Tu es à ton entreprise. Enfin celle que Papa t'a déléguée du moins. Aujourd'hui il y a un grosse commande qui vous est tombée dessus et tu as demandé à Nomura de s'en occuper, tu veux voir s'il est capable de gérer en temps et en heure une commande. Certains autres employés sont chargés de préparer des commandes mais à Adam tu lui en demandes toujours trop. Pourquoi ? Tout simplement pout le tester et le pousser à bout. S'il travaille ici autant qu'il s'en montre digne et honoré, toi tu le vois comme ça. Un mec sans le sou ne devrait pas travailler ici, c'est ce que tu penses. Pourtant il faut bien avouer que retrouver Adam après toutes ces années te fait quelque chose, un pincement au cœur que tu n'aurais jamais soupçonné. Du coup tu es tout de même heureux de le revoir après tout ce temps même s'il est clair que ça te fait drôle parce qu'il a changé. Il a perdu beaucoup de poids mais ça ne t'a pas empêché de le reconnaître tout de suite rien qu'à ses joues potelées. Tu n'avoueras jamais qu'il a bien vieilli, il est mignon, même très beau. Il y a quelque chose c'est une évidence mais tu ne l'avoueras jamais. Plutôt crever qu'assumer qu'un homme puisse te plaire. Et puis plus tu y penses et plus tu te dis que c'est mal. Papa ferait un arrêt cardiaque si jamais il venait à savoir ce que tu as en tête et ça tu ne veux pas. Depuis que tu es arrivé au Japon et que tu l'as retrouvé tu as passé plusieurs moments érotiques avec toi-même dans ta maison où tu pensais à lui pendant que tu t'occupais de toi-même. Rien que ça c'est mal et tu le sais très bien. Et oui si ton cher Papa l'apprenait il te cognerait sans doute à moins qu'il meurt aussitôt d'une attaque. Mais pour l'heure tu veux lui faire payer. Lui faire payer cet intérêt que tu as pour lui. De ce fait tu te diriges jusqu'au coin où il y a la partie usine de ton entreprise -enfin celle de Papa-. Tu trouves aussitôt Nomura et tu le dévisages un moment jusqu'à finir par t'approcher en chassant des pensées érotiques de ton esprit. « Namura. » Tu dis d'un ton autoritaire. Bien entendu tu fais exprès de te planter sur son nom, tu veux juste le rendre dingue comme tu le faisais quand vous étiez gosses autrefois. Mais faut croire que même si les années sont passées tu n'as pas tellement mûri. Au contraire tu régresses de pire en pire. Et pour l'heure tu le regardes travailler. « Où en est la commande que je t'ai demandé de faire il y a deux heures ? Tu sais que trop bien que si tu ne réussi pas ça c'est ta place qui est en jeu. » Tu fais remarquer qu'un air arrogant au jeune homme que tu dévisages en passant ta main dans tes cheveux décolorés en blond. Ta couleur actuelle donc parce que tu changes de couleur tout le temps en définitive...

