Hanae ce regardait dans le miroir, elle avait encore maigri et cette constatation lui fit lacher un soupir. Elle observa le gros bracelet qu'elle gardait maintenant au poignet pour cacher le fin bandage qui lui même cachait la cicatrice de sa faute. Bien que cela date d'avril à cause de crise et autre mauvais soins la plaie avait du mal à cicatriser. Peut-être devrait elle consulté un psy comme on le lui avait conseiller ? Un petit sourire se peint sur son visage non elle n'arriverait pas à ce confier à quelqu'un qui était payer pour dire surtout ce dont  on avais besoin. Elle passa son visage sous l'eau froide pour ce remettre les idée en place, elle n'avatt pas le temps de se perdre dans ses pensée noir pour le moment elle devait ce préparer aujourd'hui était son jour de congé et elle devait voir son petit frère, elle avait fait fort cette fois.. Elle avait évité toute rencontre avec lui ne lui parlant que par message ne souhaitant pas l'inquiéter de son état, Hideki l'avait déjà remarquer et ils avaient déjà eu une discution à ce sujet. Mais Jun... Elle avait toujours besoin de le protéger, il avait surement ses propre tourment elle ne voulait pas l'accabler avec le siens. Aujourd'hui elle avait prit son courage à deux main et l'avait invité boire un café, car malgré tout il lui manquait et elle ne pouvait continuer ainsi alors qu'elle avait promis de ne plus faire la morte. Elle toucha une dernière fois au niveau de son bracelet, aurait-elle le courage de lui expliquer ? Pourrait-elle supporter de la déception sur son visage ? Car oui à ses yeux il ne pouvait en être autrement et c'est ce qui l'effrayait le plus. Elle avait toujours voulu être forte pour ses frère et son masque s'effritait tout les jours un peu plus et ses faiblesses apparaissait petit à petit aux yeux de tous.

Assise pour le moment seule au café, un place assez isolé pour plus d'intimité, milles questions torturait son esprit, Hideki avait-il parler au plus jeune où avait-il tut l'information ? Jun viendrait-il ? Ou l'ignorance qu'elle lui avait de nouveau infliger était celle de trop. Hanae ce savait égoïste sur ce point, elle était d'ordinaire une sœur présente, peut-être un peu trop au yeux de tous, mais depuis quelque temps elle s'était éloigner, bien avant... Avant qu'elle ne craque. Elle avait mit de nouveau un pull épais pour cacher sa perte de poid espérant tout de même faire illusion et le temps d'un moment simplement passer un moment avec un des deux être à qui elle tenait le plus au monde. ans son esprit, tout un tas de scénario se jouait ne la rassurant que très peu. Elle n'était pas sur que Jun vienne, elle n'était plus sur que cela soit une bonne idée de le voir. Tout comme pour Hideki, s'était dur de leur faire face, expliquer le pourquoi du comment surtout après eu plusieurs fois un comportement égoiste. Mais à eux elle devait la vérité, assez contradictoir lorsque l'on sait qu'elle avait tout fait pour qu'ils ne l'apprenne pas. Leurs parents ? Elle doutait grandement leurs dire quoi que ce soit. Ils n'étaient pas fautif, personne ne l'était hormis elle seule, mais connaissant sa famille...

Hanae observait l'entré de l'établissement attendant simplement, altérnant entre apréhention et joie à l'idée de voir son petit frère si celui-ci acceptait de venir bien sûr « La pire sœur du monde » ce fit-elle simplement comme réfléxion à elle même dans un murmure fatiguée.

Ce matin, je me suis réveillé avec une boule au ventre. Pourquoi ? Je n’en sais strictement rien. Nous parlons d’intuition féminine et peut-être que c’est mon côté féminin qui ressort dès le pied gauche posé au sol. Les sourcils froncés, je fonce dans la cuisine pour me faire griller une tartine qui a fini totalement brûlée. Du frigo, je sors du lait que je me sers dans un verre et que je recrache aussitôt dans l’évier, car il a tourné. *Mais c’est quoi ce bordel ?* Soudain, je me demande si je ne dois pas retourner me coucher et ne pas affronter cette journée. Sauf que mon subconscient me fait oublier mon envie de m’échapper sous mes draps, car des responsabilités me poussent à continuer dans mon avancée.
Alors, toujours avec ce sac de nœuds dans les tripes, j’enfile mes chaussures et fonce au club de dessin.
Là-bas, je découvre que mon dessin en cours a été perdu. Des élèves ont déménagé la salle pour faire le ménage et des gars sont passés pour vérifier l’électricité. Plusieurs dessins ont disparu au cours du transport d’une salle à une autre, dont le mien. Dégoûté, je me suis restreint à devoir en faire un autre, ne sachant pas sur quoi partir. Je gribouille des choses sans but précis. Déboussolé et pas inspiré, je pars d’ici avec une toile blanche.

