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Parfois, son petit frère (quatre minutes, ça compte) énervait un peu Kazuaki. Ça ne venait pas d’un mauvais sentiment, ni de l’un, ni de l’autre. En fait, il s’inquiétait pour lui et c’était de là que son énervement provenait, tout simplement. Il était présentement assis sur le sol d’une petite chambre qui ne payait pas de mine, le dos contre le lit en métal grinçant. Périodiquement, il lançait une carte à jouer au sol, par-dessus laquelle son frère en envoyait une aussi. Un jeu de carte entre le poker et le blackjack qu’ils avaient inventés au début de l’adolescence. Ne posez pas de question…! Ils avaient entrouvert la fenêtre de la chambre parce qu’ils fumaient comme des cheminées. Enfin. IL fumait comme une cheminée tout en se foutant de la gueule de son idiot de petit frère. Lui, il n’avait pas pris ce défi. Il s’était contenté de le lancer.

Mais bon, cette chambre, cet endroit… ça l’énervait. D’ailleurs, depuis quelques minutes, Kazuaki ne riait plus. Ils jouaient en silence. Quelque chose d’un peu morose s’était abattu sur eux.

« Si t’avais des ennuis, tu me le dirais, hein ? », demande soudainement Aki en lançant une carte au sol, sans relever le regard vers son frère. Il tend plutôt la main pour attraper une bouteille contenant de la bière qui commençait à réchauffer un peu. « J’veux dire… je sais que tu répètes que ça te va, mais t’es sûr que c’est pas juste de la fierté mal placée ? Tu sais bien qu’on peut partager mon appartement. On a toujours bien cohabité… »

Il risquait d’énerver son frère à insister. Mais ils ne restaient jamais en colère bien longtemps. Aki jette sa dernière carte, puis étend ses jambes devant lui en soupirant. Il ne savait même plus qui gagnait.

« J’ai oublié de compter les points. », déclare-t-il tout en jetant un coup d’œil à Natsu… qui vu sa tronche ne l’avait pas fait non plus. Une chance qu’ils n’avaient pas parié comme des gros idiots ! Ça le fait ricaner, clope au bec. « Bon. J’en avais marre de toute façon. C’est morose ici. Sortons. En boîte p’t’être ? »

Il s’étire longuement, apparemment pas vraiment décidé à se bouger les fesses pourtant. Il était encore en complet. Il allait probablement passer chez lui pour se changer avant d’aller ailleurs. Ou piquer des fringues à son frère, mais sa collection n’était pas ouf !

« Le père m’a demandé des nouvelles de toi, aujourd’hui. Du bout des lèvres, mais c’est déjà ça, non ? », raconte soudainement Kazuaki. Il était rare que le prénom de Natsuki franchisse le seuil des lèvres de leur père à présent. En fait il ne l’avait même pas dit, aujourd’hui. C’était franchement ordinaire. « C’est un vieux con d’une autre génération. Mais il t’aime. À sa façon merdique. »

Il se laisse tomber dos contre le sol, observant le plafond tout en écrasant distraitement sa clope dans un cendrier.

« Dans son monde parfait, je suis parfait. Même mes tatouages, il a réussi à te les mettre sur le dos. Tu penses que c’est de ta faute si j’suis homo ? », raille Kazuaki avant d’éclater de rire. Un rire un peu narquois, moqueur. Envers leur père, il va sans dire. Mais rapidement, il devient plus sombre. Raison pour laquelle il abordait le sujet, peut-être… « On a eu une conversation musclée aujourd’hui… »

À propos de Natsuki, donc. Il avait hurlé. En fait, il s’était levé, avait frappé du poing sur le bureau et avait hurlé à son père de se taire. Pas comme un gamin gâté qui pique une crise. Il avait utilisé toute sa présence de vice-président de la SK. De l’autorité. Ça n’avait pas plût.

« Il n’a rien dit. Alors je suis parti. Il m’en veut. »

De lui avoir cloué le bec. Et sincèrement, Kazuaki s’en sentait mal à l’aise. Ça restait son père. Il avait été élevé dans le respect de la figure paternelle, tout ça…

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Natsuki venait de balancer un as de trèfle par-dessus le six de carreau de son frère. Il le faisait machinalement, distraitement, avec le geste plus guidé par l’habitude qu’une quelconque stratégie ! D’ailleurs il ne se souvenait même plus lequel des deux avait proposé de joué à ce jeu qu’ils s’étaient inventé gamins et qui leur était resté. Kazuaki était passé de manière un peu inopinée et puis ils s’étaient installés pour bavarder. Deux bières sorties du petit frigo coffre dans le coin cuisine que cette chambre contenait leur servait à caller un peu la soif et pour le reste il y avait donc cette partie de cartes.

Kazuaki rompt le silence et Natsuki a un « hm ? » à demi interrogatif et à demi ennuyé. Lorsque son frère prenait ce petit ton si sérieux et commençait ce qu’il avait à dire par ce genre de question, Natsuki savait déjà que la suite risquait d’être un peu lourde quoi ! Néanmoins lorsque ça venait de son jumeau les choses passaient plus facilement et au final, lorsque Kazuaki précise sa pensée, Natsuki ricane un peu sous cape.

« Allez dis-moi tout… Il y a un monstre sous ton lit ou dans ton placard ? Tu veux que je vienne pour l’empêcher de te faire faire des cauchemars ? »

Mais bon… Il savait que Kazuaki, sous les airs de requin qu’il pouvait prendre en affaire où lorsque quelque chose lui tenait très à cœur, avait le cœur à la bonne place et qu’il se faisait juste du souci.

