Obstinée + Menteuse + Capricieuse + Manipulatrice + Opportuniste + Mielleuse + Snob + Suffisante + Susceptible + Sensible + Râleuse + Sérieuse + Travailleuse + Perfectionniste + Ambitieuse + Fragile + Arriviste + Complexée + Jalouse + Froide + Loyale + Colérique


Fille à papa, opportuniste, manipulatrice, Jiminie peut être qualifiée de bien des défauts, froide d'apparence et tenant les autres à distance. Elle est de ces gens que les autres n'approchent pas, si ce n'est pour tenter d'obtenir un autographe, recevant en retour une indifférence calculée. Derrière ses lunettes de soleil, elle juge les gens, masquant un manque de confiance en elle et un besoin d'attention sous une couche de snobisme. Complexée, se sachant observée par les gens qui connaissent son père et les médias, elle soigne son image et fait en sorte de ne rien montrer d'elle à personne, craignant voir ces infos sur internet le lendemain matin. Ambitieuse, elle rêve de reprendre l'affaire de son père et de l'expatrier mondialement.

Capricieuse, Jiminie obtient toujours ce qu'elle veut, usant de son argent ou de ses charmes pour arriver à ses fins. Maîtrisant avec brio l'art du visage suppliant, elle sait jouer de ses airs enfantins pour attendrir les gens, pleurant sur commande pour la touche finale. Si malgré tout elle ne réussit pas, elle est capable de se mettre dans des colères noires, sa voix montant si haut dans les aigus qu'elle obtient par la force l'abandon de ses victimes. Déjà diva à son âge, elle mène les gens à la baguette, ne se privant pas de demander de l'eau ou un repas gratuit à des gens qu'elle vient de rencontrer. Snob, elle avance la tête haute, ignore les gens, même si au fond elle se sent souvent seule, simplement trop fière pour faire tomber les murailles qui l'entourent pour s'ouvrir aux autres, trop effrayée pour se dévoiler, trop complexée pour avouer ses faiblesses.


A appris à pleurer sur commande + Ignore les gens, se sent trop bien pour eux + Veut la gloire à tout prix + Ne supporte pas les critiques + Fille du dirigeant des cosmétiques Kong, elle est un minimum connue, pas par tout le monde, mais par ceux qui s'intéressent aux people coréens et à l'entreprise Kong + Très difficile en terme de nourriture, a des exigences précises quand elle est invitée + Se maquille abondamment, rendant ses fausses larmes impressionnante + Fait attention à ses tenues, s'habillant avec des marques de luxes uniquement + Dissimule son besoin d'attention sous ses airs de garce + Parle coréen, japonais, chinois et anglais, anticipation de sa future carrière + Porte des lunettes de soleil dès qu'elle sort, même sous la pluie, prétextant une sensibilité au soleil mais voulant seulement cacher ses yeux

Chouchoutée depuis son enfance, Jiminie a toujours été le centre de l'univers de ses parents, son père pompier et sa mère infirmière. Fille unique, elle a été gâtée jusqu'à la moelle, obtenant ce qu'elle voulait, quand elle le voulait, où elle le voulait. Ses parents voulaient la rendre heureuse, mais leur éducation n'était pas très... judicieuse, créant la personne qu'elle était à présent. Ils ne savaient pas à l'époque, voulaient qu'elle ait tout, qu'elle soit épanouie, ne réalisant pas qu'ils se trompaient totalement.

À l'école, Jiminie était la seule à avoir des parents aussi attentionnés, voyait les autres filles avec des vêtements moins élégants, dont les parents refusaient parfois d'acheter des poupées et des glace et qui n'avaient même pas de poney. Elle attirait la jalousie des autres enfants, créant un gouffre entre eux et elle à cause de ces différences, à cause de ses vêtements de marque qu'elle ne voulait recouvrir de boue en jouant avec eux. À cause de ses chaussures blanches sur lesquelles personne ne devait marcher. À cause de ses poupées trop chère pour les prêter. À cause de son éducation.

