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Shima Hotaru ϟ  @attaphan decha

Comment attaquer un sujet sensible avec le jeune étudiant en arts. Sait-il dessiner au moins? Plus ou moins, même s'il aurait plutôt envie de répondre que pas vraiment. Hotaru a sa façon de faire, de voir les choses, mais ça ne concorde pas forcément à tout le monde. Parfois, ça ne va pas avec ce que les professeurs lui demandent et ça l'affecte un peu plus dans son choix d'étude. A-t-il bien fait de choisir les Arts? En dehors de ça, dans quoi est-il doué ou que veut-il vraiment faire de son avenir? à son âge, il est encore un peu paumé sur ce qu'il voudrait faire plus tard. Du coup, il a vraiment perdu une bonne minute à chercher ses mots et quoi répondre à la question de Decha.

« ▬ Si on peut dire ça... ? »

Il n'est pas sûr lui-même, doutant de ses propres compétences. Decha devrait juger par lui-même des talents de ce gosse aux cheveux bleus et à la personnalité changeante. Récupérant le masque gentiment proposé par le Thaïlandais, Hotaru l'accroche convenablement pour couvrir son visage et éviter d'être ainsi touché par les particules des bombes à peinture. Ce serait dommage de tomber malade quand il profite d'un moment incroyable avec quelqu'un qu'il connaît depuis moins d'une heure. Un souvenir à noter dans son journal intime, bien qu'il n'en possède aucun. Hotaru se permet d'être familier avec lui en donnant seulement son prénom. Pas de Shima-Kun ou Shima-Chan avec lui, ça serait trop bizarre. Les gens ont tendance à lui donner des suffixes adorables, à son image et il n'apprécie pas toujours qu'une fille dise "Chan" pour le désigner.

La tâche confiée par Decha n'est pas bien compliquée, c'est ce qu'il pense en utilisant la bombe pour remplir la zone indiquée. Jusque-là, c'est facile, mais il n'en dirait pas autant s'il devait commencer de rien pour arriver au même résultat que le sien. Decha est un artiste, même underground, il reste un artiste. Dans tout ça, il se permet de l'interroger pour en savoir davantage sur sa passion ou ce qu'il semble en être une aux yeux du bleuté. Ce qu'il raconte fait sourire le plus vieux, n'ayant jamais eu de soucis avec ses parents ou ses propres décisions. Hotaru a cette chance d'être né dans une famille compréhensible et aimante, qui le pousse à faire ce qu'il aime et ce qu'il veut. S'il commet des erreurs, c'est lui que ça regarde. Ses parents l'encouragent mais en aucun cas ils n'interfèrent dans le cours de sa vie, des événements qu'il a lui-même choisis.

« ▬ Je rentrais de cours, enfin ça c'était avant de me perdre en ville ! J'aime bien flâner dans les rues pour trouver de l'inspiration. »

Elle est transparente la petite luciole, dévoilant ce qu'elle a sur le coeur et dans sa tête. Hotaru passe rarement par quatre chemins quand il s'exclame, c'est le point positif comme négatif de son tempérament ouvert, trop ouvert. Il sourit, faussement désolé de ne pas avoir de bonnes excuses pour traîner si tard dehors.

« ▬ Mes parents n'en sauront rien, je ne dors pas chez eux quand j'ai cours. En fait, je loge dans une résidence universitaire. J'étudie les Arts à Chûô, depuis bientôt deux ans, mais j'avoue que mon niveau n'est pas aussi bon que le tien! Tu aurais plus ta place que moi dans mon cursus! »

Dit-il de bon coeur, en riant légèrement et sans réellement se rabaisser. Il le sait qu'il n'est pas aussi doué que Decha ou d'autres étudiants, pourtant il s'accroche pour ne pas écourter ses études dans ce domaine-là. Où irait-il sinon? Hotaru est le genre de môme paumé qui suit le troupeau pour ne pas finir au fond d'un ravin. Ses parents souhaitent juste qu'il fasse ce qu'il lui plaît mais lui-même l'ignore réellement. Le dessin est-il ce qu'il aime le plus au monde ou fait-il cela par simplicité? C'est ce qu'il pensait au lycée, quand il s'en sortait avec des bonnes notes en art plastique, mais consacrer son futur, son quotidien, son existence à l'art est bien plus difficile que suivre un cours de quelques heures par semaine à peine pour relever sa moyenne générale.




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Attaphan Decha  ϟ  Shima Hotaru

En entendant la réponse d'Hotaru, Cha esquissa un sourire encourageant. Il ne voulait pas se moquer de l'incertitude de l'autre ou le rabaisser en lui disant qu'il ne dessinait sûrement pas aussi bien que lui. Il savait bien que cet art était subjectif et que c'était l'oeil de l'observateur qui décidait si c'était beau ou non, observateur souvent cruel et insensible. Parfois, lui-même dessinait des choses qu'il trouvait belles, mais les autres considéraient ses dessins sans intérêt, sans beauté. Il fallait juste avoir la force de ne pas se laisser démonter par ces critiques et trouver ceux qui sauraient apprécier leur art à sa juste valeur.

