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C'est la galère [Ft. Shôji]
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C'est la galère [Ft. Shôji]
Mizushiro Yûna
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Je n'ai pas dormi de la nuit. Bien trop excitée à l'idée de la journée qui m'attendait. C'est un jour particulier puisque c'est aujourd'hui que Shôji et moi allons commencer à mettre en place notre projet. C'est une idée un peu folle qui nous est venue à tout les deux. Nous avions besoin d'un nouveau départ, pas seulement professionnel mais également en tant que famille. Nos retrouvailles avaient été éprouvantes, mais nous avions décidé de nous laisser une chance. Essayer de reconstruire une relation comme la notre était compliqué. Réussir à se faire confiance à nouveau après toutes ces blessures c'était révélé bien plus ardu que je ne l'aurai imaginé. J'avais toujours eu au fond de moi cet attachement pour mon frère, mais la situation dans laquelle nous avions grandit nous avait éloigné. Et autant dire que le temps, la distance et les non-dits c'étaient chargé du reste. Nous ne savions presque rien l'un de l'autre et pourtant, aujourd'hui nous avions décidé de nous lancer dans un projet qui, je l'espérais, serai un succès.

J'avais appris que Shôji était un musicien, tout l'opposé de ce que nos parents attendaient de lui. Rien que d'imaginer la réaction de notre père suffisait à faire apparaître un sourire sur mon visage. Savoir que nous avions tout les deux déçu ses attentes était satisfaisant. Il avait bien mérité que ses enfants lui tournent le dos après tout ce que nous avions vécu à cause de ses décisions. Pour en revenir à mon frère, il était doué dans ce qu'il faisait et j'avais bien l'intention de l'aider à lancer sa carrière ici. Je savais qu'au départ, il n'était revenu au Japon que temporairement. Le fait de tomber sur moi avait sans doute quelque peu changer la donne. Et il avait besoin d'un boulot, d'un vrai. Comme moi.

J'avais enchaîné les petits boulots à la con et j'en avais marre de ne pas réussir à vraiment faire quelque chose de ma vie. J'avais fais une croix sur une carrière sportive depuis longtemps, mais pourquoi ne pas trouver quelque chose en rapport avec mon amour pour les animaux ? C'est ainsi que notre idée un peu folle avait fait son chemin dans nos esprits. Regrouper deux choses que nous aimions et travailler ensemble. Et quoi de mieux que de se servir de l'argent de nos parents pour financer l'achat de notre nouveau local ? Il fallait bien qu'il y ait des avantages à notre situation familial.

Me voilà donc dans notre nouveau café, encore en plein chantier. Il est tôt, mais de toute façon, je n'aurai pas pu rester au lit, le sommeil m'avait quittée depuis longtemps. Et puis aujourd'hui devaient arriver nos nouveaux pensionnaires. Je voulais accueillir tout les chats du mieux que je le pouvais mais je n'avais pas prévu d'être si vite débordée. J'avais l'impression de voir des boules de poiles partout où je posais les yeux et les voilà tous en train de miauler à la mort. J'ai l'habitude, je sais qu'ils me réclament à manger. Alors me voilà, essayant de remplir toutes les gamelles sans perdre un doigt au passage, jusqu'à ce que l'un d'entre eux me saute dessus, renversant des croquettes dans tout les sens. Et profitant de cette diversion, un autre plonge la tête la première dans le sac de nourriture, le renversant également. « Saleté... » j'en ai pour des heures à tout ramasser. Et maintenant, ils sont en train de manger à même le sol. Du coin de l'oeil, j'en vois encore un autre s'amuser dans une gamelle d'eau, en déversant tout autour. Quelle galère. Je ne pensais pas que se serai si compliqué de s'occuper des chats toute seule. En plus, il faut installer tout le reste. Et comme si la situation n'étais pas assez chaotique, voilà qu'un camion s'arrête devant le café, c'est un livreur. Je me précipite vers la porte et le salue. « vous pouvez poser tout ça devant, on s'en occupera, merci. » Je ne peux pas le faire entrer alors que les chats sont en liberté, je suis certaine qu'au moins un d'entre eux essaieraient de s'enfuir ou d'agresser le pauvre livreur.

