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Koizumi Yûji
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Cela faisait une éternité que Kazuki ne s’était pas promené dans le quartier d’Asakusa. Ce quartier traditionnel de Tôkyô regorgeait de belles choses, partout où on posait le regard. On y trouvait la tradition du temple Senso-ji, tant fréquenté par les touristes étrangers qu’il devenait inutile pour les Japonais de s’y rendre, mais aussi la modernité représentée par la Tokyo Sky Tree qui se dressait toujours fièrement dans l’horizon. Il n’aimait pas les tours, de façon générale, il les trouvait austères et dénuées de grâce. Il préférait les bâtiments d’époque, authentiques, que ce soit ici au Japon ou là-bas en Angleterre. Il adorait les quartiers anciens, empreints d’une histoire chargée.

Kazuki avait donné rendez-vous à Shirahata Olivia, experte juridique dans son ou ses domaines. Il avait eu l’occasion de rencontrer la demoiselle en Angleterre, alors qu’elle avait pratiqué une intervention exceptionnelle dans son cours de droit à la faculté prestigieuse qu’il avait fréquentée.
Il avait décidé de la contacter à son retour au Japon, quand il avait compris qu’il lui faudrait affronter les foudres de son père quant au fait qu’il ne souhaitait pas reprendre l’affaire familiale. Naïf mais pas stupide, le jeune homme savait qu’il ne pourrait pas se contenter de lui dire stop. Il y aurait des procédures plus complexes, des altercations, des conflits, l’héritage serait en jeu. Toutes ces choses complexes étaient étrangères à l’esprit de Kazuki qui avait intégré tant de notions de droit, commerce et économie sans pour autant se les approprier, tant il s’en fichait.

Mais il lui fallait se protéger, connaître ses droits, savoir de quoi il en retournait pour être préparé à toute éventualité. Il voulait être prêt pour le moment où il confronterait son père.
Shirahata-bengoshi lui avait expliqué qu’elle était elle aussi de retour au Japon, et était apparemment disposée à le rencontrer pour éclairer sa lanterne. Ce serait encore plus simple. Si tout se passait à l’oral, il n’y aurait pour commencer pas de trace écrite ou téléphonique que son père pourrait intercepter malencontreusement.

Il lui avait donc communiqué l’adresse d’un petit café en retrait des rues touristiques du quartier, et était arrivé là-bas le premier. IL n’avait plus qu’à attendre la venue de l’experte. Pour patienter, il avait commandé un thé anglais, nostalgique de ses années qui venaient de s’écouler. Il s’était installé à une table un peu en retrait du reste et regardait par la vitrine les badauds qui passaient, leur inventant une vie.

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+ OOTD + Olivia préparait ses affaires dans son sac à main en cuir noir Saint-Laurent, qu’elle avait chiné dans une petite boutique dans le sud de l’Italie. Son téléphone portable personnel, celui de son nouveau travail et celui de l’ancien, au cas où il y aurait besoin, son portefeuille Chloé, ainsi que ses gants de chez Rag & Bone. Son agenda papier était déjà calé entre les clefs de son bureau et de sa voiture, sa trousse de maquillage parfaitement rangée en rang avec le porte-carte.

Habillée de sa robe en portefeuille de chez « Ricks Owens », Olivia décidait de ne pas l’accorder avec ses Jimmy Choo favorites, mais avec ses escarpins plate-forme de chez « Saint-Laurent », aujourd’hui elle était habillée à la française. Ses cheveux étaient relevés en un chignon strict laissant quelques mèches rebelles se détacher. Le « Velvet Matt, Justine » de chez Louboutin ornait ses lèvres pulpeuses, d’un rouge matte, qui enchantait son teint porcelaine.

Son manteau de chez « HAIDER ACKERMANN » sur les épaules, son sac sur le bras, Olivia partait en direction du centre traditionnel de Tokyo. C’était un endroit qu’elle visitait souvent avec ses parents et ses frères et sœurs, le côté traditionnel et moderne, les avaient toujours fasciné. Lors du décès de son père, c’était dans ce gigantesque temple qu’elle s’était réfugiée, plus jeune, pour se recueillir et mener à bien son deuil.

Ses talons claquaient sur le sol, tandis que son esprit vagabondait dans tous les sens, se remémorant ses pensées de jeunesses, se revoyant courir, les cheveux au vent, les yeux plein d’innocence et de rêve. Innocence qui avait été volée au travers des choix qu’elle avait fait et des personnes qu’elle avait rencontré. Jamais elle ne se serait douté que le juridique pouvait être aussi corrompu et que toutes personnes, aussi saines et éthique soit-elle l’était encore plus.