J'aimerais bien voir ce que tu sais faire un jour. Tu me montreras ?

Entre le rendez-vous de style flirt et le véritable intérêt pour les dessins d'Hotaru, la frontière était fine dans l'esprit de Cha. Il savait bien que rien ne se passerait entre eux, ne le voulait même pas forcément, mais comment ne pas avoir envie de revoir un beau visage quand il se présentait à lui ? Cha aimait ce qui était beau, c'était plus fort que lui, et draguer les gens était dans sa nature, une seconde peau à cet artiste volage.

Le jeune peintre se remit ensuite au travail, racontant brièvement pourquoi et depuis quand il faisait ça. Il n'avait pas honte d'en parler, d'expliquer comment ses parents le bridaient, l'empêchaient de faire ce qu'il rêvait de faire. C'était à eux d'avoir honte et il n'hésitait pas à le crier sur les toits en attendant que ça change. Il était toujours dans la provoc avec eux, n'en ratait pas une pour les faire rager et tenter de les faire céder. De toute façon, une fois qu'il serait majeur, ils ne pourraient plus l'empêcher de faire ce qu'il voudrait. Maintenant les cartes étaient entre leurs mains, leur comportement déterminant si ils auraient toujours un fils dans quelques années ou s'ils ne le verraient plus jamais à cause de leurs agissements.

Cha demanda ensuite à Hotaru ce qu'il faisait dehors si tard, lui qui semblait s'effrayer d'un rien et être un jeune homme discipliné. Balade nocturne, retour de rendez-vous, ou peut-être avait-il passé la soirée à la bibliothèque... La réponse fit rire un peu Cha, imaginant son apprenti d'un soir perdu dans les rues. Il lui confia ensuite loger dans une résidence universitaire et être en arts à Chûô, le rêve du jeune artiste.

On échange quand tu veux, mec ! Je me tape commerce à cause de mes vieux mais je pense qu'ils vont faire une drôle de tête quand ils verront les zéros pointés à mes examens. Ca les fera peut-être réfléchir...

Il secoua la tête, doutant lui-même de ses propos. Ils ne comprendraient jamais, c'était perdu d'avance, mais il ne pouvait s'empêcher d'espérer. Repoussant un insecte qui venait se coller à ses yeux, Cha se tourna à nouveau vers Hotaru, constatant avec un sourire qu'il avançait bien.

Si tu veux quand tu voudras rentrer je te raccompagne à ta résidence pour pas que tu te perdes encore ? Je m'en voudrais de rentrer en t'imaginant errant dans les rues comme un chiot égaré.

Avançant sa lèvre inférieure, Cha tenta de mimer un chiot triste, certain que le résultat était plus amusant que réaliste. Et il ne savait pas où était la résidence, s'il faudrait prendre un train ou marcher trois heures, s'était proposé juste comme ça. S'il fallait, il pourrait payer un taxi à son nouvel ami pour lui éviter les transports en commun mal fréquentés à cette heure.


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Shima Hotaru ϟ  @attaphan decha

Si certains observateurs sont cruels et insensibles à l'art, Hotaru l'est davantage envers lui-même. Personne n'a critiqué sa façon de faire, il n'a encore jamais eu de mauvais retours sur ses dessins, mais de lui-même, il estime que ce n'est pas satisfaisant. Comme si ce n'était pas suffisant d'être jugé sur son travail par les autres, faut qu'il en rajoute une couche avec sa propre vision. Le jour où il parviendra à accepter qu'il n'est pas si nul, la neige tombera dans le désert du Sahara. Quant à montrer son talent à autrui, Hotaru n'a aucun souci avec ça. Qu'il trouve son travail pas assez beau est une chose, mais ça ne l'empêche pas de faire profiter aux autres ce dont il est capable. Un sacré paradoxe, la petite luciole.

« ▬ Bien sûr! Mais comment? »

Hotaru ne relève pas le côté flirte pour ce coup-ci, davantage tourné sur le côté amical et du partage. Naïf le gosse, il serait facile de le piéger quand il ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez. Quand c'est indirect, ça lui passe au-dessus de la tête sans atteindre son cerveau. Il se pose quand même la question de savoir comme il pourrait lui montrer ses dessins, s'il ne sait comment le revoir par la suite. Une façon de prendre contact, d'avoir un moyen de se joindre si l'occasion se présente.

