant l'argent il restait dans ses magouilles, pensant tout contrôler.
Son père ne voyait pas grand chose, partant tôt, rentrant tard. A peine un regard. Une demande, d'où venait ce bleu? Avait il causé des ennuies ? Il fallait se faire petit ici. Il fallait vivre une vie silencieuse. Le tatouage qui orna sa nuque à 19 ans fut découvert des semaines après. Faisant rire celui qui s'était vu recevoir la gifle du siècle.
" Je comprends pourquoi maman ne voulait pas rentrer.. Je comprends même son départ. Tu n'as jamais regardé une autre personne que toi, toi et ton travail. " Qui voudrait rester ? Ce soir là, le garçon de la famille était aussi parti, quelques affaires sur le dos, l'argent dans les poches. On aurait appelé ça une fugue, si on l'avait attendu à la maison.
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La Thaïlande. Lieu totalement différent, faisant perlé des goûtes de sueur de son front, un accueil qu'il n'avait pas compris, mais fortement apprécié. Des temples comme il n'en avait jamais vu, lui donnant envie de prier pour la première fois de sa vie. Un collier de perles autour du cou il la cherchait. Celle dont le nom lui paraissait imprononçable. L'émotion fut grande, lorsque leurs yeux se rencontrèrent. Ce n'était pas du ressentiment, pas de haine, qu'elle les ai laissé; bien qu'il c'était demandé pourquoi elle ne l'avait pas emmené, il comprenait. Sa vie n'était pas la même, son labeur bien plus dur et plus long, mais elle était plus libre.
La seule raison qui l'avait poussé à rentrer c'était cette envie de ne pas fuir. Il reviendrait, peut être même habiterait il ici, mais Tokyo restait son défi, sa naissance.
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Naître comme le voudrait les parents aurait été génial. Savoir ce qu'ils voulaient, les rendre fiers. Son retour n'avait pas été aussi bien accueilli qu'il l'aurait dû mais Kazuya était un homme d'ambition. Faire changer son père, juste un peu, lui prouver qu'il y arriverait, c'était devenu son but.
Qui aurait cru qu'il tomberait amoureux d'un garçon? Que cette voie devait le faire passer sur le tabou le plus complexe? Il ne l'avait pas assumé, il l'avait oublié, réfréné, détesté, oublié. Et puis il s'était questionné. Etre libre devait il vous faire sentir si petit? Si nerveux? Angoissé? Vous faire honte ? La liberté qu'il cherchait l'empêchait elle d'être ce qu'il voulait ? Non, ce qu'il était ? Et puis quoi ? un homme , une femme, une thaïlandaise, une japonaise, une anglaise? Quel était le problème ? Est ce que ça changeait qui il était ?
Sûrement. Fut le premier mot qu'il pensa en recevant la gifle de son père à cette annonce impromptue.
Ca changeait tout , continua t il gardant sa bouche fermée malgré le second coup qui était atterris sur sa joue.
Le problème c'était la différence. Que son corps lui murmurait pendant qu'il se recevait tous les objets qui passaient sous la main de son géniteur.
Le problème c'est comment vont le voir les autres. Qu'il admettait en se retrouvant au sol.
Le regard des autres a toujours été son problème. Concluait il en voyant les yeux de son père, ceux ci furieux, mais mort d'inquiétude. Pas pour son fils, mais pour lui. Dans un élan égoiste il lui en voulait de détruire sa vie, son statut, sa réputation, il lui faisait payer d'avoir été si injuste avec lui, de lui rendre la vie difficile. Ce fut la dernière fois que Kazuya se laissa battre. Ne perdant plus aucune manche depuis lors.