Le sac qui tape contre la hanche, le bras tendu vers le haut et la main tenant fermement la barre du bus, mon corps se balance selon l’état de la route prise par le chauffeur. Les écouteurs profondément ancrés dans les oreilles, j’écoute du Nirvana. Et le regard perdu dans le paysage qui défilent à une vive allure à la fenêtre, je me mets à penser.
À...
Ma vie.
Ma situation.
Mon quotidien.
Moi-même.

C’est mon arrêt.
Je descends et me dirige silencieusement vers le café où m’attend ma sœur, tout en me faisant parfois bousculer par la foule.
Je n’ai pas vu ma sœur depuis plusieurs mois. Je ne dirais pas que j’ai oublié les traits de son visage, ce serait exagéré, mais l’idée n’est pas folle. Surtout lorsque je suis entré dans le café et que je l’ai vu au loin. Elle porte un gros pull, tout ce qu’elle a est hover size, mais pourtant ses joues sont creusées telles des tombes prêtes à accueillir son mort.

Une serveuse hésite à me saluer ou à me réveiller, me voyant traîner du pied et les yeux cernés presque à se demander si je me suis convertie au style gothique.
Lourdement, je dépose mon sac contre la chaise et je m’assois en face de l’aîné. Et le visage desséché, comme celui de ma sœur après constat, je lui souris. “T’as pas encore commandé ?” Malgré l’absence de nos retrouvailles depuis de longs mois, je ne pense pas à la saluer ni à lui demander comment ça allait… Le dernier de la famille ne sera peut-être jamais doué à la conversation.
La serveuse qui m’a vu toute à l’heure se rapproche de nous pour nous demander notre commande. Je décide de partir sur un double café, espérant retrouver l’envie et le plaisir de vivre cette journée. Heureusement, je peux passer un petit temps avec Hanae et même si ma joie ne se lit pas explicitement sur mon visage fatigué, je suis réellement content de pouvoir avoir ce temps avec elle.

Elle sursaute légèrement elle ne l'avait pas entendu venir, mais très vite un sourire se peint sur son visage en voyant son petit frère. Elle était réellement heureuse de le voir, une éternité qu'elle n'avait pu le voir encore une fois à cause de sa propre personne. « Non je t'attendais » Avoue-t-elle. Après tout s'il n'était pas venu, elle ne serait aucunement restée. Comme d'habitude, Hanae commande son mocha blanc. Elle observe les traits de son petit frère, ce dernier avait l'air épuisé. Le voir ainsi lui faisait quand même mal au cœur, mais que pouvait-elle dire après avoir été aux abonnés absents ? Elle se sentait coupable, coupable, car elle ajouterait un poids supplémentaire sur les épaules de son petit frère. Elle pourrait ne rien lui dire, le laisser dans une ignorance douce plutôt que de lui imposer une cruelle réalité. Mais elle savait quelque part qu'elle devait ce montré honnête avec lui, ne pas lui cacher. Si Hideki avait pu l'accepter, elle avait vu le poids sur ses épaules, la culpabilité de ne pas avoir été là, alors qu'il n'était en rien fautif. Elle avait peur de ce que le plus jeune penserait, accepter ? Rejeté ? Un doute qu'elle pourrait effacer qu'a la fin de leur moment passé ensemble.

Leurs commendes arrivent assez rapidement, la jeune femme offre un sourire à son petit frère pour commencer une conversation des plus banale. « Comment tu vas ? Tu as l'air vraiment épuisé » Dit-elle assez soucieuse tout de même de son état. Elle espérait simplement que tout aille bien pour lui et si possible se rattraper de son absence imposer. Montré qu'elle était toujours là malgré tout. « Les cours ça va ? Pour un logement tu as réussi à en trouver un ? » demande-t-elle. Le peu de nouvelles qu'ils avaient échangé par message, elle voulait un minimum savoir ce qu'il se passait dans sa vie s'il lui accordait.

