Life is not alway fair. Sometimes you get a splinter sliding down a rainbow
(#) I can't do this anymore [Baek Alex] ϟ Ven 17 Jan - 11:58
I can't do this anymore
Alex & Rei
Quand elle ouvrit les yeux, ce jour-là, son corps la faisait souffrir, se lever était un calvaire sans nom, mais elle ne pouvait se permettre de louper un jour de plus ce mois-ci. Elle avait pris une douche brûlante faisant rougir sa peau, mais qui la soulageait de manière indiscutable. L'idée d'aller jusqu'à son boulot plus loin que celui au bar dans les autres quartiers de Tokyo, mais bon quand il faut y aller... Il faut y aller. Même quad l'envie n'y était clairement pas
Rei n'était pas le genre de fille qui pouvait ce contenté d'un seul emploi pour vivre, pour cela, elle avait deux emplois. Beaucoup lui disaient qu'elle ne tiendrait pas, qu'elle finirait par se tuer à la tâche. Peut-être avaient-ils raison ? Peut-être avaient-ils tords nul ne pouvait le savoir vraiment. Mais ce que la jeune japonaise savais, c'est que si elle continuait à aider son père, à lui sauver les fesses dès que faire se peut, c'est ça qui aurait raison d'elle. Offrir son corps quand l'argent n'est pas présent la tue à petit feu, elle est consciente de cela, mais n'arrive pas à le laisser se débrouiller et quelque part elle espère qu'un jour l'une de ses doses lui sera fatale, cruel ? Peut-être, mais elle ne doute pas un seul instant que seul la mort de son père pourra lui offrir une vie décente.
Arrivé au travail, Rei enchaînait quelques erreurs. Elle était serveuse ici et se trompait dans certaines commandes, ou encore les faisaient tomber. La Japonaise ne faisait pas d'erreur habituellement, mais là elle les enchaînait. Son corps lui faisait mal, le type qu'elle avait vu la veille pour son père n'y avait pas été de main morte et avait été brutal un peu trop. Les bleus qu'elle avait observés sur elle en étaient la preuve et actuellement elle avait béni la personne qui avait inventé le maquillage. Rei essayait de ne pas craquer, mais après avoir récupéré la dernière tournée au bar et que les verres avaient fini au sol elle avait craquer, laissant tout en plan elle partie se réfugier dans les vestiaires pour ne pas pleurer devant les autres. Elle n'en pouvait plus, son corps ne le supportait plus « J'en ai marre de tout ça » Elle entendit des pas se rapprocher, mais ne se tourna pas, elle ne voulait pas montré sa faiblesse aux autres, elle était forte elle n'avait pas à pleurer, elle avait choisi cette vie elle devait l'assumer « Je vais revenir j'ai juste besoin de deux minutes » Ou plus, mais elle se tut pour essayer de se reprendre un minimum.