La discussion dérive sur le pourquoi du comment il en est arrivé à faire ça. Très curieux, l'aîné s'intéresse rapidement aux anecdotes et histoires de son camarade. Bien que ça ne le concerne pas, il aime en apprendre davantage sur les gens qu'il rencontre ou ceux qui l'entourent. D'après ce qu'il raconte, ce n'est pas toujours évident pour lui. Hotaru n'a jamais eu de frein avec ses parents car ils ont toujours accepté ce qu'il voulait faire. Ils l'ont encouragés à suivre une voie qui lui plaît et aujourd'hui encore, ils continuent de le faire. S'il se décide à abandonner les arts, ses parents seront derrière lui pour le pousser à nouveau, toujours plus loin. C'est l'avantage d'avoir une famille aimante, qui prend soin des siens.

Hotaru n'était pas vraiment perdu au sens propre du terme, mais plutôt au sens figuré. Il s'est perdu mais il sait comment rentrer, c'est une façon de dire qu'il fait ce qu'il ne devrait pas faire au lieu de faire ce qu'il devrait faire. En gros, il s'éparpille partout sauf là où il devrait être. Autant être honnête et dévoiler où il loge, ainsi que l'endroit où il étudie et ce qu'il étudie au passage. Sans avoir idée à quel point c'est ce que l'autre souhaite pour lui-même. Hotaru s'en plaint un peu, par manque de confiance en ses capacités, non pas parce qu'il n'aime pas ça.

« ▬ Commerce? C'est compliqué ça, non? »

Les prises de tête, ce n'est pas son truc. S'il a choisi les arts, c'est bien parce qu'il n'était pas doué dans les autres domaines ou qu'il était sûr de se ramasser à l'inscription à l'université. Même s'il aime étudier et qu'il a un niveau acceptable, ça ne fait pas de lui un étudiant en haut du classement.

« ▬ Pourquoi tes parents ne veulent-ils pas que tu fasses ce que tu veux faire comme études? Si tu n'aimes pas le commerce, pourquoi te forcer? »

Crédule et irréfléchi, c'est tout ce qui ressort de la personnalité enfantine du bleuté. Il ne saisit pas bien pourquoi des parents veulent absolument que leurs enfants suivent leurs choix à eux, plutôt que les leurs. Est-ce si difficile de laisser son enfant voler de ses propres ailes, sans essayer de gérer son atterrissage ou décider de sa destination? à un moment ou à un autre de sa vie, il décidera de partir où il désire sans consulter qui que ce soit. Même en discutant, Hotaru ne s'arrête pas de peindre et de rester concentrer sur sa tâche. Rentrer? Un sourire se dessine sur le visage rond de l'adolescent, tandis qu'il observe le résultat sur le mur, puis son cadet.

« ▬ Je ne suis pas vraiment perdu, mais si ça peut te rassurer, tu peux quand même me raccompagner. »

Il lâche un rire léger, ne pouvant s'empêcher de trouver ça amusant. Decha lui fait une tête de chiot qui le rend hilare, toujours avec un sourire plaisant sur les lèvres. En vérité, il y a pas mal de route à faire jusqu'à sa résidence universitaire... Quand il y pense, il se demande bien pourquoi il est venu en ville si tard.

« ▬ Ma résidence se situe à Tama, je peux rentrer en bus ou en train. »

Reprend l'adolescent dans le plus grand des calmes, comme si c'était à cinq minutes d'ici alors qu'il en aura sûrement pour une bonne heure. Le taxi serait trop cher et il ne peut rester sur place car il ne connaît personne logeant dans le coin. Quant à ses parents, ils ne sont pas à côté non plus et ça serait dramatique d'expliquer pourquoi il se balade à pas d'heure dehors, au lieu d'être au chaud dans sa chambre...



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Attaphan Decha  ϟ  Shima Hotaru

Cha lâcha un léger rire à la question de Hotaru sur comment il pourrait lui montrer ses dessins. Il y avait mille façons de le faire, en direct, par messages, par voie postale ou par un concours de tags muraux ! Ils pourraient échanger leurs numéros, se donner des rendez-vous, des challenges, des thèmes à retranscrire en dessins. Ils pourraient faire des tas de choses amusantes. Au final, il haussa les épaules, souriant.

Comme tu veux ! On aura qu'à échanger nos numéros si tu veux après ?

Osé ? Certainement, oui, mais Cha s'en fichait. Il n'avait pas grandit dans le strict régime japonais où un plus jeune ne pouvait rien oser avec ses aînés. Il avait grandit en Thaïlande où tout était différent, où le respect était une question de logique et pas d'âge et où un jeune qui flirtait avec un plus âgé n'était pas lapidé pour manque de respect. Il avait osé, donc, avait pris les devants pour rester en contact, en toute amitié et dans une relation basée sur l'art qui les reliait.

Ils parlèrent ensuite des choses et d'autres, de pourquoi ils étaient là, des études qu'ils faisaient. Hotaru était en art mais ne s'y sentait pas à sa place. Cha était en commerce mais donnerait tout pour aller en art. La contrariété universelle de ce monde injuste... Il s'arrêta de dessiner un instant à la question du plus âgé, réfléchissant. Le commerce était-il difficile ? Il ne le savait même pas, élève peu studieux qu'il était, mais il supposait que ça devait l'être oui.

