Ça fait assez longtemps que traîne cette histoire. Est-ce que mon père m'évite ? C'est plutôt ma spécialité ça normalement. Pourtant, j'ai eu beau me rendre chez mes parents, je n'ai jamais pu lui mettre la main dessus. Je n'ai pu que tomber sur ma mère. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas été d'une grande utilité. Un pauvre « désolée » qu'elle avait dit. Comme si j'étais revenue juste pour m'entendre dire qu'ils étaient désolés. C'était loin d'être suffisant et je n'avais pas l'intention de laisser mon père se débiner un jour de plus. J'avais appris qu'il y avait une réception à laquelle il serait présent ce soir. Le genre de soirée réservée à la haute société. Typiquement le genre de truc que j'avais toujours détesté, c'est la raison pour laquelle j'étais certaine de le trouver là-bas. Certes il serai en compagnie d'une foule de gens tous plus riches et plus hypocrites les uns que les autres, mais je me fichais bien de faire scandale devant ces gens. De toute façon, ils étaient tous parfaitement au courant de ce qui s'était passé, ça avait fait les gros titres à l'époque. Et la tempête médiatique avait porté un sacré coup aux affaires de mon père. Pas assez pour détruire son empire, mais suffisamment pour que ça ait marqué les esprits. Cependant, je devais bien reconnaître à mon père qu'il était doué pour les affaires, ça lui faisait au mois une qualité. Est-ce que ça faisait de lui quelqu'un de bien ? Assurément pas, mais il était également doué pour le cacher, enfin, en dehors de cette dispute qui auraient du resté privée.

J'ai à peine passé les portes de la salle de réception que je regrette d'être venue. Des regards s'étaient posés sur moi sans discrétion. J'imagine que certains m'avaient reconnue. C'était ma première apparition dans ce genre de soirée depuis mon retour. Ça n'a jamais été mon univers, tout cet étalage de richesses, ça me dégoutte. C'est peut être un peu mal placé de ma part quand on sait que j'ai pas mal profité de l'argent de la famille quand j'étais plus jeune. C'est vrai que je ne me refusais rien, mais j'ai aussi employé cet argent pour la bonne cause. J'ai toujours été très sensible à la cause animale. Je me demande si le refuge auquel je faisais de dons existe toujours. Il faudra que j'aille y faire un tour un de ses jours. Je n'ai pas eu une minutes à moi depuis que je suis revenues. Ma priorité était de trouver un logement et un boulot pour payer le loyer. J'aurai pu sans problème revenir chez mes parents ou leur demander de l'aide. Mais j'avais appris à me débrouiller seule pendant presque 3 ans et je n'avais plus envie d'être dépendante de lui.

J'attrapais par le bas une jeune femme qui circulait entre les gens avec un plateau à la main. « Excusez-moi, auriez vu vu monsieur Mizushiro ? » Elle me regarda, étonnée sans doute qu'on s'adresse à elle pour autre chose que pour avoir un verre. Mais je savais d'expérience que les gens qui travaillent dans ce genre d’événement sont souvent au courant de bien plus de chose qu'on le pense. Mais elle me répondit qu'elle ne savait pas où il se trouvait. Je poussais un soupire en la remerciant, j'imagine que je n'avais plus qu'a me débrouiller seule. Mais avant qu'elle ne reparte, j'attrapais tout de même un verre que je vidais d'un trait. J'étais déjà sur les nerfs, un verre ne me ferai pas de mal. J'avais l'habitude des sorties et je savais gérer ma consommation, les fois où je m'étais retrouvée en été d'ivresse pouvait se compter sur les doigts d'une seule main, alors je savais qu'un seul verre n'aurai pas de conséquences. J'allais reposer le verre vide sur une table avant de me retourner pour examiner les gens présents dans la salle. Seulement en  me retournant je bousculais quelqu'un. Manquait plus que ça, j'allais devoir m'excuser et on allait partir dans une conversation faussement polie et totalement barbante. Je n'avais pas de temps à perdre avec des conneries pareils moi. Il pouvait pas juste se pousser ? C'était de sa faute à rester planter là. Bon, si je m'excuse et que je m'en vais simplement, est-ce que ça suffira ? « Désolée, je ne vous avais pas vu. »