« Ca va j’te dis. »

Et si ça pouvait éviter d’alimenter à l’excès le débat, Natsuki ajoute :

« Ma location se termine le 24. Je passerais la fin du mois chez toi. »

Mais pas plus. Il avait beau se sentir parfaitement chez lui chez Aki, le fait était que ça devenait parfois gênant et qu’il craignait un peu le jour où leur père viendrait lui reprocher de vivre aux crochets de Kazuaki. Il a d’ailleurs un regard ferme pour ce dernier, qu’il n’insiste pas… Sans quoi l’agacement risquait de s’en mêler pour de bon.

Son regard retombe sur le tas de cartes tandis qu’il réalise qu’il n’en a plus qu’une dans les mains. La dite carte termine sa course sur le dessus du tas alors que Natsuki convient :

« J’ai oublié aussi. »

De toute façon en vrai il laissait habituellement toujours Kazuaki faire ! Il aimait pas se la jouer calcul mental et son frère n’avait jamais triché contre lui, pour ce qu’il en savait ! En général, Kazuaki et lui trichaient ensemble contre les autres enfants et pas l’un contre l’autre !

Kazuaki cherche un truc à faire mais avec l’attitude de quelqu’un qui n’a pourtant pas envie de grand-chose hein ! Ca fait à nouveau ricaner Natsuki qui hoche néanmoins négativement la tête.

« J’ai pas envie d’aller en boîte. »

Et pas les moyens non plus même si bon, c’est Aki qui aurait sûrement payé ! L’entrée comme les consommations !

« Cinéma ? Il y a quoi en ce moment ? »

Invitation plus ou moins directe à ce que Kazuaki sorte son cellulaire pour aller regarder ce qui était à l’affiche au cinéma du coin. Par contre Kazuaki décide de mettre sur le tapis le sujet très délicat de leur paternel et Natsuki fronce les sourcils, pas vraiment d’humeur. Son père et lui ne se parlaient plus depuis un moment déjà. Enfin… Ils se voyaient parfois, lorsque sa mère invitait tout le monde à dîner mais ils s’échangeaient à peine un regard ou un mot. Dans les pires occasions, les reproches pleuvaient et Natsuki ne faisait rien pour arranger la situation, s’énervant de plus en plus rapidement et facilement lorsque ça arrivait.

« Je suis pas sûr que quelqu’un l’ait mis au courant. »

Qu’il l’aimait ! Et son ton était narquois à souhait ! Sauf que s’il pense que le sujet va s’arrêter là il à tort… En effet Kazuaki continu à propos de leur père, de sa vision de lui… Et Natsuki penche la tête sur le côté, esquissant finalement un sourire avec quasi tendresse, malgré l’agacement que lui procure le sujet.

« Pose-lui la question un de ces jours qu’on rigole. »

Natsuki se remet debout, dépliant un instant son ossature en s’étirant avant de se baisser pour ramasser les cartes, entreprenant de les remettre au carré. Il écoute d’une oreille plus concernée tandis qu’avec une émotion visible et qui s’entendait dans sa voix, son frère évoque une dispute.

« A quel sujet ? »

Enfin… C’est sûr vu le tour qu’avait pris la conversation il se doutait que Kazuaki avait dû se lever pour lui… Que leur père avait dû lui cracher un peu dessus… Mais c’était quoi le sujet précisément ? Quoi qu’il en soit, après avoir passé un élastique autour des cartes, Natsuki vient se laisser tomber assit sur le sol à nouveau, près de la tête de son frère. Ils étaient si semblables physiquement que même pour lui c’était parfois un rien troublant. La faute au complet peut-être bien.

« Ça lui passera, Aki. »

Il savait pas trop quoi lui dire pour être honnête. Il voulait pas avoir l’impression de jeter de l’huile sur le feu mais il ne voulait pas non plus dédouaner leur père, à qui il en voulait farouchement.

« Appelle-le demain pour t’excuser si tu penses que c’est nécessaire ou préférable. »

Il le suggérait sincèrement, même si ça le fait soupirer.

« Un jour il réalisera. »

Comme le disait leur mère. Natsu se disait parfois qu’il ne réaliserait que sur son lit de mort. Et encore !

« Si ça se trouve vous allez vous croiser demain et il va faire comme si votre dispute n’avait jamais existé. Il est fort pour nier les problèmes qu’il ne peut pas résoudre. »

D’une main il vient remettre en place une mèche de cheveux qui avait glissé sur le front de Kazuaki. Il continu de passer le bout de ses doigts dans ses cheveux ensuite, juste caressant, sensible à la relative détresse émotionnelle de ce miroir de lui-même.

« Tu veux l’appeler maintenant ? »

Ce disant il attrape le cellulaire de son frère pour le déblocker avant de le lui rendre.

« Vas-y. Tu te sentiras peut-être mieux. Je reste là. »

Au cas où ce ne serait finalement pas le cas disons.


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Kazuaki claque sa langue contre son palais en signe d’agacement alors que son frère le tacle. Il n’était pas fâché. C’était ça avoir un p’tit frère ! Il lance une carte sur le tas comme seule réponse dans un premier temps. Puis, il tend le pied pour en donner un coup pas trop mesuré à Natsuki ! S’il n’ajoute rien, c’est que son frère lui promet de passer à la fin du mois et il acquiesce, satisfait. Natsu avait une clé alors il venait quand il voulait. Et s’il tombait sur un spectacle pour adultes au passage, ce n’était pas de la faute d’Aki ! De toute façon, son jumeau affirme avoir lui aussi oublié de compter les points et sur un ton empreint d’une très grande diplomatie qui jure avec ce qu’il ajoute, il déclare :

« Alors considérons que j’ai gagné. »

Il geint par contre. Pas de sortie en boîte. Et à propos du cinéma, sa grimace veut tout dire. On pensait souvent qu’ils étaient toujours d’accord sur tout, mais ça n’aurait pas pu être moins vrai. C’est juste que quand ils étaient avec d’autres personnes, ils étaient toujours une équipe, même quand la situation ne s’y prêtait pas nécessairement ! Quant à leur père… eh bien, il ne peut pas reprocher à son frère son propos railleur. C’était à leur père de redresser la situation et il ne semblait vraiment pas en avoir envie, sûr qu’il avait raison. Pourtant, Kazuaki aurait cru qu’à suivre la voie qu’il voulait pour eux, ça lui suffirait. Un fils qui héritera de la compagnie, ce n’était pas assez ? Il soupire.