J'imagine, mais je t'avoue que je fous que dalle. Après les autres ont l'air de galérer et de stresser à mort pour les examens alors que c'est dans longtemps donc je pense que ouais, c'est compliqué. Je conseille pas, en tout cas.

Non, ce n'était clairement pas le genre d'études qu'il recommandait à ses amis, même pas à ses ennemis. Il supposait qu'il y avait pire, genre le droit ou l'économie, mais le commerce était déjà horrible à ses yeux et jamais il ne ferait d'effort pour réussir. De toute façon, même en étudiant il était persuadé qu'il raterait, n'étant nullement intéressé par la matière et les débouchés qui s'offraient à lui.

Bah, tu vois, ils bossent dans le département de commerce d'une entreprise thaïlandaise et ils aimeraient que je travaille avec eux après. Ils disent que ça rapporte plus que de vendre des gribouillis dans les brocantes. Ils comprennent pas...

Soupirant, Cha secoua la tête et se remit au travail pendant qu'Hotaru lui racontait qu'il s'était perdu dans les rues en rentrant chez lui. N'ayant pas compris le côté philosophique de sa réplique, il lui proposa de le raccompagner chez lui, ne voulant pas retourner sous sa couette en l'imaginant perdu dans la ville, seul et dans le froid de l'hiver. Hotaru accepta tout de même qu'il le ramène chez lui, précisant que sa résidence était à Tama. Ah. Loin.

Oh mince, c'est loin ! T'as pas marché jusqu'ici depuis là-bas quand même ?

Il fallait au moins une heure en transports en commun alors il n'osait pas imaginer combien il aurait du marcher pour le même trajet. Plusieurs heures, minimum. Et il était tard maintenant, à quelle heure rentrerait-il chez lui ?

Je te proposerais bien de dormir chez moi, j'habite pas trop loin, mais j'imagine qu'il te faut des affaires pour tes cours demain...

Enfin, si Hotaru lui disait qu'il avait tout avec lui, il pourrait organiser une soirée pyjama et lui prêter des fringues pour le lendemain, leurs morphologies plus ou moins similaires.


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Shima Hotaru ϟ  @attaphan decha

De nos jours, il y a des tonnes de façon de se joindre ou juste de se parler sans devoir être l'un à côté de l'autre. Hotaru le sait bien, mais c'est surtout qu'il ne pense pas à demander directement son numéro à son aîné. Ses parents lui ont toujours dit de se méfier des personnes qu'il ne connaît pas, mais faut croire qu'il n'écoute que lui-même en discutant avec ce garçon sans aucune méfiance. C'est finalement Decha qui parle de numéro, donnant ainsi le choix au plus vieux d'accepter ou de refuser cette proposition. N'ayant aucun problème avec cela, le bleuté hoche vivement son visage en offrant un sourire à son camarade.

« ▬ Je veux! »

Après, comme l'a dit Decha. Pour le moment il ne devait pas perdre son objectif de vue. ça lui faisait plaisir de rencontrer quelqu'un qui aime l'art et le dessin, mais surtout qui veuille bien échanger avec lui. La conversation continue entre eux, sans vraiment de barrière pour les déranger. Hotaru n'est pas le genre de garçon qui se gêne ou qui cherche ses mots, il dit ce qu'il a en tête et l'assume parfaitement. Ses études sont bien, mais il ne se sent pas toujours à la hauteur. à côté, Decha rêverait d'être à sa place. Si ce n'est pas ironique comme situation. Le garçon en vient à se demander si le commerce est compliqué, ça ne semble pas simple à ses yeux. Ce qu'il confirme en désignant les autres de son cursus, mais aussi le fait qu'il fout que dalle, donc qu'il ignore le stresse engendré par les examens à venir.

« ▬ ça arrive toujours plus vite qu'on ne le crois. »

Les examens. Les élèves ont toujours la sensation de ne pas avoir assez de temps pour réviser ou pour faire ce qu'ils doivent faire durant ce temps. Ce n'est pas tellement les délais qui font peur à Hotaru, mais son niveau en général. Il imagine que, s'il était à la place de Decha dans un cursus qui ne lui plaisait pas, il agirait de la même façon. Forcer n'est pas son truc, sauf s'il veut vraiment s'améliorer, dans ce cas-là il mettra suffisamment du sien pour ne pas couler à pique. Ce qu'il fait déjà depuis sa première année à l'université, pour ne pas perdre sa bourse ou décevoir ses parents.

« ▬ Ce n'est pas cool ... Certains artistes sont riches et reconnus. »

Quelques-uns après leur mort, mais ce n'est qu'un détail. ça lui fait penser à la vie de ces artistes qui aujourd'hui sont célèbres mais qui, de leur vivant, n'était pas si admiré. Il ne souhaite nullement une telle chose au Thaïlandais, ça serait trop triste... Le sujet continue et change, jusqu'à parler de rentrer et d'être raccompagné. Hotaru avoue qu'il n'est pas totalement perdu mais que sa résidence universitaire est un peu loin d'ici. Le seul moyen de rentrer est le bus ou le train, ou le taxi aussi.