Cette première expérience du rejet et de la solitude a créé un besoin d'attention immense pour cette petite fille sans amis. À la maison, elle avait des calins, des peluches, un chat, son poney, tout pour être heureuse, tous les regards portés sur elle. Pour compenser le manque qu'elle ressentait à l'école, elle devenait de plus en plus capricieuse, exigeant des nouveaux jouets qu'elle n'utilisait pas, des glaces qu'elle abandonnait après deux coups de cuillère et des sorties durant lesquelles elle râlait tout du long. Rien ne la satisfaisait, rien ne suffisait à la combler.

En arrivant au collège, elle s'est approchée de filles comme elle, des chichiteuses prétentieuses avec sac à main Gucci et robes Chanel, qui parlaient tout bas et se moquaient tout haut. Elle apprit avec elles à améliorer son visage suppliant, à arnaquer les gens avec un ton mielleux pour obtenir d'eux ce qu'elle voulait. Elle avait son petit larbin, une binoclarde rondouillarde qui n'aspirait qu'à être son amie, une pathétique petite zozoteuse  qui la suivait comme son chien, portait ses cours, ouvrait ses bouteilles d'eau et lui filait ses goûter. Son premier esclave.

Jiminie avait seize ans quand son père la quitta, tué dans l'exercice de son travail, étouffé par la fumée d'un feu et à cause de nouveau matériel défectueux. L'adolescente réagit à cette perte comme une veuve noire, ne pleurant que dans le secret de sa chambre, portant des lunettes de soleil pour cacher ses yeux rouges et se fermant au monde. Elle se coupa de ses amies, marchant seule dans les couloirs de son lycée, les gens s'écartant sur son chemin. Ne restait que son petit esclave, fidèle toutou pathétique, petite chose qui n'avait d'autre choix que celui de rester avec elle si elle ne voulait être seule.

Un an plus tard, sa mère se remaria à monsieur Kong, substitut de père pour la jeune Jiminie. Pour lui, elle brisa sa carapace, accueillant cet homme dans sa vie, l'impressionnant par son éducation et se faisant une place dans son testament. Il avait déjà une fille Ming Mi, mais il avait décidé de la renier suite à son aventure avec l'idole Min Ho, dont l'adolescente était fan. Cette entrée dans sa vie la rendit un peu... obsessionnelle envers le jeune homme, elle commença à le stalker, demandant à papa de l'emmener à ses concerts, commentant toutes ses photos sans qu'il se doute de son identité, harcelant sa demi-soeur sous un pseudonyme.

C'est à cet âge-là qu'elle commença aussi à prendre des cours de danse et de chant, payés par son beau-père qui la chouchoutait comme sa princesse. Elle voulait avoir une possibilité de rencontrer son idole, devenir comme lui une star de la chanson, même si commencer aussi tard fut pour elle un handicap non négligeable. S'intéressant parallèlement à la firme de cosmétiques de monsieur Kong, elle se fit une place comme héritière de la société, brillant d'intelligence et impressionnant le PDG qui lui promit de lui léger son poste quand il prendrait sa retraite. Il l'emmena faire des voyages, lui paya des cours de langue pour elle qui avait déjà les bases de japonais.

Les années passèrent et Jiminie continuait de stalker son idole ainsi que sa demi-heure, suivant leurs évolutions professionnelles et personnelles, intéressée par leur départ pour le Japon, quand elle eut dix-neuf ans. Elle avait commencé des études d'économie à Séoul, continuant ses multiples cours particuliers à côté, danse, chant, langues, mais après trois ans, elle demanda à son nouveau père pour partir au Japon, pour devenir idole dans une agence à Tokyo et changer d'études pour le commerce. Cédant à ses caprices sans jamais rien lui refuser, monsieur Kong accepta, la laissant devenir trainee à côté de ses études à Chûô.

Elle s'inscrivit à Chûô pour la rentrée 2019, école où Ming Mi enseignait la danse, faisant en sorte de ne pas la croiser les premiers mois pour débarquer dans sa vie en septembre. Surpriiiiise. Mais elle ne s'était pas doutée que les entrainements pour la vie d'idole étaient si prenants, qu'elle n'aurait pas le temps d'étudier, devrait manquer les cours assez souvent. Elle avait tenté de prendre les cours des autres pour étudier entre deux séances de chant ou de danse, mais c'était trop dur, deux vies incompatibles. Elle renonça donc à devenir une idole et se consacra pleinement à ses études pour le second semestre, rattrapant son retard dans l'espoir de réussir ses examens et de rendre fier son père adoptif.