« Oh je vais la lui poser. », assure Kazuaki, sûr de lui à ce sujet. Par contre… il ajoute rapidement : « Quand il ne pourra pas me retirer mon héritage. »

Il semblait peut-être vendre une partie de lui-même pour l’argent. Mais la vérité, c’est qu’il l’avait gagné, cet argent. Cette compagnie. Il avait bossé comme un damné. Et il ne devait rien à son père à propos de sa vie intime. Il ne se sentait pas assez investi pour ça. Sa mère par contre le saurait sûrement en temps et lieu… si un jour il se trouvait quelqu’un sérieusement, ce dont il doutait fortement. Par contre, alors que son frère se fait encore trop compréhensif vu ce que leur père lui avait fait subir, Kazu secoue négativement la tête.

« Certainement pas. Il ne mérite pas mes excuses à ce sujet. Je crois ce que j’ai dit… », assure-t-il tout en soupirant à son tour. Il a un petit sourire pour son frère avant de faire remarquer : « Un jour, il va peut-être comprendre, oui. Sur son lit de mort, genre… »

Sans savoir qu’il faisait écho aux pensées de son frère. Mais ça ne le surprendrait pas aussi. En partie parce qu’ils avaient souvent les mêmes pensées au même moment. Mais aussi parce qu’il savait tout le bien qu’il pensait de leur père. Avec raison. Son frère insiste un peu. Ça venait d’un bon coin de sa personnalité. Aki était toujours sensible à cette façon que Natsu avait de le pousser à faire les choses « bien » même quand ça signifiait laisser son frère derrière lui temporairement. Mais pas cette fois.

« Non. On se serre les coudes. », dit-il donc, buté et sûr de lui. Il prend le cellulaire, le fermant néanmoins pour éviter de voir les millions de messages qu’il devait avoir eu pendant qu’il était pour sa part en mode « off ». Le boulot n’attendait jamais… mais Aki était capable de prendre congé, aussi étonnant que ça puisse sembler. « Et puis, je l’aime. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne déconne pas beaucoup trop pour le bien de notre relation aussi… »

Il range son cellulaire, gardant le silence un court instant.

« Toujours pas envie de venir voir si tu peux pas décrocher quelque chose en danse ? », demande-t-il soudainement, relevant un regard interrogateur vers son frangin. « Il n’est presque jamais là, tu sais. Et puis, tu as vraiment du talent. Et une foutue belle gueule, si je peux me permettre ! »

Il éclate de rire, faisant un petit clin d’œil à son jumeau. Il se permettait…!

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Son frère tire à lui la gloire et si pendant une seconde Natsuki entend bien batailler à ce sujet il se fend finalement d’un sourire, balayant l’air de la main avant de concéder :

« Ça va. Comme tu perds tout le temps, je veux bien fermer les yeux sur celle-là. »

Ce n’était pas vrai en soit et il ne tenait pas le compte des victoires et des défaites mais hé… Ça sert à disputer ce genre de choses d’avoir un frère ! Même un frère jumeau ! Sauf que leurs goûts pour la soirée ne se ressemblent visiblement pas… Mais chez eux, seule leur ressemblance physique était vraiment frappante ! Ca le fait un peu rire que d’y songer. Natsuki adorait son frère et pourtant il n’aurait jamais pu avoir un ami dans son genre lui semblait-il ! Kazuaki avait une place exceptionnelle dans son cœur ! Exceptionnelle et unique.

Quant à ses préférences sexuelles et le bon timing pour lui poser la délicate question de sa mauvaise influence, Natsuki lève les yeux au ciel. Quelle façon de dire les choses ! Il n’épilogue néanmoins pas, touché ceci dit par ce que son jumeau ajoute à propos de leur père, prenant définitivement position de son côté. Natsuki avait toujours su qu’il pouvait compter sur son frangin à ce niveau… Mais entre leur bonne éducation et le fait que Kazuaki était proche de leur père –paternellement mais aussi professionnellement- il n’avait pas osé réellement l’entendre dire qu’il s’était mis en colère contre lui. Même que lui qui n’était pas un grand sentimental s’entend assurer :

« J’t’aime, Aki. »

Mais pour dédramatiser l'instant émotion il rajoute encore :

« C'est pour ça que je t'ai laissé gagner. »

Son frère fait finalement écho à ses propres pensées, prouvant peut-être s’il leur fallait que finalement leur gémellité ne tenait pas qu’à une ressemblance physique… Et lorsqu’il refuse pour de bon d’appeler, faisant équipe avec lui, Natsuki n’insiste pas. Il n’allait clairement pas faire des pieds et des mains pour les rabibocher : il n’était pas sympa à ce point !

« J’imagine que maman a la même discussion que nous avec lui ce soir. »

C’était pas sûr à 100% mais s’il l’avait évoqué devant elle, sûr que leur petite maman aurait tenté d’arrondir les angles.

Par contre Aki remet sur le tapis un sujet qui revenait régulièrement depuis qu’il avait pris la vice-présidence de la SK… Et Natsuki se plaint !