Les étrangers filaient devant ses yeux, sans qu’elle n’est pas le temps de les voir. Ils prenaient tout en photo, touchaient, riaient fort et ne respectaient pas les alentours. Olivia se stoppait dans sa marche rapide, ouvrant les yeux sur la réalité qui l’acculait. Le Tokyo traditionnel qu’elle avait connu était devenu un nid à touriste qui ne respectait pas les coutumes et les traditions.

Devant ses yeux, un enfant venait d’écraser volontairement sa glace sur un moment important du temple, sans que les parents ne disent quelque chose. Elle était révoltée. Olivia ne devait pas s’attarder sur ces personnes, où elle risquait de faire un procès à chacune d’entrent-elles, et jamais elle ne reverait l’appartement qu’elle aimait tant.

Sa montre de chez « Rolex » au poignet, elle se rendait compte qu’elle allait être en retard à flâner comme une âme en peine, dans les rues de Tokyo. En reprenant sa route, elle écrivait quelques textos à ses collègues pour qu’ils puissent avancer sur les dossiers, les prévenant qu’elle était en rendez-vous extérieur très important et qu’il était interdit de la déranger.

Olivia se faufilait entre les rues et ruelles, avant d’arriver devant la devanture du petit café. A première vue il n’était pas très cosy, mais l’intérieur était chaleureux et très peu touristique. Le petit bruit familier d’une porte qui s’ouvre annonçait l’ouverture de la porte et Olivia s’engouffrait dans le café pour éviter que le  froid automnale d’entrer avec elle. Non loin de la porte, elle reconnaissait un visage familier, celui de la personne qu’elle allait rencontrer aujourd’hui et lui donner une très bonne affaire entre les mains.

Mizushiro Kazuki.

Elle n’osait pas se l’avouer, mais elle était heureuse de le voir, car ça promettait un dossier riche en émotion et surtout complexe. Olivia lambinait de savoir tous les recoins ombragés de l’affaire, afin de se lancer dans ses grands monologues à l’encontre du méchant de l’histoire. Avec ça, elle sortirait de l’ennui dans lequel elle était avec son nouveau travail, qui selon elle, consistait uniquement à diriger des personnes incompétentes.

Olivia avait rencontré Kazuki lors d’une intervention dans une université prestigieuse de Londres. Elle venait tout juste de reprendre la direction du service juridique de la Bourse de Londres, elle avait de l’expérience et du ressentit à faire partager. Les étudiants avaient été les plus admirables qu’elle avait pu voir en conférence, intéressés, investis et loquasses, comme elle les aiment.

Olivia ôtait son manteau pour le caler sur son coude avant de venir s’asseoir en face du jeune homme. Légèrement embêtée qu’il soit là avant elle, Olivia s’excusait d’être en retard. Le serveur lui demandait si elle avait fait son choix, alors qu’elle venait d’arriver. Regardant sa montre, il était l’heure du tea time anglais, alors elle demandait un thé et viennoiseries. Entre tous ses rendez-vous, elle n’avait pas pris le temps de manger.

« Je réitère mes excuses pour mon retard. »

Olivia prit une gorgée de son thé, qui était bon, mais sans vraiment coûter le prix qui était affiché sur le menu. Lorgnant ses ongles, elle se disait qu’elle faisait beaucoup de manières pour une femme qui voulait reprendre contact avec la vie réelle et les personnes. Un sourire étirait ses lèvres à cette pensée, qui lui valait un ennui total dans sa vie professionnelle et qui lui donnait le temps de voir le gouffre qu’il y avait dans sa vie sentimentale.

Olivia plantait ses yeux noisette dans ceux de son interlocuteur et scrutait ses réactions. Elle savait qu’il était jeune et étudiant, cependant, il avait ce côté très enfantin qui se dépeignait sur son visage et ses mimiques. Elle sourirait un peu plus, on dirait une grand-mère, se disait-elle.

« En quoi, moi et mes compétences, pouvons-nous vous êtes utiles Monsieur Mizushiro ? »

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La spécialiste juridique ne tarda pas à faire son arrivée remarquée dans le petit café. Il était impossible de ne pas la repérer dès le premier coup d’œil tellement elle était apprêtée : tout sur elle brillait les marques les plus onéreuses du marché. En même temps, vu la carrière qu’elle semblait avoir, d’après les recherches que Kazuki avait faites, elle devait bien gagner sa vie. D’ailleurs, ses prestations n’étaient pas données non plus, mais fort heureusement aujourd’hui n’était qu’une prise de température pour établir un éventuel devis en fin d’entrevue, c’était pour cela qu’ils se rencontraient dans un lieu aussi neutre que ce café. S’il décidait d’accepter ses services, il allait devoir trouver une combine pour pouvoir la rémunérer, car il serait vraiment malvenu et malsain de la payer avec l’argent de son père pour pouvoir se détacher financièrement de lui. Non, il allait devoir rapidement se trouver un boulot. Et grâce à ses compétences en Commerce, Droit, Economie et Finances, même s’il détestait ce milieu, il trouverait sans doute quelque chose. Mais ça, il aurait tout le loisir d’y penser après l’entrevue.