Il était venu avec un bon mood aujourd'hui sans savoir non plus que le grand patron serait de visite. Adam était arrivé un peu à l'avance, musique dans les oreilles. Ils savaient que cette journée ne serait pas de tout repos, mais il s'était motivé. Il retira les écouteurs de ses oreilles et quitta le style vestimentaire undergound pour celui de chocolatier. Il prenait toujours soin de mettre sa veste comme il fallait, détestant que son boss le critique à ce sujet. Déjà qu'il ne le portait pas dans son cœur ... Il salua tout le monde d'un ton de voix enjoué jusqu'au moment où il tomba nez à nez avec ce gars détestable à souhait. Il se dressait là, devant lui ordonnant de suite de prendre en charge une grosse commande. Bien sûr qu'il allait s'en occuper, cependant, il était soûlé de le faire sous les ordres autoritaires de ce type. [i]- Ce n'est rien Adam. Il te teste comme il le fait chaque fois.[/b] Il prit sur lui. Ce n'était pas la première fois que son patron agissait ainsi et il devait s'en habituer. Il lui hocha simplement la tête. Inutile de parler avec ce genre d'individu et puis, notre garçon devait faire ses preuves. Il se mit au travail en réceptionnant cette commande après avoir fait le tour de la liste des choses à faire. Malheureusement, cela lui a pris plus de temps que prévu ce qui sauta de suite aux yeux de Min-Ho. Il prononça le nom d'Adam en prenant bien attention de faire une faute dedans. Le jeune homme serra les dents, mais il lui adressa tout de même un sourire inondé d'hypocrisie. Pourquoi lui accorder de l'intérêt en faisant celui qui est atteint ? En plus de faire cette faute, le boss ajouta que sa place était en jeu. - Oui boss. Toujours avec ce sourire niais niché sur ses lèvres, il se demandait comment ce gars aller réagir en apprenant qu'il venait seulement de se mettre à la commande en question. Il se dirigea vite vers l'endroit pour y bosser durement. Au passage, il se retourna et profita que ce type soit de dos pour l'insulter dans sa barbe en espérant qu'il n'a rien entendu. Vraiment quel culot ce mec !

Tu arrives donc dans la partie usine de ta chocolaterie-enfin non, celle de Papa mais ça tout le monde le sait-, tu poses tes yeux sur Adam qui travaille et tu restes un moment à observer sa tenue. Pour une fois il a fait un effort pour porter correctement l'uniforme de l'usine. Tu ne le féliciteras pas, non, tu passes ton temps à lui rappeler comment il doit le porter. En fait, la vérité c'est que tu es toujours sur son dos à lui rappeler comme il doit se comporter, se tenir ou encore bosser, tu considères que c'est ton rôle de le recadrer parce qu'après tout c'est un mec bien pauvre donc il ne sait pas, selon toi, comment on se comporte avec des gens supérieurs à lui, enfin tu le vois comme ça. Tu t'es toujours sentir supérieur à lui au point d'être indigeste auprès des gens qui vous entourent. Et là tu te postes devant lui et d'un air hautain tu lui rappelles que sa place est en jeu si jamais il ne termine pas la commande à temps, lui demandant également où en est la commande. Il te répond simplement que oui et tu lui fixes tandis qu'il s'éloigne, te tournant alors le dos et se remet à bosser, tu t'approches alors et tu l'entends proférer des insultes et tu grimaces. « Namura. De qui tu parles comme ça ? » Tu demandes autoritaire en attrapant son bras fermement « J'espère que ce n'est pas de moi dont tu parles ! » Tu ajoutes d'un ton ferme en roulant des yeux. « Et réponds à ma question au lieu de me tourner le dos ! Où en est la commande que je t'ai donné à faire ? J'espère bien que tu n'imagines pas que tu peux te la couler douce.... » Tu ajoutes en grimaçant. « Tu es censé être fier d'être ici, un mec comme toi n'est pas censé y être. Il y a deux types de catégories de personnes dans ce monde, les gens comme moi qui ont tout gagné et ceux comme toi qui n'ont rien. Tu es inférieur, ne l'oublie jamais. » Tu fais remarquer hautain en le dévisageant de tes grands yeux en amande....