Le décoloré se trouve à une soirée organisée par les plus grands de la haute bourgeoisie japonaise. Est-ce qu'il a sa place ici alors que c'est généralement son père qui gère tout ça ? Eh bien oui et non. Il est censé honorer Papa en étant ici alors le blond en profite et se faire bien voir par les autres. Le blond discute, parlant de l'entreprise qu'il gère pour son père, Choco-Park donc. Les gens semblent intéressés par ce que Min-Ho peut bien raconter. Il discute tout un moment avec un chef d'entreprise qui crée des voitures ici jusqu'à sentir quelqu'un qui le bouscule, il soupire se disant que ce doit être une serveuse qui veut passer mais il se fige aussitôt en entendant la voix de la personne qui l'a bousculé. Une voix qui ne lui est pas du tout inconnue et quand il se tourne il a sa confirmation en reconnaissant immédiatement Yûna Mizushiro il reste un moment à la scruter ayant du mal à croire que la belle soit de retour ici après tout ce temps. « Je n'aurai jamais cru que je te reverrai Yûna. » Il est époustouflé le blond et bientôt il lui accorde un sourire. « Park Min-Ho tu te rappelles de moi j'espère ? » Il rit. Comme si la belle pouvait oublier un connard comme lui.... Il faut dire qu'il n'y en a pas deux comme lui mais bon ça c'est son côté narcissique et m'as-tu vu qui ressort. « Tu es de retour depuis longtemps ? » Bien sûr le décoloré se rappelle qu'à l'époque elle avait pété un gros câble sur son paternel suite à une rupture et tout un tas d'autres problèmes qu'il y avait dans la famille Mizushiro.

En tous les cas il est ravi de la voir le décoloré. « Ton père est dans les parages si jamais c'est lui que tu cherches. » Il lui accorde un sourire. « Il sera content de te voir j'en suis sûr. » Est-ce qu'il essaie de la mettre à l'aise ? Eh bien difficile à croire mais oui pour une fois Min-Ho ne se comporte pas en salopard égoïste et se préoccupe de cette jeune femme, il faut dire qu'il la connaît depuis toujours vu que leurs géniteurs sont tous amis depuis longtemps.... Combien de fois les Mizushiro sont venus en Corée ? Trop. Et combien de fois sont venus les Park au Japon ? Trop également mais c'est ça de grandir dans des familles riches...

Ah ! Je n'avais pas pensé que je pourrai tomber sur une connaissance ce soir. Enfin, bien sûr il y avait des visages qui m'étaient familiers, mais personne que je connaisse vraiment. Enfin, en dehors de la personne que je venais de bousculer. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur lui ? Ce n'est pas que je ne l'aimais pas, il n'avait jamais été incorrecte avec moi, mais pour le connaître depuis toujours, je connaissait également sa réputation avec les fille et j'étais loin d'approuver. « Bien sûr que je me souviens de toi Min-Ho. » Difficile de l'oublier vu le temps que nos pères passent ensemble. J'essaie de paraître détendue et de bonne humeur. Après tout, il n'est pas l'objet de ma colère et je n'ai rien à lui reprocher, en tout cas pas pour l'instant. « Non, je ne suis revenue que récemment. » Pourvu qu'il ne pose pas trop de question. Je n'ai pas envie de lui raconter ce que j'ai fait de ses trois dernières années, mais je doute fort que ça puisse l'intéresser de toute façon. Est-ce qu'il sait au moins pourquoi j'étais partie ? C'est pas le genre à lire la presse à scandale, mais tout de même, son père a bien du lui en parler non ? Peu importe ce qu'il sait au fond.

Il évoque alors mon père, me confirmant ce que je pensais, il est présent quelque part. Il ne me reste plus qu'à lui mettre la main dessus. Je balaye la salle du regard une nouvelle fois, mais lorsque Min-Ho me dit que mon père sera content de me revoir, je me fige tandis que mon sourire s'efface. Je me retourne vers lui. « Content de me revoir ? Sérieusement ? » Finalement, il ne doit pas savoir grand  chose de la situation. « Est-ce qu'on est bien en train de parler du même homme ? LE Mizushiro qui a craché sur le dos de ses enfants, celui qui a adopté un fils uniquement pour une question d'argent ? Celui qui a dit que s'il avait su il aurai fait avorter ma mère lorsqu'elle était enceinte de moi ? Cet homme serai content de me revoir ? » S'en était trop, comment une simple phrase avait-elle pu produite un tel effet sur moi ? Je retenais toute ma colère et ma rancœur depuis bien trop longtemps. « Mon père est un connard et je doute que sa soirée continue d'être bonne lorsque je lui aurai mis la main dessus. » Je poussais un soupire, il fallait que je me calme, les gens autour de nous commençaient à nous lancer des regards curieux. « Excuse-moi, je ne voulais pas te crier dessus. » Le pauvre n'avait rien demandé et il ne méritait pas que je m'en prenne à lui de cette façon.

