Nom Han Prénom Tae Hyun Âge 22 ans Nationalité Coréenne Origines Coréennes Sexualité bisexuel études / Métier étudiant en commerce | Caractère Il y a le Tae Hyun sociable, amical et drôle, qui semble toujours de bonne humeur et qui apprécie la compagnie. Il aime bien rencontrer de nouvelles personnes, c'est quelqu'un d'assez curieux. Il n'est pas très bavard de nature, souvent "dans la lune", mais il a aussi du mal à s'ouvrir aux autres. Il donne beaucoup d'affection, mais reste pas mal mystérieux sur sa personne. Ce qu'il aime, sa famille, son passé ? Vous ne saurez pas grand chose à moins qu'il le veuille. Il est du genre à faire la moue quand quelque chose ne lui plait pas et à râler de temps en temps, même si dans le fond ça l'amuse. Réservé avec ceux qu'il ne connait pas, il est en revanche plein d'attentions et loyal avec ses proches, il ne laissera jamais tomber les personnes qu'il aime.
Et puis, il y a le Tae Hyun qui se vexe facilement et qui, parfois, n'est pas d'humeur à en rire. Il a ses mauvais jours comme tout le monde et il peut devenir plus froid et agressif dans ces moments-là, et ce même avec ses amis. Après, il y a toujours des personnes avec qui ça ne passe pas, car on ne peut pas être aimé de tout le monde. Des regards froids ou de l'indifférence, il ne fait rien sans rien, mais si on vient lui créer des ennuis ou le provoquer exprès, il ne se laissera pas faire en silence. Il est capable de se défendre, en haussant le ton jusqu'à même en arriver aux mains selon les cas, ou bien de manière plus mesquine et sournoise. Tout dépend des circonstances, mais c'est qu'il sait mordre le petit, ne vous fiez pas trop à sa gueule d'ange. Il ne sait pas vraiment garder son sang-froid quand il est en colère, hélas et se montre impulsif.
A côté de cela, il est aussi fier, téméraire, peu perspicace, insouciant, rêveur (très), maladroit, passionné, déterminé, jaloux, impatient, rancunier, mesquin, tactile, généreux, tendre, têtu, geek. C'est un trait de personnalité, si si.
Histoire 2003.08.16 ~ Séoul, Corée du Sud.Dix années déjà que le coréen arpentait cette terre, et il s'était vu offert la suite de son manga préféré pour son anniversaire, cette année. Il avait presque arraché le papier fin qui recouvrait ses précieux livres et sautillait avant même de les avoir complètement déballés, heureux qu'il était. Trop d'énergie, trop d'enthousiasme pour cette culture qui n'était pas la sienne, mais qu'il apprenait à connaître à travers ces œuvres fictives. Que ce soit par la littérature ou le télévisuel, il arrivait un moment où notre curiosité nous menait ailleurs, vers des horizons étrangers que l'on souhaitait déchiffrer. Et à son âge, il ne pouvait que se sentir proche des pays annexant le sien, et de par les jeux vidéos comme les dessins animés, tout l'avait tourné vers le pays du soleil levant. Et cette même année, il l'avait rencontrée. Il y avait eu cette fille à l'école, une nouvelle élève que le professeur s'était fait une joie de présenter à sa nouvelle classe. Elle avait de jolies couettes basses et un sourire timide, mordillant ses lèvres toutes fines tandis qu'elle peinait à les entrouvrir. Nishimura Naoko, était son nom. Les lèvres de Tae Hyun s'étirèrent presque trop quand il réalisa que son école accueillait une élève étrangère, et japonaise qui plus était. Il fut l'un des premiers à se jeter sur elle, la pauvre était assaillie de questions auxquelles elle ne pouvait pas répondre. Elle tenait sans cesse son guide linguistique dans lequel elle avait souvent le nez, forcée de se débrouiller avec les élèves quand le professeur, lui, parlait couramment sa langue maternelle. Mais à dix ans, elle était bien débrouillarde ! Éducation oblige, sans doute et puis, ses parents ne lui avaient guère laissé le choix en déménageant. Tae Hyun l'admirait, c'était sur cette amie qu'il avait pris exemple, qu'il s'était mis à rêver grand. Naoko, il en était tombé amoureux, à son âge c'était vite dit. Il lui avait proposé de l'aider avec le coréen, et en retour elle lui apprenait le japonais. Des mots débiles, faciles, enfantins, mais ils avaient fini par se comprendre, en créant leur propre code. Il l'invitait parfois chez lui pour partager ses loisirs, lui faire goûter les plats de sa mère, la regarder fouiller dans ses livres, rester muet devant son petit charme. 