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Une semaine ? Un peu plus ou un peu moins ? Yûna n'avait pas vraiment compter les jours. Une seule chose était sûre, Kazuki, son frère, était de retour au Japon. Il était partit depuis plusieurs années et elle avait secrètement nourrit l'espoir qu'il resterait peut-être loin pour longtemps encore. Mais la réalité l'avait rattrapée lorsqu'elle avait reçu un appel de son cher père la prévenant du retour de l'aîné et que sa présence était requise pour une diner familial. Yûna avait d'abord tenter de se chercher des excuses pour ne pas y aller. Elle devait réviser, elle devait s'entraîner, elle avait son bénévolat... Son père n'avait rien voulu entendre. Qu'il en soit ainsi, à contre cœur, elle s'y était rendue. Mais pas question pour elle de faire la conversation avec son frère, c'était au dessus de ses force. Rien que l'idée de se retrouver dans la même pièce que lui avait suffit à faire ressurgir ses angoisses. Elle avait donc passé la soirée à l'ignorer royalement. Autant dire que l'ambiance au diner était pesante. Mais après tout, c'était son père qui l'avait voulu. D'ailleurs, leurs parents ignoraient tout de ce problème entre eux. De quoi accentuer le malaise à table.

Yûna n'avait pas trainé et une fois le diner terminé, elle n'avait pas demandé son reste et c'était éclipsée rapidement. Sa mère lui avait proposé de rester passer la nuit, mais elle avait préféré retourner à la résidence. Il était tard, mais peu lui importait, elle préférait rentrer seule que de prendre le risque de se confronter à Kazuki. Et depuis ce jour là, elle l'évitait comme la peste. Au fond d'elle, il y avait un peu de culpabilité. Elle n'avait pu s’empêcher de croiser son regard ce soir là. C'était toujours son frère, elle l'aimait, mais cet amour était entacher par la peur qu'il lui inspirait. Elle ne savait pas s'il avait changer ou non. Mais il était évident qu'il voulait avoir une conversation avec elle. Yûna n'était pas prête pour ça, mais le serait-elle un jour ? Sans doute pas. Elle savait que tôt ou tard, elle allait devoir l'affronter. Est-ce qu'elle serait capable de lui faire face sans flancher ? Ou la petite fille craintive qu'elle était autre fois resurgirait-elle tel un fantôme du passé ?

Pour l'heure, Yûna était loin de se préoccuper de tout cela. Elle avbait décider de se détendre et de faire une virée shopping. Après tout, si ses parents pouvaient lui imposer certaines choses, Yûna savait aussi profiter de la situation. Sa famille ne manquait pas d'argent, loin de là et la jeune fille savait se faire plaisir. Sans forcément devenir superficielle, elle aimait faire les boutiques. Et elle ne voyait pas pourquoi elle aurai dut se priver. Ceci dit, elle n'en restait pas moins quelqu'un de très généreux et si il lui arrivait de dépenser sans compter, elle faisait également de nombreux dons. Il faut dire que beaucoup de causes lui tenaient à cœur. Et au delà ça, elle ne manquait jamais de gâter ses proches également. Du coup, elle n'était pas non plus du genre à dépenser sans compter, son père aurai fait un arrêt cardiaque avant de ressusciter pour venir la tuer des ses propres mains. Il n'avait pas battit son empire pour que sa fille dilapide sa fortune dans des vêtements de luxe.

Yûna avait l'habitude de faire son shopping dans la capitale. Mais depuis qu'elle était à la résidence, elle avait découvert les centres commerciaux de Seiseki, bien plus proche et donc plus rapide d'accès. Et il ne fallait pas se mentir, bien moins de chance de tomber sur son frère. Enfin, c'est ce qu'elle pensait... En effet, elle était en train de flâner dans une des galeries lorsqu'elle aperçut de loin Kazuki. Il arrivait dans le sens inverse. Ce qu'il faisait là ? Elle n'en avait pas la moindre idée, mais en toute honnêteté, elle ne voulait pas le savoir. Elle aurait voulu faire demi tour comme si de rien n'était, mais l'espace d'une seconde leurs regard s'accrochèrent et elle se figeât pendant une seconde qui lui paru des heures. Et la première chose qui lui vînt à l'esprit était de fuir. Partir loin. Pas maintenant, elle ne pouvait pas avoir cette confrontation. Elle ne s'y était pas préparée. Dans la panique, elle laissa tombé le sac contenant ses dernières acquisitions et fit demi tour précipitamment. Il allait la suivre, elle le savait. Alors que faire ?

