ODT
Il la sent rapidement, cette odeur qui le rassure, une odeur qu'il sait être celle de Renji, il s'apprête à aller plus loin, mais il sent aussi des mains se poser sur ses épaules. Merde, il n'a pas le temps de partir qu'il le pousse vers l'évier pour retirer le morceau de porcelaine et... S'occuper de lui, encore une fois, merde, il déteste ça. Il a toujours su se démerder seul alors qu'il se sent complétement inutile. Il se laisse faire sachant très bien que râler ne le rendra que plus pitoyable. Il s'assoit sur le canapé et s'apprête à reprendre la parole, s'apprêtant à réclamer son sandwich, mais Renji revient rapidement avec et c'est silencieusement qu'il le mange alors que le plus vieux répare sa bêtise. C'est lorsqu'il sait que Renji est déjà bien loin qu'il pose sa main sur sa tête, pourquoi il a fait ? Il l'a prit pour un chien ? Il plisse les yeux et se contente de mordre plus fort dans son sandwich le finissant en quelques minutes avant de pousser un bâillement. Il tend un peu l'oreille et n'entend aucun bruit, il serait parti ? Hum.... Il pousse un soupir et décide de se lever et d'aller dans la cuisine sauf que voilà, il fait à peine deux pas qu'il se prend quelque chose ou plutôt quelqu'un. Merde, c'est Renji... Il recule tout de suite de deux pas et se prend les pieds dans le tapis et finit par trébucher.


Bien sûr, il aurait pu tomber tout seul, tout serait tellement plus simple si ça avait était le cas, sauf que dans sa chute il entraîne Renji. Oui, il ne voulait pas tomber et il n'a rien trouvé de mieux que de s''agripper au plus vieux. Il tombe en arrière et une fois de plus sa tête rencontre le sol, choc qui lui vole un cri de douleur. Merde.... Ça fait mal, tellement mal, il serre le haut de Renji ça seule prise et ferme les yeux très fort comme si ça pouvait l'aider. La douleur finit cependant par se dissiper et il finit par lâcher le haut avant de reprendre la parole.

"Enlève toi"

Son ton est sec et froid, oui, il est gêné il est mort de honte, mais il ne laisse rien paraître il cache cette honte dans la froideur de sa voix. Il se relève rapidement et fait demi-tour pour s'allonger sur le canapé. Il pousse un soupir de douleur et passe sa main sur sa douleur, se recroquevillant un peu sur lui-même. Il veut rentrer chez lui....Son ton est sec et froid, oui, il est gêné il est mort de honte, mais il ne laisse rien paraître, il cache cette honte dans la froideur de sa voix.

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ODT -Nettoyer la cuisine s’avère plus rapide que je ne le l’aurais cru et je suis vite de retour dans le salon. A temps pour voir qu’il ne tient décidément pas en place. Je lâche un soupir et faisant un pas vers lui, je ne réalise pas immédiatement qu’il ne me voit pas. Ou plutôt j’oublie que sans ses lunettes, il est presque aveugle. Nous nous rentrons dedans et je ne sais pas non plus comment ça arrive mais il perd l’équilibre et m’entraine avec lui dans sa chute.

Ses doigts se crispent sur mon vêtement alors que mes mains se sont posées sur le sol pour amortir ma chute et éviter que je ne l’écrase complètement. Avec mon mètre soixante-dix-neuf, je ne suis pas particulièrement léger et je crois qu’il s’est fait suffisamment mal en se cognant une nouvelle fois la tête contre le sol. Décidément, je vais finir par croire qu’il le fait exprès et que c’est sa manière d’attirer mon attention. Je lâche un soupir, sans me relever immédiatement. Quelque chose m’en empêche ou plutôt me distrait un court instant. C’est son odeur. C’est la première fois que je la sens et elle n’est pas déplaisante, je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle me plait. Non ça serait bizarre et j’aurais l’impression d’être un vieux pervers intéressé par les gamins. Non disons plutôt qu’elle éveille ma curiosité.

C’est sa voix qui me tire de mes pensées. Je réalise alors que je suis toujours au-dessus de lui et me dépêche de me redresser tout en m’excusant sans trop savoir pourquoi c’est à moi de le faire. Ça ne me ressemble pas, ni de m’excuser pour rien, ni d’être si… déstabilisé. D’ailleurs je ne prends même pas la peine de chercher l’origine de mon trouble tellement je trouve ça ridicule.