La dénommée Shirahata Olivia, qu’il avait eu l’occasion de rencontrer lorsqu’il était étudiant à Londres, lors d’une intervention, avait marqué les esprits. Elle était aussi belle qu’elle était intelligente, et il se souvenait que la plupart de ses camarades avaient discuté longtemps à son propos pendant la pause du midi à la cafétéria, juste après. Ca avait duré des jours. Kazuki s’était vite lassé, peu intéressé par ce domaine, mais pour des jeunes du milieu, passionnés, cette femme était emblématique, un véritable modèle d’accomplissement professionnel. Et c’était aussi comme cela que le jeune héritier s’était souvenu d’elle lorsqu’il avait pris la décision de ne pas reprendre le flambeau familial. Il ne voulait pas faire les choses n’importe comment, il ne voulait pas mettre non plus des bâtons dans les roues de son père. Car au final sa seule faute c’est d’avoir reposé toute son ambition sur les épaules de son fils en oubliant de le traiter comme tel, mais en ne voyant qu’en lui la figure qui reprendrait le groupe hôtelier. Il n’était pas foncièrement méchant, juste aveuglé par le travail et pas capable de se rendre compte que son fils aurait bien voulu un peu de libre arbitre.

La spécialiste s’était installée à table avec lui, avait commandé un thé et des viennoiseries, et s’était excusée à deux reprises pour son retard. Encore une personne du milieu mondain avec qui il faudrait faire des manières, Kazuki avait vraiment hâte de s’affranchir de cette cage dorée.

« Ne vous inquiétez pas, avec la foule de touristes qui peuplent Asakusa, vous avez eu avoir du mal à vous frayer un chemin. Je n’ai peut-être pas choisi le quartier idéal. »

Il sourit. Il n’avait pas pu s’empêcher de retourner à Asakusa, ce quartier qu’il affectionnait tant pour son empreinte traditionnelle. Il porta à nouveau la tasse de thé à ses lèvres, réchauffé par ce liquide réconfortant en cette brumeuse après-midi d’automne, annonçant la pluie, mais n’empêchant pas les touristes motivés de s’agglutiner dehors.
La jeune femme rentra directement dans le vif du sujet en lui demandant en quoi elle et ses compétences pourraient lui être utiles. Il avait réfléchi au discours à adopter et pourtant une fois dans la réalité il avait l’impression d’avoir oublié tout ce qu’il avait à dire. Il garda un court silence le temps de rassembler ses idées, avant d’enfin s’exprimer :

« Pour faire simple, je suis l’héritier du groupe hôtelier Mizushiro depuis ma naissance, c’est le projet de mon père. Il m’a fait faire des études en conséquences, j’ai été formé à l’université privée Chûô pour le commerce, puis pendant 4 ans à Londres pour apprendre l’économie, le droit, les finances. Sauf que j’ai réalisé là-bas que ce n’était pas ce que je voulais faire, je voudrais donc renoncer à ce titre d’hériter mais je ne sais pas par où commencer. Je souhaiterais donc, avant de savoir si je dois lancer des procédures en particulier ou non, si cela est nécessaire, quels sont mes droits et que dois-je faire. »

Bon. Ce n’était pas trop mal dit, il espérait qu’elle cernerait rapidement le souci. Il se permit d’ajouter :

« Avant de me lancer dans des procédures coûteuses que je devrai payer de ma poche, car il est impensable pour moi d’utiliser l’argent de mon père contre lui. Ce n’est pas de sa faute non plus si ce monde ne me plaît pas. Mais je veux vivre ma vie comme je l’entends et pas à travers son filtre et ses décisions. »

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+ OOTD + Au premier abord, Olivia pouvait paraître hautaine. Des vêtements qui coûtaient un SMIC, du maquillage hors de prix et un charisme dominant. On pouvait la décrire comme la parfaite fille à papa, qui ne compte plus les chiffres sur les étiquettes de ses vêtements, qui mange du caviar dès le matin.

Depuis toute petite Olivia, aimait la mode, les beaux vêtements. Elle rêvait de pouvoir se vêtir comme les plus beaux top model, même si elle savait, qu’avait ses origines asiatiques, percer dans son monde était compliqué. Alors, elle regardait ses femmes sur du papier glacé, découpant les vêtements pour créer sa propre collection de vêtement. Néanmoins, entre les pages de marque de luxe, elle était tombée sur une resplendissante femme, habillée de manière sobre, mais chic, avec un charisme hors du commun. Taillée très fine, une coupe à la garçonne et un tailleur gris étroit, de larges boucles d’oreille rouge, ses cheveux noir de jais faisaient ressortir ses iris aussi bleus qu’un ciel d’été. Elle avait compris, ce jour-là. Elle serait une femme d’affaire, aussi belle qu’intelligente. Elle pourrait porter tous les vêtements qu’elle souhaitait.