Elle entra dans une boutique de vêtement sans y faire attention, il fallait qu'elle trouve un endroit où se cacher. Peut être que si elle se mettait derrière ce mannequin il ne la verrai pas ? En tout cas, elle avait attirer l'attention des personnes présentes dans le magasin. La vendeuse s'approchait d'elle pour lui proposer son aide et elle l'envoya gentiment mais fermement voir ailleurs. Accroupie derrière son mannequin, Yûna devait avoir l'air d'une folle, elle adressa un sourire crispé à une cliente qui la fixait d'un drôle d'air avant de faire mine de s'intéresser à la robe exposée sur le mannequin en question.

Koizumi Yûji
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L’annonce de l’arrivée en gare retentit dans les oreilles de Kazuki. D’un mouvement agile, il sauta hors de son siège et atterrit sur le quai d’un petit bond. Comme à son habitude, son style vestimentaire détonnait clairement avec le reste, quoiqu’à Tokyo il passait relativement inaperçu. Mais ici, c’était un peu la campagne de la capitale, et les gens étaient relativement plus sobres. Mais ça, le jeune héritier n’en avait absolument rien à cirer, il avait appris pendant ses années à l’étranger à ne pas se préoccuper du regard des autres. Mais ce n’était pas toujours tâche aisée avec la dépression malheureusement, qui lui faisait occasionnellement poser un regard extrêmement négatif sur lui-même. Mais pour ce qui était des fringues, il s’assumait totalement.

C’était donc dans cette petite ville de Tama que vivait sa sœur cadette. Il était intrigué, curieux. Il n’avait jamais visité cette partie de Tokyo. Né dans le cœur de la capitale à deux pas du quartier français, il n’avait jamais ressenti le besoin de quitter l’euphorie de la capitale dans laquelle il baignait depuis sa plus tendre enfance. Et pourtant, c’était ce qu’avait choisi de faire Yûna. Quand Kazuki était revenu au Japon, il n’avait pas trouvé la jeune fille à la demeure familiale -le dernier étage de leur hôtel principal-, et avait demandé des comptes à ses parents. C’était ainsi qu’il avait appris qu’elle avait choisi de prendre un studio lié à l’université pour s’éloigner le plus possible de la maison. Bien sûr, ce n’était pas ce que ses parents avaient dit, n’étant pas au courant de la discorde entre leurs deux enfants. Mais c’était ce qu’il avait directement compris : elle mettait un maximum de distance entre eux. Soit. Mais il ne laisserait plus les choses s’envenimer davantage. Il en avait fait le serment avant de quitter Londres, et il réparerait cette situation catastrophique entre elle et lui.

Il était arrivé tôt dans les environs, et il avait passé une bonne partie de la matinée à flâner un peu partout. Il s’était longuement baladé le long de la rivière Tama, pensif. Il ne cherchait pas spécialement à la croiser, bien qu’au fond il se disait que ce serait une belle opportunité de se parler, mais il voulait surtout s’imprégner de la nouvelle ambiance quotidienne de sa sœur. C’était important pour lui s’il voulait essayer de la comprendre un minimum.
Il s’était également promené en haut de la colline aux cerisiers, bien qu’à cette époque de l’année les arbres étaient dénués de fleurs et commençaient même à perdre leurs feuilles. Il appréciait beaucoup l’omniprésence de nature qui régnait dans ces quartiers, alors que le cœur de Tokyo en était presque dépourvu. A part le parc de Ueno et le Shinjuku Gyoen, les grands espaces de verdures se faisaient assez rares dans la capitale.

Après sa longue balade, il avait rapidement avalé des ramens fumants dans une petite échoppe qu’il avait dénichée au détour d’une ruelle, et s’ennuyant ferme, il avait hésité entre continuer son exploration et rentrer. Après tout il ne voulait pas que Yûna pense qu’il la stalkait. Mais il repéra un grand centre commercial du nom d’OPA, qui n’existait pas dans le centre, et se décida à aller jeter un coup d’œil avant de partir.
Il se promenait tranquillement dans les étages lorsqu’il la vit : elle était là, avec sa chevelure blonde, en train de faire du shopping. Tellement cliché de voir sa sœur faire les boutiques en vrai, après toutes ces années. Il savait qu’elle adorait ça, elle revenait souvent à la maison avec ses trouvailles du jour.
Leurs regards se croisèrent l’espace d’un instant, et avant qu’il n’ait pu esquisser le moindre mouvement, elle s’enfuyait déjà, laissant derrière elle son sac de courses. Son premier réflexe fut d’aller récupérer le sac, mais il avait peur qu’on pense qu’il essayait de la voler. Il ramassa donc le sac, et l’amena au hasard dans une boutique et expliqua la situation à la vendeuse, qu’une jeune fille blonde reviendrait sûrement le chercher. La vendeuse le mit de côté bien que ce ne soit pas un sac de sa boutique et le remercia de son bon geste. Il haussa et les épaules et ressortit. Que pouvait-il faire d’autre ? Elle le fuyait. Il ne pouvait pas la forcer, ce serait aller à l’encontre des principes qu’il s’était forgé.