Je me relève et le regarde se recroqueviller dans le canapé, sans un mot. Je crois qu’il s’est vraiment fait très mal et c’est pour ça que je vais dans la cuisine lui prendre une poche de glace. Je reviens quelques instants plus tard et m’assois à côté de lui, au bord du canapé, lui disant :
« Ne bouge pas et laisse-moi faire. »
Je presse doucement la glace contre sa tête, là où il s’est cogné à plusieurs reprise :
« Je crois que ça te fera du bien. Si ça ne passe pas, je te donnerais quelque chose. »
Avant même qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, mon téléphone portable sonne et à la musique qui se diffuse dans l’appartement, je devine qu’il s’agit de mon géniteur qui j’espère m’apportera de bonne nouvelle car je n’ai pas spécialement envie de rester enfermé dans cet appartement avec Ji Yeong.

Je me lève alors et file le chercher pour décrocher.

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Oui, c'est bien fait pour lui, après tout, il ne fait que lui dire de se calmer et d'attendre, c'est Ji Yeong qui a voulu se lever et lui désobéir. Il doit donc assumer les conséquences ! Cependant, Renji, une fois de plus vient s'occuper de lui, c'est un gémissement de douleur qui traverse les lèvres du plus jeune lorsqu'il vient presser de la glace contre sa blessure. Il ne dit rien et se contente de le laisser faire appréciant que quelqu'un s'occupe, pour une fois, il ne dit rien et se contente d'apprécier ce moment passé avec le plus vieux. Il se surprend à fermer les yeux confiants qu'avec Renji rien ne peut lui arriver, seulement voilà la tranquillité de ce moment est vite coupé par une sonnerie. Chose qui fait pousser un grognement à Ji Yeong alors que Renji le délaisse pour aller prendre l'appel. Il pousse un soupir et reste allongé, non, il ne va pas se relever et prendre le risque de retomber. Il pousse un petit soupir et tend l'oreille pour essayer de d'entendre ce qu'ils peuvent bien se dire, mais non, il n'entend absolument rien. Il pousse un petit soupir et se contente de tâter les alentours avec sa main à la recherche de la poche de glace qu'il a bien entendu laissé hors de sa porter.

Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il entend les pas de Renji, est ce qu'il va pouvoir rentrer chez lui ? Enfin si sans doute son père qui l'a appelé hein ? Où peut être son ami, mais si c'est le cas pourquoi est ce qu'il partit ? Dans tous les cas, Ji Yeong sait déjà qu'il fait partie de la mafia alors un peu plus ou un peu moins ça ne change rien non ? Il pousse un soupir, n'aimant pas ne pas être au courant de ce qui se passe. Cependant, il ne dit rien, il est comme ça, dos à lui et attend quelques secondes avant de reprendre la parole.

"Je peux rentrer ?"

Oui, il pourrait non ? Ou aller à l'hôpital pour surveiller son état ? Enfin, s'il lui dit qu'ils vont à l'hôpital, il va sans aucun doute se mettre à hurler. Non, il n'aime pas les hôpitaux, de toute manière qui aime ce genre d'endroit ? Pour lui aller à un hôpital, c'est se rapprocher toujours un peu plus de mort. Oui très gaie comme pensée n'est ce pas ? Il finit par s'asseoir sur le canapé et lève la tête vers Renji.

"Tu peux m'aider à mettre mes chaussures ?"

Où simplement le conduire à ses chaussures serait suffisant.

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ODT -Une fois mon coup de fil terminé, je rejoins Ji Yeong dans le salon. Il semble pressé de pouvoir rentrer chez lui, ce que je peux comprendre. Après tout, il n’a rien demandé et s’est retrouvé propulsé dans un monde que je fuis à tout prix et qui n’a rien de très plaisant. Au contraire, il est sombre et particulièrement dangereux. D’ailleurs cette histoire aurait pu très mal finir s’il n’avait pas fait preuve d’ingéniosité. J’ai beau ne pas beaucoup l’apprécier, je dois dire que j’ai eu de la chance de l’avoir avec moi. Sinon qui sait comment tout ça se serait terminé ?