« ▬ Non, j'ai pris le train après les cours. »

Il tente de le rassurer, ce n'est pas la première fois qu'il fait ça. Le problème avec Hotaru, c'est qu'il perd rapidement la notion du temps et pense bien trop tard qu'il doit refaire le chemin inverse pour rentrer. Dormir chez lui? Oh, il ne voulait pas déranger son cadet avec ses propres soucis.

« ▬ Je ne voudrais pas te déranger, après tout c'est de ma faute si je n'ai pas fait attention à l'heure. »

Dit-il, faussement embarrassé. Il n'a rien avec lui, si ce n'est son sac de cours qu'il a abandonné dans un coin le temps de peinturlurer ce mur. En fait, il prévoyait d'acheter à manger avant de reprendre le train, mais c'était avant de tomber sur Decha. Les minutes ont encore défilé depuis.

« ▬ Je t'ai déjà importuné avec la photo, en plus faudrait peut-être que je prenne une douche. »

Le bleuté désigne vite fait ses petits bobos dus à la chute de tout à l'heure, même ses vêtements sont sales et abîmés... Il devra de toute évidence se rendre dans sa chambre pour changer tout ça.

« ▬ Et si je séchais demain? »

Pense-t-il pour lui-même, les yeux sur le mur coloré. Il pourrait rester chez Decha pour la nuit et rentrer demain dans la matinée, sans se soucier des horaires. Ah, si ses parents l'entendaient, ils lui tireraient les oreilles.


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Attaphan Decha  ϟ  Shima Hotaru

Un sourire ravi étira les lèvres de Cha à la réponse de Hotaru, qui acceptait - voulait, même - qu'ils échangent leurs numéros de téléphone quand ils auraient fini leur dessin. Dire que quelques minutes plus tôt ils étaient bien partis pour se détester, voilà que le thaï flirtait avec son aîné et proposait qu'ils se revoient ; en toute amitié évidemment, les pensées et le coeur du plus jeune étant occupés par un autre, ignorant à cet instant qu'il s'en irait quelques semaines plus tard.

Ils parlèrent études, Cha confiant à son nouvel ami qu'il ne foutait rien pour réussir les siennes, qu'il supposait que c'était compliqué mais qu'il s'en fichait. Il se moqua brièvement de ses camarades qui flippaient alors que lui était comme en vacances, et Hotaru fit une remarque sur le temps qui passait plus vite qu'on ne le pensait. Cha haussa les épaules. Pour lui, que les examens soient trois mois plus tard ou le lendemain, ça ne changerait rien du tout.

Ouais j'imagine. Enfin, je compte pas les passer donc je m'en fiche un peu, peut-être que mes parents comprendront enfin que me forcer à faire ces études ne sert à rien.

Quand ils verront son bulletin ponctué de "non présenté", ils comprendront, non ? Et si ils le réinscrivent en commerce, ce sera le même résultat l'année suivante, et l'année d'après. Ils finiraient bien par en avoir assez de jeter leur argent par les fenêtres ? Par accepter de financer des études plus intéressantes à leur fils ou, au moins, lui payer des cours de dessin à côté ?

Il haussa les épaules à la réaction de Hotaru. Le problème était dans sa réponse : seulement certains artistes gagnaient leur vie grâce à leur art, la plupart devant vivre de petits boulots en espérant vendre quelque oeuvres sur leur courte vie. Ses parents en étaient bien conscients, un peu trop malheureusement, mais Cha n'était pas découragé. Il pouvait faire plein de choses avec son talent, illustrer des BD, des albums pour enfants, faire des décorations pour des nouveaux batiments, sculpter des statues pour la ville... Il n'y avait pas que la traditionnelle peinture sur toile dans ses talents, mais ses parents ne pensaient qu'à ça.

Rassuré d'apprendre qu'Hotaru avait pris le train pour venir jusqu'ici et n'avait pas marché mille ans, Cha lui soumit cependant l'idée qu'il pourrait passer la nuit chez lui, regrettant tout de même qu'il n'ait pas ses affaires pour le lendemain. Le plus âgé affirma aussitôt qu'il ne voulait pas déranger et Cha sourit à sa mention de douche, haussant un sourcil amusé.

Ce qu'il y a de bien avec ma maison, c'est qu'on possède une douche. Deux même, vu que j'ai ma propre salle de bain.

Levant les sourcils en souriant pour montrer à Hotaru qu'il ne dérangerait nullement, il finit par afficher une mine choquée à sa suggestion. Posant une main sur sa poitrine, se reculant légèrement, le regardant de la tête aux pieds comme s'il venait de rencontrer une toute nouvelle personne - alors qu'en réalité il ne le connaissait pas, mais Cha aimait surréagir alors on lui pardonne.