Bon, je commence à être légèrement débordée. J'attrape alors mon portable et envoi un vocal à Shôji. « A l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiide !! T'es bientôt là ? C'est un peu chaotique ici. » J'espère qu'il n'est pas trop loin et que mon ton paniqué le fera arriver plus vite.

Mizushiro Shôji
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Shôji avait finalement pris la décision de rester au Japon pour le moment. Il était en pourparlers avec son groupe de musique pour savoir s’ils aimeraient tenter de se lancer ici, au Japon. Ces derniers semblaient plutôt sceptiques sur la faisabilité du projet, et surtout la possibilité d’obtenir des visas de travail en tant que musiciens, mais ils n’étaient pas fermés à l’idée. Il leur fallait cependant présenter leurs maquettes à un label japonais qui veuille bien les signer. Eux, qui chantaient en anglais et ne parlaient pas un mot de Japonais. Mais Shôji était quant à lui nippon de naissance cela pourrait jouer en leur faveur. De plus, il pourrait très bien aider la chanteuse à apprendre à chanter en japonais. Elle n’avait pas besoin de savoir le parler couramment pour le chanter après tout, juste de devenir impeccable en prononciation et de maîtriser ses chansons. Bref, tant de projets qu’il espérait voir se concrétiser.

En parallèle de ces démarches et des recherches acharnées d’un label à qui présenter leurs maquettes, Shôji avait pris une autre décision qui marquerait un tournant dans sa vie : monter un projet de café avec sa sœur cadette Yûna. Même s’ils n’étaient pas frère et sœur de sang, avaient grandi séparés et pleins de malentendus l’un envers l’autre, avoir eu une discussion sincère et ouverte dès son retour au Japon les avait aidés à briser la glace et à tenter de réparer les morceaux. Cela serait difficile mais pas insurmontable. Shôji tendait des mains vers Yûna qui les saisissait lorsqu’elle s’en sentait capable. Suite à leur grande discussion en avril-mai dernier, ils avaient accepté de se revoir petit à petit, le temps de retrouver un rythme acceptable pour les deux. Pendant ce temps, Shôji s’était concentré sur ses interventions à Chûô qui lui permettaient un peu de s’assumer financièrement. Il espérait tout de même ne pas rester en coloc’ éternellement. Pas qu’il n’aime pas Jun, mais à quasiment trente ans, il avait besoin de son autonomie et de son indépendance. Et s’il voulait avancer dans ses projets, il avait besoin de son chez lui, avec un espace pour faire de la musique. Il pouvait très bien se servir dans les caisses de Mizushiro le père pour se payer un appartement avec studio de musique mais il voulait avoir le moins de contact possible avec lui. La seule entorse à cette règle qu’il avait faite était pour puiser des fonds pour lancer son projet de neko-café musical avec Yûna. Ils ne pouvaient pas partir de rien.

Aujourd’hui, c’était l’arrivée des petits chats dans le local en chantier d’ailleurs. Yûna était venue les accueillir, bien plus à l’aise avec les animaux que lui, mais ils attendaient aussi des livraisons de matériel. Shôji avait un rendez-vous avec un label de musique et lui avait promis de venir après. Mais évidemment, le rendez-vous s’était attardé, même si cela était plutôt bon signe pour le jeune homme, puisque le directeur semblait intéressé par le projet de ce groupe hybride canado-japonais. C’était donc plein d’espoir que Shôji monta dans le train pour rentrer à Seiseki rejoindre sa sœur. Il n’aimait pas être en retard aux rendez-vous mais quand il s’agissait d’un potentiel travail, il ne pouvait pas faire le difficile.
Alors qu’il était encore à quelques stations de train de sa destination, il reçut un vocal de Yûna qui l’appelait à l’aide, lui disant que c’était panique. Il entendait des miaulements de chats en fond sonore, et se surprit à rire. Même si au Canada ce n’était pas un souci, au Japon il fallait être discret dans les transports alors il répondit au vocal de sa sœur à l’écrit :

J’arrive ! Le rendez-vous avec le label s’est éternisé mais c’est positif ! Je suis à quelques stations de train, je me dépêche.