Adam était pourtant persuadé qu'il l'avait insulté dans la plus grande discrétion, il ne pensait pas que son patron aurait autant l'oreille fine pour l'entendre. Le fait qui lui fasse remarquer lui fit glacer le sang, notre homme se figea sur place. - Merde ce mec peut tout entendre ou quoi ? Adam, tu devrais faire plus attention ! Mais voilà que dans sa remarque, Min-Ho lui avait pris fermement le bras, ce qui lui déplut fortement. Comment osait-il le toucher ? Le chocolatier pouvait tolérer les insultes, les ordres autoritaires, mais mettre la main sur lui, il ne le concevait pas. Il écouta à peine ce que son patron lui disait, car ses pensées étaient toujours tournées sur cette grande main qui le retint. Et puis, il entendit la phrase de trop, la goutte d'eau faisant déborder le vase. - Il ne serait pas mon patron, je lui aurais refait le portrait sans hésiter. Pour qui se prend-il ? Le trou du cul du monde ? Adam serra les poings histoire de se calmer un peu. Il devait se montrer plus intelligent que lui. Peut-être devrait-il lui faire un peu peur ? Lui montrer, qu'après tout, il n'était plus ce gamin se laissant faire dans le cours. Adam avait changé, il se montrait plus sauvage limite violent quand il s'emportait. Ce n'est pas pour rien qu'il a rejoint la bande. Il se retourna sec et son corps se situa pile en face celui de Min-Ho. Il plissa les yeux tout en ancrant son regard dans le sien. C'était une sorte d'alerte, un signe comme quoi, son boss ne devait pas franchir les limites. Sans hésiter, il se rapprocha du corps de Min-Ho dans le but de l'intimider voire le déboussoler ? Il pencha sa tête et leur nez se toucha presque. - Ce fumier était encore plus beau de près. Pourquoi un tel trou de cul doit-être magnifique ? Il déglutit dû à cette pensée cependant, il devait garder le contrôle. - Hey boss, mon statut social ne vous regarde pas et si vous pouvez ôter votre main, je pourrais rapidement terminer cette commande ! À cause de cette distance, Min-Ho pouvait clairement sentir le souffle d'Adam contre ses lèvres. En plus de cela, notre ami n'hésita pas à lui adresser un sourire hautain.

Ton problème principal c'est que tu oublies trop souvent que Adam a grandit et mûrit tout comme toi, sauf que toi tu as beau avoir vingt-neuf ans tu es toujours un con dans ta tête, t'as sérieusement besoin de te remettre en question Min-Ho mais tu ne le fais pas, te considérant comme parfait tout ça parce que tu es riche. Mais au fond, es-tu seulement heureux dans cette vie ? Non pas de doutes là-dessus on peut même dire que tu es très mal dans ta peau, ton caractère de parfait enfoiré cache une fragilité que tu dissimules tant bien que mal. Donc oui tu es détestable avec Adam, tu veux en faire ton souffre-douleur, ton jouet en fait, tu veux le torturer psychologiquement comme tu le faisais si bien à l'époque. Et là alors qu'il te tourne le dos tu lui attrapes le bras et tandis que le beau se retourne tu vois tout de suite à son regard qu'il n'apprécie pas du tout que tu le touches. Il est bien la première personne à s'en plaindre d'ailleurs, en général les gens apprécient plutôt beaucoup que tu les touches ou que tu leur donnes de l'attention mais lui visiblement ça ne semble pas son cas. Toutefois voilà il se rapproche de toi vos nez et vos lèvres n'étant qu'à quelques centimètres de distance et le voilà qui te dit que son statut social ne te concerne pas et qu'il aimerait bosser donc que tu devrais retirer ton bras de sur lui. Son souffle chaud contre tes lèvres tu t'écartes mal à l'aise en baissant les yeux puis tu relâches son bras. Intimidé ? Pas de doutes là-dessus car tu ne t'attendais vraiment pas à ce qu'il réplique de la sorte et encore moins à ce qu'il te prenne de face comme il vient de le faire. Quoiqu'il en soit tu es troublé et ça doit se voir à la tête que tu fais. Dans tous les cas tu remarques bien vite que les regards de tes employés -enfin ceux de Papa- se sont posés sur vous deux et tu roules des yeux te disant qu'il va bien falloir que tu montres l'exemple et donc que tu ne laisses pas passer cet air hautain et menaçant qu'il a pris avec toi et ce, même si ça t'a glacé le sang et légèrement excité, même si tu ne l'avoueras pas, qu'il se montre dominant comme il l'a fait à l'instant. « J'aimerais te voir dans mon bureau dès que tu as terminé la commande Namura. » Tu dis en le fusillant du regard comme pour lui faire comprendre qu'il ne vaut mieux pas qu'il cherche à nouveau à t'intimider comme il l'a fait. Parce qu'il a bien dû s'en rendre compte que tu étais mal à l'aise, non ? En tout les cas pour le moment tu évites d'y penser et pour l'heure tu vas te balader dans la partie usine de ta chocolaterie regardant bien que le travail est fait et constatant que c'est bel et bien le cas tu t'éloignes en offrant un dernier regard à Nomura qui bosse comme un acharné dans son coin... Au moins il se donne au maximum pour bosser ce qui est une bonne chose, au fond tu en es conscient qu'il se donne du mal et qu'il réussi plutôt bien dans ce qu'il fait, mais tu ne peux t'empêcher d'être affreux avec lui juste dans l'unique but qu'il se perfectionne et puis autant être sincère tu es un vrai con qui s'occupe un peu trop de la classe sociale des gens donc le fait est qu'Adam et toi venez de deux mondes différents ça joue un rôle quant au fait que tu es obligé, de ton point de vue, de le recadrer et de lui donner tes directives quant à l'entreprise.

