Sur son visage se peint les sillons d'une humanité épuisée, lui si calme et sans aucune timidité, à la franchise peu mesurée, ses sourpirs exhument des maux que seuls les plus attentionnés peuvent comprendre sans délivrer un mot. Car sur ses lèvres s'exaucent des voeux de chaste silence crachés qu’il n’est pas un masque d’insensibilité, lui aujourd’hui peint de fragilité, d’une certaine irritabilité suintant ses phalanges qui le démangent et dont il n’esquisse pas un geste pour se replier. Mais qui parfois s’élargissent et se verbalisent. Il a toujours vécu bien entouré ayant travaillé très tôt puisqu’il n’est pas aisé, mais jamais exaspéré face aux paroles cassantes et brillantes de méchanceté pour le faire chanceler sans que quiconque y parvienne et finir par s’en lasser. Lui normalement imperturbable éprouve de la difficulté à accepter son existence : elle lui semble dérisoire, accessoire. Il possède néanmoins une excellente mémoire des détails de son esprit voguant sur un autre fil emplis de failles, un gouffre de malheur où Hibiki s'est jeté où toute une vie a été sciemment mise en éclats, fracturé.  

Des yeux réguliers ❁ des musiciens rencontrés lorsqu'il vient réparer, des personnes habitués à le voir travailler, de légers rires aux conservatoires ou aux magasins de musique, ou par des sourires avec ces particuliers les plus rustiques. Qu'il l'apprécie un peu ou pas du tout, face à cet être qui se tient debout.

Des sourires violacés dont il connaît trop les secrets ❁ une sorte de rancune, ou un peu de colère, ou beaucoup de jalousie, ou d'autres états envers celui-ci. Parce que son aura de bienveillance et cet étrange aspect, où l’on peut lui faire confiance, mais qui n'est pas apprécier pour avoir des doutes sur ses lèvres scellées à devoir le bousculer, essayer de le terrasser, sans y arriver.

Faire revivre le cœur meurtri ❁ venu ici pour le saouler d'une lumière vive, quand il a jeté un morceau de sa vie dans la rive. Un peu de lui, un peu de l'autre, un peu de tout pour recoller ce masque qu'il a laissé tomber et dont il n'a plus la foi de recoller.

Mort Fine ❁ parce qu'il est déjà estampillé alors Hibiki est de ces gens qu'on se doit de souiller. Ce n'est pas que l'autre est peu mauvais, mais entraîne Hibiki dans sa plainte lancinante pour qu'il se lève sous une ardeur somnolente, mais qui finira dans une douleur affligeante.

Râle d’agonie d’un amour infini ❁ cela fait trop longtemps que cela durait, que ça l'agaçait de le voir avec cette fleur qui allait de toute façon se faner et qui jamais ne le / la voyait. Une rancoeur silencieuse qui semblait murmurer entre deux sonorités pourquoi elle est là, pourquoi avec lui, pourquoi ne pas avoir fait ses études avec lui / elle plutôt que de pleurer pour elle. Maintenant que les anges l'ont prit, il/ elle veut que le regard d'Hibiki en soit épris. (pour elle / pour lui).

Donner ses mots, son coeur et ses maux ❁ des personnes hantées par leur passé malheureux et qui aimeraient bien que quelqu’un les soulage en les écoutants être peureux. Par besoin ou par tendresse, Hibiki les écoute et leur procure une allégresse. Pour oublier, pour lui donner, pour parler dont il prend sans se retourner, sans penser. Pour un bien ou un mal, donnant ou non l'aval.

Pouvoir être à découvert ❁ A part ses doigts de fée pour esquisser, façonner, retracer, poncer, peigner, le reste, on lui dit qu'il en est défait alors quelqu'un vient l'aider : à pratiquer une langue étrangère, à le laisser jouer de ses instruments dont le travail rend fier. À le laisser s'exprimer, être libéré de ce qu'on lui dit qu'il ne fait jamais.

RPS