La musique de son groupe dans les oreilles, il regarda les paysages défiler par la fenêtre du train jusqu’à reconnaître des décors familiers. Alors qu’il n’avait jamais vécu dans la campagne tokyoïte, habité de la fourmilière qu’était le centre-ville depuis sa plus tendre enfance, il s’était surpris à apprécier Seiseki, sa nature et son calme. C’était confortable de pouvoir vivre à son rythme. Shôji descendit du train dès qu’il s’arrêta en gare et dévala les escaliers à vitesse grand V. Par chance, le local qu’ils avaient acheté n’était pas loin de la gare, ce serait un atout de taille pour la clientèle. Marchant d’un pas rapide et décidé, il déboula quelques minutes après devant le local, apercevant Yûna courir partout avec les chats. Les animaux, c’était pas du tout sa tasse de thé. Il les aimait bien mais ne maîtrisait rien les concernant. Il faudrait qu’elle le brieffe. Il aurait préféré un café standard mais il connaissait aussi l’amour de Yûna pour les bêtes, et le but du projet était que les deux s’épanouissent par le biais de leurs passions respectives en un seul et même lieu.

« Yûna, je suis làààà ! » s’écriat-t-il pour attirer son attention.

Un chat vint à sa rencontre, se frottant sur ses jambes et laissant pleins de poils sur son jean. Riant, il se pencha pour caresser la tête de la boule de poils et lorsque Yûna apparut en face d’elle, il se redressa et dit sur un ton militaire :

« Chef Yûna, donnez-moi vos instructions, je suis prêt à prendre du service. »

Maintenant que l’eau avait coulé sous les ponts, il pouvait petit à petit être de plus en plus naturel avec sa sœur. Et étant de nature joviale, blagueur et sociable, c’était tout de même plus confortable pour lui que d’être une statue de marbre et un océan de culpabilité. Il espérait que leur relation continuerait de grandir de façon positive, et il était heureux d’avoir réussi à recoller les morceaux avec elle.

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C'est vrai que Shôji avait un rendez-vous important ce matin. J'espérais sincèrement que ça c'était bien passé pour lui. Je savais que la musique lui tenait à cœur. Les choses commençaient enfin à bouger dans le bon sens pour nous deux et c'était tant mieux. Il m'avait parlé du fait qu'il souhaitait faire venir le reste de son groupe au Japon. J'avais hâte de tous les rencontrer. Et dire que je ne connaissait rien de ce qu'il avait fait au Canada... Il y avait tellement de choses que nous avions a rattraper tout les deux, mais nous étions sur la bonne voix.

Toujours est-il qu'il était désormais en chemin pour me rejoindre. Sa présence ne serait pas de trop, je ne savais plus où donner de la tête et son aide serait clairement bienvenue. Je crois que je n'avais pas réalisé à quel point tout cela allait nous demander du temps et de l'énergie. Mais en même temps, j'en étais contente. Pour une fois, j'avais vraiment l'impression de faire quelque chose de concret, de construire quelque chose.

Bon, pour commencer, je me devais d'éponger toute cette eau avant que Shôji n'arrive, histoire qu'il ne glisse pas bêtement. J'étais donc toujours à quatre patte par terre lorsqu'il passa la porte en criant. Je sursautais alors, évidement je ne l'avais pas vu arriver, bien trop concentrée sur ce que j'étais en train de faire. Je relevais alors la tête dans sa direction. « C'est pas trop tôt ! » Je laissais échapper un rire en me relevant. « Alors ? Du nouveau ? Ça c'est bien passé ton rendez-vous ? » Oui, nous avions du pain sur la planche, mais j'étais bien trop curieuse pour ne pas le questionner un peu. Je posais les yeux sur lui, occuper à caresser un chat venu à sa rencontre. Comme quoi, il n'y avait que moi que moi que son arrivée avait réussi à surprendre. « Méfies-toi, ils ont l'air mignon comme ça, mais ce sont des petits monstres. » Je ne plaisantais qu'à moitié. J'avais beau adorer les animaux, je devais bien admettre que ces chats avaient mis un beau bordel dans notre nouveau café. « Comme tu peux le voir, ils m'en font déjà voir de toutes les couleurs. » Je lui désignais d'un signe de tête le coin des gamelles et haussait les épaules, je savais que c'était une situation à laquelle nous allions devoir nous habituer. « Je crois qu'ils avaient un peu trop faim après le trajet jusqu'ici. »