« Akiiiiiiiiiiiiii ! Sérieux ! T'es un gros relou tu sais ça ? »

Et de répéter, pour la millionième fois, non sans avoir éclaté de rire :

« J’ai pas envie que ça devienne un taff. En plus j’ai zéro formation diplômante, juste je sais danser. »

Son père mettrait ce point en avant pour ne pas l’embaucher non ? Peut-être pas en réalité… Natsuki se plaisait parfois à lui faire endosser le mauvais rôle à tout va mais la vérité c’est qu’il ne savait pas ce que son père faisait, si Kazuaki lui faisait un contrat. Ceci dit il n’allait pas lui en demander un juste pour vérifier.

« C’est un hobby. »

Mais il savait que pour Kazuaki, qui aimait bosser, la limite devait être un peu floue !

« C’est même pas pour lui que je viens pas. »

Et c’était sincère, même s’il aimait se servir parfois de cette excuse pour décourager son frère jumeau.

« Et puis vous croulez déjà sous les demandes d’embauche de mecs sûrement tout aussi talentueux sinon plus. »

Faut pas croire… Natsuki réalisait bien que malgré sa passion pour la danse et la pratique qu’il en faisait, il n’était pas forcément au niveau de ces personnes qui s’entraînaient 8h par jour ! Quant à sa belle gueule :

« Une chance que tu ais hérité de la même que moi, sinon t’aurais pas été beau à voir ! »

Et de signaler de fait, au passage :

« Tu m’as jamais dit merci d’ailleurs. Mais vas-y, il est jamais trop tard, je t’écoute ! »

Il vient enfoncer deux doigts dans les côtes de son frère, rieur, prêt à en découdre alors qu’il réitère :

« Allez ! Soit un bon garçon et dis merci Kazuaki ! »

C’était aussi pour ça qu’il aimait tellement passer du temps de qualité avec Kazuaki, même si c’était à ne rien faire… Parce que ça réchauffait toujours son p’tit cœur !


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Pff, n’importe quoi ! Il était un gagnant-né. Et à son avis, son frère était dans le même cas que lui, mais ce n’était pas le moment de le lui signaler. Kazuaki n’oubliait pas qu’il venait de se faire méchamment tacler par son frère indigne. De toute façon, ils n’en restent pas là. La conversation était devenue beaucoup plus sérieuse soudainement, un peu par sa faute. Même que Natsuki lui dit qu’il l’aime et Aki a un petit sourire en coin tout en tendant encore le pied pour le taper un peu, parce qu’il ramenait sur le tapis ce sujet stupide de la victoire aux cartes !

« Ouais, moi je vais réfléchir à si j’t’aime encore et je te tiens au courant. », réplique l’homme, ricanant un peu au passage parce qu’il était tout sauf sérieux, bien sûr. Même qu’il était un peu touché par les paroles spontanées de son frère. Mais il n’était pas le genre d’homme à répandre ses émotions partout dans la pièce dans laquelle il était ! Quant à leur petite maman, il soupire en haussant les épaules. « Ouais. Probablement. J’espère qu’il ne va pas trop hausser le ton. Elle ne mérite pas ça… »

Elle essayait juste de tenir cette famille brisée ensemble autant que possible. Elle était la meilleure d’eux tous, sans aucun doute. La seule qui avait fait tous les sacrifices possibles pour que ça fonctionne. Aki se sentait parfois mal que ça n’ait pas fonctionné comme ça aurait dû. Mais voilà que Natsu s’énerve encore un peu pour la danse et Aki soupiiiire ! C’était toujours la même discussion mais il continuait quand même à aborder le sujet. Au cas où, sur un malentendu, son frère signerait un contrat !

« Je comprends pas ! Ce serait un boulot que t’aime, non ? », fait remarquer Kazuaki, un peu découragé parce qu’il ne comprenait vraiment pas ! Mais bon, comme d’habitude, le ton avait beau monter, il n’y avait pas de colère. Juste un petit peu d’irritation et encore ! C’est juste qu’il ne captait pas comment son frère pouvait ne pas vouloir faire d’un hobby un revenu stable. Il était un homme d’affaires, hein. Il ne comprenait pas le principe des passe-temps purs et simples ! « En plus, on bosserait assez ensemble pour se faire kiffer, mais pas assez pour se marcher sur les pieds. Ce serait sympa, non ? »

Quant aux demandes d’embauche, il hausse les épaules. Ce n’était pas faux. Mais il s’en foutait. Il voulait son frère, lui.

« En tout cas, je note que la présence de papa n’est plus un argument valide ! », s’exclame Kazuaki, ayant l’impression d’avoir fait un pas vers l’avant dans cette histoire, du coup. Eh, c’est son frère qui l’avait dit, pas lui ! « Tu devrais venir faire un test. Juste pour voir si t’aimerais ça. Ça t’oblige à rien… »

Il hausse les épaules. C’était son point final sur ce sujet… pour le moment ! Mais voilà que ce p’tit con vient le tanner et il le bouscule de façon musclée. Eh, Natsu pouvait en prendre…! Il ricane tout en lui donnant un coup de coude.

« C’est toi qui a ma gueule. C’est toi qui est né de l’autre côté du miroir. En fait, t’es adopté, salopard. J’le savais…! », ricane l’homme d’affaires qui, présentement, n’avait plus rien de celui qu’il affichait dans le cadre de ses très sérieuses fonctions à la SK ! Il aurait été barbant si ça avait été le cas, hein ? « Toi, dis « merci Kazuaki », connard ! »

Il donne un dernier coup d’épaule à son frère avant de se laisser retomber contre la charpente du lit, son regard se posant sur le plafond.

« Parlant de danseur, il y en a un pas mal du tout à la SK… »

La curiosité allait-elle pousser Natsuki à passer, elle ?