il ne pensait vraiment pas croiser le visage de cette fille qu'il connaît depuis qu'il est gosse. Yûna n'a pas changé, elle a mûrit physiquement, elle fait plus femme, plus adulte, mais en dehors de ça elle est toujours aussi charmante. Sans doute qu'elle serait au goût du chef d'entreprise s'il n'avait pas déjà quelqu'un en tête. Et pas n'importe qui autant être honnête. Et pour un homme comme son géniteur qui est homophobe autant dire simplement qu'avoir son seul héritier qui est amoureux d'un garçon ça ne passerait clairement pas, surtout que c'est un mec pauvre et quelqu'un qui traîne dans l'illégalité vu qu'il fume des joints. L'avantage c'est que Min-Ho est doué pour cacher ce qu'il ressent et qui plus est depuis Adam qui éveille un petit peu trop la curiosité ainsi qu'un intérêt certain de la part de notre blond. Mais pour l'heure la brune lui confie que oui elle se rappelle de lui et il sourit tandis qu'elle lui confie être de retour depuis peu. « Tu reprends tes marques petit à petit j'imagine. » Ce n'est pas vraiment une question, c'est plutôt une affirmation. Il lui parle alors du géniteur de Yûna qu'il suppose sera heureux de revoir sa fille et aussitôt la belle fulmine pour la plus grande surprise qui ne s'attendait pas à ce qu'elle gueule comme ça en racontant toute l'histoire. Il fronce les sourcils le décoloré en la scrutant curieusement. « On en apprend tous les jours... » Il grimace plutôt dépité pour le coup tandis qu'elle s'excuse et c'est à ce moment précis qu'il réalise qu'ils sont observés par des personnes présentes ici et il soupire. « Ce n'est rien. Viens avec moi. On a suffisamment attisé la curiosité des gens ici. » Il soupire en la prenant par la main comme lorsqu'ils étaient gosses et il l'attire dehors. « Bon je ne suis pas au courant de toute l'histoire comme tu le sais. Je connaissais juste les grandes lignes que Papa a pris le temps de m'expliquer à savoir que tu t'es pris la tête avec ton père et que t'as pété un câble après une rupture. » Il la fixe mal à l'aise. « Tu es partie où ? » Parce que oui ça a son importance...

Ça n'aurai pas dut se passer comme ça. J'étais venue ici dans l'unique but de mettre mon père face à ses erreurs, au final, je me retrouvais presque à passer pour une hystérique. Ceci dit, la plupart devait déjà me prendre pour une tarée. La fille qui a pété les plombs. Pour le coup, je ne pouvais pas vraiment leur donner tord, même si toute ma vie, j'avais été irréprochable, entrant dans le jeu de mes parents. La fille responsable a qui on a rien à reprocher, mais évidement, c'est toujours les mauvais côtés que les gens préfèrent retenir. Je soupirai de lassitude et laissait Min-Ho m’entraîner dehors, il avait raison, ce n'était pas la peine de continuer à se donner en spectacle.
Évidement, il me confirme qu'il ne sait finalement pas grand chose de l'histoire, seulement ce que son père a bien voulu lui raconter. Pas étonnant, nos pères sont amis, alors il a  dut minimiser les faits. Je ne suis pas surprise et mon petit excès de colère n'a pas du l'aider à mieux appréhender la situation. Mais qu'ils aient osé prétendre que c'était surtout à cause de ma rupture, ça ne je pouvais pas le laisser passer. Bien sûr que j'avais souffert quand Reio m'avait quittée, mais j'aurai pu le surmonter. « Ma rupture... ouais, j'avais le cœur brisé, mais ce n'est pas ce qui m'a fait partir... » Je posais les yeux sur cet homme que je connaissais depuis toujours. « Tu sais bien comment ça marche dans des familles comme les nôtres. En tant qu'héritier, t'es bien placé pour savoir la pression qui pèse sur nos épaules. Et encore, j'ai eu de la chance, je n'étais pas l'aînée. » Je n'avais pas vraiment envie d'aborder le sujet de Shôji, il y avait encore des choses que tout le monde ignoraient et j'avais beau apprécier Min-Ho, je n'étais pas certaine d'avoir envie de lui raconter ce que mon frère m'avait fait. « Je vais te donner ma version de l'histoire parce qu'il te manque des éléments. » Je lui lançais un faible sourire, je ne savais pas comment il réagirait. «Ce jour là, oui j'étais déprimée, j'avais besoin de prendre du recul, tout sur le campus me rappelait Reio, alors j'avais voulu passer quelques jours chez mes parents. Seulement, j'ai surpris une dispute que je n'aurai sans doute pas dut entendre. Mon père disait que Shôji avait été adopté et qu'il n'étais pas fichu de faire ce qu'on lui demandait. Quant à moi, je n'ai jamais été désirée... Tu sais, je n'ai jamais été proche de mes parents, mais ça fait quand même mal d'entendre ce genre de chose. Je ne sais pas comment Shôji à pris la nouvelle, ni même si elle arrivée jusqu'à lui, mais moi oui, j'ai pété les plombs. » Je soupirai à nouveau. « Le lendemain, l'histoire avait déjà fuité dans la presse. Je n'ai pas su comment gérer la situation à l'époque. J'ai sans doute fait l'erreur de ne pas demander d'explication, je suis partie sans rien dire... » J'étais fatiguée de toute cette histoire qui n'avait que trop duré. Mais Min-Ho semblait vouloir en savoir plus, à commencer par où j'avais passé les dernières années. « Je n'ai jamais quitté le Japon, j'ai voyagé ici et là, j'ai découvert la vraie vie si je peux dire ça comme ça. » En effet, ce que j'avais vécu n'avait rien en commun avec tout ce que j'avais connu avant. « J'ai vécu chez des gens en échanges de petits boulots, ça m'a permis de ne pas toucher à l'argent de mon père et donc de passer inaperçu. » C'était beaucoup d'informations, mais au moins, il y verrai plus clair, il pourrai se faire son propre avis, je me fichais bien de ce que pouvaient penser tout ces riches hypocrites de moi, mais Min-Ho était un ami depuis longtemps, probablement l'un des seuls qu'il me restait de ce milieu. Son avis avait de l'importance. « En tout cas, depuis que je suis revenue, mon père semble avoir développé un talent particulier pour m'éviter... » Je haussais finalement les épaules, ça avait beau me mettre hors de moi, je savais que tôt ou tard, je finirai par lui mettre la main dessus et à ce moment là, il ne pourrait plus se dérober.