Qu'entends-je là ? J'espère que c'est pas ma mauvaise influence qui agit déjà sur toi sinon on va pas pouvoir rester amis hein.

Il plaisantait, évidemment, son visage à moitié sérieux en témoignant, mais il le montra plus franchement en faisant un geste de la main pour dire que c'était pas grave. Il n'était pas le meilleur exemple à suivre, mais ce n'était pas lui qui avait incité Hotaru à avoir cette idée alors il ne s'en sentirait pas coupable.

Honnêtement tu dérangeras pas ! Mes parents seront même contents que je ramène un ami à la maison et ils te feront à manger si tu veux ? Et demain si on se lève assez tôt tu auras peut-être le temps de passer à la résidence.

Bon, il faudrait juste qu'il explique à ses parents que finalement il ne dormait pas chez Shota mais ce détail excepté, ils ne verraient aucun inconvénient à accueillir le jeune étudiant. Ils avaient une chambre de libre, des draps de bain en suffisance pour que Hotaru prenne une douche et préparer un repas pour deux ne serait pas un problème pour eux. Et si en plus il pouvait flirter un peu avec le plus âgé devant eux, juste pour les choquer, ça serait la cerise sur la chantilly...


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Shima Hotaru ϟ  @attaphan decha

Hotaru aimerait penser comme lui, se dire qu'il s'en fiche, que ce n'est pas si important, mais ce serait mentir. S'il venait à ne plus travailler ses cours et à négliger ses études, ses parents seraient déçus et il refuse de les décevoir. L'adolescent à bon coeur, il a aussi un bon fond qui lui permet de ne pas sombrer. Dans un autre sens, il trouve cela triste que la famille de Decha soit aussi peu soucieux de ses envies et l'empêche ainsi de vivre pleinement sa vie comme il le souhaite. Aucun parent ne devrait ralentir son enfant, juste le pousser et le soutenir. Malheureusement, ils ne sont pas tous comme ceux d'Hotaru.

« ▬ C'est quand même dommage de perdre autant de temps. »

Sûrement pour une bonne cause, mais une perte de temps précieuse malgré tout. S'ils avaient été d'accord dès le départ, il n'en serait pas à se battre pour défendre ce qu'il veut faire plus tard. Hotaru souhaite que le combat livré par son cadet porte ses fruits et qu'il parvienne assez rapidement à faire passer le message aux adultes. Quand on veut, on peut.

Quand on parle des Arts, les gens pensent de suite aux artistes peintres que l'on connaît, mais peu songent aux autres. Le dessin ouvre plusieurs portes, ça ne se résume pas seulement à de la peinture. De nos jours, il y a du matériel performant pour réaliser des oeuvres surprenantes, pas seulement sur toile. Hotaru en a conscience, même s'il dessine beaucoup sur feuille. Il devrait se mettre à la tablette graphique, à l'illustration ou autre chose dans le style. Qui sait, il pourrait se trouver dans l'un de ses nombreux domaines reliés aux arts.

Pour en revenir au présent, Hotaru affirme qu'il est venu en train jusqu'ici, mais qu'il ne voudrait pas le déranger en restant dormir chez lui. Certes il n'a pas d'affaire de rechange, mais il pourrait toujours s'arrêter à la résidence demain matin avant d'aller en cours. Quant à la douche... Il se doute bien que Decha possède une salle de bain chez lui. Remarque qui le fit sourire, avant de lâcher une nouvelle idiotie. Oui, il songe à sécher les cours de la matinée pour s'épargner une course folle. Idée stupide? Très certainement. Surtout qu'il n'a jamais raté un seul cours depuis son admission à Chuo et qu'il ferait mieux de s'en tenir.

« ▬ Quoi? Non! Je disais ça pour plaisanter. Si mes parents apprennent que je sèche sans raison, ils vont me raser la tête et m'envoyer au temple. »

Il rit, trouvant l'idée effrayante tout de même. Qui n'a jamais songé à sécher? Tous les élèves, une fois dans leur vie, ressentent l'envie de ne pas se rendre en cours. Hotaru ne se sent pas à part là-dessus, même s'il se force à ne pas écouter cette petite voix intérieure qui le somme de filer sur le mauvais chemin. Ses parents? Les mêmes qui ne veulent pas que leur fils aille en arts? La petite luciole affiche une mine étonnée, s'imaginant déjà un père et une mère stricte, voire terrifiant.

« ▬ Tu es sûr que je ne vais pas déranger? Je ne voudrais pas que tes parents pensent que tu te rebelles encore en traînant avec un étudiant en arts. »

C'est dit sur le ton de la plaisanterie, il y a pire qu'être étudiant dans un domaine convoité par leur fils. Comme par exemple, invité un inconnu chez soi dès le premier soir. Hotaru ne s'en formalise pas, il n'est pas du genre à se gêner pour des petites choses.