J’acquiesce simplement d’un mouvement de la tête lorsqu’il me demande s’il peut rentrer, oubliant que sans ses lunettes il est presque aveugle. Pourtant, même sans réponse de ma part, il enchaine. Il semble résolu à s’en aller et je n’ai aucune raison valable de le retenir. Et puis, il sera peut-être mieux chez lui pour se reposer, surtout après tout ce qui s’est passé.
« Ne bouge pas, je te les apporte. »
Quelques instants plus tard, je suis accroupi devant lui et l’aide à enfiler ses chaussures.
« Je vais te raccompagner chez toi. Tu as une paire de lunette de rechange là-bas ? »
Je termine de lasser ses chaussures avant de me lever et de lui tendre la main.
« Ne la lâche pas. Sinon tu risques de te perdre en chemin ou de te cogner à quelque chose. On va rentrer en taxi. »
Et s’il se pose la question, la réponse est déjà prête. Oui, nous pouvons rentrez chez nous, tout est terminé et réglé. D’ailleurs je compte bien le raccompagner jusqu’à la porte de chez lui, qu’il le veuille ou non. De toute façon comment ferait-il sans mon aide ? Il est presque aveugle sans ses lunettes. En plus s’il faisait un malaise en chemin, je me sentirais coupable.

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Il ne dit rien et se contente de l'attendre, voyant une silhouette s'en aller, il baisse la tête vers ses pieds qu'il peine à distinguer avant de le voir revenir et s'accroupir à ses pieds pour l'aider. Il se mord la lèvre inférieure ne sachant pas du tout quoi faire et se contente de le laisse faire, il hoche la tête à sa question et ne dit rien. Il tend sa main vers la sienne et la rapporte vers lui. Non, il n'a besoin de personne et surtout pas d'un mec qui lui a causé ce genre d'ennuis. Il tourne la tête vers le côté et reprend la parole.


"Je peux me débrouiller seul."

Il ment, et même lui le sait, mais il est bien trop fier pour le laisser l'aider de cette manière, merde, il a jamais eu besoin de quelqu'un, même ses parents le laissent se débrouiller tout seul. Il mord un peu plus sa lèvres inférieure et se lève d'un coup manquant de se tomber à cause d'un vertige il s'agrippe à son haut. Merde, il a mal, il pousse un soupir et pose sa tête contre l'épaule du plus vieux sans doute pour calmer cette douleur qui vient le prendre, il déglutit difficilement alors qu'il respire à plein poumon l'odeur de Renji. Il sent bon... C'est agréable... C'est rassurant...

"Si tu dis à quelqu'un que tu m'as aidé... Je me vengerais.."

Il ne lui laisse pas le temps de répondre qu'il glisse doucement sa main dans celle du plus vieux détachant sa tête de son épaule. Aller Ji Yeong, c'est presque finit, tu seras bientôt à la résidence et tu pourras enfin voir... Il resserre un peu sa main dans la sienne et avance de quelques pas pas vraiment sur de la destination qu'il prend.

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ODT - Bien entendu, il fait des manières et le contraire aurait été surprenant. Il semble croire qu’il pourra se débrouiller seul sans mon aide mais on dirait qu’un vertige le rappel à l’ordre et heureusement pour lui, je suis suffisamment près pour qu’il puisse se rattraper à moi. Après ça, il ne peut plus refuser mon aide. Quant à son égo, c’est le dernier de mes soucis, cependant je me garde bien de lui répondre quoi que ce soit. De toute façon je ne vois pas trop à qui je pourrais le dire. Nous vivons dans deux mondes différents. Il est étudiant, je suis professeur, rien que ça c’est déjà beaucoup alors qu’il ne commence pas à s’imaginer des choses ni sur ce qui se passe entre nous, ni sur moi tout court. En plus je ne vois pas qui ça pourrait intéresser de savoir que je l’ai aidé, ni que nous avons été proches à cause de ces circonstances si spéciales… Je chasse rapidement ces étranges pensées de mon esprit pour me concentrer sur le moment présent et sur sa main qui serre la mienne alors qu’il avance un peu à l’aveugle.
« Laisse-moi te guider. »
Je lui murmure ces quelques mots dans le creux de l’oreille avant de le tirer doucement vers la porte pour quitter l’appartement de mon ami. Je verrouille derrière nous avec la clé qu’il m’a laissée et que je glisserais dans sa boite aux lettres tout à l’heure, puis je guide Ji Yeong d’abord vers l’ascenseur puis dans le hall d’entrée jusqu’au trottoir. Parce qu’il ne voit rien, je veille à y aller en douceur, pas à pas. De toute façon nous ne sommes pas pressés et puis ça laissera le temps au taxi d’arriver.

