Princesse (n.f) + Femme ou fille de prince, de roi.
Yuri a été élevée telle une princesse par son père.  Elle est très respectueuse envers autrui et elle adore aider son prochain. Le seul bémol est qu'elle est naïve, beaucoup trop naïve, elle croit presque tout ce qu'on lui dit. C'est une personne qui est encore enfantine, elle fredonne à longueur de journée et elle passe son temps à dessiner.

Prisonnière (n.f) + Personne qui est séquestrée, privée de liberté par quelqu'un.
Yuri est aussi une personne ayant eu très peu de liberté, elle n'avait pas le droit de parler à certaines personnes ce qui la rend vraiment timide. Elle n'avait pas non plus le droit de parler lorsqu'on ne lui autorisait pas, elle hésite alors à ouvrir sa bouche et à laisser sortir sa voix 99% du temps. Certains la pensent muette mais ce n'est en aucun cas le cas, elle a juste tendance à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant d'émettre un son.

Liberté (n.f) + Possibilité d'agir selon ses propres choix, sans avoir à en référer à une autorité quelconque .
Elle ne connaissait pas ce mot avant il y a deux ans, son père était trop protecteur avec elle, il l'est toujours un peu d'ailleurs. Grâce à lui, elle a appris à être à l'heure, merci le couvre feu et à ne jamais être en retard. Elle n'est pas capable de mentir, on peut lire en elle comme dans un livre ouvert.

Anecdotes

+ Yuri a toujours été gauchère, son père a essayé de corriger cela et de la faire écrire de la main droite, ce fut un échec. A chaque fois qu'elle essayait, elle finissait par prendre le crayon dans sa main gauche et de continuer à écrire avec.

+ Depuis toute petite, Yuri a peur des chiens, qu'ils soient grand ou petits. Dès qu'elle en voit un, elle se met accroupie les mains devant ses yeux. Elle a une trace de morsure sur son mollet gauche, preuve qu'un chien a réussi à la mordre lorsqu'elle était enfant.

+  Lorsqu'elle entend deux personnes se disputer et crier très fort, elle  a tendance à pleurer, elle déteste tellement cela et elle a peur lorsqu'on la crie dessus.

+ Elle a toujours été tactile, cela lui arrive parfois de prendre le bout du t-shirt de son ami entre ses doigts. Elle ne réfléchie pas à ce genre de choses contrairement à lorsqu'elle doit ouvrir la bouche. Elle a toujours été câline après tout.

+ Elle sort tous les jours avec sa tablette graphique dans les mains, elle adore dessiner tout ce qu'elle voit, que ce soit une personne dans le bus ou bien un chien qui dort. Elle est très curieuse et elle est capable de s'arrêter en plein milieu du passage pour dessiner.

+Fan incontestée de chocolat chaud, elle ne peut en aucun cas passer l'hiver sans. Pour les autres saisons, elle opte plutôt pour du lait à la banane.

+ Elle n'est pas douée avec ses jambes, elle tombe au moins trois fois par jour. Heureusement qu'elle a toujours des pansements Doraemon dans son sac à dos.