Je reportais alors mon regard vers la porte d'entrée et la lui désignait du doigt. « Oh et un livreur est passé, il a tout laissé sur le trottoir. Je n'ai pas eu le temps de regarder, mais ça doit être du matériel. Vaudrai peut être mieux rentrer tout ça, on ne sait jamais s'il se met à pleuvoir. Je ramasse tout ça et je te rejoint ? » Je ne lui laissait pas le temps de répondre et m'emparais d'un balais. « Allez soldat, au travail ! »

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Quelle pagaille au bercail ! Shôji écarquilla les yeux lorsque Yûna lui montra le bazar qu’avaient mis les chats un peu partout, notamment au niveau de leurs gamelles. Si bien qu’il oublia au départ de lui répondre à propos de son rendez-vous du matin. Il observait l’étendue des dégâts, ahuri. Comment de si petites bestioles mignonnes pouvaient-elles foutre autant de bordel en si peu de temps ? Il restait perplexe, et espérait sincèrement que Yûna assumerait son choix de neko-café et ne lui refourguerait pas les taches ingrates liées aux animaux. Mais il n’allait pas pour autant la laisser en galère.

« Eh ben … Quel bazar … Ce sont des chats ou des bulldozers ? »

Mais Yûna avaient raison, un chaton affamé pouvait être très coriace. L’un de ses amis au Canada avait un chat et il l’avait vu devenir fou dès lors qu’il avait su que son maître allait le nourrir. Mais bon, il était loin d’être connaisseur sur le sujet. Alors qu’il s’apprêtait à lui raconter brièvement l’issue de son rendez-vous, se souvenant finalement qu’elle lui avait demandé cela un peu plus tôt, elle reprit la parole, lui expliquant qu’il y avait une livraison sur le trottoir. C’était donc ça l’amoncellement de cartons plastifiés qui traînait à l’entrée ? Mais oui cela devait être du matériel.

« Soldat au garde-à-vous ! Je m’y mets chef ! Occupe-toi des monstres, je m’occupe des cartons. »

Joignant le geste à la parole, il étira ses bras en croisant ses doigts en avant, fit craquer son dos et se mit en condition mentale pour aller porter ces gros cartons qui semblaient terriblement lourds. Il commença par le premier qui lui tomba sous la main, et il le ramena à l’intérieur du local, non sans un peu de peine. Sans être une chochotte, il n’était pas non plus le mec le plus gaillard du coin. Il déposa le tout près du comptoir, avant de lancer à sa sœur qui était en train de ramasser les croquettes renversées :

« Et pour te répondre, mon entretien s’est bien passé. On a peut-être une touche avec un label ! Ca serait trop cool que les copains puissent venir ici et qu’on se lance. »

Puisque le but de leur futur neko-café musical était d’ouvrir uniquement l’après-midi pour les goûters, avec une pause en fin de journée et une réouverture en soirée pour des scènes libres, du stand-up et autres événements musicaux, l’idéal serait d’inaugurer le café avec son groupe. Pour cela, Shôji devrait se débrouiller pour réussir à les faire s’installer au Japon avant que les travaux ne se terminent. Ce n’était pas une mince affaire ! Mais il avait bon espoir. Sur ces pensées positives, il retourna chercher d’autres cartons.

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J'éclatais de rire à la question de mon frère à propos des chats, il n'avait pas tout à fait tord. Autant ces petites boules de poils pouvaient se montrer adorables, autant elles pouvaient parfois faire plus de dégât qu'une tornade. Après tout, on dit souvent que nous sommes pas leurs maîtres mais plutôt leurs humains. « Il va falloir t'habituer, les chats sont comme ça. Mais t'en fais pas je gère. » Oui bon, pour l'instant, ça n'en avait pas vraiment l'air. Je m'étais un peu laissé dépasser par les événements. Après tout, ça faisait un petit moment que je n'étais plus occupée d'animaux. Je le faisais souvent lorsque j'étais plus jeune. Encore une chose que j'avais arrêté après toutes ces histoires de famille. Mais j'avais toujours aimé ça et je n'avais pas peur du travail et de l'investissement que ça me demanderait. Shôji quant à lui s'occuperait plutôt de tout ce qui touchait à la scène et la musique. Mais ça ne nous empêcherait bien évidement pas de nous entraider lorsqu'il le faudrait.