Hanae buvait doucement sa boisson, elle savait qu'à son tour, elle devait lui donner de ses nouvelles. Pouvait-elle vraiment lui dire ? Ses mains serraient sa tasse, elle avait peur, son regard n'osait déjà plus croiser son petit frère celui de son petit frère qu'elle écoutait pourtant avec la plus grande attention. Elle attend, puis lève enfin les yeux vers lui « Tu sais, si je t'ai demandée de venir aujourd'hui en plus du fait que je voulais te voir parce que mine de rien ta petite tête m'a manquée » Elle essaie de se donner du courage ma cela devenait quelque peu compliquer « Il fallait que je te dise quelque chose, quelque chose de pas facile et j'espère… J'espère que tu ne me détesteras pas, même si je comprendrais » Plus que toute autre chose c'était ce qui l'effrayait le plus.

J’ajuste mes vêtements une fois assis à la table. L’endroit est assez fréquenté par les clients. Juste quelques places restent libres, mais l’ensemble est occupé par des étudiants, des personnes seules ou à deux. Toutefois, le lieu reste plutôt calme. Les clients parlent doucement et c’est bien isolé, donc même si la vie extérieure est dynamique et bruyante, nous ne sommes pas dérangés. Cela me permet de pouvoir échanger sans encombre avec ma sœur qui me semble plutôt tendue. Mais avant que je ne me renseigne sur son état, elle prend les devants en me demandant des nouvelles. “Je vais bien, fatigué oui, mais ça va.” Dis-je en laissant mon corps légèrement glisser sur la chaise et en penchant ma tête en arrière. Un soupir accompagne ma phrase et une main parcourt ma chevelure pour dégager la masse de mon front. Sauf que sa souplesse fait retomber les mèches aussitôt. Alors, je secoue le visage perceptiblement pour les dégager de mes yeux. Étrangement, je ne retourne pas encore la question à ma sœur. Un pressentiment m’en empêche pour l’instant. Je préfère poursuivre mes réponses et suivre mon intuition. “Tu poses trop de questions à la fois.” Je lâche un petit rire et je reprends aussitôt pour ne pas laisser un malaise, car la phrase n’a pas pour but d’être méchante. “Les cours, ça va. J’essaye de trouver plus de temps pour réviser. J’ai arrêté de fréquenter le club de musique. Ça me rend triste, mais je devais faire un choix.” J’adorais ce que je faisais avec ce cercle, mais je faisais trop de choses en même temps. Je ne pouvais plus tout assumer. Mes notes ont pâti de cette surcharge de boulot et si je voulais poursuivre convenablement mes études, je devais trouver une solution. “Et pour le logement, j’ai trouvé un appartement à Sakuragaoka. Et…” Je remarque que de nombreuses choses se sont passées depuis la dernière fois où j’ai vu Hanae. Tout lui raconter me semble impossible et peut-être inutile. Alors, je décide d’aller à l’essentiel dans les informations. “Je suis en colocation.” L’histoire avec Soren qui est parti, je vais la garder pour moi. Pas certain que ça l’intéresse. “Tu devrais passer la prochaine fois pour que je puisse te faire la visite.” Aucun membre de ma famille n’est encore venu chez moi. Même dans mon entourage, très peu de personnes sont venues. De toute manière, j’y passe peu de temps aussi. J’y vais principalement pour dormir, mais le reste de la journée et de la soirée, je suis à l’extérieur.

Je m’en doutais. Ce pressentiment que j’avais, voilà la raison. Hanae paraît particulièrement sensible et émotive aujourd’hui. Face à sa déclaration, je détourne le regard. Pas que je n’accepte pas ses sentiments, mais parce que je suis toujours sur la réserve. J’aime ma sœur et j’aimerais le lui dire aussi facilement qu’un “Bonjour”. “Elle n’est pas si petite que ça ma tête…” Dis-je en marmonnant dans mon coin. Et imbécile que je suis, je ne le lui renvoie pas le sentiment, alors qu’elle m’a beaucoup manqué aussi.

Et voilà, voilà précisément le moment fatidique. Alors, je me racle la gorge et je me repositionne sur ma chaise, comme si j’allais en tomber d’ici les prochaines secondes. Ne sachant quoi répondre, j’attends en silence, le battement du cœur qui s’accélère. Je tente de ne pas faire transparaître mon malaise et ma peur, mais c’est plus fort que moi.