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« Evidemment que tu m’aimes, p’tit con. »

Natsuki ricane, haussant ensuite simplement un peu les épaules pour ce qui était de la dispute probable entre leurs parents. Mais leur mère avait malgré tout son petit caractère. Elle savait choisir ses batailles et ne se lançait généralement que dans celles où elle pensait avoir une chance de pouvoir l’emporter. Natsuki adorait sa mère… Mais parfois il lui arrivait de lui en vouloir de ne pas se mettre entre son père et lui. Ou de ne pas l’avoir fait dans le passé quoi ! Il se savait injuste alors c’était une des rares choses qu’il gardait pour lui sans en parler à son frère… Mais avec le temps, ce sentiment qu’il avait davantage lorsqu’il était gamin faisait qu’aujourd’hui il s’éloignait un peu de la famille en général, Kazuaki mis à part parce que ça, ce serait comme le priver d’oxygène ! Parfois les jumeaux étaient très fusionnels et son frère et lui faisaient partit de ceux-là.

Kazuaki insiste pour le boulot à la SK et s’il fallait encore un exemple flagrant de ce que leurs personnalités étaient aussi différentes que leur physique était semblable, on l’avait dans cette petite conversation !

« Et moi je comprends pas comment on peut kiffer son taff. »

Chez lui le travail c’était synonyme de corvée. Et on passait notre vie à faire cette corvée pour ensuite galérer dans notre vieillesse en regardant par-dessus notre épaule pour voir tout ce qu’on n’avait pas vécu. Il n’enviait pas Kazuaki même s’il aurait bien voulu son compte en banque ! Le fait était que son frère travaillait beaucoup, peut-être même trop ! Il s’inquiétait parfois pour sa santé, lui aussi. En ce sens, ils finissaient sans doute toujours par se retrouver.

« J’t’ai dit non. Moi je veux danser pour me faire kiffer. Je m’en fiche de faire kiffer les autres, je veux pas de leur jugement, de leur approbation ou de leurs critiques. »

Il se voulait un peu plus libre que ça, même si évidemment on ne l’était jamais tout à fait ! Mais il lui semblait que dans le monde de l’Entertainment c’était pire. Et puis les nouvelles dans ce domaine étaient souvent très tristes lui semblait-il dernièrement. D’ailleurs à ce sujet :

« J’ai vu qu’en Corée c’était encore arrivé. »

Il ne nommait pas précisément mais il saurait que Kazuaki comprendrait parfaitement. Un nouveau suicide au pays du matin calme… Encore une célébrité de même pas trente ans qui se foutait en l’air… Natsuki ne faisait absolument aucun rapprochement entre eux et lui. Mais ce genre d’environnement pouvait vite devenir malsain. Il savait que son frère avait une conscience professionnelle meilleure que ça… Mais il craignait parfois qu’il soit la propre victime de ce type de système. Parce que ça ne l’étonnerait pas beaucoup d’apprendre que leur père, lui, défendait les systèmes à la coréenne !

« J’imagine que ça doit pas mal parler à l’agence. Non ? »

Les questions, les craintes, les doutes… Les jugements peut-être même. L’Asie était douée pour ça. Ou en tout cas c’était le reflet que lui renvoyait l’image de sa propre expérience. Il ne se pensait pas meilleur. Pas sur tous les points en tout cas ! Mais sur ce sujet en particulier, il lui semblait qu’il avait plus de bon sens en tout cas.

Natsuki ne se donne même pas vraiment la peine de répondre à propos du test. Il en avait pas envie. Mais il testerait peut-être juste les grandes salles et les bonnes sonos, pour le plaisir. Ça n’engagerait à rien et il ne comptait toujours pas devenir un employé de la SK mais bon. Il dirait bien qu’avec un peu de chance Kazuaki allait ensuite le lâcher mais il savait déjà que ce ne serait pas le cas… !

Un petit rire sincèrement amusé passe ses lèvres alors que Kazuaki parle d’être né « de l’autre côté du miroir ».

« Question de point de vue. Du miens c’est toi qui est né de l’autre côté du miroir, sale con ! »

Mais à propos d’adoption :

« Ca expliquerait bien des choses ! Je savais que je ne pouvais pas être leur fils ni ton frère ! Je vaux mieux que ça ! »

Il tire la langue à son jumeau avant d’arquer un sourcil à la dernière information lâchée par son frère.

« Holà… »

Et gentiment moqueur :

« Tu voudrais danser à l’horizontal avec ce danseur « pas mal du tout » c’est ça ? »

Mais un peu plus sérieux, concerné et curieux :

« Il a quoi de spé ? Il ressemble à quoi ? Il est juste danseur ? Dans un groupe ? »


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Ouais mais il n’était pas obligé de le lui dire là ! Par contre, le rire d’Aki devait parler pour lui alors qu’il revient bousculer virilement son p’tit frère barjot ! Il lève néanmoins les yeux alors que Natsuki lui assure presque cash qu’un boulot, ça devait impérativement être chiant. Belle façon de voir les choses ! Il ne se demandait plus pourquoi son jumeau ne trouvait jamais un boulot dans lequel rester s’il ne s’y sentait jamais bien et en plus, s’il partait avec cet état d’âme dès le départ. Ils ne se ressemblaient vraiment pas, hein ? Quand on oubliait la tronche, encore que ceux qui étaient très observateurs pouvaient finir par réaliser qu’ils étaient certes un portrait craché de l’autre… mais à l’envers, quoi.