Avoir un héritier, c'était ce que Monsieur Wang voulait, il s'y était préparé durant des années et des années afin d'arriver à son but. Il rencontra la femme parfaite, une japonaise plus jeune que lui de dix ans et il s'était marié avec. Maintenant il ne lui manquait plus que d'avoir un garçon et sa famille sera parfait. Après plusieurs années d'échecs total, ils arrivèrent enfin à avoir un enfant. C'était un miracle. La famille attentait la naissance de l'enfant avec impatience pour savoir le sexe de l'enfant, c'était une des traditions de la famille Wang :ne pas savoir le sexe de l'enfant avant la naissance ni acheter des vêtements féminins ou masculins et bien sûr Monsieur Wang n'a pas respecté cela, il était persuadé que l'enfant était un garçon ou plutôt il devait être un garçon. Neuf mois étaient passé et l'enfant vit enfin le jour le quinze Novembre 1999, Monsieur Wang étant en déplacement professionnel ce jour-là et ne put voir son enfant que deux jours après. Madame Wang se demandait comment est-ce qu'elle allait annoncer à son mari que leur enfant était une fille? Elle s'attendait à toutes les réactions possibles, de la pire à celle qui risquait de briser leur mariage et leur famille mais ce ne fut en aucun cas le cas, la réaction de Monsieur Wang choqua sa femme, il n'était pas déçu sachant que leur enfant n'était pas un garçon, ce qu'il lui fallait à tout pris pour avoir un héritier pour l'entreprise, mais bien une petite fille. Il tomba amoureux de la petite fille, appelé Yuri, dès qu'il l'a rencontré, un amour paternel. Il se promit alors de la protéger et de la rendre heureuse toute sa vie. C'est ce que Monsieur Wang fit, du moins durant les dix premières années de la vie de Yuri, certes elle était bien protégée mais elle l'était trop, son père était trop stricte envers elle, c'était lui qui choisissait ses fréquentations, c'était lui qui décidait à quelle heure elle devait rentrer, ce qu'elle devait manger, en clair toute sa vie. Madame Wang voyait bien que plus le temps passait, plus Yuri perdait pied mais elle n'avait aucune idée de comment la sortir des griffes de son mari alors elle se contenta de lui offrir un cahier de dessin et des crayons. C'était peut-être un geste anodin pour certains mais cela rendit le sourire à Yuri. Elle avait maintenant deux choses qui lui rendait le sourire, dessiner et cette personne qu'elle connaissait depuis longtemps et qui avait son cœur. Malheureusement, lorsqu'elle entra au lycée, elle n'avait plus que le dessin qui était maintenant devenu sa seule porte de sortie vers une liberté éphémère.

La fin du lycée approcha à grands pas et Monsieur Wang avait toujours la main prise sur  la vie de Yuri, elle se devait d'être parfaite, parfaite pour reprendre l'entreprise familiale ou pour au moins avoir un mari étant issu de la même classe sociale, homme qui sera choisi par Monsieur Wang. Il était alors décidé que Yuri irait étudier à Chûô  afin d'étudier le commerce. Inutile de dire que ce n'était en aucun cas le rêve de la petite Yuri, sa mère le comprit rapidement car un mois après la rentrée scolaire elle entendait Yuri pleurer le soir dans sa chambre, elle n'avait pas de mauvaises notes, bien au contraire, mais elle ne dormait presque plus, passant la quasi totalité de ses nuits à se forcer à apprendre ses cours. Madame Wang n'en pouvait plus de voir sa fille comme cela alors elle décida d’agir, tout d'abord elle demanda à Yuri si elle voulait faire autre chose que du commerce, la réponse ne l'étonna pas, Yuri ne voulait plus faire du commerce, elle ne voulait même plus entendre ce mot. Elle rassura alors Yuri, elle lui disa que ce n'était pas grave si elle ne reprenait pas l'entreprise familiale et que l'importance était son bonheur. Cette discussion enleva un énorme poids sur les épaules de Yuri, elle n'avait plus besoin d'être parfaite, elle n'avait plus besoin d'être la petite fille obéissante à papa, elle pouvait enfin être elle-même. Et c'est d'un commun accord entre Yuri et sa mère qu'un contrat est né, Yuri aura le droit de faire ce qu'elle veut et d'aller en internat à condition de toujours faire croire à son père qu'elle avait continué le commerce. Yuri s'était maintenant débarrassée (un peu près) du commerce et la voilà libre comme l'air. Son rêve de devenir web-designer pouvait maintenant se réaliser, elle fera tout pour atteindre son but et lorsque Monsieur Wang devra le savoir.. sa mère et elle-même seront prête à en subir les conséquences, enfin peut-être?