2007.12.27 ~ Séoul, Corée du Sud.Elle était jolie dans son uniforme d'hiver, les cheveux noués en deux longues tresses et le sourire jusqu'aux oreilles. Elle avait bien grandi, la petite fille aux couettes. Une main vint cacher ses grands yeux noisettes et elle rit, faisant mine de réfléchir à l'identité de cet enquiquineur. Tae Hyun, qu'elle prononça avec entrain, et l'adolescent sortit de l'ombre avec son présent en main. Deux jours après noël, comment pouvait-il oublier son anniversaire ? Il était nerveux sur le moment, mais il avait réussi à lui donner le sourire, comme toujours. Mains liées, ils traversaient le parc enneigé, laissant des éclats de rire sur leur passage. Il était tombé amoureux, bordel, et à cet âge ça devenait dangereux. Il la quitta sur une note romantique, presque trop niaise tandis qu'il l'embrassa sur le front, puis les lèvres, tendresse innocente. Un sourire béat qui persistait, il rentra le cœur léger. Et puis, tout bascule et les cœurs se brisent.C'était prévisible, ils y avaient souvent pensé sans se l'avouer à haute voix. Peut-être pensait-il y échapper, mais il était fou d'elle, bon sang. L'annonce avait été douloureuse, mais son mensonge l'avait été plus encore. Pour ne pas souffrir, pour s'en aller sans regrets, elle ne lui avait rien dit jusqu'aux derniers jours. Le lendemain, elle quitterait la Corée. Une matinée pour se dire adieu, c'est tout ce qu'elle leur avait laissé. Frapper d'un coup pour mieux s'en remettre, pour ne pas s'accrocher. Un regard perdu, une indifférence blessante et des larmes ravalées, il avait simplement fait ses adieux. Sans fioritures, comme elle l'avait voulu. Serait-ce de la déception qu'il perçut dans son regard voilé ? Une dernière étreinte à laquelle il peina à mettre fin, emprisonnant la jeune fille entre ses bras, lui transmettant tout ce qu'il pensait dans ce simple geste. Son affection, sa tristesse, sa promesse de ne pas l'oublier. Juste parce qu'elle avait été la première, parce qu'il avait découvert ce sentiment nouveau avec elle, parce qu'elle l'avait fait rêver. Juste parce qu'elle avait été cette rencontre spéciale que, même après des années, il n'avait pas oublié. Celle qui l'avait inspiré, qu'était-elle devenue ? Il se le demandait bien. 2013, mars ~ aéroport de Tokyo, Japon.Ses parents l'avaient toujours soutenu, quels qu'aient été ses choix et ses projets d'avenir. Sa petite sœur l'avait souvent charrié à ce propos et elle avait fortement été contre son départ, quand les projets se concrétisèrent, blessant notre jeune homme qui espérait avoir le soutien de tous ses proches. Et puis.. « Je n'aurais plus mon grand-frère pour me faire rire, me consoler, me foutre le bordel dans mes affaires... qu'est-ce qu'ils ont de plus là-bas, hein ? J'suis plus belle que toutes les japonaises réunies, alors tu vas rester, hein ? ..Bon, j'aurais essayé. T'as intérêt à m'appeler souvent, sinon je viendrai personnellement te tirer les oreilles, Dumbo ! » Oh ! Elle avait été si informelle avec lui, qu'il n'avait pas pu s'empêcher de lui tirer les joues et de la rassurer, sur le même ton. Une adolescente possessive, il avait dû déteindre sur elle, diable. Déjà deux ans qu'il envisageait de partir étudier au Japon, incapable d'attendre d'entrer dans la vie active pour y partir. Il y était déjà allé en vacances, deux fois avec sa famille, et il était définitivement tombé sous le charme de cette autre culture. Il avait travaillé et suivi des cours de japonais pendant une année entière, une fois sorti du lycée. Mais grâce à elle, celle dont il n'avait plus jamais eu de nouvelles, il n'était pas parti de rien, de ce fait, il ne considérait pas la langue comme une barrière bien qu'il n'en connaissait pas non plus toute l'étendue. Se confronter au pays lui ferait du bien, même si contrairement à sa vieille amie, il se dispensait de guides pour tenter de se débrouiller par lui-même. Il connaissait bien cet aéroport, il avait déjà visité Tokyo et il réussit à trouver son chemin sans trop de difficultés. Bafouiller sur un mot ou une expression était très amusant - pour lui - et il était tout excité à l'idée d'intégrer l'université de Chuo et de commencer son cursus dès le mois prochain. Ses économies lui permettraient de tenir jusqu'à ce qu'il se trouve un petit travail à côté, et autant dire qu'il avait tout fait pour. S'il avait dû abandonner ses projets par soucis d'argent, il l'aurait mal vécu. ⊹ ⊹ ⊹ Fort heureusement ce ne fut pas le cas, et cela faisait désormais plus de deux ans qu'il vivait dans la résidence de Seiseki. Il retournait à Séoul chaque été pour revoir sa famille, et la vie poursuivait son cours. Il était désormais en troisième année de commerce et son japonais était devenu bon, cela dit, son anglais laissait fortement à désirer. Cette langue qu'on se devait de connaître un minimum, surtout dans le monde du travail, lui donnait du fil à retordre. Et ne lui parlez même pas des autres langues, car même s'il s'intéressait un peu aux pays d'Europe, il était incapable d'en parler ne serait-ce que deux mots. De toutes les façons, il était en commerce. |