« Fais ce que tu veux. », déclare soudainement Kazuaki, même si tout le monde dans cette pièce savait ce que ça voulait dire : il lâchait le morceau pour ce soir seulement ! Par contre, quand il lui parle soudainement de suicide, il fronce les sourcils. Parce que c’était de ça dont il était question. Forcément, il suivait de très près ces histoires… Kazuaki n’était pas un saint et lui-même gérait son label (enfin, il serait un jour à lui) d’une main de fer. Mais, il n’avait pas encore complètement perdu de vue son côté humain, pas du tout. Sauf que parfois, c’était difficile d’avoir des yeux partout… et il ne jouerait clairement jamais le bureau des pleurs. Ce n’était toutefois pas ce qui l’inquiétait présentement. « Pourquoi est-ce qu’on saute de « le boulot c’est de la merde » à « suicide », tout à coup ? Tu te sens interpellé ? »

Il y avait de gros… non, d’immenses alertes rouges qui s’étaient allumées dans la tête de Kazuaki là ! Et même si habituellement au Japon, on ne parlait pas de ces choses (en Corée non plus d’ailleurs), lui tenait plus à son frère qu’à leur fierté.

« Tu me le dirais si y’avais un truc, hein Natsu ? », demande-t-il donc, fortement interpellé par le sujet, que ce soit à tort ou à raison. Quant à s’ils en parlaient à l’agence, il acquiesce quand même. « Ouais. C’est sûr. On se tient au courant. Ça plombe l’ambiance dans les bureaux, ces nouvelles… »

Il a un petit soupir, se relevant. Il revêtait un peu son costume mental de futur PDG, là.

« Je suis en train de me demander si on monte une hotline ou un service psy à l’agence… J’en ai encore parlé à personne. C’est délicat… », explique-t-il lentement. Mais il n’avait pas besoin d’expliquer mille ans non plus. Natsuki connaissait bien sa propre culture. « J’pensais peut-être en toucher un mot à Matthew. Avoir son opinion d’étranger… »

Peut-être qu’il cherchait juste quelqu’un pour le convaincre, surtout. Il a un petit sourire malgré la lourdeur du sujet à la suite. Ouais mais non.

« C’est toi qui est à l’envers du monde, alors assume, l’expatrié. », tacle-t-il. Il lève brièvement les yeux ensuite. Une chance qu’il connaissait bien son jumeau parce que ça aurait pu être blessant vu l’état de leur famille émiettées. Il ne relance toutefois pas, ricanant plutôt un brin grassement à propos du p’tit danseur. « Ouais, il doit bien se débrouiller, en tout cas… J’lui montrerais de nouveaux pas. »

Il a un clin d’œil pour Natsuki, qui ne s’offusquait jamais de ce genre de discussion malgré son orientation sexuelle et pour ça, il lui en était reconnaissant. Quant à la description physique qu’il pouvait en faire, il réfléchit un peu.

« Américain, mais d’origines Coréennes. 1m86 de muscles. Des airs de badboy que je dompterais bien… Et les cheveux passés au peroxyde. »

Une petite beauté, quoi !

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Ça c’était un « fais ce que tu veux » qui en disait long sur les véritables intentions de son jumeau à l’avenir mais Natsuki se contente de lever lui aussi les yeux au ciel. Tant qu’il était débarrassé de cette conversation pour le moment au pire c’était pas bien grave. Par contre Kazuaki fait un lien qui n’existe pas vraiment mais Natsuki sait que c’est le cœur qui parle. Il n’avait pas parlé suicide parce qu’il pensait que ça avait un lien direct avec leur conversation mais plutôt parce qu’il s’en était rappelé et que ça restait un sujet facile pour détourner les ambitions de son frère à propos de son offre d’emploi quoi !

« Mais non ! C’que t’es con. »

Il rigole mais il y avait de la tendresse dans ce rire malgré tout. Natsuki était touché par l’inquiétude manifeste que son frère lui déversait.

« Je vis très exactement comme j’en ai envie. Je suis heureux là. »

Ils avaient juste une manière très différente d’être heureux. Une n’était pas meilleure que l’autre voilà tout. Et si ça pouvait quand même rassurer Kazuaki et lui éviter tout le soucis qu’il se faisait de toute évidence, Natsuki confirme :

« Évidemment que tu le saurais. Tu serais le premier que j’appellerais. Toi aussi hein ? »

Parce que lui aussi se faisait du soucis pour son frère jumeau. Toujours en train de travailler, d’accumuler la fatigue et le stress. Dans sa vision du monde à lui, c’était Kazuaki qui risquait le plus de craquer, d’eux deux.

« Tu devrais lever le pied parfois. Prendre des vacances. »

De « vraies » vacances. Parce que Kazuaki était ce genre d’homme qui part en vacances mais qui règlent tous les problèmes de son entreprise sur son portable, depuis la piscine de son luxueux hôtel. Bref.

Kazuaki lui fait un peu le détail de la situation et Natsuki se fait attentif malgré tout.

« Pourquoi tu montes pas les deux ? »

C’était une question de budget ou d’autre chose ? Parce que sinon en soit leurs deux idées étaient bonnes et touchaient peut-être différents caractères. C’est sûr qu’à lui aussi, en tant que bon petit coréen, ça faisait un peu bizarre ce genre de plan… Mais il savait au fond de lui que c’était sûrement quelque chose de positif.

« C’est qui ça Matthew ? »

Mais sourire revenu au coin des lèvres il demande encore :

« Ton danseur ? Hé ben dis donc… ! Tu le consultes pour prendre tes décisions ho là là ! Y a du mariage dans l’air attention ! »

Surtout que son frère, après l’avoir gentiment exclu de la famille, semblait tout prêt à inviter « Matthew » dedans lui ! Ou en tout cas dans sa chambre à coucher hein ! D’ailleurs il en profite pour lui faire une petit visualisation de l’homme… Et clairement, si le regard de Natsuki s’était déjà attardé sur un joli minois masculin ça n’avait jamais été un minois de ce genre ! Là encore leurs goûts étaient très déconnectés hein !