Encore un soir parmi tant d’autres. J’enfilais mon tablier et me positionnais derrière mon comptoir. En réalité, tout le monde avait été formé au bar, chaque salarié de cette boite était capable de prendre la relève en cas d’affluence, seulement, on m’avait attribué ce poste. Car après tout, il fallait quelqu’un en permanence pour tenir le bar, ceci dit j’avais déjà été en salle aussi. Nous sommes polyvalents ici, sauf ceux qui se trouvent en cuisine, ils ne gèrent que la cuisine, logique. Je jetais un coup d’œil au service de ce soir qui se trouvait comme habituellement sur le comptoir. Rei et moi étions simplement deux pour ce début de soirée, jusqu’à ce que Hanae et deux autres arrivent plus tard dans la soirée. À peine m’étais-je positionné à mon poste que déjà deux tickets étaient sortis de la machine à bon. Deux commandes de boisson venaient être prises par Rei, et moi qui voulais flâner un peu, profité de mon sirop à la menthe avant de commencer le service, elle me le privais malheureusement. Je n’étais pas très réveillé à l’heure actuelle, je m’étais autorisé une sieste avant de commencer, tellement épuisé par mon quotidien que je n’avais pas entendu mon réveil sonner. J’ignorais encore combien de temps j’allais tenir la cadence mais pour l’instant je tenais, ou à moitié. Alors que je préparais le kir à la pêche qui figurait sur le premier bon, je ne m’étais pas rendu compte que le vin blanc que je laissais couler dans le crystal débordait. Quand la manageur cria mon nom en voyant l’horreur, tout ce gâchis qui s’étalait sur le sol, je revins à mes esprits et coupais le cubi en vitesse. « Merde. », « Bon sang Alex ! Qu’est ce que tu fous. Heureusement que le Directeur n’est pas là. Va éponger ça, je m’occupe de reprendre le bar en attendant. » Sans plus tarder je filais en direction des vestiaires récupérer la serpillère. Bien évidemment, le bac était dégueu et il fallut que je rajoute de l’eau chaude et du savon. Alors que l’eau coulait à flot, j’entendis d’étranges bruits. Je coupais l’eau, déposais délicatement le bas à terre et prêtais l’oreille. Des sanglots, il semblait que quelqu’un pleurait. M’approchant à petits pas en direction de la détresse de cette personne, je reconnu le vestiaire des filles et à bonne mémoire, la seule fille qui était en service pour l’instant, c’était Rei. Frappant doucement à la porte fermée je m’exclamais « Est-ce que ça va ? » Bien sûr que non, mais je ne savais quoi dire d’autre.
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(#) Re: I can't do this anymore [Baek Alex] ϟ Jeu 20 Fév - 15:38
I can't do this anymore
Alex & Rei
Craquer, depuis combien de temps cela ne lui était-ce pas arriver ? Trop longtemps. Elle avait pris l'habitude de ne rien laisser paraître de sa douleur aussi bien physique que mental, mais aujourd'hui non, aujourd'hui elle avait craquer et malheureusement pas au bon endroit. Ses larmes coulaient sur ses joues et les secousses dussent à ses pleurs réveillait encore plus la douleur de son corps. Mais elle était sur son lieu de travail, elle aurait dû faire abstraction de tout cela, faire comme toujours, faire comme si tout allait bien et ne s’effondrer qu'une fois à l’abri des regards chez elle. Mais non elle avait foiré et maintenant elle était là à pleurer alors que ses collègues devaient être en train de nettoyer son bordel.
Un bruit à la porte la fat sortir de ses pensées et la voix de son collègue se fait entendre pour prendre des nouvelles. Est-ce qu'elle allait bien ? Cela fait des années qu'elle ne peux pas répondre positivement sans mentir à cette question. Allé bien est un luxe qui ne lui est plus autoriser depuis longtemps maintenant. « Un mensonge ou la vérité ? » A-t-elle simplement répondu. Elle aurait simplement dit oui peut-être qu'Alex serait reparti sans rien de plus. Sans chercher à savoir si s'était un mensonge.
Elle alla ouvrir la porte pour laisser le jeune homme de deux ans son aîné rentrer dans les vestiaires dans lesquels elle s'étaient réfugier. Si cela avait été un autre collègue elle n'aurait aucunement fait ce geste, mais la c'était une personne qu'elle appréciait, non pas qu'elle ne supportait pas ses autres collègues, mais c’était une personne avec qui elle s'entendait. « Désolée pour la merde causée ce n'était pas volontaire » Elle essuya le résidu de larmes qui restait sur ses joues ne voulant pas montré plus de faiblesse « J'ai vraiment merder on dirait aujourd'hui » Elle s'installa sur un des petit banc de la pièce « Y a pas trop de casse ? » Elle voulait détournée la conversation, ne voulant pas que sa faiblesse lui soit renvoyer en plein visage. Son regard s'était reporté sur ses bras et elle baissa rapidement ses manche qu'elle ne se souvenait pas d'avoir relever et où quelques bleu étaient présent, petit cadeau du type de la veille « Tu pense que je serais viré ou je peux encore m'en sortir avec quelques sourires ? » Tentative d'humour pour cacher la misère...