Tandis que je ramassais toutes les croquettes que nos nouveaux pensionnaires n'avaient pas avaler, je laissais Shôji se charger des cartons. Rien que pour ça, j'étais contente qu'il soit là. Sans être faible, je ne me sentais pas la force de les soulever. D'ailleurs même lui avait l'air d'avoir un peu de mal. Pas étonnant ces cartons étaient énormes et je n'étais pas sûre qu'il soit un grand sportif, quoi que je n'en savais rien en fait. « Ça va aller ? Vas-y doucement, faudrait pas que tu te casses le dos. »

Il enchaîna alors sur ma question concernant son rendez-vous de ce matin. Apparemment, ça c'était bien passé et ça ne présageait que du bon pour la suite. « Vraiment ? C'est trop bien, j'aimerai beaucoup les rencontrer un jour, alors espérons qu'ils puissent venir vite. » Ces gens étaient les amis de mon frère et j'étais curieuse de voir de quel genre de personnes il s'était entouré là-bas. En y réfléchissant bien, ils devaient le connaître bien mieux que moi. Peut être qu'ils pourraient me raconter quelques anecdotes à son sujet, qui sait ? Mais une chose était sûre, ils comptaient beaucoup pour Shôji et je savais que ça lui tenait vraiment à cœur de les faire venir au Japon. « J'espère que ça marchera en tout cas. »

Je finissais alors de balayer le coin des gamelles et de leur remettre de l'eau, espérant qu'ils n'allaient pas une nouvelle fois la renverser. Une fois ça fait, je rester planter devant réfléchissant à ce qu'il pouvait bien leur manquer. « Dis Shôji, tu penses que tout est bon pour eux ? » J'avais à peine terminer ma phrase qu'une terrible odeur parvint jusqu'à mes narines. « Oh merde. » C'était le cas de le dire. J'avais complètement zappé de leur installer les litières. J'étais bonne pour un nouveau tour de ménage. « Mon dieu, ça commence bien. » J'avais tout de même à moitié envie de rire tant la situation paraissait ridicule. Shôji allait vraiment finir par douter que je me sois jamais occupée d'animaux avant ça.

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Shôji sourit et hocha la tête lorsque sa sœur lui affirma qu’elle gérait la situation. S’ils avaient eu une situation normale de frère et sœur, il aurait spontanément lâché quelque chose pour la taquiner du genre « ah bah vu le bazar ça se voit que tu gères », mais même si leur relation avait fait de gros progrès, ils n’en étaient pas encore au stade de la complicité naturelle. Il ne valait mieux pas mettre la charrue avant les bœufs.

Ces cartons lui donnaient du fil à retordre. Il se faisait les bras au moins. Il avait tout intérêt à se remettre au sport s’il voulait assumer. Enfin se remettre, s’y mettre tout court ? Parce que Shôji avait tout de même un sacré corps de lâche. On disait souvent qu’un musicien n’était pas sportif et vice versa. Ce n’était pas le cas de tout le monde mais le jeune homme répondait bien à ce cliché.

« T’en fais pas, je suis un grand garçon, j’ai pas encore l’âge d’avoir le dos fragile ! »

Il ferait mieux de se faire avant de risque de se porter la poisse tout seul. Puis il lui expliqua son rendez-vous. Yûna sembla enthousiaste face aux signes positifs que cela laissait entendre. Elle avait également l’air impatiente de rencontrer les membres de son groupe, qui étaient aussi ses amis. Lui-même ressentait la réciproque.

« Moi aussi ! J’ai hâte que tu rencontres ma famille de cœur canadienne, et de leur faire découvrir notre beau pays ! »

Il acquiesça en souriant lorsqu’elle lui dit espérer que ça fonctionne, et il croisa les doigts pour accompagner cette prière. Ce serait vraiment génial qu’ils parviennent à signer rapidement, comme ça ses amis pourraient entamer des démarches de visa et de déménagement rapidement. Ces derniers avaient été difficiles à convaincre, ayant toute leur vie au Canada, mais ils s’imaginaient mal continuer sans Shôji dans leur groupe. Et si en plus il pouvait leur dégoter un contrat ce serait vraiment stylé.

Yûna revint l’extirper de ses pensées quant au groupe en lui demandant son avis concernant les chats. Avant même qu’il n’ait pu lâcher un quelconque « euh c’est toi l’experte », son nez fut agressé par une odeur désagréable, et le « oh merde » que lâcha sa sœur en dit long sur la cause de celle-ci. Shôji hésitait à rire, et finit par craquer en voyant que Yûna se retenait à moitié.