Aujourd’hui Olivia pouvait regarder la petite fille rêveuse qu’elle avait été avec fierté. Des habiles, elle en avait tout un dressing rempli à craquer, des chaussures par milliers et du maquillage tout autant. Alors oui, elle aimait s’habiller avec des marques, porter un maquillage au prix défiant la décence, mais elle avait le droit de profiter.

Olivia savait d’où elle venait. Jamais elle ne pourrait oublier la modeste maison, mais chaleureuse et bienveillante, dans laquelle elle avait grandi. Entourée de ses frères et sœurs, ainsi que de ses parents, elle venait d’une classe sociale moyenne, jamais elle n’avait omis ce détail dans sa vie, jamais elle n’avait eu honte de ses origines. Son père, professeurs d’économie dans une faculté et sa mère professeur d’anglais dans un lycée international, pas des carrière extraordinaires, mais qui suffisaient à combler une famille et à passer des jours heureux. Aujourd’hui, elle peut combler sa mère, la mettre à l’abri des coups durs, l’épauler, lui offrir tout ce qu’elle avait sacrifier pour faire plaisir à ses enfants.

Effectivement, elle pouvait paraître de la haute, être dédaigneuse, mais elle n’avait pas volé son argent, ni sa carrière. Elle était partie de rien, sans l’aide de personne, elle s’était construit son chemin, défié les plus hautes instances masculines de son métier. Ce qu’elle possédait aujourd’hui, elle ne l’avait pas volé. Alors, elle s’affichait avec des marques de luxe qu’elle avait trimé à la sueur de son front, des soirs durant à travailler sur des dossiers complexes et délicats, aux poignets de main hypocrites qu’elle avait dû accepté et aux regards lascifs que ses collègues et supérieurs masculins lui lançait. Olivia s’en fichait éperdument de ce qu’on pouvait penser d’elle.

Regardant le jeune homme en face d’elle, elle sentait qu’il devait la mépriser pour son accoutrement. Elle était habituée à ce genre de regard, elle savait qu’elle ne plaisait pas à tout le monde. S’excusant pour son retard, elle, qui était si pointilleuse sur les horaires, s’en voulait légèrement.

« Ne vous inquiétez pas, avec la foule de touristes qui peuplent Asakusa, vous avez eu avoir du mal à vous frayer un chemin. Je n’ai peut-être pas choisi le quartier idéal. »

Il avait tort. Un léger sourire apparaissait sur les lèvres d’Olivia à l’évocation de ce merveilleux quartier, qu’elle avait aimé admirer tout à l’heure. Effectivement, les touristes étaient nombreux, ils dénaturaient les lieux. Mais n’était-elle pas aussi une étrangère au final ? Attrapant prudemment sa tasse chaude de thé, elle se délectait du délicat parfait aux consonances anglaise. Que de souvenirs. Du thé anglais, sur le sol japonais, qu’elle belle manière de croiser ses origines.

« J’ai été surprise de voir autant de touristes dans le quartier. Je n'y étais pas allée depuis une éternité, j’avais l’impression de découvrir un nouvel endroit de Tokyo. »

Olivia lâchait sans vraiment le contrôler un petit rire à cette évocation, avant d’avaler une nouvelle gorgée de son thé.

« Ce café est parfait, vous avez très bien choisi, merci de me le faire découvrir ! »

Reprenant un peu plus de contenance, elle avait questionné le jeune homme sur l’objet de leur rencontre. Étonnamment, il paraissait un peu perdu. Ce n’était jamais simple de discuter ouvertement des sujets financier avec des avocats, qui étaient des inconnus aux premiers abords. Olivia sentait qu’il peinait à trouver le discours adéquat pour figurer son problème.

Après quelques secondes de silence, il se lançait afin de lui expliquer le but de sa visite. Buvant sereinement son thé, elle écoutait le jeune garçon lui exposer ses inquiétudes. Elle devait l’avouer, elle était admirative de ce jeune garçon qui voulait s’émanciper, grandir et vivre de ses propres rêves. Tout en ne voulant pas blesser sa famille. Ce qui surpris Olivia, qui au premier regard n’aurait pas parier sur un jeune homme aussi responsable, c’était la maturité qu’il y avait dans ses propos, la cohérence de ses désirs et la volonté d’avancer seul. Comme un adulte.