Notre décoloré est curieux d'en savoir plus et naturellement lorsque son amie de toujours l'informe que sa rupture n'est pas la cause de son départ il penche la tête sur le côté voyant bien que le sujet est toujours délicat pour elle. La belle lui rappelle que c'est délicat dans leur milieu étant donné qu'ils sont des héritiers et il acquiesce sans mot dire tandis qu'elle lui explique son histoire à savoir qu'elle a entendu une dispute peu après sa rupture provenant de son père qui balançait des horreurs sur elle et son frère. Le blond grimace en entendant les mots de son amie de toujours. La brune lui parle de son frère et notre homme acquiesce. « Je trouve ça fou qu'il puisse parler comme ça de ton frère et toi. » Il est contrarié le coloré pour le coup. Il ne s'attendait pas à ce que l'histoire soit si moche que ça. Il lui demande néanmoins où elle est allée pendant tout ce temps et elle lui confie qu'elle n'a jamais quitté le Japon, qu'elle a voyagé ici et là en travaillant en échange de vivre chez des gens, elle considère avoir découvert ce qu'est la vraie vie et il comprend ça. « Je connais... Papa a commencé à s'inquiéter de mon avenir il n'y a pas si longtemps du coup après mon divorce avec Cho j'ai eu envie de me casser de la Corée et je suis venu ici pour changer d'air et notamment recommencer une vie. Papa en a profité pour me confier sa chocolaterie et depuis c'est moi qui la gère. » Et on peut dire que ça lui a réservé des surprises auxquelles il ne s'attendait pas, notamment de retrouver Adam ici et de réaliser son homosexualité refoulée. Donc oui ça en fait des surprises. Elle lui confie que depuis son retour son père semble tout mettre en œuvre pour l'éviter et Min-Ho penche la tête sur le côté. « Hm.. Il regrette peut-être ? En tout cas c'est fou comme histoire... » Il penche la tête sur le côté notre décoloré. « Tu vis où ? Tu as un endroit où dormir ? Si besoin je peux te prendre chez moi. » Il ne se voit pas la laisser dans la merde alors qu'il vit dans une grande villa de luxe qui est bien trop grande pour lui ... « En tout cas ça m'ennuie pour toi cette histoire. Que tu aies été obligée de te casser et que l'on balance de la merde sur toi dans la Presse pas top.... Mais bon c'est toujours comme ça. On fait passer les enfants des grosses têtes pour des idiots et les parents sont vus comme des êtres merveilleux. Je sais comment c'est... » Et c'est justement ça qu'il tente d'éviter en refoulant son intérêt pour Adam, il ne veut pas que l'on parle de lui dans la Presse encore moins qu'on le fasse chier, il est suffisamment emmerdé comme ça par son attirance pour ce type pauvre comme pas possible pour qu'on en rajoute une couche. Donc Min-Ho préfère garder tout ça pour lui et refouler, faire comme si ça n'existait pas... Sauf que son intérêt est bel et bien présent et au fond il le sait pertinemment...