Ps : Sorry pour les fautes je corrigerais mieux plus tard
Je fus grandement surpris lorsque j’entendis sa voix résonner dans tout le vestiaire. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer pour qu’elle se mette dans un état pareil. Un client s’était-il mal comporté avec Rei ? Ou bien ? Trop peu d’éléments pour me permettre de distinguer le vrai du faux. Rei n’était pas trop du genre à se dévoiler aux autres, elle parlait peu d’elle, tout comme moi. Elle restait discrète sur sa vie privée, et il est vrai que je ne l’avais jamais entendu parler de sa famille non plus. Dans tous les cas, je savais qu’elle était en détresse, ses dires qui avaient appuyé ses pleurs le prouvaient à présent complètement. « La vérité c’est toujours mieux non ? » Avais-je dit alors que je m’étais accroupi à côté de la porte des vestiaires pour femme. J’ignorais ce qui la chagrinait, mais je sentais qu’elle n’allait tarder à se confier. Si Rei se confiait ce soir, c’est qu’elle devait très certainement avoir un gros chagrin, quelque chose qui la submergeait au point de ne plus pouvoir le supporter, au point de se lâcher, vider son sac auprès de son collègue.
Un silence s’était fait entendre jusqu’à ce qu’elle daigne par ouvrir la porte, m’autorisant à la rejoindre, m’invitant à découvrir un peu plus son monde. Je vis son visage essuyé par la fatigue et le chagrin, ses yeux étaient tous rouges, ses joues également. Elle devait avoir beaucoup pleuré et je me sentais mal de n’avoir aucun mouchoir sur moi, pas même un tissu pour l’aider à balayer sa peine. Je m’étais à nouveau accroupi à côté d’elle, dos contre les casiers et évitais de l’observer car je savais combien cela pouvait être gênant. Personne n’aime être vu dans un état pareil, alors je focalisais mon regard droit devant moi, attendant qu’elle se calme un peu. « Ne te préoccupe pas de ce genre de chose, ce n’est pas le plus important et puis je suis sûr qu’ils comprendront. »
Lorsqu’elle eu fini de sécher les quelques larmes qui lui restaient, je tournais mon visage sur le côté et posais mon regard sur ma collègue. « Que se passe t-il ? Qu’est ce qui t’a mis dans cet état ? » Généralement je n’aimais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas, car la plupart du temps cela finissait par me retomber dessus, mais il m’était toujours difficile de rester indifférent face à une personne dans la détresse. Je ne sais pourquoi mais cela était plus fort que moi, il fallait que je vienne toujours en aide aux autres, c’était ainsi et pas autrement. « Vide ton sac, je ne te jugerai pas. » Et cela était bien vrai, quoi qu’elle dise je ne la jugerai pas.
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(#) Re: I can't do this anymore [Baek Alex] ϟ Lun 25 Mai - 11:35
I can't do this anymore
Alex & Rei
La vérité est toujours mieux ? Cette simple phrase fait naître un faible sourire sur les lèvres de la Japonaise. Qu'elle mente ou nous il était plus qu'évident qu'elle n'allait pas bien. Et aujourd'hui elle n'arrivait aucunement à faire semblant et son travail s'en retrouve impacter. Elle avait besoin de parler, mais qui pourrait vraiment comprendre sans ressentir du dégoût pour sa personne autant qu'elle en ressentait en cet instant ? Se reprenant un minimum elle avait ouvert la porte pour laisser Alex pénétrer dans les vestiaires ne cachant même pas qu'elle avait pleurer et de toute façon tout comme son état mental vu la rougeur de ses yeux, c'est quelque chose qu'elle n'aurait pu cacher.
