sarcastique, passionné, impulsif, spontané, secret, discret, taquin, franc, froid, protecteur, distant, compréhensif, impassible, modeste, non tactile — sauf avec son meilleur ami, imprévisible, doux,  curieux, patient, observateur, honnête.

infos Cigarillo à l'odeur de cerise boisée entre ses pulpeuses, la fumée s'évapore dans les airs, et Calix aspire une nouvelle bouffée goudronnée. Fumeur invétéré. + Sucrerie favori, les fraises et les taiyaki. + Allergie aux pollens et aux poils de chien, malheureusement pour lui, le printemps étant la saison qu'il attend impatiemment. + Vrombissement de moteur, Calix possède une mustang, qu'il répare lui-même. Il l'a fait importer des USA. Ses économies y sont passées. + Le crayon effleure le papier, traçant de légèrement traits, jusqu'à noircir cette page. Calix a toujours été doué en dessin. + Il est revenu au Japon, en août 2019, pour s'occuper de sa grand-mère malade. Il ne sait pas si c'est définitif. + Il a toujours gardé contact avec ses grands-parents maternels. Tous les ans, Calix leur rendait visite. + Son grand-père est décédé, il y a quatre ans. Il a toujours su pour les préférences de son petit-fils. + Sa grand-mère désire absolument le marier. + Il court tous les matins et fait les exercices imposés de son ancienne caserne. Cette habitude est ancrée en lui.  

Histoire d'amour aux cœurs ébranlés par tant de bontés, le militaire est touché par la belle Japonaise. Amour de jeunesse ; un petit être est né par cette tendresse éternelle.

Enfance envolée lorsque sa douceur disparaît à jamais. Calix, huit ans, déménage dans la brumeuse Californie, loin de ses grands-parents aimants. Base militaire, où le bambin n'est guère à l'aise. Les regards se posent sur cet être si doux, si timide, effrayé par tant de brutalité. Calix, il rêve, il court, court loin de cette violence quotidienne, et il cherche un coin pour trouver son amie, la tranquillité. Et Calix dessine sur le sol poussiéreux avec un bâton, imaginant des histoires où il se découvre des super-pouvoirs ; jusqu'à ce qu'une petite tête brune le surprend dans ses illusions. Le gamin sursaute, il recule, il est effrayé par cet autre gosse. « qu-qu'est ce q-que tu-tu v-veux ? » Calix bégaye, encore une fois. Il a peur, il ne souhaite pas que ce môme se moque de lui. Il désire fuir ce regard insistant, bien trop honteux de ses bégaiements ; défaut d'élocution que lui reproche son paternel. Et son frêle corps immaculé de marques rosées n'ose bouger, tandis que le brun se met à dessiner, à son tour sur le sol, poursuivant l'histoire de Calix ; un grand sourire sur son visage. « Moi, c'est Jun et toi ? [...] Ce n'est pas grave si tu ne veux pas me répondre maintenant.. mais je saurais ton prénom un jour. Je sais tout ! [...] C'est quoi toutes ces marques ? Ça te fait mal ? Moi aussi, regarde, j'ai deux blessures de guerre, je suis tombé ! ça m'a fait mal ! j'ai cru que j'allais mourir ! » Le garçon continue de parler à Calix, qui l'écoute ébahie, avec de grands yeux. Et les deux garçons se lient d'amitié ; plongeant la tête la première dans des aventures fantasques.

« Qu'est ce que ce garçon t'a fait ?! Jamais je n'accepterais cette chose, Calix ! Tu entends, jamais ! » Et cette voix puissante résonne dans la maison, tandis que les coups marquent le corps et le visage de l'adolescent. « C'est contre nature, Calix ! Si ta mère était là, elle aurait honte d'avoir un fils comme toi ! » Des perles salées caressent le visage amoché de sugawara, replié sur lui-même, dans cet endroit secret. Et une main se pose sur son épaule, faisant sursauter  l'adolescent. Ce sourire rassurant détend ce corps ravagé. « Qu'as-tu encore fait, Cal ? »  Et le plus âgé détourne ses iris noisette du visage de son meilleur ami. Il est effrayé, angoissé à l'idée de perdre cet être si précieux à ses yeux. Il n'a guère envie de dégoûter son ami, mais Calix ne connait que trop bien Jun. Son cadet le poussera dans ses retranchements jusqu'à posséder encore un de ses nombreux secrets. Calix se résigne, il cède avant que son ami ne le torture de mots. « Mon père m'a surpris.. embrassant...mon petit-ami.. » souffle-t-il, son organe vital serré, ses yeux baissés vers le sol. Honteux. L'adolescent a peur, peur de la réaction de son meilleur ami, mais des bras l'enlacent, avec cette délicatesse, que seul Jun possède.

Son sac posé sur son épaule, Calix quitte cette maison ; endroit d'une jeunesse torturée. Nouveau départ, nouvelle vie au sein de cette caserne. Dix-huit ans, et très engagé ; Calix poursuit son rêve d'être un super-héros. Et que de mieux d'être devenu sapeur-pompier. Vies sauvées, Calix s'épanouit dans cette ville, libre ; même si, sa crainte reste ancrée en lui. Et ses iris noisette brûlent de désir pour l'un de ses collègues, mais ce secret demeurera à jamais réprimé ; capturant les cœurs des demoiselles.  
Deux plats succulents servis, et Calix se dépêche de distribuer les commandes accumulées des gens impatients de manger. « A demain, Calix ! » et le jeune homme répond impassiblement à la serveuse, de ce restaurant familial. Il reçoit une petite tape derrière la tête, et tourne son visage stupéfait, vers sa grand-mère. « J'espère que tout à l'heure, tu seras plus enthousiaste. [...] Ne me dis pas que tu avais oublié ton rendez-vous ?! Calix, je veux des petits-enfants avant de mourir ! » Le jeune homme échappe un petit rire face à sa grand-mère, la serrant fermement dans ses bras. Au fond de lui, il est triste, parce qu'il sait, il s'y attend, il se prépare à perdre cette précieuse personne qu'est sa grand-mère.