« Je sais ! Il manque les litières ! »

Merci Captain Obvious ! Mais ça le faisait rire de tomber comme un cheveu dans la soupe et de rajouter une couche au burlesque de la situation.

« Je retourne aux cartons hein ! » dit-il sur un ton de lâche qui abandonnait les tâches ingrates pour s’en retourner vers des choses plus à son niveau.

Son téléphone se mit à vibrer, et il reconnut le numéro : c’était l’homme du label qui l’avait reçu un peu plus tôt. Guilleret, il décrocha et resta quelques minutes au téléphone avec lui, écoutant ses propositions et acquiesçant par des « oui », « je vois » par ci par là. Finalement il raccrocha et courut voir sa sœur :

« Le directeur du label vient de m’appeler et me propose un second rendez-vous ! C’est vraiment positif ! On va manger un bon truc pour fêter ça après tout ce rangement ? »

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Je haussais les épaules en riant. « D'accord, d'accord. Je disais juste ça pour toi. » Ce n'était pas le moment pour lui de blesser. Non pas qu'il y ait un bon moment pour ça, mais avec tout ce qui était en train de se mettre en route, il valait  mieux qu'il reste opérationnel. Sa réponse concernant son groupe me prouvait que j'avais raison. Il les considérait comme sa famille de cœur. Et ils l'étaient certainement plus que nous ne l'avions jamais été lui et moi. On dit souvent que les amis sont la famille qu'on se choisi, ça n'avait jamais été aussi vrai que pour Shôji. Et au fond de moi, ça me faisait un petit pincement au cœur. J'avais beau être sa sœur adoptive, avoir été plus ou moins élevée par les mêmes parents n'avait pas suffit à créer de véritable lien entre nous. Bien sûr nous étions en train d'essayer de réparer les erreurs du passé, mais pourrions nous véritablement rattraper tout ce temps perdu.

Je restais quelques secondes à le fixer les yeux dans le vide avant de reprendre mes esprits et le gratifiait d'un nouveau sourire. « Et bien alors, espérons que tu as réussi à charmer le directeur du label ce matin. » Éprouvais-je de la jalousie envers des gens que je ne connaissais même pas ? Shôji était mon frère et les révélations sur son adoption ne changeait pas la donne. En revanche, seul notre nom de famille venait témoigner de ce fait. Et même si les choses s'étaient considérablement améliorées entre nous ces derniers temps, il restait encore pas mal de chemin à parcourir.

Je fût tirée de ses réflexions existentiel par les chats qui venaient de commettre un nouvel acte sournois. Pourquoi avais-je voulu intégré une partie neko café à notre projet déjà ? J'avais beau les adorer, j'avais présentement envie de m'arracher les cheveux tellement ils étaient ingérables depuis leur arrivée. Restait à espérer que ça allait se calmer, mais je n'avais pas trop de doute là dessus. Une fois qu'ils auraient pris leurs marques, ça irai mieux. Il fallait simplement leur laisser le temps de s'apprivoiser.

Shôji réagit à ma question, non sans avoir d'abord éclater de rire face à la situation. Je haussais un sourcil. « Bien vu ! Heureusement que tu es là. » Je laissais alors échapper moi aussi un rire. « Oui, c'est ça, fuit dans tes cartons va. » ça ne me dérangeais pas le moins du monde qu'il essaie de s'esquiver concernant ce genre de choses. Après tout, c'était mon idée, j'allais bien devoir l'assumer. De toute façon, les choses étaient claires à ce sujet dès le départ entre nous. Tandis que je nettoyais les dernières traces de désastre, j’aperçus Shôji au téléphone avant qu'il ne revienne vers moi en courant. « Quoi ? Déjà ? T'as vraiment dut lui faire bonne impression, c'est super ! » Je jetais un rapide coup d'oeil au coin des chats, plutôt fière d'avoir enfin terminer leur installation. « J'ai terminé de mon côté, ça devrait être pour eux pour le moment, t'as besoin d'un coup de main avec tes cartons ? Plus vite on aura terminé avec ça, plus vite on pourra aller fêter cette bonne nouvelle. »

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Shôji rit pour accompagner sa sœur dans sa remarque. C’était certainement pas le moment de se blesser avec tout ce qui se préparait, et elle avait raison, il devait faire attention. Mais il ne comptait pas faire le fou de toute façon, et quand il en aurait marre de porter les cartons, il les ferait glisser sur le sol.
Lorsqu’il avait évoqué son groupe, Yûna n’avait rien répondu. Il se rendit compte de son absence de délicatesse dans le fait qu’il ait utilisé le terme de famille, face à elle avec qui il avait pourtant grandi, mais pas de la meilleure des manières. Sa mine assombrie lui fit rapidement comprendre qu’il avait été un peu maladroit et qu’elle était un peu peinée au fond.