« Un mètre quatre-vingt six ? »

Il y a un moment de silence pendant lequel Natsuki observe son frère, de pied en cape. Il va ainsi de sa tête à ses pieds puis remonte dans l’autre sens… Avant de lui faire remarquer :

« Mais tu sais que t’es un nain ? Tu vas faire quoi ? Monter sur un escabeau à chaque fois que tu voudras l’embrasser ? »

Et, un peu plus trash sans aucun doute mais il s’agissait de ce petit humour beauf entre frangins :

« Ou grimper sur le lit et lui demander de se mettre à quatre pattes au sol à chaque fois que tu voudras le prendre en levrette ? »

La subtilité, tout ça… ! Bien sûr rien de ce qu’il disait n’était réellement sérieux hein… ! Natsuki se plaisait simplement à tacler son frère et quelque part il disait vrai : franchement niveau taille on avait Laurel et Hardy quoi ! En tout cas, dans la continuité des petits tacles entre frères :

« Il sait que tu l’as embauché juste pour qu’il s’essaie à la promotion canapé ? »

Il se permettait d’en rire parce que c’était Kazuaki… Mais sinon il aurait quand même pas osé. Pas avec tous les scandales sexuels qui pouvaient exploser dans le milieu hein ! Mais sortant du domaine de la plaisanterie, entrant dans quelque chose d’un peu plus sérieux (de beaucoup plus sérieux même) Natsuki se renseigne :

« Papa a remarqué ton intérêt… ? »

Parce que ça pouvait poser problème à un moment, non… ? Peut-être pas si le playboy de son frère envoyait Kazuaki promener mais dans la tête de Natsuki ce n’était pas possible : son frère pouvait avoir qui il voulait. Ce n’était pas qu’une question de physique… Il était prévenant, intelligent, charismatique…


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Kazuaki n’essaie même pas de retenir le soupir de profond soulagement qui s’échappe de ses lèvres alors que Natsuki réagit d’une façon qui prouvait à elle seule qu’il ne songeait effectivement pas au suicide. Dieu merci ! Et oui, il le croyait. C’était son frère, son ptit frère. Il le connaissait comme s’il l’avait tricoté et il connaissait chacune de ses réactions sur le bout de ses doigts. Natsu ne pouvait pas lui mentir, surtout pas sur quelque chose d’aussi gros que ça ! Alors il ne lui en veut même pas de le traiter d’idiot, pour le coup. Ça passe comme une lettre à la poste et c’était bien juste parce qu’il s’était fait un sang d’encre en quelques secondes top chrono !

« Ok, ok. Content de l’entendre. C’est juste que ça tombait comme un cheveu sur la soupe et tu sais ce qu’ils disent à propos des signaux d’alarme, tout ça… », marmonne Aki tout en poussant un second soupir. Il ne serait jamais assez soulagé, là ! Il allait peut-être même encore y penser un peu quand il irait se coucher. Par contre voilà que Natsuki lui renvoie un peu l’inquiétude et le principal intéressé lève les yeux au ciel. Ah… Ils étaient un peu bêtes parfois, non ? « Je vais trèèèès bien, je t’assure ! Mais oui, tu serais le premier que j’appellerais si ça allait pas. »

Parce qu’il savait que Natsuki allait le tanner jusqu’à la mort pour qu’il le lui dise alors aussi bien couper court ! Par contre, il a un petit regard réellement surpris pour son frère alors que ce dernier essaie de le convaincre de prendre des vacances.

« Pourquoi ? », demande-t-il spontanément, un peu curieux des raisons qui pourraient lui être amenées. « On a vraiment un mois chargé avec l’arrivée de plusieurs nouveaux trainees qui promettent, des groupes à lancer et l’entrée de la SK dans la dernière saison de Terrace House. Je n’ai pas le temps de chômé. Et je stresserais bien plus de ne pas être là pour gérer que le contraire. »

Il ne saurait même pas à qui déléguer toutes ses tâches. Pourtant, déléguer c’était quand même un de ses tâches principales, justement. C’est dire à quel point la montagne de travail était astronomique. Mais il aimait ça. Il ne s’ennuyait jamais comme ça. Et son appartement était trop vide pour qu’il ait envie de s’y morfondre. Quant à cette histoire de hotline ou de service de psychiatrie, eh bien…

« Je suis ouvert aux deux. Ou à un des deux. », explique-t-il simplement dans un premier temps. Toutefois, il ajoute : « C’est juste que je ne sais pas trop si ce serait utilisé. Peut-être en promettant un anonymat complet… »

Mais il n’avait pas vraiment le temps de plancher là-dessus ces temps-ci, pour être tout à fait honnête. Alors ça attendra. C’était probablement un très mauvais ordre de priorité, mais c’était comme ça, c’est tout. Par contre à propos de Matthew… Kazuaki éclate soudainement de rire ! C’était VRAIMENT la meilleure blague qu’on lui ait faite ce mois-ci !!

« Mais non ! Mon pote, Matthew. Le grand occi’ barbu. Le chanteur de Reminiscent Dystopia. », résume-t-il rapidement. Il avait déjà parlé à son frère de Matthew. Ne l’avait-il pas déjà croisé quand il était avec lui, aux États-Unis ? Il ne se souvenait plus. En tout cas, c’était quand même drôle de le confondre avec Alex… « Vas pas dire à Matthew que j’ai le béguin pour lui. Je vais en entendre parler jusqu’à la fin de mes jours et sa femme va me battre. »

Ça le fait ricaner d’imaginer ce petit bout de femme essayer de le battre et pourtant, ce n’était pas trop difficile à visualiser, malheureusement ! Mais voilà… la description d’Alex suit et ça arrache un petit sourire sûr de lui à un Aki pas du tout déstabilisé par les tacles de son frère.

