Nom NAKAGAWA Prénom(s) Yume Âge 27 ans Nationalité Japonaise Origines Japonaise avec du sang anglais Sexualité Hétérosexuelle études / Métier Architecte & Chef d'entreprise | Caractère Je ne suis certes pas une personne extravagante et l’on me considère comme une forcenée du travail. Une personne très sérieuse même. Je ne sais pas moins m’amuser pour autant. Réservée et calme. Je peux, pour ceux qui me connaissent peu ou mal, leur réserver bien des surprises. Comme on le dit si bien : ne jamais se fier aux apparences. Je sais aussi me lâcher, même s’il est vrai ces moments de détentes sont rares et comme bien des être humains j’aime les moments doux que l’on passe à rire en bonne compagnie.
Mon ambition, mon indépendance et mon envie de vous démarquer ne vous aura pas échapper. Sans doute un moyen de dire à mon père « tiens regarde ce que tu as manque en ayant fait ce choix-là, 27 ans plus tôt » ou encore pour dire à ma mère et ma grand-mère « je nous offrirai la vie qu’on mérite ». Je suis volontaire et déterminée. Ma réussite et mon épanouissement ne tient qu’à moi. Sous mes airs passifs, je peux me montrer très caractériel donc. Mais, cela vous l’aurez sans doute déjà compris. Enfin, je ne sais pas trop quoi rajouter de plus. Sans doute suis-je une personne ennuyeuse … Ou alors tout simplement mystérieuse. Je vous laisse me découvrir par vous même. Pourquoi s’encombrer de descriptions si longues quand on peut apprendre à se connaitre réellement. Il n’a rien de mieux que de vérifier par soi-même.
Ne me jugez tout de même pas trop sévèrement.
Histoire Ma situation familiale est quelque peu compliquée à expliquer et en même temps, une fois que vous avez compris, elle est d’une facilité navrante. Tout d’abord, commençons par le commencement.
Moi, Yume Nakagawa, je suis d’origine et nationalité japonaise grâce à mes deux parents. Je suis née à Tokyo, sous les yeux de mon père et de ma mère. Pourtant, nous n’avions rien d’une famille parfaite. Mon père, riche héritier d’une affaire familiale brillante et prospère depuis des années au Pays du Soleil Levant, menait une double vie. Il entretint durant deux ans une relation sérieuse avec ma mère d’origine nippo-anglaise et qui était venue vivre au Japon pour renouer avec ses origines paternelles. Si tout était aussi simple cela aurait été parfait. Mais, ça ne le fut évidemment pas. En effet, il fréquentait deux femmes à la fois et ces deux dernières ignoraient l'existence l'une de l'autre. Évidemment. Si ma mère fut la première à lui donner un enfant, c’est pourtant l’autre qu’il épousa. Venant d’une famille aisée et convenable, le choix n’en était que logique. Humiliée, ma mère rompu tout contact avec lui et m’éleva seule. Enfin, presque.
Enfant, j’étais bien loin de ces problèmes. Ma mère ne me parlait quasiment jamais de mon père. Mon problème était donc pratiquement réglé. Elle courait à droite et à gauche à cause de ses divers jobs et faisait tout ce qui était en son pouvoir pour nous offrir une vie décente. Malheureusement, nous ne pouvions nous soustraire au pouvoir de mon père bien longtemps. D’autant que ce dernier ne m’avait pas oubliée, bien qu’il ait eut d’autres enfants. Je ne savais, ni ne connaissait rien de cet homme. Aussi je ne comprenais pas ses cadeaux extravagants et ses manifestations irrégulières à mon intérêt, excepté pour mon anniversaire. Ma mère, si elle ne se débarrassait pas des cadeaux - estimant qu’ils me revenaient de droit - n’en faisait point usage pour autant. Voyant que son ancien amant n’était pas décidé à nous laisser en paix, elle s’arrangea pour m’envoyer en Angleterre, chez ma grand-mère. Je savais qu’elle avait dû travailler comme une forcenée pour me payer ce déménagement. J’avais alors dix ans. J’étais bilingue et plutôt une élève sérieuse. Cela ne m’empêchait pas de m’amuser mais, je rêvais d’une meilleure situation pour ma mère et moi. D’autant plus, que je savais qu’elle se portait de plus en plus mal même si à cette époque, les symptômes étaient encore légers. Le voyage pour le Japon était cher et ma mère ne pouvait pas toujours m’accueillir à cause de son travail. Du moins, c’est ce qu’elle disait et ma grand-mère aussi. Cependant, je me doutais bien qu’il y avait autre chose sans pour autant réussir à mettre le doigt dessus. Nous n’étions pas particulièrement pauvres, sans pour autant être très riches. Mon grand-père avait su faire de bonnes affaires et avait laissé un bel héritage à sa veuve. Ainsi ma grand-mère eut de quoi nous entretenir d’autant plus qu’elle gagnait encore de son métier d’écrivain-journaliste. Il lui arrivait encore d’écrire quelques articles pour une revue ici et là. Ma mère de son côté, essayait de nous envoyer une certaine aide financière mais, n’y parvenait pas toujours. Il m’était difficile d’avoir des conversations avec elle, aussi. La distance et cette communication quasi-inexistante fut difficile pour moi mais devint petit à petit une routine. Pourtant, elle renforça mon désir d’enfant de me battre contre la vie et d'offrir à ma famille et à moi-même une meilleure situation.