Un mec sans le sou qui a grandit dans la merde comme c'est son cas ne doit pas savoir se tenir parmi les bourges, toi tu le vois comme ça donc oui tu es un sale con ingrat mais ça ce n'est un secret pour personne. Tout le monde te connaît comme étant le sale gosse de riche, le fils à papa hautain et imbus de sa personne qui se croit meilleur que tout le monde alors qu'en fait tu es juste chanceux d'être né dans cette famille mais au final est-ce que tu t'es donné les moyens de réussir dans ta vie pro ? Eh bien pas du tout, autant être sincère, tu aurais pu jouir de la fortune colossale de Papa comme tu l'as toujours fait mais ton père a commencé à s'inquiéter quant à ta vie professionnelle et t'a donné ta chance en te déléguant son entreprise ici à Tokyo, alors pas de soucis, qualifié pour faire ce travail tu l'es mais tu n'as sans doute pas la bonne mentalité pour gérer une entreprise dans laquelle peuvent bosser des bourges comme toi ainsi que des personnes démunies comme c'est le cas de Adam et rien que pour ça tu n'es pas la meilleure personne pour gérer une entreprise et ça dans le fond tout le monde le sait ici. Avoir un patron comme toi ça ne fait plaisir à personne à Choco'Park et nul doute que tes oreilles sifflent plus souvent que tu ne le penses. Et finalement, après un moment tu finis par te retrouver dans ton bureau, le cul posé sur ton siège design quand soudain ta secrétaire fait irruption dans ton bureau, tu la fixes un instant tandis qu'elle t'annonce avoir terminé un dossier qu'elle devait rendre concernant un relevé de commandes récentes et tu acquiesces en consultant ledit dossier. « C'est du très bon travail. Félicitations. » Tu dis à la jeune femme qui sourit visiblement ravie d'avoir fait son travail correctement et donc d'avoir eu droit à un sourire du patron le plus boudeur que Tokyo a en ville... « Tu pourras surveiller Nomura s'il te plaît ? Et quand il aura terminé sa commande que je lui ai donné à faire fais-le venir dans mon bureau il faut que je m'occupe de son cas. » Tu annonces d'une voix glaciale à la jeune japonaise qui semble frissonner et s'inquiéter de ce que tu vas faire à cet employé qui n'a rien demandé à quiconque, quoiqu'il en soit elle hoche de la tête en te disant qu'elle le garde à l'œil et tu acquiesces en retour. « Merci. Tu peux filer. » Tu dis en faisant un rapide geste de la main à la jeune femme aux longs cheveux tandis qu'elle s'éloigne allant certainement vérifier que le jeune Adam fait correctement son travail comme tu leur as exigé à elle comme à lui...