« Pour faire simple, je suis l’héritier du groupe hôtelier Mizushiro depuis ma naissance, c’est le projet de mon père. Il m’a fait faire des études en conséquences, j’ai été formé à l’université privée Chûô pour le commerce, puis pendant 4 ans à Londres pour apprendre l’économie, le droit, les finances. Sauf que j’ai réalisé là-bas que ce n’était pas ce que je voulais faire, je voudrais donc renoncer à ce titre d’hériter mais je ne sais pas par où commencer. Je souhaiterais donc, avant de savoir si je dois lancer des procédures en particulier ou non, si cela est nécessaire, quels sont mes droits et que dois-je faire. »

Olivia hochait la tête, assimilant le flux d’information qui formait une ronde dans son esprit. Elle triait les informations importantes et celles légèrement superflues. Ce dossier pouvait être très intéressant, même passionnant, mais elle savait que malgré toutes les précautions, sa famille risquait de devoir accuser le coup. Les procédures juridiques ne sont jamais simples.

« Avant de me lancer dans des procédures coûteuses que je devrai payer de ma poche, car il est impensable pour moi d’utiliser l’argent de mon père contre lui. Ce n’est pas de sa faute non plus si ce monde ne me plaît pas. Mais je veux vivre ma vie comme je l’entends et pas à travers son filtre et ses décisions. »

Olivia regardait le jeune homme avec un sourire bienveillant. Elle n’avait pas besoin d’argent, ça ne l’intéressait pas. Depuis toujours, elle n’avait jamais été intéressée par l’argent, son métier lui avait donner l’occasion de bien vivre. Déposant sa tasse dans sa coupelle, elle prenait le temps de contempler le jeune homme avant de regarder au travers de la vitrine du café, pour observer les autochtones. Elle réfléchissait.

Elle se retournait en direction du jeune homme, son visage était redevenu sérieux, tout en laissant dans ses yeux une lueur de bienveillance, elle était là pour l’aider et l’épauler dans des choix qui aillaient lui coûter très certainement chers.

« Pour le prix : un mdco. Avec un dessert, ce n'est pas discutable. »

Reprenant un peu de son thé, son expression était très sérieuse. Elle n’aimait pas se rendre seul dans un mcdo où tous les jeunes s’amusaient entre eux, alors ça sera une virée là-bas.

« Concernant vos droits, c’est assez délicat de vous répondre maintenant. Il faut consulter le code ainsi que les archives, je ne peux pas statuer tout de suite. Cependant, effectivement, vous avez des droits, vous pouvez les faire valoir, du fait que vous êtes un citoyen japonais. »

Olivia commençait doucement ses explications, voulant amener doucement les sujets épineux, pour ne brusquer personne.

« Cependant, quoi qu’il arrive, si vous vous lancez dans une procédure, je ne pourrais pas vous représenter. Je ne suis plus une avocate d’affaires, je travaille pour une entreprise, ce qui m’oblige à ne pas représenter ma compagnie sur des dossiers, dits délicats. Comme le vôtre. »

Olivia sentait que l’atmosphère avait changé, elle était plus pesante.

« Néanmoins, je peux vous conseiller et vous orienter au mieux afin que vous puissiez préparer votre dossier. Je peux me charger des recherches en amont dans les archives et sur les codes afin que vos avocats n’aient pas à faire tout ce travail. De plus, j’ai un assez large réseau, je pourrais vous conseiller les meilleurs, pour le prix d’un mcdo aussi. »

Olivia appuyait son dos plus fortement sur son dossier de chaise avant de croiser les bras sur sa poitrine, le regard rivé sur sa tasse de thé fumante. Elle sentait sur ses épaules une lourde charge s’abattre. Être altruiste risquait de la tuer.

« Avant tout, être avocat, c’est un devoir d’informer. Je veux que vous preniez bien en compte que si vous lancez une procédure juridique, rien ne sera plus pareil. Et malgré toute la bienveillance qu’il peut y avoir, rares sont les procédures qui finissent bien. »

Elle prenait le temps de sonder le regard du jeune homme. Elle aimait les jeunes qui étaient passionnés et qui rêvaient de vivre de leur choix.

« Vivre de ses rêves et passions, c’est merveilleux. Je peux voir dans votre regard la motivation qui est le moteur de cette démarche, vous ne rigolez pas. Mais prenez en compte, que malgré toute votre bonne volonté, votre relation avec votre père, quelle qu’elle soit aujourd’hui, ne sera plus jamais la même. Vous allez attenter une décision juridique à son encontre, mais aussi contre son affaire, qui est très certainement familiale. »

Jouant avec le bord de sa tasse, elle ne savait pas si elle devait garder son rôle d’avocate/conseillère ou si elle devait laisser parler un peu plus son expérience personnelle.