Rei s'excusa pour la gêne occasionné par son non-professionnalisme, une chose pour laquelle elle se sentait réellement, mal. Elle essuie le résidu de larme qui lui restait. Alex la rassure légèrement, mais cela ne réussit qu'à moitié elle gardait dans un coin de sa tête d'aller s'excuser envers son patron et ses collègues qui ramassent sûrement ses conneries.
Elle sent le regard de son collègue sur sa personne, mais elle au contraire regarde le mur d'à côté. Il lui demande ce qui l'a mis dans cet état et elle ferme les yeux un instant. Lui expliquer ? C'est ce qui est le plus dur pour elle. Il continu en lui disant qu'il ne l'a jugera pas. Un petit rire franchit les lèvres de la jeune femme. Comment ne pourrait-il pas la juger ? C'était impossible de ne pas le faire, c'était pour elle total inconcevable et c'est pour cela qu'elle gardait cela pour elle et un soupire franchit de nouveau ses lèvres « Mauvaise soirée si je puis dire ça comme ça » Ce qui était la vérité, mais elle ne savait pas si elle pouvait donner plus de détail ou non. Mais elle n'en pouvait plus et la proposions de l'autre de l'écouter était plus que tentante. « Je suis tombé sur un mec plus tôt... Incorrecte pour qui j'ai dû écarter les cuisses » Actuellement alors que les mots glissaient hors de sa bouche elle savait qu'elle ne pouvait arrêter « Un rapport consenti non voulu et ça pour sauver les fesses de quelqu'un d'autre » Elle tourna enfin son regard sur son collègue attendant le jugement « Depuis un moment maintenant, je paie les dettes d'une personne avec mon corps... Mais j'en peux plus » Confia-t-elle, même si elle doutait que ce fût la meilleure chose à faire.
En temps général je n’aime pas tellement jouer les héros, mais là il faut dire qu’elle en avait bien besoin, du moins, elle avait besoin qu’on l’écoute. Je n’aime pas voir les gens pleurer ça me fout mal quand même de la voir dans cet état, alors j’allais lui offrir un peu de mon temps si cela pouvait la réconforter. Son regard fuyait le mien allant se poser sur le mur à côté, certainement pour cacher son mal être. J’évitais donc de l’observer et déposer mes yeux sur mes chaussures dégueulasses recouvertes d’éclaboussures d’eau sale. Cela me rappelait qu’il fallait tout de même que je passe un coup avant que le manager s’en aperçoive lui-même et finisse par me réprimander quant à ma tenue. Silencieux, j’attendais qu’elle se lance, qu’elle me partage ce qui la chagrinait, ne voulant pas la brusquer. Quelques secondes s’écoulèrent, je jetais un rapide coup d’œil à mon téléphone question de voir l’heure qu’il était. Les autres n’allaient pas tarder à se rendre compte de notre absence, mais qu’importe, lorsqu’ils verront l’état dans lequel Rei se trouve, ils ne diront rien qui fâche. Alors que les secondes s’écoulèrent, la jeune femme finit par dévoiler ses cauchemars. Je ne m’attendais absolument pas à ce qu’elle me balance une histoire de ce genre. J’étais de loin à m’imaginer que ce qui la chagrinait pouvait être à ce point si gravissime. Toute mon attention s’était posée sur ma collègue, j’avais lâché le portable, mes yeux bien grands ouverts l’observaient comme si je venais de voir un revenant. Et plus elle avançait dans ses confessions plus la rage qui avait émergé en moi se faisait dense. Les poings serrés, j’avais simplement l’envie de cogner. Je compris que la personne pour qui elle se sacrifiait ne devait pas être n’importe qui pour elle. Elle devait tenir à cette personne au point d’en arriver là, à moins qu’on l’y oblige ? « Va voir la police ! Tu ne peux continuer comme ça ! C’est illégal ! » Je ne parvenais plus à me contenir et laisser mes émotions parler. « Rei va voir la police ! »