Min-Ho semble vraiment prendre tout ça au sérieux, non pas que ça m'étonne. On a passé tellement de temps ensemble depuis notre enfance que c'est un peu comme s'il faisait partie de la famille lui aussi. Au final, j'ai même des meilleurs rapports avec lui qu'avec Shôji. Pourtant, je sais très bien que c'est loi d'être un saint. Mais pour l'instant, ça ne me préoccupe pas, je ne me suis jamais mêlée de ces histoires douteuses et je n'ai pas l'intention de commencer maintenant. Surtout pas quand il s'avère qu'il est le seul soutient qu'il me reste ici. Il me confie sa surprise d'apprendre que mon père ait pu parler ainsi. « Avec le recul, je crois que ça ne devrait même pas m'étonner, on ne peut pas dire qu'il ait été un père exemplaire. » C'était le moins que je puisse dire, il avait été aux abonnés absent, ignorant tout de ce que ses enfants pouvaient vivre. Il ne s'est jamais soucier de comprendre pourquoi j'évitais mon frère en permanence, comme s'il s'agissait d'un caprice qui allait me passer. Il n'a jamais chercher à savoir ce qui pouvait causer mes crises de panique, ni même pourquoi celles-ci m'avaient à plusieurs reprise envoyé à l'hôpital. « Tout ce qui a jamais compter à ces yeux, c'est son entreprise, ces foutus hôtels de luxe. »
Il m'explique la raison de sa présence au Japon, c'est vrai que je ne m'étais même pas posé la question. Sans doute avais-je imaginé qu'il était simplement là en visite pour régler quelques affaires pour son père. Mais il s'avère qu'il avait repris la chocolaterie familiale. Pour le coup, j'étais bien incapable de savoir si c’était quelque chose qui lui faisait plaisir ou pas. Je souris en l'imaginant avoir de vraies responsabilités. « Te voilà donc enfin adulte. » Je n'ai pas pu m’empêcher de le taquiner. Même dans une situation comme celle-là. Après tout, j'ai toujours eu cette aptitude à garder le sourire malgré tout. Et même si les choses se sont compliquée ces dernières années, je n'ai pas l'intention de me laisser abattre. « Tu penses qu'il regrette ? Ça m'étonnerait... Quand on regrette, on présente des excuses quand on en a l'occasion, on ne part pas se cacher. » Je soupire, mon père n'est pas un enfant et je suis persuadée qu'il sait parfaitement ce qu'il fait. Il doit avoir peur que mon retour crée un nouveau scandale, c'est sans doute pour ça qu'il évite de croiser mon chemin. Je n'ai pourtant aucune envie de laver notre linge sale en publique, seulement il ne m'en laisse pas le choix. Les seuls moments où j'ai une chance d'arriver à le croiser, c'est dans des événements comme celui-ci.
Min-Ho me demande alors où je vis, il me propose même de m'héberger. Je souris. « J'ai un petit appartement à Hachioji, c'est minuscule, mais je ne peux pas me payer mieux avec mon boulot de maître nageuse... Un enfer ce boulot d'ailleurs. » Au moins, si jamais les choses viennent à se compliquer, je sais que j'aurai quelqu'un qui pourra m'héberger. Je l'écoute alors parler et sa dernière phrase retient particulièrement mon attention. Il sait comment c'est ? Évidement qu'il le sait, mais j'ai comme l'impression que c'est plus profond que ça. Est-ce qu'il a lui aussi des soucis avec son père ? Ça ne m'étonnerai pas particulièrement, nos pères sont les mêmes après tout. « Est-ce que tout vas bien ? Je veux dire, pour toi, tout va bien ? » Je n'ai pu m’empêcher de lui poser la question. Il s'est montré très concerné par ma situation et je lui suis reconnaissante de me tendre la main, mais s'il a des soucis, il doit savoir que je suis prête à lui rendre la pareille.