« Monsieur Mizushiro, je veux être franche avec vous. Je ne pense pas qu’une procédure juridique soit la meilleure chose à faire pour vous libérer de ces entraves. Mais sachez qu’il existe des médiateurs, du personnel juridique qualifié pour accompagner des conflits familiaux. De plus, ces démarches permettent d’éviter de rendre tout le processus public, ce qui n’est pas le cas des procédures juridique. »

Olivia, attrapait un morceau de gâteau, avant d’en laisser la moitié sur le côté de sa tasse.

« Je peux vous accompagner dans ses démarches afin de monter un dossier qui ne pourra pas être contesté par votre père. Et qui vous permettra d’être lié avec votre famille, sans avoir un quelque lien avec l’entreprise familiale. Beaucoup de famille se déchire pour des problèmes d’argent, d’héritage, si on peut éviter ces drames, c’est avec plaisir qu’on accompagne nos clients sur des démarches différentes et moins éprouvantes. »

Regardant sa montre, elle distinguait que l’heure passait vite.

« Je me permets de vous parler avec mon expérience. Je pourrais vous sortir le discours tout fabriqué d’un avocat qui avait envie de clore son dossier rapidement et de ne pas écouter son client. Cependant, je pense réellement que vous voulez faire les choses bien, sans blesser personne. Alors cette solution, me semble plus adéquate. Mais votre choix vous appartient, je suis prête à en discuter avec vous. »

Olivia, finissait le dernier morceau restant posé sur le côté de sa tasse.

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Si au départ, l’atmosphère était teinte de légèreté, alors qu’ils conversaient à propos de l’augmentation du nombre de touristes au Japon et du fait que la jeune femme avait à peine reconnu les lieux tant la fréquentation avait changé, elle s’alourdit assez rapidement dès qu’ils rentrèrent dans le vif du sujet. Autrement dit, tous les questionnements qui avaient pris naissance dans l’esprit embrumé d’un jeune homme à peine revenu de quatre ans à l’étranger et songeait déjà à gérer les conflits avec son père. Mais pour le moment, conflit il n’y avait pas. Ils surviendraient si Kazuki décidait de suivre sa propre voie après tout. Mais il n’était pas encore totalement décidé quant à ce qu’il comptait faire, c’était trop tôt, il était perdu. Mais il savait une chose : ses rêves de comédien et le métier d’homme d’affaires n’étaient pas réellement compatibles. Il lui faudrait faire des choix. Mais avant cela, il lui fallait savoir de quoi il en retournait, et il se rendrait très vite compte qu’il avait eu raison de prendre contact avec l’ancienne avocate Shirahata Olivia.

Il haussa un sourcil étonné lorsqu’elle lui annonça du tac au tac que le prix de sa prestation serait « un mcdo avec un dessert ». Pardon, avait-il bien entendu ? Il allait rétorquer quelque chose, mais il n’en eu pas l’occasion avant un moment car la jeune femme avait pris un air sérieux sur le visage et s’apprêtait donc à dévoiler son diagnostic d’experte après avoir écouté son histoire. Il lui ferait donc sa remarque sur le mcdo plus tard.

Beaucoup d’informations tombèrent en un seul coup, Kazuki ayant du mal à tout suivre correctement. Heureusement qu’il était assez prévoyant, et il avait apporté avec lui un petit carnet et un stylo qu’il avait posés sur la table juste avant qu’elle n’arrive. Tout au long de son monologue avisé, il avait donc pris quelques notes furtives pour pouvoir y voir plus clair par la suite.
Première chose importante, elle ne pourrait pas le représenter s’il engageait quoi que ce soit envers son père car elle n’était plus avocate d’affaires mais travaillait au compte d’une entreprise. Mais elle acceptait de mener des recherches en amont pour lui, pour lui faciliter la tâche, et de lui recommander des gens réputés. L’histoire du mcdo ressortit, mais ça, il ne le nota bien évidemment pas dans son calepin.
Ensuite, elle lui avoua que la plupart des procédures juridiques entamées finissaient mal, malgré toute la bienveillance qu’on souhaitait y apporter. Elle le mettait en garde sur le fait que sa relation avec son père ne serait jamais la même. Il se retint de répliquer que la relation avec son père était quasiment inexistante, et à la place la laissa poursuivre son explication.

La dernière partie de son discours fut d’autant plus intéressante qu’elle lui présentait une alternative qui lui permettrait de ne pas afficher publiquement les conflits familiaux et donc de ne pas entacher la réputation du complexe hôtelier Mizushiro. Elle marquait un point, l’empire qu’avait bâti sa famille ne devait pas pâtir de ses choix de vies, étant personnels. Mais il ne pouvait pas juste partir et faire sa vie non plus. C’était compliqué d’être un fils de.
Après un court silence, le temps de finir d’encaisser toutes les informations qui venaient d’être fournies par l’ancienne avocate, Kazuki put enfin prendre la parole :

« Merci de votre franchise et de toutes ces précieuses informations. En effet, je pense que la dernière option que vous me présentez me semble la plus judicieuse. Après tout je n’ai pas de contentieux avec mon père, nous n’avons juste pas les mêmes idéaux et les mêmes projets. Je ne sais pas s’il comprendra mes choix, mais si cette histoire peut se dérouler à l’abri des regards indiscrets, j’en serais ravi. »

Il marqua une pause et but une nouvelle gorgée de son thé qui avait commencé à refroidir un peu. L’ambiance du café était calme et sereine, propice à la relaxation.