Une immense tristesse l’envahit alors, lui qui aimait tant sa cadette. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle le détestait autant, ils n’en avaient jamais réellement discuté, elle se contentait de disparaître à chaque fois qu’il apparaissait. Blasé, il quitta le centre commercial et se laissa tomber sur un banc posé juste en face de l’entrée. Elle finirait bien par sortir, le verrait à nouveau et déciderait si elle acceptait le dialogue ou non.
Le temps passa, où il regardait d’un regard vide les clients qui allaient et venaient dans le centre commercial, mais aucune trace de Yûna. Elle avait dû profiter de sa disparition pour reprendre son shopping, mais il aurait au moins aimé lui dire qu’il avait déposé le sac dans une boutique …

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Plusieurs minutes s'écoulèrent avant que Yûna ne se décide enfin à sortir de sa cachette. Et il fallait bien l'avouer, le regard suspicieux de la vendeuse posé sur elle l'avait beaucoup encouragée à sortir du magasin. Il n'aurai plus fallu qu'elle appelle la sécurité. Elle aurait été embêtée de devoir expliquer la situation. Elle fuyait son frère ? Qui l'aurait cru ? Et qu'aurait dit ses parents ? C'est donc la boule au ventre que Yûna était retournée dans la galerie. Mais aucune trace de Kazuki à l'horizon. Peut être avait-elle vraiment réussi à le semer. Il fallait bien avouer qu'elle était devenue pro dans le domaine. C'est donc soulagée qu'elle allait pouvoir reprendre sa séance de shopping. Et en parlant de ça, où donc avait-elle bien pu laisser son sac  ? Elle se rendit à l'endroit exacte où elle l'avait laisser tomber. Disparu. Plus aucune trace de ses achats. Il ne manquait vraiment plus que ça. Parfait. Elle qui était venue dans le but de se détendre, c'était raté. Fiasco total. Elle aurait pu continuer à faire les boutiques, mais elle n'en avait plus envie. Elle ne voulait qu'une chose, rentrer chez elle et se blottir sous ses couettes jusqu'au lendemain. Et puis, son aîné était peut être encore dans le coin. Elle ne voulait pas prendre le risque de se retrouver une nouvelle fois nez à nez avec lui. Elle pris donc la décision de rentrer.

Arrivée à la sortie, elle ne put évidement pas le rater. Kazuki. Il était sur un banc lui faisant face. Ainsi il n'était pas partit. Yûna avait failli continuer son chemin comme si de rien n'était. Elle aurai voulu l'ignorer, mais cette fois, quelque chose l'en avait empêché. L'attitude de son frère. Il n'avait pas l'air de vouloir lui faire du mal, au contraire, il semblait tellement triste et abattu. Était-ce elle la cause de cet état ? Impossible. C'était elle qui était triste du comportement qu'il avait envers elle. Il ne pouvait pas ressentir ça vis-à-vie d'elle. Elle ne lui avait pas fait de mal. Lorsqu'ils étaient enfants, tout ce qu'elle voulait c'était qu'il soit là pour elle et au lieu de ça, il l'avait enfermée encore et encore. Elle avait fait tellement de cauchemars et de crises d’angoisse. Il ne pouvait pas ignorer le mal qu'il avait fait. Alors pourquoi ? Pourquoi était-il ainsi à ce moment là ?

Yûna avait besoin de réponse, mais était-elle prête à lui poser toutes ces questions ? Était-elle prêtre à avoir enfin cette discussion avec son frère ? Elle était plus forte aujourd'hui. Elle avait grandit et elle ne se laisserai plus faire. Et dans le pire des cas, elle pourrait toujours prendre ses jambes à son cou. Yûna avait pour but de devenir une athlète professionnelle et dans ce but, elle s'entraînait énormément, elle n'aurai certainement pas de mal à semer Kazuki si jamais il le fallait. Elle avait pris sa décision, c'était aujourd'hui qu'elle allait se confronter à lui. D'un pas décidé, elle franchit la distance qui les séparaient et se laissa à son tour tomber sur le banc. "Ça fait longtemps..." C'est tout ce qu'elle pu dire, mais c'était déjà beaucoup pour elle qui avait passé tant de temps à le fuir