L'on ne peut pas dire qu'être l'enfant d'une personne riche soit une place favorable, toute sa vie on a mis la pression sur Min-Ho pour qu'il soit le meilleur dans tous les domaines. Oh, il est loin d'être parfait le décoloré, il est même tout le contraire, il a fait beaucoup de conneries notamment avec son divorce causé par une infidélité qui a fait énormément parler la Presse. Oui, Park Min-Ho divorcé clairement ça fait parler. Le fils de Park Jeong qui divorce du jour au lendemain après avoir trompé son épouse clairement ça n'a pas plu, ni à son cher Papa ni à la Presse à scandales. La belle lui confie alors que ça ne devrait pas l'étonner qu'il ai pu dire tout ça son père parce qu'il n'a pas été un père exemplaire, Min-Ho grimace alors en la scrutant. « Je suis désolé Yûna-ya. » Il la fixe avec un petit sourire crispé. Elle lui confie alors que la seule chose qui compte pour son père c'est son empire, ses hôtels de luxe et le blond ne peut qu'acquiescer parce qu'après tout il vit la même chose avec son cher Papa sauf que contrairement à elle, notre blond a une bonne relation avec son père. Bon après il est vrai son cher Papa en attend beaucoup de lui mais ça ne choque pas le coréen qui en a l'habitude maintenant. « Je sais ce que c'est oui... Ils en attendent toujours trop de nous. Les garçons doivent honorer la famille en reprenant l'empire familial et les filles ne sont bonnes qu'à donner des enfants. C'est classique et plutôt tragique quand on y songe. » Il roule des yeux le blond, plutôt emmerdé par la situation. Autant dire simplement que tout ceci le rend malade, tout ce machisme, ce sexisme aussi. Il ne supporte pas ça. Malheureusement dans leur milieu c'est monnaie courante. Et finalement il lui confie qu'il bosse ici désormais dans l'une des entreprises de la famille. Il faut dire que le cher Papa tant aimé de Min-Ho a son propre empire dans l'alimentaire alternant entre la création de boutiques de bonbons, des chocolateries ou encore des restaurants. Donc oui notre blond a un certain poids au-dessus des épaules et la belle se moque gentiment de lui ce qui fait rire le blond. « Je pensais jouir de la fortune colossale de Papa encore un moment. Mais bon maintenant je bosse et je n'ai pas le choix de l'honorer. » Un petit sourire crispé se dessine à nouveau sur les lippes du plus âgé. Il suppose donc que Mizushiro senior regrette son attitude passée avec elle mais la brune en doute ce qui fit grimacer toujours plus notre blond. « Hm.. C'est contrariant... » Il grimace emmerdé pour sa meilleure amie. A la suite de ça le décoloré cherche à savoir si elle a un endroit où dormir parce qu'il se fait du souci pour elle, il s'agit de sa meilleure ami depuis toujours après tout donc il ne va clairement pas la laisser dans la merde, eh oui même le plus grand des enfoirés peut avoir un cœur qui l'eut cru ? Elle lui assure alors avoir un logement et un travail mais elle ne semble pas emballée par ce qu'elle fait comme boulot. « Au pire si vraiment ça ne te plaît pas comme boulot viens bosser à la chocolaterie. » Il soupire amusé. « Au moins tu aurais moins de problèmes et tu pourras manger du chocolat quand bon te semble. Je peux te mettre à la vente. » A elle de voir si ça l'inspire de faire ça, encore faut il qu'elle puisse supporter Min-Ho au boulot et ça ce n'est pas de tout repos pour tout le monde. Il finit par lui dire qu'il sait que trop bien comment c'est de passer pour un idiot en étant l'enfant d'une grosse tête et elle s'inquiète aussitôt en lui demandant si tout va bien et il ricane. « Oui ça va. » Il ment, non ça ne va pas parce qu'il pense à Adam mais il refoule tout ça. « C'est juste qu'avec mon divorce il y a quelques mois ça a fusé sur moi bien comme il faut, tu en as sûrement entendu parler. T'sais... Park Min-Ho, le fils unique de Park Jeong qui a trompé sa femme qui a ensuite demandé le divorce ... Clairement ça n'a pas plu à Papa du coup il me voit d'un mauvais œil maintenant. Contrairement à toi j'ai une bonne relation avec Papa donc qu'il me voit comme un queutard ça me contrarie un peu. J'assume d'avoir un penchant prononcé pour le sexe mais je n'assume pas qu'il me voit un con. » Il soupire le blond en passant sa main dans ses cheveux. Et puis c'est sans compter sur ce qu'il ressent pour Adam mais ça encore une fois il le niera si jamais on lui pose la question. Mais pour l'heure il s'installe sur un banc avec sa meilleure amie et tire son paquet de clopes et s'en grille une tout en tendant son paquet de mentholées dans la direction de sa meilleure amie. « Tu fumes ? » Il n'en sait rien donc il préfère poser la question juste au cas où par simple politesse même si clairement si jamais elle lui donne une réponse positive ça ne lui plaira pas qu'elle se ruine la santé comme lui peut le faire...