« Pour le dessert du mcdo, vous préférez les McFlurry ou les Sundae ? »

Histoire de détendre un peu l’atmosphère après toute la tension engendrée par cette discussion des plus sérieuses.

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+ OOTD + Depuis toujours Olivia voulait aider les autres. C’était dans son ADN, d’être là pour les autres. Le métier d’avocat, lui permettait, à un certain niveau, d’aider les personnes dans leurs démarches.

Aujourd’hui, elle sentait que les aspirations qu’elle avait plus jeune, se réalisaient. Elle aidait, en toute bonne foi et bienveillance, une personne qui n’avait pas un chemin éclairé mais flou devant lui. Les conflits familiaux étaient des dossiers sensibles et ils demandaient une attention toute particulière. Olivia n’avait jamais voulu devenir avocate du droit social du fait de son hypersensibilité et son incompétence à se détacher des problèmes des autres. Le fait d’être une avocate financière l’avait renforcée sur son empathie et l’avait endurcie à un point de la déconnecter avec la réalité.

Olivia prenait la théière et remplissait de nouveau sa tasse. Elle regardait la vapeur se séparer doucement du thé brûlant. Elle laissait le temps au jeune homme d’ingérer le flot d’informations qu’elle lui avait donné et profitait de cet instant de calme pour admirer l’atmosphère apaisante du lieu. Les personnes présentes discutaient dans le calme, lisaient ou juste admirait les paysages environnent qu’offraient les baies vitrées.

Alors qu’elle replongeait dans ses jeunes années, le jeune homme reprenait pied avec la réalité. Il avait digéré les informations, très certainement lourdes de sens pour lui. Elle comprenait que c’était compliqué de prendre des décisions qui pouvaient à tout jamais affecter le futur. Elle avait pu en voir des familles se déchirer lors de ses stages et ses débuts.

« Merci de votre franchise et de toutes ces précieuses informations. En effet, je pense que la dernière option que vous me présentez me semble la plus judicieuse. Après tout, je n’ai pas de contentieux avec mon père, nous n’avons juste pas les mêmes idéaux et les mêmes projets. Je ne sais pas s’il comprendra mes choix, mais si cette histoire peut se dérouler à l’abri des regards indiscrets, j’en serais ravi. »

Olivia lui souriait avec bienveillance, elle n’avait fait que son travail. Lui apporter des réponses à ses questionnements était le travail premier d’un avocat qui prenait le temps d’écouter et d’épauler son client. Elle prenait le temps de finir sa tasse de thé, avant de s’asseoir de façon plus confortable sur le fauteuil et de croiser ses jambes.

« Je vous en prie, je ne fais que mon travail. »

Elle croisait les bras sous sa poitrine et regardait Kazuki d’un œil bienveillant.

« Notre travail, ou plutôt mon travail et mon ambition, est de trouver la solution qui pourrait apaiser et aider mon client. Aujourd’hui, pour vous et votre famille, cette solution est la meilleure. Car malgré tout, vous serez toujours attaché à ce nom et si une procédure devait venir entacher ce dernier, votre carrière risquerait d’en pâtir aussi. »

Elle prenait dans son sac son téléphone qui ne cessait de vibrer pour le mettre en silencieux, afin qu’elle ne soit plus dérangée.

« Je connais un avocat, qui pourra vous accompagner avec bienveillance dans vos démarches. Son étude se situe dans une rue annexe du quartier des affaires, facilement accessible. Il a déjà œuvré sur des dossiers sensibles comme le vôtre, vous pouvez lui faire confiance. »

Olivia attrapait son sac et cherchait dedans son carnet rempli de carte de visite de ses contacts et autres flyers qui servait à identifier les professionnels.

« Airi Jin. Il a fait des études à l’étranger, mais connaît parfaitement le droit japonais, vous pouvez réellement confier votre dossier à cet homme. J’ai eu l’opportunité de travailler avec lui sur un dossier et c’est un partenaire de confiance. Il est spécialisé dans le droit social et familial, il pourra répondre aux questions sur ce sujet et je vous épaulerai sur les questions plus financières, si cela vous convient. »

Elle tendait la carte de visite au jeune homme, afin qu’il puisse identifier l’homme qui allait peut-être lui permettre de réaliser ses rêves et d’avancer. Olivia rangeait son portefeuille professionnel dans son sac avant de commander une nouvelle théière d’un thé au nom imprononçable. Elle se sentait dans son élément, l’ambiance autour d’eux était redevenue un peu plus sereine, les grands sujets sérieux avant été abordés, ils pouvaient se relaxer un peu plus.