Qui l'aurait cru ? Même Adam fut surpris par la réaction de son boss. Il était loin de penser qu'il serait le premier à baisser les yeux en s'écartant de lui. Notre chocolatier était partagé entre la joie d'avoir su lui tenir tête et le sentiment qu'il a fait quelque chose qu'il regrettera bien plus tard... Et ce n'était pas loupé ! En effet, Min-Ho l'invita sèchement à son bureau après qu'il ait fini son taff. Le jeune homme déglutit et ne relèvera pas la faute dans son nom. Il fallait bien sans douter que ce type ne restera pas sur sa faim. - Tu vois Adam, tu vas devoir assumer les conséquences. Au fond, il s'en fichait et ne préférait pas y songer du moins... pour l'instant. Il vit son patron prendre ses distances afin de s'aventurer dans la boutique quant à lui, il devait à tout prix terminer cette commande. Il a beau détester le boss, il apprécie tout de même son travail. Le chocolat le passionne et il pourrait rester des heures à le façonner ainsi qu'à le travailler. Cette commande était l'occasion de s'appliquer à la tâche. Il essaya d'oublier la convocation de Min-Ho, il ne voulait pas que leur altercation se reflète dans son job. Après avoir fini, il rangea son tablier à contre-cœur et redouta la suite des évènements. Allait-il être viré ? - Il va te virer à coup sûr Adam. Il soupira ne sachant pas ce qui lui attendait. Il ne se voyait pas le supplier de le garder bien qu'il était très attaché à son travail. Il n'était pas non plus certain de retrouver le même poste dans une autre enseigne. - Qu'importe ce qu'il se passe Adam, tu vas devoir te contrôler. Oui, il ne pouvait pas se mettre de se laisser emporter.

Le chocolatier arriva vers le bureau du patron en passant par la case secrétaire. Celle-ci s'empressa de prévenir Min-Ho de son arrivée. Ensuite, elle passa à côté de notre jeune homme avec ce regard hautain. - Il n'y a pas l'un pour relever l'autre... Une fois arrivée derrière la porte de la pièce, il prit sa respiration en fermant délicatement les yeux et toqua. Il avait beau l'air d'être un délinquant, Adam savait être poli. Lorsqu'il entendit la voix de Min-Ho lui faisant signe de rentrer avec la plus grande délicatesse, bien évidemment, c'était ironique. Le chocolatier ne décrocha pas un mot, ce n'était même pas préférable. Il se contenta de rester près de la porte l'une de ses mains posées que l'autre comme s'il attendait sagement son châtiment.

La journée passe et tu n'as pas été productif dans ton travail, pas le moins du monde. A vrai dire tu es posé le cul dans ton fauteuil design à te rappeler la façon dont Adam s'est adressé à toi, son souffle chaud qui s'attaquait à ton visage, vos visages qui n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.. Est-ce que ça t'a plu ? Oui mais c'est mal, du moins c'est ce que tu te dis, ton père n'accepterait jamais ça, pas sur son unique héritier. Et même si tu avais eu des frères et sœur ça aurait été pareil, avoir un enfant qui fantasme ouvertement sur un autre mec ce n'est pas envisageable pour ton père et ça tu le sais très bien. Et au fond ce n'est pas envisageable pour toi non plus. Oui, tu es clairement refoulé et dans l'après-midi tu as réfléchi à toutes les possibilités pour ta prochaine rencontre en fin de compte avec le jeune Nomura.

