Nom Zhang. Prénom(s) Jiro. Âge Tout juste, vingt-huit ans. Nationalité Chinois, rien de plus, rien de mois. Origines Chinoises. Sexualité Les femmes, y a que ça de vrai. études / Métier officiellement : professeur de littérature ; officieusement : auteur à succès. | Caractère Qualités ; à l’écoute, abordable, ambitieux, consciencieux, impliqué, méthodique, vrai. Défauts ; accro, calculateur, impulsif, vulgaire, joueur, jaloux, revanchard ; sournois.
Anecdotes ; Il fume comme un pompier et se contente de répliquer qu'il n'a plus aucunement besoin d'avoir une bonne santé face à ce qu'il fait au travers de ses journées. ℘ Il est capable de dormir n'importe où et n'importe quand, s'il est fatigué. ℘ Lorsqu'il est frustré ou énervé, une simple bousculade pourrait engendrer un combat de rue, parfois inutile, il semble qu'il y trouve un certain contentement, malgré tout. ℘ Il serait atteint de « cheimophobie » ; phobie qui démontrerait une certaine peur envers les orages et les tempêtes, dans ces instants, il favoriserait le fait de se retrouver niché sous une couverture. ℘ Il aurait une mémoire visuelle invraisemblable, un simple regard croisé et il parviendra à reconnaître cette personne, n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quelle circonstance. ℘ Il serait un féru de littérature en tout genre, du plus simple, au plus étrange, en passant vers des écrits semi-érotiques aux autobiographies. ℘ Divorcé, il pense que les femmes ne sont qu’une perte de temps à présent. Tout du moins, lors d’une relation sérieuse. Il favorise les simples tentations charnelles d’un soir, sans conséquence, ni retrouvailles. ℘ Il aurait encore quelques difficultés en Japonais, mais rien de grave, puisque, d’après lui, ses difficultés peuvent devenir une force. ℘ Adolescent, il s’était alors pris de passion par l’un des sports martiaux, le plus, réalisé au pays du matin calme : taekwondo. Il en est devenu, par ailleurs, l’un des meilleurs de sa ville natale et s’est permis d’obtenir la ceinture la plus haute gradée lors de ses dix-huit ans. ℘ D’après de multiples rumeurs, le fait qu’il ait quitté sa ville natale n’est pas anodin comme il pourrait le prétendre. Il aurait alors, créé un bon nombre de problèmes pour en venir à cela, dont, le fait d’avoir frappé sa dernière compagne alors que celle-ci n’avait que quelques minutes de retard pour leur rendez-vous. ℘ Il aurait de lourdes migraines suite à de longues heures de travail. Il favorise alors, le port de lunettes de vues qui lui donnerait – apparemment – un air ridicule. Mais qu’importe, puisque personne ne le vois ainsi, mise à part sa propre famille.
Histoire - Spoiler:
Qui suis-je ? Où vais-je ?Face à son propre reflet différé par ce miroir qui se trouvait face à lui, le jeune homme osait se remettre en question. Après tout, tout homme est construit au travers de ses expériences passées, et pourtant, il ne semblait pas être un homme ‘accomplis’ en tout point. Que ce soit, au sein de sa vie personnelle, professionnelle ou bien sentimentale. Un capharnaüm à l’état pur au sein duquel il ne parvenait guère à remettre un certain ordre. À son plus grand désespoir, par ailleurs. « Vingt-huit ans, bordel. Vingt-huit ans, et je suis toujours là à me lamenter sur mon sort. Bordel, quelle ironie. » ; se contenta-t-il d’ajouter avant que l’une de ses mains ne puisse, vulgairement, s’écraser contre son faciès. Un sentiment de fraîcheur parcourait alors, son échine, face à ce simple contact humide que cet acte pouvait lui offrir. L’eau avait toujours utile lorsqu’il daignait remettre ses idées en place. Aîné d’une fratrie de trois enfants, sa vie ne fut ni dure, ni simple. Hébergé au sein d’un domicile familial des plus modestes, il ne semblait y avoir aucune tache sur ce tableau si agréable à observer d’un œil extérieur. Une harmonie parfaite, en soi. Aucune règle, aucune restriction, une liberté sans nom. Que quémander de plus ? Si ce n’est, une attention un petit peu plus importante de ses géniteurs, il n’en souhaitait pas plus. Souvent délaissé au profit de ses cadets, il se contentant de valser çà et là au sein de la capitale à la simple recherche d’une quelconque attention. Attention, qu’il essayait obtenir au travers de multiples actions, bonnes, ou mauvaises. Que ce soit, du simple fait de parvenir premier au sein de ses multiples années au sein de ses études artistique, ou de, simplement rentrer fort amocher suite à une altercation féroce avec un quelconque inconnu, rien ne semblait trouver grâce aux yeux de ces personnes qu’il semblait tant affectionner. Un amour à sens unique qu’il ne comprendrait guère et qu’il ne parvenait toujours pas à comprendre aujourd’hui. Avait-il fait quelque chose de mal ? Était-ce à lui que la faute revenait ? Tant de questions, pour si peu de réponses. Ce n’est alors, qu’après cela, qu’un vulgaire soupir osait traverser les lippes du jeune homme tandis qu’il osait briser la moindre lumière qui éclairait son être d’un simple coup de main contre l’interrupteur. Une douce mélodie classique et le noir complet l’aidait à oublier tout ce qui semblait assombrir son esprit depuis bien des années. “Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour.” Ce n’est qu’après cela qu’une mélodie bien plus bruyante osait faire irruption au sein de ce qu’il considérait comme étant son quotidien : « Allô, Jiro ? » ; cette voix, il parviendrait à la reconnaître entre toutes, et pourtant. « Je sais que tu es là, décroche. Je sais aussi que tu n’aimes pas t’y rendre, mais tu aurais pu te permettre d’apporter des fleurs, c’est la moindre des choses. Tu sais qu’ils te regardent d’en haut, et pourtant, tu ne bouges pas le moindre petit doigt. Je ne sais même pas pourquoi je te dis ça, pour la dixième fois, mais qu’importe, j’espère que cette année sera la bonne, ton frère espère t’y voir aussi. Tchao. » Sans prendre la peine de porter la moindre importance envers ce téléphone fixe qui clignotait à de multiples reprises afin de démontrer l'enregistrement de ce message qu'il avait pu entendre auparavant avant que son corps ne puisse lascivement rejoindre le canapé. Une énième réflexion, une énième souffrance. Diplômé d'une école d'art hautement gradée au sein de son pays de naissance, ayant radicalement obtenus un emploi, un appartement au sein d'une résidence plutôt agréable au sein de la capitale du soleil levant, une famille qui semblait se soucier de lui. Pourquoi, et comment, avait-il fini ainsi ?
|