Une fois à l’extérieur, je constate que notre voiture n’est pas encore arrivée. Je laisse échapper un soupir puis lui dis :
« Je compte sur toi pour garder cette histoire pour toi. »
Je tiendrais ma langue, il tiendra la sienne. J’imagine que c’est comme ça que ça marche ? Tout en y pensant, je pose mon regard sur lui et profite qu’il ne puisse pas me voir pour le détailler longuement. Quel drôle de gamin quand même ! Et je suis bien content de ne pas l’avoir comme élève.
« Ah ! Voilà le taxi. Ne lâche pas ma main. »
J’ouvre la portière de la voiture qui s’arrête devant nous et l’aide à y entrer. Encore quelques minutes et nous serrons débarrassés l’un de l’autre. Cette idée devrait me rendre heureux et pourtant je ne ressens rien sinon une étrange contrariété.

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ODT
Il ne dit rien et se laisse tirer, de toute manière est ce qu'il a le choix ? Non, pas du tout là, il doit juste fermer sa bouche et écouter Renji. Il se mord la lèvre inférieure n'aimant pas du tout la tournure des événements, mais au moins, il réfléchira à deux fois avant de se jeter au sol non ? Il pousse un long soupir alors que Renji essaie de le guider comme il peut. Il va doucement, il ne le presse pas et fait de son mieux pour l'aider, tant de détails qui agace le plus jeune. C'est lorsqu'il sent un vent frais lui caresser le visage et qu'il croit apercevoir quelques lumières qu'il comprend qu'ils sont déjà dehors et instinctivement, il se rapproche de Renji et serre un peu sa main. Est ce qu'il a peur ? Oui, sans doute, faut dire qu'il s'est tellement fait taper dessus que maintenant qu'il n'a pas ses lunettes et qu'il se sait plus vulnérable, il flippe un peu. Il pousse un long soupir et hoche la tête `à sa question, de toute manière ce n'est pas comme s'il avait des amis non ? À qui il veut qu'il lui en parle ? Heureusement pour lui, il entend une voiture arriver et suite à ce que Renji lui dit, il ne met pas longtemps à comprendre qu'il s'agit du taxi. C'est une fois à l'intérieur de ce dernier que Ji Yeong reporte la parole.

"J'ai faim..."

Est ce qu'il a vraiment faim ? Non pas vraiment, il ne sait pas pourquoi il dit ça, il ne sait pas non plus pourquoi est ce qu'il cherche la main du plus vieux. Est ce que le fait de ne pas bien voir l'affecterait plus que ce qu'il le croit. Il la sent son odeur, il sait que Renji n'est pas bien loin, mais comment dire, il se sent juste seul, dans ce grand brouillard noir. C'est une fois la main de Renji de trouver qu'il referme la sienne, hésitant avant de finalement la prendre et de reprendre la parole.

"Renji, j'ai faim"

Il fronce les sourcil sachant très bien qu'il n'est que le seul à ne pas voir, oui, il veut montrer son mécontentement et qui sait peut etre que Renji va continuer à s'occuper de lui ?

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ODT - J’arque un sourcil de surprise à ce qu’il me dit alors que le taxi prend la direction de son domicile, mais ce n’est rien à côté de ce sentiment qui m’envahit soudain lorsqu’il prend ma main. Je ne saurais pas trop comment le définir. Peut-être que je ne m’y attendais tout simplement pas. Oui je crois que c’est ça. De son côté Ji Yeong il ne tarde pas à me répéter qu’il a faim, comme si j’avais pu ne pas l’entendre tout à l’heure. Laissant échapper un léger soupir, je lui dis tout en resserrant mes doigts sur les siens :
« J’ai entendu mais là tout de suite, je ne peux rien y faire. Attends qu’on soit rentré et je te cuisinerais quelque chose. »
En espérant qu’il ait de quoi préparer un repas dans son frigo, sinon j’irais au kombini le plus proche.
« Si tu es fatigué, appuie-toi contre moi. »
Je tire un peu sur sa main, comme pour l’inciter à venir appuyer sa tête contre mon épaule. Il y a quelque chose d’insolite dans ce qui se passe entre nous, dans ce taxi mais je crois qu’après avoir vécu tant de chose, on peut bien se permettre de laisser notre mauvais caractère de côté.