« ▬ Je serais reveillé tôt de toute façon. »

L'insomnie et sa magie. Il se couche tard, se lève tôt et semble bien en vivre. Depuis qu'il a perdu son frère par sa faute, ses nuits se résument à peu d'heure de sommeil et à quelques cauchemars récurrents. Il espère juste ne faire aucun bruit durant la nuit pour ne pas alerter toute la maisonnette.

« ▬ Tu comptes le finir ce soir? »

Faisant référence à sa fresque, Hotaru désigne la bombe qu'il a dans la main comme pour appuyer sa question. Jusqu'où va-t-il tagger ce mur? Jusqu'à quelle heure surtout, pas que cela le dérange! Il se plaît à aider son cadet dans cette tâche, même s'il ne connaît rien à la peinture aérosol.



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Attaphan Decha  ϟ  Shima Hotaru

Une perte de temps, oui, c'était tout à fait ça. Cha hocha la tête et haussa les épaules, trouvant lui aussi dommage d'avoir déjà perdu un an, d'en perdre encore peut-être un ou deux avant que ses parents comprennent et acceptent de se plier à sa volonté. Ils croyaient que c'était un caprice, que ça passerait avec le temps, qu'il se ferait une idée et étudierait ce qu'ils avaient choisi pour lui. Bande de naïfs... S'ils croyaient que Cha allait se "discipliner" et devenir docile du jour au lendemain, abandonner ses rêves pour les leurs et tout ce qui allait avec... ils se mettaient le doigt dans l'oeil.

Riant de la réaction d'Hotaru à sa plaisanterie, Cha l'imagina en moine tibétain, avec des kilos en plus et des cheveux en moins. Quel gâchis ça serait ! Un si beau garçon, rendu indésirable et soumis à l'abstinence à cause de parents qui voulaient le punir pour un petit écart. À croire qu'il y avait pire que ses vieux, même s'il se doutait bien que son nouvel ami exagérait et qu'il plaisantait - ou du moins l'espérait-il.

Nan mais si ça arrive je viens te sauver, ça serait trop dommage qu'un aussi joli garçon se retrouve enfermé pour le reste de sa vie !

Decha, le héro des enfants séquestrés par leurs parents tortionnaires. Le héro tout court, d'ailleurs, lui qui aidait Shin avec cette femme qui le suivait, lui qui était toujours là pour remonter le moral de Shiki quand il stressait pour ses auditions, lui qui apportait un sourire à quelques rares passants avec ses oeuvres, défiant parfois les lois de la physique pour atteindre des hauteurs trop élevées pour le commun des mortels. Et il ne mentait pas, cette fois, certain que si Hotaru se retrouvait au temple, il irait le rechercher, même si les probabilités pour que ça arrivent soient maigres.

La question d'Hotaru sur le fait de déranger s'il passait la nuit chez les Attaphan fit hausser ses épaules à Cha. Qu'il dérange ses vieux était le cadet de ses soucis, surtout qu'il était persuadé que ça ne serait pas le cas. Ramener Shota à la maison était risqué, parce qu'ils pensaient qu'il avait une mauvaise influence sur lui - s'ils savaient que c'était l'inverse... - mais le plus âgé ne risquait rien avec ses airs de premier de la classe. Ses parents seraient fous de lui, il en mettrait sa main à couper.

Je suis sûre qu'ils vont t'adorer. Évites juste de dire que je tag les murs de Tokyo, vantes les mérites de la fac des arts, sois toi-même et je leur laisse pas trois jours avant de me demander quand tu reviens pour dîner.

Après, les plans risquaient de tourner court si Cha se mettait à draguer son ami devant ses parents, leur montrant par là qu'il n'était pas trop porté sur les filles. Et hop, une déception en plus dans le panier qu'il remplissait depuis son plus jeune âge. Enfin, il essayerait de se retenir, ne voulant pas mettre Horatu mal à l'aise face à des inconnus, mais résister à flirter était compliqué pour cet étudiant, lui qui aimait à dire aux gens qu'ils étaient beaux, heureux de les flatter et riant face à leur embarras.

Pas trop tôt quand même, hein ? Disons sept heures, ça te va ? Avant ça si on me réveille je suis de mauvais poil.

Se lever à sept heures leur laisserait le temps de déjeuner, s'habiller et d'arriver en cours avant leur début. Peut-être même s'ils se dépêchaient qu'ils pourraient passer à la résidence de Hotaru pour qu'il prenne ses affaires de cours... Bon, Cha pourrait négocier pour un bon six heures et demie, mais ses limites s'arrêteraient là. Il sourit à son ami, ravi de comprendre avec leurs sous-entendus qu'il acceptait de dormir chez lui. Même s'ils venaient à peine de se rencontrer, il se réjouissait de cette soirée pyjama improvisée, n'ayant pas souvent eu l'occasion d'en organiser chez lui.