« T’es bête. J’ai l’air nain à côté de personne. », réplique-t-il avec l’assurance du meilleur vendeur d’assurances. C’était sûrement pour ce genre d’attitude qu’on le considérait un des plus dangereux requins de Tôkyô ! « T’inquiète. J’aurai pas besoin de le lui demander pour qu’il se mette à quatre pattes. »

Ouais. Pas un pour rattraper l’autre. Et très chic, soit dit en passant !

« C’est pas moi qui l’ai embauché. Je connais foutrement rien à la danse. Je sais juste qu’il me fait bander d’un mouvement de bassin à distance. », réplique-t-il à son jumeau, la langue bien sale de toute évidence ce soir. Au moins ils étaient deux, hein ! Par contre à la suite, il grimace un peu. Ah… ce cher père… « Non. Il est convaincu que je ne peux être que parfait. Et dans sa langue, « parfait » et « homosexuel » ne riment pas. Je suis tranquille… »

Au moins c’était déjà ça de pris, non ?

« Mais toi, tu me ramènes quand une plantureuse blonde à laquelle tu vas avoir fait tourner la tête ? », tacle Aki. Ils étaient deux à être célibataires, hein ! Fallait-il vraiment le rappeler à son très cher frère ? « T’as aucune excuse. T’as même pas besoin de te cacher, toi. Par contre, je mets tout de suite mon droit de veto sur Nina. Elle est beaucoup trop bien pour tous les hommes de cette planète. »

Sa petite peste rien qu’à lui !

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Ouais mais ça avait pas été un signal d’alarme dans son cas. Par chance il ne semblait pas avoir besoin d’être davantage convaincu. C’est qu’ils se connaissaient bien malgré au-delà des petites inquiétudes parfois infondées. D’ailleurs son frère ne manque pas de le rassurer à son tour et Natsuki a un clin d’œil pour lui. Au fond ils pouvaient être aussi différents qu’identiques.

Ça se vérifie encore d’ailleurs lorsque son idiot de frère ne semble pas comprendre l’intérêt de prendre quelques jours de congés ! Natsuki lève les yeux au ciel, comprenant sûrement aussi peu sur ce sujet son frangin que ce dernier le comprenait au sujet du travail !

« T’as jamais envie de te pauser ? Jamais jamais ? »

Natsuki étire un bras pour de son index venir toucher son frère, comme pour vérifier qu’il était bien « là » et qu’il n’était pas une projection de son esprit !

« T’es humain au moins ? Je pense que t’es une sorte d’adopté venu d’une planète lointaine. »

Après il savait un peu comment son jumeau fonctionnait hein ! Donc même s’il ne pouvait pour lui-même pas comprendre le stress dont il était question il comprenait que c’était ce que son frère ressentirait probablement oui.

« Tu ne pourras pas toujours tout gérer. Pourquoi tu te trouves pas un assistant de confiance qui aura les reins de bien faire les choses pour toi lorsque tu décideras de prendre 2-3 jours à droite ou à gauche ? »

Et de préciser :

« Là t’as pas de vie alors ça t’ennui pas ! Mais quand tu auras un mari et trois gosses, hein ! »

Natsuki rigole, sachant bien sûr que son frère ne pourrait pas se marier à proprement parler ni avoir des enfants aussi facilement que ça. Mais tout était sur le ton de la plaisanterie, il ne faisait pas de plan de carrière pour Kazuaki quoi !

Et pour en revenir au sujet des idées de son frère vis-à-vis de l’aide psychologique, Natsuki demande :

« Et un chat ? Ils pourraient mettre un pseudo et aller clavarder avec un psy. Bon ben un psy qui aura un minimum le truc avec internet quoi. »

Mais ça devait se trouver à leur époque !

« Il y a des gens pas très à l’aise pour bavarder avec les autres mais si tu les mets sur un chat en ligne ils pourraient te raconter toute leur vie. »

Il savait pas si c’était faisable, si c’était encadré d’une manière quelle qu’elle soit… Mais il avait toujours pu dire tout ce qui lui passait par la tête avec Kazuaki. A l’inverse de leur père, son frère l’avait toujours écouté, même si parfois il avait sûrement dû trouver ses idées débiles alors qu’il les avait à peine développées !

Quoi qu’il en soit « Matthew » est rappelé à sa mémoire et Natsuki se rappel vite fait en avoir déjà entendu parler quelques fois, effectivement.

« J’aimerais assez ça, voir sa femme te battre ! »

Juste pour rire ! Alors quand son frère assure n’avoir l’air nain à côté de personne, Natsuki insiste :

« T’as sûrement l’air d’un nain à côté de la femme de Matthew… ! »

En revanche il rigole en levant les yeux au ciel lorsque Kazuaki fait preuve de beaucoup d’aplomb et surtout d’assurance vis-à-vis de son danseur !

« Et lui c’est quoi son nom alors ? Tu le sais au moins ou tu t’es juste concentré sur ses fesses ? »

Parce que là Kazuaki avait surtout l’air d’un prédateur un peu lubrique ! Mais ça fait rigoler Natsuki. Du moins jusqu’à ce qu’il soit question de leur père et là il a un geste de la main comme pour balayer le sujet. Il n’était pas surpris. Mais un peu désabusé sans doute.

« Moi ? »

Natsuki hausse les épaules, admettant :

« Je sais pas. »

Et rieur :

« Qui te dit que je te ramènerais une fille ? »

Ceci étant dit il grimace à propos de « Nina ».

« Ça va, je veux me trouver quelqu’un de mignon et gentil, pas une petite princesse qui se prend pour la reine du monde ! »

Il était un peu injuste mais pas complètement hein ! Parce que la jeune femme avait vraiment tout un caractère !

« En plus je suis pas sûr que mon palais soit son genre… ! »

Ça devait clairement manquer de classe pour elle ! Cela dit il peut bien admettre :

« Mais jolie comme elle, pourquoi pas ? »


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