Je secouais la tête devant son air désolé, presque peiné. Min-Ho avait beau ne pas être l'homme parfait, il avait toujours été attentif à mon bien être, plus que n'importe qui dans ma propre famille. Et je m'en voulais de lui cacher certaines choses. Était-ce le bon moment de tout lui raconter ? Je me demande si ça ne ferai pas un peu trop en une seule soirée.« Ne sois pas désolé, ce n'est pas ta faute, rien de tout ça n'est ta faute. » Au fond de moi, je me sentais un peu mieux de savoir qu'il y avait encore quelqu'un dans cette ville qui se souciait réellement de moi. Ça rendait les choses plus facile à supporter. Ces paroles aux sujet du rôle que jouaient les enfants des familles riches touchaient juste, une fois de plus. Et en y pensant bien, je commence à me dire que j'ai de la chance d'avoir échappé au mariage arrangé, manquerai vraiment plus que ça.  Mais si ça  avait dut être le cas, j’aurai été au courant depuis longtemps. Heureusement, mes parents avaient au moins eu la présence d'esprit de m'épargner ça. « C'est tellement devenu banal que ça en est presque effrayant... » Oui, effrayant, c'était le mot. Effrayant de voir à quel point ce genre de chose était monnaie courante dans des familles comme les nôtres. Le schéma classique du fils héritier et de la fille bonne à marier. J'en avais la nausée. Pourtant, on avait beau s'en plaindre, nous finissions tous par suivre docilement le chemin tout tracé pour nous. Je secouais la tête pour chasser cette pensée de ma tête, ça n'arriverai pas pour moi, je n'avais plus l'intention de me laisser dicter ma vie par mon père.
L’atmosphère se détend un peu quand nous évoquons le sujet de ces nouvelles responsabilités et un sourire moqueur s'installe sur mon visage, j'ai encore beaucoup de mal à l'imaginer avoir de telles responsabilités. « Ça ne pouvait pas durer toute ta vie, tu te fais vieux, faut bosser un peu. » Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander comment il était au travail. Est-ce qu'il arrivait à être sérieux ? Je le connaissais depuis toujours et j'avais toujours eu cette image du mec qui fait ce qu'il veut quand il veut sans vraiment se soucier des conséquences, alors j'avais beaucoup de mal à l'imaginer diriger une entreprise. Mais c'était aussi pour ça que j'aimais passer du temps avec lui, il n'y avait pas de prise de tête entre nous, mais j'avais conscience d'être une privilégiée, parce qu'on ne peut pas dire que la plupart des femmes ayant croisé son chemin aient eu autant de chance que moi. Comme quoi, il vaut mieux l'avoir comme ami que comme amant.
Comme s'il avait lu dans mes pensées, il me propose alors de travailler dans sa chocolaterie. Devrais-je accepter cette proposition, l'idée de travailler avec et pour mon meilleur ami pouvait avoir l'air séduisante, mais comme j'ignorais tout du patron qu'il était, je ne savais pas quoi répondre. D'un autre côté, j'en avais déjà plus qu'assez de ce boulot à la piscine. Et dire que je l'avais pris parce que la natation était la seule chose pour laquelle je me sentais encore légitime. Mais ça c'était avéré être le pire boulot que j'ai pu faire. « Pour que tu puisses jouer au patron tyrannique ? » Je rigole, amusée. « Mais pourquoi pas, ça ne peut pas être pire que de supporter des gosses qui hurlent toute la journée de toute façon. » Je hausse les épaules, il faudra que je vois si c'est possible.
Quand je m'inquiète de savoir si tout va bien pour lui, il me répond que oui, mais je ne suis pas stupide, je vois bien que ce n'est pas vrai. Pour autant, je ne lui poserais pas plus de questions, s'il ne me dit rien, c'est qu'il n'a pas envie de m'en parler et je respecte ça. C'est alors qu'il me parle de la situation qu'a engendré son divorce. Je n'étais pas présente quand tout ça est arrivé et d'un côté, je m'en veux de ne pas avoir été là à ce moment là. Je prend place sur le banc à côté de lui. « J'ai suivi l'histoire de loin, j'aurai voulu être là tu sais... » Je soupirais, même lui, je lui avais tourné le dos sans me retourner quand j'étais partie et pour ça aussi je m'en voulais. Mais je n'avais pas su quoi faire d'autre. « Tu n'es pas con Min-Ho et ton père le sait, c'est juste que parfois, souvent même, tu agis sans réfléchir. » J'étais sans doute mal placée pour dire une chose pareil, mais c'était pourtant la vérité. Il me demande alors si je fume, je lève les yeux au ciel. «  Sérieux, je sais que ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, mais quand même, je n'ai jamais touché à ça et c'est pas maintenant que je vais commencer. » Quelques fois, je me disais que j'étais bien trop sage pour traîner avec un gars comme lui. J'attendais alors qu'il allume sa clope avant de parler à nouveau, employant cette fois un ton plus sérieux. « Min-Ho... Tu sais si Shôji est revenu à Tokyo depuis que je suis partie ? » Pourquoi avais-je le besoin de savoir ce qu'il faisait ou comment il avait réagit à toute cette histoire ? Peut être parce que malgré tout ce qui c'était passé, je ne pouvais m’empêcher de me faire du soucis pour lui. Mais mon meilleur ami n'avait peut être pas les réponses à mes questions.

Il est contrarié de voir les problèmes qu'elle peut avoir eu et le pire c'est qu'il n'était au courant de rien. Donc oui le blond il s'en veut énormément, il se dit qu'il n'a pas été un bon ami pour Yûna, la belle a beau lui dire qu'il n'a pas a être désolé et que ce n'est pas de sa faute il s'en veut quand même, il regrette parce qu'il n'a pas été présent pour elle alors qu'elle avait besoin d'aide et il n'a pas été là. Ils parlent alors des mariages dans leur milieu et autant dire qu'ils sont autant blasés l'un que l'autre du coup quand elle lui confie que ça l'effraie il acquiesce. « Je trouve ça effrayant moi aussi. Blasant aussi. Navrant pis c'est scandaleux. Nous obliger à épouser quelqu'un qu'on n'aime pas... Fin merde. Eux personne ne les a obligés à se marier avec quelqu'un qu'ils n'aimaient pas, ils ont la chance d'avoir épousé quelqu'un qu'ils aiment pour la plupart donc pourquoi nous, les rejetons, on devrait se marier avec une personne qui ne représente rien pour nous ? » Il soupire en la scrutant puis une idée incongrue lui vient en tête. « Espérons qu'il ne vienne pas à l'esprit de ton père et du mien de nous fiancer parce que franchement ça serait gênant. » Il ricane à cette idée. « Tu me rendrais peut-être meilleur mari que je l'ai été pour Cho cela dit. Mais je ne pourrai pas t'épouser, tu as beau être magnifique et être quelqu'un que j'aime énormément je te respecte trop pour te toucher. » Et autant préciser qu'il ne pourrait jamais toucher celle qu'il considère comme sa petite sœur tant aimée.