Au fond le renvoyer serait la seule chose à faire au moins tu n'aurais plus à supporter sa présence et cette attraction que tu as pour lui. Sauf que le problème c'est que tu ne peux pas t'y résoudre, c'est impossible pour toi, tu as besoin de le garder dans ton champs de vision, tu as peur qu'il t'échappe, qu'il sorte de ta vie comme il l'a fait de part le passé après que tu te sois amusé pendant un long moment à le martyriser et qu'il a finit par t'échapper, non ça tu ne peux pas l'accepter, il est ton jouet, à toi et à personne d'autre, voilà ce que tu te dis. Donc le renvoyer c'est impossible parce que tu es possessif et beaucoup plus attaché que tu ne veux l'admettre. Pourtant, tu vas devoir sévir pour son comportement qu'il a eu devant tes employés, tu vas devoir le punir d'une façon ou d'une autre. Et puis tu comptes bien l'intimider lui aussi. Tu veux lui faire baisser les yeux, qu'il se sente mal, qu'il voit ce que ça fait d'être dominé comme lui il t'a dominé tout à l'heure, donc voilà ce que tu vas faire lorsqu'il débarquera : tu vas le dominer et lui faire baisser les yeux. Comme à l'époque où vous étiez gosses et qu'il te suppliait de ne pas lui faire de mal. Et peut-être que tu obtiendras ce que tu veux: de la soumission chose que tu as toujours aimé chez les autres.

Et voilà que la journée se termine et ta secrétaire t'apprend par téléphone qu'Adam est là et t'attend, tu hoches de la tête tandis qu'il tape à la porte, tu souris alors mettant ton plan à exécution « Entre donc le gueux. » Tu dis d'une voix ferme tandis que tu le vois entrer, tu souris alors, un sourire satisfait tu dois bien l'avouer, parce que tu vois bien à la mine qu'il tire qu'il ne sait pas comment se positionner, il a peur et tu aimes animer la peur chez lui. Oui, tu es clairement un sadique avec ce type à n'en pas douter. « Bien. Tu sais pourquoi tu es là je présume. » Tu dis en le fusillant du regard. « Dis-le. Qu'as-tu fait de mal pour être convoqué ici Namura ? » Tu demandes d'un ton ferme tandis que tu te lèves, replaçant ta cravate correctement puis tu t'approches de lui en l'attrapant par le bras. « Tu te crois intelligent quand tu tentes d'intimider le patron devant les autres ? » Tu demandes en le dévisageant, vos visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et cette fois ci tu ne détournes pas les yeux bien au contraire. « Dois-je te rappeler qui est le chef ici ? Ou encore ce que je te faisais quand tu étais gosse ? » Tu ajoutes d'une voix chaude, oui tu prends du plaisir à le provoquer comme ça, tu veux voir s'il va recommencer à se la jouer dominant ou si, au contraire, il va se tenir tranquille et être soumis comme tu l'espères... « Charmant petit jouet. » Tu murmures, ton souffle allant jusqu'à ses lèvres alors que tu caresses ses cheveux avec une tendresse inattendue...

Oui, il n'était même pas préférable de relever la remarque de ce type après qu'Adam ait toqué à la porte. Le gueux ? C'était plutôt drôle, il en riait intérieurement tout en se convaincant qu'il était préférable d'être un gueux avec un rêve bien à lui et dont le bonheur venait à sa porte, qu'un mec de la haute ayant tout à sa portée au point d'oublier ce que c'était de désirer et de rêver. Bref, notre chocolatier n'enviait pas du tout son boss, il aurait presque de la peine pour lui. En entrant dans le bureau, il le voyait se tenir sur son fauteuil avec cet air hautain qui lui allait comme un gant. Adam ne répondit pas à sa première question puisqu'il savait très bien pourquoi il était venu ici. Il ne voulait pas se justifier, ni quémander de leur pardonner, ce n'était pas son genre. - Mon nom est Nomura Sir. Il avait osé une fois de plus l'affronter en lui montrant qu'il avait autant que lui du répondant et tout commença par une mise au point sur son nom de famille dont ce mec, avait le plaisir fou de mal orthographier.