Non sinon mon pote va râler, il aime bien être là quand on termine une fresque. Tu veux qu'on y aille ? C'est vrai qu'il se fait un peu tard...

Regardant sa montre, il constata que la soirée était fort avancée. S'ils voulaient avoir un repas fait maison, ils ne devraient pas trop tarder, sinon ses parents seraient au lit et ils ne pourraient que commander ou s'essayer à la cuisine.


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Shima Hotaru ϟ  @attaphan decha

Ses parents lui ont cédé bien des caprices depuis qu'il est né et jusqu'à aujourd'hui, aucun n'a vraiment été sévèrement puni. Ce n'est pas un enfant pourri gâté, ni qui demande la lune quand son père et sa mère ne parviennent même pas à toucher les étoiles. Disons qu'il s'est assagi avec la perte de son petit frère, avec la culpabilité d'avoir entraîné ce dernier vers sa mort et de garder ce sentiment amer sur ses épaules comme Atlas supporterait le ciel. Hotaru n'est pas à l'abri de se faire gonder ou réprimander par ses parents quand il fait une bêtise, qu'il sèche un cours ou qu'il ramène des mauvaises notes. Après tout, il est comme les autres, c'est un adolescent qui n'a rien de différent de ses semblables. Son exagération est évidente, jamais ses parents ne l'enverraient au temple pour le restant de sa vie. Le compliment de son cadet le fit doucement rougir, tandis qu'il se pince les lèvres en tordant légèrement sa bouche. Il n'a pas l'habitude d'être ainsi complimenté sur son physique, surtout par les filles qui le trouvent adorable.

« ▬ Alors je compte sur toi. »

S'il venait à devenir moine par la force de ses parents en colère. Decha a l'âme d'un aventurier, prêt à braver le danger pour sauver la veuve et l'orphelin. Il ne connaît pas l'identité de ses amis, ni ce qu'il est prêt à faire pour eux, mais Hotaru se doute que ce n'est pas un mauvais ami. Pour ce qu'il sait de lui, depuis le peu de temps qu'ils ont passé ensemble, il le trouve cool et amusant. Au moins il a raison sur une chose, ses oeuvres rendent le sourire et redonnent le moral à n'importe qui, lui y compris. La petite luciole se sent vraiment légère en l'aidant dans sa tâche de repeindre ce mur.

Hotaru ne voudrait pas déranger la famille de Decha, surtout qu'il est tard et qu'il vient à peine de le rencontrer. Certes, les Shima ne mettraient jamais personne à la porte si leur fils venait à leur demander, sauf si c'est un homme étrange qui n'inspire pas confiance, mais ce n'est pas le cas avec le Thaïlandais. D'après ce dernier, ils vont l'adorer. Hotaru ne sait pas comment il s'en persuade mais il est rassuré de l'entendre.

« ▬ ça ne devrait pas être difficile. Tu ne te sers pas de moi pour faire changer l'avis de tes parents, au moins? »

Demande le bleuté sur le ton de la plaisanterie. Même si c'est le cas, il ne va pas s'en offusquer. Tant qu'il ne dit rien sur les tags, comme l'a précisé le plus jeune. Hotaru ne comptait pas balancer le fils à ses parents, il a bien compris que ce n'était pas une anecdote à divulguer au premier venu. Heureusement que Decha ne laisse pas ses pensées lui échapper, sinon son aîné serait réticent à le suivre jusque chez lui. Qu'il flirt est embarrassant, mais qu'il le fasse devant son père et sa mère risque de le gêner complètement. Quelle image aurait-il face à ces adultes? Sûrement pas celle d'un bon enfant.

« ▬ ça me va! Je ne dors pas beaucoup la nuit. »

C'est plus pour le prévenir qu'il ne s'inquiète pas si jamais il le voit toujours éveillé au beau milieu de la nuit. Hotaru fera attention de ne pas le déranger, si jamais il traîne sur son téléphone jusqu'à pas d'heure. Il espère que Decha a un chargeur pour son modèle de portable, sinon il risque de ne plus avoir de batterie avant de retourner à son dortoir. Maintenant que c'est décidé, le plus vieux s'interroge sur le tag. Vont-ils le terminer ce soir ou pas? Il faut croire que non, Decha attend après son ami pour cela. Hotaru comprend parfaitement, hochant sa tête de haut en bas.

« ▬ Je veux bien. Je serais trop tenté de continuer sinon et ça ne risque pas de plaire à ton ami. »

Il sourit, rendant sa bombe de peinture à Decha. Doit-il tout récupérer? ça vaudrait mieux, qui sait si quelqu'un venait à les voler ou à les jeter. Frottant ses mains sales sur son pantalon, il retire le masque et inspire un bon coup. à force de respirer là-dedans, il avait oublié à quel point c'était mieux sans.

« ▬ Où est-ce que tu ranges tout ça? »

Dit-il en montrant le masque et en désignant les bombes.



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