« Je suis désolé pour ma maladresse, ce n’était pas très délicat … » se contenta-t-il de répondre en sachant pertinemment que Yûna n’avait pas besoin de davantage d’explications pour comprendre.

Elle avait enchaîné sur le fait qu’elle espérait que son charme ait eu du succès auprès du directeur du label, et Shôji hocha la tête d’un air convaincu et approbateur. Et clairement, le ton de la voix de sa sœur avait légèrement changé. Elle avait l’air sincèrement enthousiaste pour lui, mais une pointe d’amertume se remarquait également. Quelque chose la gênait, et il ne savait pas quoi. Il ne savait pas non plus comment aborder la chose sans mettre directement les pieds dans le plat. C’était difficile d’avoir les bons codes de grand frère lorsqu’on avait été absent des tas d’années, et qu’on avait laissé une image de monstre psychopathe dans l’esprit de sa sœur. Mais rien n’était irréparable, en tout cas il l’espérait sincèrement.

Les chats avaient encore fait des leurs et Yûna sembla aussitôt dépitée. La pauvre … Ca avait l’air bien compliqué de gérer ces petites bestioles mignonnes tout de même. Le jeune homme imaginait que la perte de repères des animaux après un changement de lieu de vie et un long voyage avait dû les exciter comme des puces, et espérait que la situation se tasserait naturellement avec le temps.
Yûna rit à sa blague, mais de manière plus retenue que lui. Il existait encore un sacré mur entre eux, et cela allait prendre du temps pour l’abattre. Lorsqu’elle lui dit de fuir dans ses cartons, il ne se fit pas prier et s’éclipsa, s’occuper des tâches ingrates nécessitant de soulever du poids. Mais il préférait amplement ça au fait de ramasser les excréments des petits chenapans.

Alors qu’il s’était éclipsé un court laps de temps, son téléphone avait sonné pour se faire annoncer une excellente nouvelle : un second rendez-vous avec le directeur du label ! La première chose qu’il fit, l’annoncer à sa sœur. Elle le saurait avant même le groupe et il espérait que ça lui ferait plaisir. Elle le félicita et semblait sincèrement contente pour lui.

« Merci ! Ah super si tu as pu t’en sortir. Allez, rangeons au moins ces cartons à l’intérieur, même si c’est en vrac, histoire de pouvoir fermer le local et filer l’esprit tranquille. J’ai un peu la flemme de tout déballer maintenant je t’avoue. Tu voudrais manger ou boire quoi ? »

Mizushiro Yûna
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Bien sûr, Shôji avait remarqué mon changement d'attitude, même si j'avais essayer de ne pas le montrer. Pourquoi fallait-il qu'il soit si perspicace ? Et le voilà qui s'excusait. Je voyais bien qu'il essayait de fait des efforts depuis ce jour où nous étions tombé l'un sur l'autre. Le situation n'étais pas évidente, ni pour lui, ni pour moi. Je secouais la tête. « Ne t'excuse pas, c'est juste que... » Je soupirais, comment lui faire part de se que je ressentais sans le blesser ? Les révélations que je lui avait faite sur notre enfance l'avaient bouleversé et je savais qu'il se sentait coupable, alors qu'au fond, ce n'était pas vraiment de sa faute. Et je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir des amis. J'aurai simplement voulu que nous puissions être aussi proches qu'il semblait l'être des membres de son groupe. D'un autre côté, j'avais également du mal à m'ouvrir à lui, le fait d'avoir réussi à faire fuir tout ceux qui étaient entrer dans ma vie y était sûrement pour quelque chose. M'attacher sérieusement à quelqu'un signifiait prendre le risque de souffrir à nouveau, est-ce que mon frère pouvait comprendre cela ?