Adam avait cette impression d'être un enfant face à ses parents qui lui poussaient une gueulante. Cela lui fit un pincement au cœur. Il aurait voulu connaître cela, une réprimande à cause d'une bêtise qu'il aurait fait. Malheureusement, il a perdu sa mère et son père à un très jeune âge. Il a à peine des souvenirs de son paternel alors sa mère... En effet, le chocolatier était un bambin, il s'en jouait, en laissant les mots de Min-Ho rentrer dans son oreille afin de les faire sortir par l'autre. Il fut seulement déstabilisé par la soudaine approche de son boss. Toutefois, il garda le silence. On lui avait appris à laisser finir les autres parler, avant de l'ouvrir. Il resta donc de marbre même lorsque l'homme près de lui s'amusa avec ses nerfs en lui évoquant le passé tout en caressant ses cheveux. Il expira quand il sentit son souffle chaud contre ses lèvres. - Ne rentre pas dans son jeu Adam, tu vaux plus que cela. Seul son regard changea de direction quand il passa de ses lèvres à ses yeux. Il ne voulait pas se l'avouer, mais bordel son patron possédait de telles passerelles kissables. Bref, sa colère l'empêcha d'insister sur ce fait. Sans gêne, il garda son visage près du sien toujours avec son regard fixé dans le sien. Il était hors de question qu'il baisse les yeux devant ce fumier. - Et vous, vous n'avez aucun droit de me toucher. Chose vraie, après tout, ils étaient sur un lieu de travail non ? S'ils étaient en dehors de ses murs, Adam n'aurait pas hésité une seule seconde à lui décrocher une droite, patron ou pas ! Min-ho pouvait donc être soulagé d'être maître de ses lieux. - Et si je peux me le permettre, c'est vous qui tentait de m'intimider devant tout le monde. Boss... Il lui susurra le mot boss près de ses lèvres. Quitte à jouer avec ses nerfs, autant le faire à fond, Adam n'a plus rien à perdre !

Au fond, est-ce que ça te dérange qu'il t'ai pris de haut comme il l'a fait tout à l'heure ? Non. Qu'il se décide à porter ses balls n'est pas si mal et en plus ça te donne l'occasion d'avoir un tête à tête avec lui dans ton bureau donc au final ce n'est pas si mal. Mais voilà à peine arrivé le jeune homme hausse de nouveau le ton en te rappelant son nom bien orthographié et tu souris « C'est pareil pour moi. » Tu fais remarquer avec un petit sourire hautain. Petit sourire dont tu as le secret avec lui, ce sourire supérieur juste pour le faire chier encore plus que d'habitude.

Mais bientôt tu te lèves et tu tentes de l'intimider pour lui faire payer ce qu'il a fait à la vue de tous les employés de l'usine. Tu restes donc là tout contre lui à lui rappeler votre passé quand vous étiez plus jeunes et que tu l'agressais, le tout en lui caressant les cheveux et tu vois bien que ça ne lui plaît pas. Une nouvelle fois tu ne peux t'empêcher de te dire qu'il est bizarre car habituellement les gens ne sont pas mécontents que tu les touches ou les approches, enfin les femmes surtout, les hommes en temps normal tu ne les touches pas et ne les approches pas plus que ça. Il te fait remarquer que tu n'as aucun droit de le toucher et tu ris de bon cœur « Tu es sûr de ça ? » Tu demandes en le dévisageant restant toujours aussi proche de lui, son souffle chaud se collant au tien tandis qu'il te fait remarquer que c'est toi qui tente de l'intimider et non pas l'inverse « Faut bien que je joue un minimum avec toi. T'es mon jouet après tout et tu l'as toujours été Nomura, ce n'est pas prêt de changer. » Tu fais remarquer. « Ne va pas mentir, je sais que ça te plaît Adam. Tu aimes ça d'être maltraité. » Tu fais remarquer en le dévisageant de tes grands yeux en amande. Et sans crier gare tu t'approches d'avantage de lui et tu viens doucement poser tes lèvres contre les siennes sans chercher plus loin. Bien sûr ça c'est interdit car si Papa apprenait ça nul doute qu'il te déshériterait et qu'il ferait une attaque en apprenant que son unique héritier est une tapette mais bien entendu tu comptes sur Adam se la boucler... Après tout il en a envie autant que toi, non ? Du moins c'est ce que tu te dis et vu qu'à tes yeux il t'appartient tu te dis que tu peux te donner le droit de l'embrasser... Oui t'es un mec tordu pas de doutes là-dessus mais ça ne date pas d'hier...

