"Si on devait donner une définition de bourreau du travail, Olivia en serait le parfait exemple. Depuis son plus jeune âge, elle ne rêve que par sa carrière professionnelle et sa réussite. Loin du modèle normé de la petite fille aux couettes, son rêve de famille et de maison est balayé par un vaste bureau vitré donnant sur Central Park et des Jimmy Choo aux pieds. Un modèle ? Miranda Priestly dans le Diable s’habille en Prada. Une femme forte et investie dans son travail. "

Ambitieuse, rien de peut l’arrêter quand une idée prend racine dans sa tête.
Perfectionniste, une virgule mal placée peut écourter la durée d’un stage.
Rigoureuse, l’heure c’est l’heure, pas une minute de plus !
Tyrannique, ça va dans son sens sinon c’est la porte.
Forte, pour lutter contre la castre masculine qui veut s’octroyer le droit d’être la seule à diriger.

Solidaire, avec toutes les personnes qui en ont besoin.
Honnête, si cette robe donne l’air d’être un rôti de porc.
Loyale, jamais elle ne laissera en plan une session de massage chez Mandarin Oriental.

Têtue, c’est rare qu’elle n’est pas raison.
Manque de confiance dans les autres, même avec les meilleurs intentions, c’est mort.
Arrêtée sur ses décisions, les Jimmy Choo sont meilleurs que les Elie Saab.
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Olivia est née dans la préfecture de Tokyo d’une mère anglaise Charlie Holloway et d’un père japonais Takeshi Shirahata. Ses parents se sont rencontrés au lycée international de Tokyo et sont restés ensemble jusqu’au décès prématuré de son père quand elle avait 11 ans. Olivia a grandi aux côtés d’une grande sœur, Naomi et d’un petit frère Léopold. Plus jeune, dans leur maison dans la périphérie de Tokyo, elle avait un chien nommé « Archi » inspiré des BD de Archi Comics, que sa mère affectionnait depuis son enfance. Ses frères et sœurs et elle, ont été scolarisés dans les écoles internationales de Tokyo afin d’être mélangés aux autres ethnies mais, aussi pour éviter le racisme envers les enfants de double nationalité.

Au décès de leur père, une dure épreuve pour Olivia, la famille est partie s’installer en Angleterre, dans la maison de leurs grands-parents. Elle a été scolarisée dans une école privée anglaise, afin de parfaire ses études dans le but de mener une brillante carrière, comme elle l’avait promis à son défunt père. Dans un premier temps vouée à la médecine dans le but d’aider les plus démunis, c’est après sa première année qu’elle décide de d’aider sur le plan juridique les plus faibles. Cependant, très vite, elle comprend que défendre la veuve et l’orphelin relève d’un défi humaniste trop lourd pour elle. Alors, autant s’enrichir et donner.

Brillante dans ses études, ses professeurs la voient s’installer dans les plus grandes sphères de la finance. Major de sa promotion à tous les niveaux d’études, elle sort diplômée avec des offres d’emploi envahissant sa boite mail. Repéré dans un café par le secrétaire de la Bourse de Londres, ce dernier lui offre l’opportunité qui va lancer sa carrière internationale.

Jeune et ambitieuse, Olivia a toutes les caractéristiques pour s’imposer dans le monde de la finance et elle le sait savoir. Aucun obstacle ne ralentira sa carrière, même si elle doit tuer. Peut-être pas. D’abord stagiaire à la Bourse de Londres dans le service juridique, elle devient très rapidement consultante et directrice du service juridique. Passionnée, elle renverse les dictats et l’omniprésence masculine dans les métiers financier et permets aux femmes d’entrée plus facilement dans ce monde masculin. Forte de caractère, elle sait faire sa place dans les équipes et se faire des ennemis dans chaque recoin de son passage.

Invitée dans les plus grandes écoles de Droit, Olivia intervient pour parler de son parcours et son expérience pour inspirer les plus jeunes et donner à cette nouvelle génération l’envie de propulser leurs idées.

Très passionnée, mais aussi très vite lassée, Olivia montre des signes de réticence envers le travail qui a lancé sa notoriété à l’international et préfère parfaire sa carrière dans un bureau d’Avocat à New-York. Ce fut une prison dorée, qu’Olivia mettra de côté pour se reconnecter avec la terre ferme et les personnes. Le Japon semblait la meilleure solution pour elle, afin de s’éloigner de ces dernières expériences et de se rapprocher de sa famille japonaise.

A 32 ans, Olivia a une carrière plus que brillante derrière elle, une expérience sans égale pour une jeune femme et une force de caractère en béton. Cependant, elle traverse un tournant dans sa vie, afin de se déconnecter du monde dans lequel elle a évolué professionnellement, tout l’argent brassé, tous les pots-de-vin et autres entourloupes. Malgré tout Olivia ne sortira jamais sans une paire de stiletto.

Avec son réseau, elle a réussi à trouver une place de directrice de Service Juridique d’une entreprise étrangère au Japon. Devant la charge de travail amoindrie par rapport à ses précédants postes, Olivia a décidé de donner des cours à l’université privée de Chûô afin d’apporter de sa passion à la nouvelle génération.