J'avais finis par retourner m'occuper des petits monstres tandis que lui était retourner à ses cartons. Est-ce que ça serai toujours comme ça entre nous ? J'espérais que les choses évolueraient dans le bon sens. Une fois terminé de tout mettre en place, j'attrapais l'un des petits chats qui me tournaient au tour pour le câliner. Rien de mieux que les ronronnement d'un chat pour se consoler. Et tandis que le petit animal se blottissait dans mes bras, je me rappelais alors pourquoi je les aimais autant. Certes c'était du boulot de s'occuper d'eux, mais ils me le rendaient si bien.

Shôji était alors revenu vers moi m'annoncer la bonne nouvelle. Les choses évoluaient dans le bon sens et j'étais contente que tout se passe comme il le souhaitait. Il méritait cette réussite, lui qui mettait tellement d'énergie dans ces projets. Je déposais alors la petite boule de poile par terre. « Comme quoi, je n'ai pas perdu la main, j'avais juste besoin de m'y remettre. Maintenant, ils sont mieux installé que moi dans mon appart'. » Je laissais échapper un léger rire tandis qu'il me demandait ce que je voulais manger, non sans m'avoir avouer avoir la flemme de déballer les cartons. Tu m'étonnes, si on commençait à faire ça maintenant, on en avait pour des heures. Je haussais alors les épaules. « Je te laisse choisir, c'est ton succès que nous allons fêter après tout. »

Mizushiro Shôji
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Yûna avait tenté de répondre à son frère, après lui avoir intimé de ne pas s’excuser, mais elle avait laissé sa phrase en suspens. Shôji ne pouvait pas prétendre comprendre tout ce qui se tramait dans l’esprit et le cœur de sa cadette. Trop d’années les avaient éloignés, trop de malentendus les avaient séparés l’un de l’autre. Il y avait encore énormément de choses à rattraper, il en était conscient. Mais chaque petit pas en avant comptait et il espérait que Yûna ressentait la même chose. Il ne savait pas comment améliorer les choses. Il souhaitait être plus proche d’elle mais n’avait aucune idée de par où commencer. Il avait souvent peur d’être maladroit et il aurait bien aimé avoir une sorte de mode d’emploi. Mais bien évidemment, cela n’existait pas.

Ne sachant pas quoi répondre de plus, se sentant penaud, il laissa sa sœur retourner s’occuper des chats tandis qu’il se chargeait des cartons. Cela lui laisserait le temps de réfléchir à tout cela, pensa-t-il. Mais c’était sans compter l’appel impromptu du directeur de label qui lui annonçait vouloir le revoir. Sa morosité s’était envolée l’espace d’un instant, et il était revenu, tout guilleret, annoncer la bonne nouvelle à Yûna. Celle-ci l’avait félicité, et quant à lui, il était ravi qu’elle ait réussi à remettre de l’ordre dans les affaires des animaux. Yûna lui proposa de l’aider à rentrer les cartons à l’intérieur du local afin de pouvoir filer rapidement. Ils s’occuperaient de déballer le matériel un autre jour.
Il rit de bon cœur à la pointe d’humour de sa sœur quant au confort des animaux :

« Ahaha, pourtant je suis sûr que ton appart’ est plus cosy que ma coloc’ avec Jun. »

Shôji avait demandé ce qu’elle voulait manger, mais elle lui laissa ce choix, puisque c’était son succès selon elle. Il fit la moue et répliqua :

« Ah non, on fête aussi notre future ouverture et l’avancée de travaux ! Donc choisissons quelque chose qu’on aime tous les deux … Comme l’okonomiyaki ? Ou des pancakes. »

OK. Les deux étaient des sortes de pancakes mais les 1ers étaient une spécialité du Japon et sous forme salée essentiellement, même si certains cafés atypiques pourraient être capables de proposer une version sucrée. Les autres étaient canadiens, et plutôt sucrés, surtout avec du sirop d’érable. A quel point Shôji était-il partagé entre ses deux cultures ?

« On pourrait aller jouer au bowling ou aller aux arcades après si tu veux. »

Se défouler avec sa sœur et renforcer leur complicité lui paraissait être un bon moyen de se rapprocher d’elle et que leur lien familial soit plus présent et fort. Il souhaitait vraiment de tout cœur que les rancoeurs du passé et les peurs du présent se dissipent afin de laisser place à une relation saine et posée.

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