- Courage Adam, c'est son petit jeu habituel, cela ne devrait plus t'atteindre non ? Adam retint toute sa colère et surtout, il refusa de tomber dans le jeu vicieux que son boss avait démarré avec lui. S'il lui donnait cette occasion, il se laisserait sans doute emporter par la haine et là, il y risquerait gros. Notre chocolatier refusait de perdre son emploi à cause de cela, il devait tenir encore avant de pouvoir enfin se lancer dans sa propre marque de chocolats. Il a toujours serré les poings face à Min-Ho, il pouvait encore le faire, enfin, il en était convaincu. Cependant, ce dernier aimait jouer évoquer les sujets à corde sensible, comme le fait qu'ils étaient camarades de classe par le passé et dont l'amusement de Min-Ho était de le harceler sans arrêt. Ce temps-là, c'était fini ! Adam s'était juré de ne plus se laisser faire et son boss avait bien de la chance de se tenir entre les 4 murs du travail, car en dehors, cela aurait été une autre paire de manche. Notre ami ne se serait pas gêné de lui coller une droite bien placée. Pour le moment, il se contenta de lui faire face en le défiant du regard, être près de lui afin de lui faire comprendre qu'il n'était plus le frêle Adam, mais visiblement, Min-Ho était persuadé qu'il avait encore les droits sur sa lui. Il osa même lui balancer qu'il était son jouet et surtout, que ce n'était pas prêt de changer. - Ash ce fils de p***. Adam rageait intérieurement. Il serra encore plus les dents avec ce sourire niais soulignant bien ses lèvres. Le sang bouillonna dans ses veines, quant à son regard, il exprima toute sa colère. Adam était même au bord des larmes. - Crève bâtard, je ne serais jamais ton jouet. Il n'arrivait pas à sortir le moindre mot, comme-ci on venait de lui arracher la langue. Il faudra bien, sinon, c'est donner la permission à son boss de le traiter comme tel. Les paroles de son patron étaient de trop. Ce dernier avait dépassé les bornes. Le chocolatier ne pouvait plus supporter cette méchanceté, il était tant pour lui de corriger ce type et tant pis pour les conséquences, mais voilà qu'il fut pris de cours par un baiser soudain, un baiser étrangement doux. Le cœur d'Adam battit à tout rompre. Était-ce dû à sa colère ou parce que dans le fond, il trouvait son patron sacrément chaud. Il refusa d'admettre la deuxième option. L'acte de Min-Ho le cloua net sur place. Il aurait pu lui mettre un bon coup placé, toutefois, il devait réfléchir aux conséquences. Les secondes s'écoulèrent et Adam n'avait pas bougé d'un pouce. Il reprit ses esprits et mordit sauvagement la lèvre inférieure de Min-Ho. Avec ça au moins, son boss se souviendra qu'il ne fallait pas emmerder son employé, surtout avec cette marque honteuse sur la lèvre. Oui, c'était le meilleur moyen que le chocolatier avait trouvé pour qu'il lui lâche la grappe.

Après s'être montré sauvage, notre ami poussa violemment Min-Ho sur son bureau. Hors de question de laisser cet acte impardonnable comme-ci rien ne s'était passé. - Etes vous fou bordel ?! Il se permit de lui crier dessus. Il lui choppa le col de sa chemise valant sans doute le salaire du chocolatier. - Ne, vous avisez plus à m'embrasser. Je peux fermer les yeux sur la façon puérile dont vous me traitez, mais je refuse que vous empiétez sur ma vie privé en énonçant le passé et encore plus lorsque vous me touchez. Il lui cracha ses mots en pointant son regard noir dans le sien. Il espère qu'avec son ton menaçant, son boss ait compris la leçon.