« Pour le dessert du mcdo, vous préférez les McFlurry ou les Sundae ? »

Légèrement surprise au début, Olivia souriait franchement. Elle déposait sa tasse de thé fumante, avant de ré-adosser au fauteuil et de toiser le jeune homme, d’un œil malicieux.

« McFlurry, évidement. »

Elle souriait de plus belle.

« Personne ne prend de Sundae, c’est un crime. »

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Koizumi Yûji
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Cette Miss Shirahata était vraiment une avocate atypique. Malgré une aura très professionnelle et qui pourrait la faire passer pour ces requins que l’on voit en politique et dans la haute sphère de la société, elle semblait rester bienveillante et accessible, en utilisant au passage des termes pas trop complexes à assimiler, fort heureusement pour le jeune homme. Après avoir vécu 4 ans en Angleterre, son japonais était un peu rouillé et il en était encore au stade de la reprise de repères à ce niveau, alors devoir employer des mots spécifiques au droit japonais qu’il ne comprenait pas lui-même aurait été une complexe affaire.

Beaucoup d’informations avaient été données en peu de temps, et la conclusion était de consulter un spécialiste en droit social et de la famille, et de ne pas entamer de procédures qui pourraient nuire à tout le monde, comme la jeune femme le spécifiait. En effet, elle n’avait pas tort, un scandale chez les Mizushiro pourrait également lui nuire, puisqu’il portait le même nom.

« Vous avez raison, je n’ai pas envie d’en arriver là. Merci pour vos conseils avisés, même si vous ne faites que votre travail. »

Kazuki avait souri en reprenant mot pour mot les propos énoncés un peu plus tôt par Shirahata-san. Bien sûr qu’elle était professionnelle, il n’empêchait que certains spécialistes faisaient parfois mal leur travail et ce n’était pas son cas. Elle restait vraiment efficace et c’était appréciable, surtout vu le contexte de leur rencontre. Ils n’étaient pas dans son bureau mais dans un lieu public, dans un salon de thé éloigné de l’effervescence des quartiers populaires d’Asakusa. Et pourtant, elle n’était pas moins professionnelle, elle respectait son étiquette.

Pendant qu’elle cherchait la carte de visite de l’homme qu’elle venait d’évoquer, Kazuki observa le passage des gens par la fenêtre, comme il avait pris l’habitude de le faire lorsqu’il était à Londres. Il imaginait la vie des gens pressés qui se hâtaient sous son regard neutre, et s’en amusait. Aujoud’hui, Asakusa était vraiment animée, à croire que les touristes avaient fini par réaliser qu’il n’y avait pas que la saison des cerisiers en fleurs qui était belle pour visiter leur beau pays. Kazuki avait beau adorer Londres, il devait admettre que son pays natal était magnifique au niveau des paysages, et que ce n’était pas en Angleterre qu’il avait pu retrouver ces lieux riches en couleurs et en architectures si particulières et propres au Japon. L’ambiance des rues nippones lui avaient un peu manqué, même s’il aimait énormément l’architecture anglaise et ses formes si caractéristiques.

Shirahata-san avait retrouvé sa carte de visite, la lui tendit et lui expliqua qui était cet avocat qu’elle jugeait de confiance. Kazuki récupéra la carte à deux mains comme les codes nippons le voulaient, puis l’observa sur son recto et son verso, avant de répondre :

« Merci pour ce contact, j’en ferai bon usage. »

Il rangea cette dernière dans son portefeuille, et s’était ensuite permis de la questionner sur le dessert de son choix de McDonald’s. Elle répondit sans hésiter qu’elle préférait les McFlurry et que manger un Sundae était un crime. Il eut un sourire en coin, lui-même ne fréquentant que très peu les fast-foods américains qu’il n’aimait pas trop, mais elle n’avait pas tort. Rien dans le menu de McDonald’s n’équivalait un bon McFlurry.

« Je partage votre avis. M&m’s ou Daim ? »

Il se cala dans son fauteuil, dégustant quelques gorgées de son thé qui avait un peu refroidi.

« D’ailleurs, quand est-ce que vous voulez déguster votre McFlurry ? Il y a un McDonald’s pas loin d’ici je crois. »

Il conserva un air pensif dans le regard, continua de savourer sa boisson, avant qu’une question sérieuse lui revienne en tête :

« Je reviens au sujet précédent mais, pensez-vous que je doive d’abord entrer en contact avec Airi-san avant d’avoir une discussion avec mon père, ou le contraire ? Peut-être que cela peut se régler à l’amiable après tout … »

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