Ils parlent alors des nouvelles responsabilités de Min-Ho et spontanément la brune lui fait remarquer qu'il se fait vieux et qu'il se devait de bosser à un moment donné parce que comme elle le dit elle-même il se fait vieux. « Je ne suis pas vieux ! » Il la fixe blasé. « Tu devrais demander aux putes que je me tape si je suis si vieux que ça. Crois-moi tout fonctionne très bien. » Et voilà qu'il se tape un film tout seul le con.... A la suite de ça la belle lui parle de son boulot de maître nageuse et spontanément il lui propose de bosser pour lui et elle lui demande s'il va jouer au patron tyrannique et il secoue la tête. « Pas avec toi ! » Il glousse amusé. Non ceci il préfère le réserver à Adam mais pour des raisons plus personnelles qu'il n'évoquera pas. Elle finit néanmoins par considérer son offre et il sourit. « Tu y seras bien à la chocolaterie. Ce n'est peut-être pas le métier de tes rêves mais au moins tu auras une bonne paye et personne ne te fera chier, je mettrais tout en œuvre pour que tu t'en sortes bien. » Il sourit. C'est un bon chef d'entreprise, on n'aurait pas parié sur lui bien entendu mais il se débrouille bien et puis en cas de besoin il n'a qu'à appeler Papa et il règlera les ennuis qui se dresseront sur le chemin de son fils unique.

Ils évoquent finalement les problèmes de notre cher blond infidèle qui lui parle de son mariage arrangé qui s'est soldé par un divorce et la brune lui dit qu'elle aurait aimé être là pour lui, il hausse alors des épaules en la scrutant. « Tu es là maintenant, c'est tout ce qui compte ma belle. » Il lui accorde un sourire comme pour lui montrer qu'il ne lui en veut pas du tout à son amie et c'est le cas il ne lui en veut pas. Bien sûr qu'il s'est senti seul durant cette période parce que son cher Papa a eu honte de lui et de son comportement de queutard, il faut dire qu'il a cocu sa femme plusieurs fois et ça elle le savait jusqu'au jour où elle l'a trouvé à poil avec une autre femme et là ce fut la goutte d'eau pour Cho qui a demandé le divorce. Elle tente alors de le rassurer en lui disant qu'à ses yeux il n'est pas con, qu'il agit seulement sur le coup de l'inconscience et il soupire. « Papa appelle ça être un con d'être inconscient à ce point. Je l'ai beaucoup cocu Cho. Elle ne méritait pas ça. Mais bon je ne l'aimais pas et c'était un mariage arrangé qui a duré beaucoup trop longtemps à mon goût. Mon erreur a été d'accepter de l'épouser alors que je ne voulais pas d'elle. Je suis bien seul. » Enfin sauf qu'il a recroisé Adam qui bosse pour lui, depuis ce temps là on ne peut pas dire qu'il se satisfait dans son célibat vu que le beau chocolatier est constamment dans son esprit. Il s'allume finalement une clope et en se posant sur le banc dans un coin et il lui propose une clope mais elle lui rappelle pour son bon plaisir qu'elle n'a jamais fumé et qu'elle n'y touchera jamais ce qui fait rire le blond. « Crois-moi c'est mieux pour toi que tu ne fumes pas. Je n'ai plus de souffle à cause de ça. » Et c'est vrai, c'est une saloperie la clope. Mais il vaut mieux ça plutôt que fumer des pétards à outrance comme le fait justement son Adam chéri. Et finalement la brune lui parle de son frère, lui demandant s'il est revenu en ville depuis qu'elle est partie et il fronce les sourcils. « Aucune idée. Ça fait une éternité que je ne l'ai pas croisé et on ne peut pas dire que j'ai beaucoup de ses nouvelles à ton frère. » Il la fixe en fronçant les sourcils. « Pourquoi tu ne l'appelles pas ? Au moins ça vous permettrait de reprendre le contact. » Sauf que bien sûr il ignore bien des choses au sujet de la relation qu'a sa meilleure amie avec Shôji mais il en saura peut-être plus à un moment donné ? Enfin pour ça encore faudrait il que Yûna se confie à lui bien entendu...