J’étais une bonne élève mais j’avais un certain penchant pour le dessin, la photographie. Cela ne restera pourtant jamais qu’une passion. J’aimais aussi faire des choses avec mes mains. Peu importait quoi, du moment que c’était moi qui le construisait. J’eus des copines, des sorties et de bons moments de rigolade mais, souvent c’était bien mon sérieux que l’on me reprochait et ce bien malgré moi. Les gens ne comprenaient pas qu'à mon âge, j’avais des objectifs à réaliser. C’est au début du lycée que je choisis enfin ma voie. Pour cela, je devais faire les meilleures écoles. Quand on n'en a pas les moyens, il n’y a pas de secret. Pour y aller, il faut une bourse. Et, pour en avoir, il faut d'excellentes notes. Voilà comment j’ai pu faire mon entrée dans l’une des meilleures écoles d’architectures : l’Architectural Association School of Architecture.
Mon intérêt pour l’architecture vint de mon objectif de construire des choses, de réinventer - d’une certaine manière - ce monde. C’était une matière qui combinait ce que j’aimais comme le fait de créer quelque chose qui durerait des années et qui plairait aux gens. La logique et la réflexion. Pas besoin de vous faire un long discours. Mes études ont duré cinq ans. Étant dépendante du système européen, j’ai commencé à 18 ans pour avoir mon diplôme à 23 ans. Afin de me rapprocher de ma culture d’origine et de ma mère, j’ai aussi fais deux ans d'études à Tokyo. Toujours grâce à une bourse, j’ai pu y intégrer l’université qui possède un des meilleurs cursus d’architecture au monde. Cela m’a aussi permis de passer du temps avec ma mère. C’est aussi à cette époque que j’ai rencontré ma future collaboratrice mais nous y reviendrons. Étant une élève plutôt talentueuse, je réussi à me démarquer et à finaliser ma formation auprès d’un cabinet d’architectes professionnels.
Vous le savez déjà je possède une certaine ambition. C’est pour cela qu’une fois tout mon cursus terminé, je fis le choix de me lancer dans ma propre entreprise en collaboration avec une ancienne camarade universitaire : Hasegawa Lola. Ma grand-mère a utilisé la majorité de l’héritage restant, de mon grand-père, afin de me permettre de financer ma part. Promis, je la rembourserai vite. D’autant plus, que les affaires ont bien démarrées et nous rencontrons déjà notre petit succès. Pour finir, je reviendrais sur ma famille. Ma grand-mère a fait le choix de continuer sa vie dans la petite chaumière familiale. Pour ce qui est de ma mère, elle ne veut pas de mon aide, mais nous nous voyons souvent. Au fil des années, elle a cumulé beaucoup de problèmes mais le dernier et le plus costaud est le cancer qui est revenu. Le traitement est lourd et même les médecins sont peu confiants. Tout cela lui coute très cher et j’essaie de l’aider comme je peux. Mon père lui, essaie de reprendre contact avec moi depuis qu’il sait que je suis revenue au Japon. Je crois que j’ai du le voir trois dans ma vie entière. Parfois je fais la sourde oreille, d’autrefois je réponds et accepte de le voir. Je ne le déteste pas. Je ne sais juste pas comment lui pardonner ce qu’il a fait à ma mère, ni comment prendre ses gestes d’affections. Des fois, j’ai la désagréable impression qu’il essaie de m’acheter. Enfin bref, je fais ma petite vie. |