Koizumi Yûji
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Au fond de lui, Kazuki espérait que si Yûna pointait le bout de son nez hors du centre commercial, elle ne le fuirait pas cette fois et accepterait la discussion avec elle ; mais en aucun cas il ne la forcerait. C’était pour cela qu’il l’attendait en retrait, pour lui laisser le choix d’agir comme elle le souhaiterait. Il était prêt à attendre des heures si jamais la jeune femme avait décidé de reprendre sa séance shopping. Il faisait froid dehors, et il risquait de finir enrhumé et congelé sur son banc, mais à ce stade-là il s’en fichait éperdument. Il voulait lui parler, il voulait mettre des réponses à ses questions, il voulait s’excuser du mal qu’il semblait avoir fait sans vraiment comprendre ce qui n’allait pas. Ca avait forcément à voir avec le nombre de fois où il l’avait cachée du précepteur taré, et elle n’avait pas dû le vivre comme lui le voyait : une protection. Elle avait dû souffrir de cette enfance à jouer à cache-cache et d’être éloignée de son frère. Mais leurs parents ne les laissaient pas jouer ensemble, ou du moins l’emploi du temps de Kazuki avait été assez dense pour qu’entre les leçons à domicile, les cours de piano, et les diverses activités censées lui stimuler sa créativité et consolider sa culture générale, autant dire que le temps pour jouer était considérablement amenuisé. Et ce temps, le jeune homme l’avait passé à chercher à protéger sa sœur du psychopathe qui était autorisé à se pavaner dans la demeure Mizushiro.

Si Yûna sortait, elle ne pourrait pas le louper, il était sur le chemin menant à la gare. Quoique, maintenant qu’elle vivait ici, elle n’avait plus besoin de prendre le train. Merde. Il ne savait pas où était sa résidence, autant il y avait une autre sortie et elle était passée par là pour rentrer chez elle en faisant un détour. Il abandonnerait quand la nuit tomberait après tout.
Regardant furtivement son téléphone, il vérifia s’il n’avait pas de message de Maya, mais à cette heure-ci il était encore tôt en Angleterre. En revanche il relut son message d’encouragements quand il avait pris la décision d’aller parler à sa sœur. Il ne savait pas vraiment quel lien l’unissait encore à la jeune femme restée dans son pays de cœur. Ils étaient sortis ensemble dans les derniers mois avant son retour au Japon, une grossière erreur de la part de Kazuki. Six mois tout au plus, le temps pour le jeune homme de s’attacher un minimum mais pas assez pour s’accrocher. La distance était vraiment un truc malsain, et même si ça ne faisait qu’une semaine qu’il était rentré, il se sentait bizarre vis-à-vis de cela. Elle lui avait dit qu’elle ferait tout son possible pour venir le voir au Japon, mais il ne savait pas s’il pouvait compter dessus. Et comme il ne savait pas non plus à quelle fréquence il pourrait revenir à Londres, il fallait peut-être qu’il commence à faire le deuil de sa relation. Ah, quelle vie de merde, vraiment. Fâché contre son gré avec sa sœur, séparé involontairement de sa petite amie, sur le point de s’attirer les foudres de son père …

Alors qu’il cogitait, le regard perdu dans le vide, il sentit quelque chose ou plutôt quelqu’un s’asseoir sur le banc à côté de lui. Il tressaillit, se demandant quel inconnu au Japon aimerait s’asseoir à côté d’un inconnu, avant de reconnaître la voix qui s’éleva dans l’air : « Ca fait longtemps ». Yûna. Perdu dans ses pensées, il ne l’avait même pas vue sortir du magasin et si elle ne s’était pas dirigée vers lui, il l’aurait ratée.

« Oui, ça fait longtemps … J’espère que tu vas bien. »

Toujours commencer par de la politesse, c’était important pour Kazuki. Il ne savait pas par où commencer. Il fallait pourtant qu’il dise quelque chose, c’était l’occasion d’enfin briser la glace, et s’il la ratait, dieu seul savait si Yûna lui laisserait une seconde chance. Inspirant un grand coup pour se donner de la contenance, il poursuivit :

« Je … Je ne sais pas trop par où commencer alors … Je suis désolé. Pour tout, tout ce que j’ai pu faire, même inconsciemment. »

Le silence revint à nouveau, pesant, stressant, alourdissant l’atmosphère au possible. Il avait un peu froid à force d’être resté immobile, bien que sa grosse parka le protège pas mal du froid. Mais si ses mains tremblotaient un peu, ce n’était pas à cause du froid, même si ça pourrait lui servir d’excuse. Il était en colère contre lui-même, il était à la fois triste d’avoir perdu toutes ces années avec sa sœur mais en même temps soulagé qu’elle accepte de faire un pas vers lui.

« Merci d’être venue. Je … Je n’ai jamais voulu te faire de mal tu sais. Mais tu sembles souffrir à cause de moi. »

Il n’arrivait pas à lui demander mot pour mot de lui expliquer ce qui s’était passé pour engendrer cette souffrance et cette peur, il n’osait pas de peur de la mettre en colère ou de la braquer.

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