Quand on dit que Kazuaki a deux personnalités, c’est une façon de parler. Il s’adapte plutôt au contexte dans lequel il évolue. Il sera en mode « ON » quand il travaille, quand il est avec ses parents ou quand il va à un cocktail de charité. Il sera en mode « OFF » quand il traîne avec son frère, va voir un match de basketball ou sort en boîte avec des copains.

ON ; the shark
Un homme d’affaires, un vrai. Le genre qui ne lâche pas le morceau. Qu’il vaut mieux ne pas chercher, parce qu’on le trouve rapidement. Il maîtrise le verbe avec charisme et il n’hésitera pas à attaquer verbalement si on le pique au vif. Il est le fils du grand manitou à la Sphere Krystal Ent et il le sait. Il désire qu’on le prenne au sérieux ; il n’a pas eu le poste de vice-président à cause de sa belle gueule ou de son sang bleu. Ou du moins, pas juste à cause de ça… Il est très sérieux. Chaque dossier qui atterri sur son bureau a droit à sa plus grande attention, mais peu d’entre eux passent au conseil parce qu’il est aussi inflexible. Pour le convaincre, il faut se lever tôt. Et ceux qui y arrivent ont souvent son admiration, bien que pour certains, ça l’énerve trop pour qu’il l’admette ! Après tout, c’est un homme fier à qui on a appris que son nom valait plus que les autres. Ça ne se change pas du jour au lendemain, ce genre de comportement…

OFF ; street warrior
Quand il ne travaille pas ou ne s’applique pas à rendre sa famille traditionnaliste fière, Kazuaki est plutôt chill. C’est de là que ses tatouages viennent. Ils recouvrent une grande partie de son corps et sont tous choisis avec le plus grand de ses soins. Et surtout, ils sont faits par la même personne. Il préfère n’avoir qu’une signature sur son corps, comme une grande toile jamais tout à fait terminée. Il a un côté artistique qui l’aide dans son travail, mais qui ressort davantage lorsqu’il n’est pas à la SK. Ça lui vient probablement de sa mère puisque son père n’a pas une seule fibre artistique dans tout son corps ! Même s’il porte toujours des vêtements décents, coquet de nature, il n’en reste pas moins qu’en mode off, il a un look beaucoup plus street. En dehors du boulot, il aime passer du temps au gym ou dans les boîtes les plus en vues de Tôkyô. Il a la langue bien pendue et est taquin. Protecteur avec ceux qu’il aime, il sort les poings si absolument nécessaire.

Dans l’un ou l’autre des cas, son frère jumeau est toujours le bienvenu dans sa vie et gare à ceux qui le critiquent. Même que récemment, Kazuaki a commencé à élever le ton avec son père pour protéger son p’tit frère des crises d’humeur du paternel…

Paix de l’automne : la signification de son prénom. Ses parents devaient avoir un truc avec les saisons au moment de baptiser son frère et lui, parce que sa moitié a pour sa part un prénom associé à l'été. Ironique quand on sait qu’ils sont tous les deux nés à la fin de février, quand l’hiver n’a pas encore tout à fait cédé sa place au printemps. Sa mère est une petite Coréenne qui a eu son heure de gloire au pays, à l’époque d’une kpop dont les jeunes ne se souviennent pas. Son père l’a rencontrée à Séoul, alors qu’il voyageait pour recueillir des informations précieuses sur les compagnies d’entertainment coréennes. Elle a quitté la Corée pour la promesse d’une gloire éternelle au Japon… et a finalement laisser tomber l’industrie de la musique pour un gros diamant accroché à son doigt délicat.

Kazuaki a eu une belle enfance dans son ensemble. Quand on a un jumeau, on n’est jamais seul et c’est quelque chose qu’il a toujours beaucoup aimé. Natsuki est à la fois frère, confident, meilleur ami et partenaire de crime. Ils sont drôles à voir, ces jumeaux asymétriques. Identiques en tout point, mais en miroir. Même leurs organes sont le reflet miroir de l’autre. Une forme rarissime de gémellité qui alimente souvent les tacles de bâtards qu’ils se servent entre eux ! La famille vit d’un lourd héritage du côté paternel, puisque le grand-père des jumeaux était en affaires.

Une industrie qui est toujours dans la famille maintenant, mais dont les Nakajima ne s’occupent pas personnellement, trop occupés de leur côté avec la Sphere Krystal, la compagnie fondée par son père qui tire sa culture entrepreneuriale en grande partie de la Corée du Sud et qui produit des groupes de musique populaires en chaîne. Les initiales, SK, ne sont d’ailleurs pas étrangères à « South Korea ».

Kazuaki se souvient d’un père peu présent, mais il n’en souffre pas puisque celui-ci profite des moments à la maison pour les passer en famille. Sa mère, quant à elle, reste à la maison et s’occupe de ses enfants. Il y a peut-être des domestiques, mais aucun dont la tâche principale est de s’occuper des jumeaux. Néanmoins, la famille est extrêmement traditionnaliste et pleine des préjugés qui accompagnent ce genre de valeurs : il faut marcher droit. C’est probablement ce qui mène Kazuaki sur le chemin d’une adolescence rocailleuse et rebelle ! Il y a peu de choses qu’il ne fait pas. Ses parents hurlent beaucoup à cette époque. Jusqu’à ce que d’un coup, il se calme !

Ce qui le calme, c’est l’entrée à l’université et le soudain intérêt qu’il développe pour la SK. Il devient évident assez vite que son frère ne suivra pas les traces de leur père… et finalement, Kazuaki trouve que c’est une idée pas si mal que ça. Il se donne vraiment à fond pendant ses études de commerce à Chûo. Ça ne l’empêche pas de profiter de la vie. Parfois un peu trop, peut-être…! Mais Kazuaki a une personnalité on et une personnalité off. C’est à Chûo que ces deux personnalités se scindent et apprennent à vivre séparément. Au travail, il se comporte avec un professionnalisme extrême et en dehors de celui-ci, il est beaucoup plus rockeur, entre le look grunge et le corps bardé de tatouages.

Après quelques années de stage auprès de son père, qui est lui-même PDG de la compagnie, Kazuaki vient tout juste d’en obtenir la vice-présidence et il compte bien tirer un maximum de son temps à ce rôle, avant de prendre celui de son père lorsque ce dernier partira à la retraite. Pour l’heure, il fait la fierté de son père et c’est bien tout ce qui importe. Le reste, il le fait sous couverture…

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