Dans le rétroviseur, je croise le regard du chauffeur qui doit certainement se demander le genre de relation que j’entretiens avec ce garçon. Il doit très probablement se faire une fausse idée de nous mais je m’en fiche. Je ne me suis jamais soucié de ce que les gens peuvent bien penser de moi. En plus, nous sommes presque arrivés car il ralentit pour nous déposer devant un immeuble que je ne connais pas. Ce n’est pas ici que j’avais déposé Ji Yeong la dernière fois. Peut-être m’avait-il donné une fausse adresse à l’époque ? Je crois que ça lui ressemblerait bien de faire ça et cette idée me fait sourire pour une mystérieuse raison. Je paie la course puis reprends la main du garçon qui m’accompagne pour l’entrainer hors de la voiture puis jusqu’au hall de l’immeuble.
« A quel étage vis-tu ? »

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Il fronce les sourcils à sa réponse, non ce n'est pas celle qu'il voulait entendre il s'apprête à reprendre la parole mais il sent la main de Renji contre sa tête. Il lève sa main pour l'enlever mais ce qu'il vient de lui dire le dissuade. Il ne dit rien et se contente de se laisser faire. Il bouge un peu et se cale bien contre l'épaule de Renji n'ayant que sa voix et son odeur comme repaire. Il desserre un peu sa prise sans doute parce que le sommeil vient de nouveau le prendre et que c'est en quelques secondes seulement qu'il s'endort. C'est quelques minutes plus tard qu'il se réveille lorsqu'il sent Renji bouger, ah oui, merde il s'est vraiment endormi aussi vite ? Aaaah comment c'est gênant ! Il le laisse payer la course et se contente de pousser un bâillement et de se réveiller totalement avant de prendre sa main. Il arque un sourcil à sa question et ne tarde pas à reprendre la parole.

"Tu ne peux pas rentrer à la résidence, laisse-moi ici, je me débrouillerais"

Sauf qu'à cette heure-ci tout est éteint non ? Et personne ne peut lui ouvrir, aaaaaah merde ! Il se retourne vers Renji, enfin il pense que Renji se trouve ici et ne tarde pas à reprendre la parole.


"Appèle le surveillant, t'es prof il me laissera entrer si c'est toi qui appelles"

Oui, même s'il va se faire des idées, mais au moins Ji Yeong sera dans sa chambre et il pourra changer de lunettes. Il recule de quelques pas et tend la main comme pour chercher Renji. Il fait quelques pas et semble tomber sur ce qui semble être son bras, un bras qu'il serre un peu attendant qu'il appelle le surveillant pour qu'il puisse rentrer et passer à autre chose. C'est une fois l'appel passé qu'il se décale de Renji et s'approche des portes attendant gentiment qu'on vienne lui ouvrir. Hé ben ! On peut le dire ! Ce n'était pas simple ce soir ! Heureusement que tout s'est bien fini !

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ODT - Sérieusement ? Il veut que je le laisse seul ici ? Il croit vraiment pouvoir se débrouiller seul ? J’en doute. Il va mettre une éternité à trouver sa porte et certainement se casser la figure dans les escaliers. Et après qui sera responsable ? C’est à cause de moi s’il s’est retrouvé mêlé à tout ça, alors je ne le laisserais pas avant d’être certain qu’il soit chez lui et que tout aille bien pour lui.

Finalement, il semble avoir encore besoin de moi et j’ai du mal à réprimer un sourire alors que je sors mon téléphone portable pour appeler le surveillant. Je sens sa main contre mon bras mais je ne dis rien. Je le laisse faire. Je me dis que de ne rien y voir doit être un peu angoissant surtout après ce qu’on a vécu. Alors ça ne me dérange pas qu’il fasse ça, je trouve juste ça surprenant d’être quelqu’un de rassurant pour lui. En général les gens ne m’apprécient pas ou me trouvent effrayant.

Une fois l’appel passé, Ji Yeong s’éloigne, comme s’il avait honte d’avoir besoin de moi. Le surveillant arrive quelques minutes plus tard pour nous ouvrir et je lui dis :
« Je vais le raccompagner jusqu’à sa chambre, nous vous avons suffisamment ennuyé comme ça, vous pouvez y aller. »
Mon ton mais également mon regard lui font clairement comprendre qu’il vaut mieux pour lui qu’il ne dise rien et qu’il ne proteste pas mais ça vaut également pour Ji Yeong dont je prends la main pour l’entrainer vers son studio. Dit comme ça, ou plutôt vu de l’extérieur, la scène qui se déroule devant le surveillant doit prêter à confusion mais il peut bien s’imaginer ce qu’il veut, je m’en fiche complètement. Vu ce qui s’est passé ces dernières vingt-quatre heures, les éventuels ragots qui peuvent en découler sont le dernier de mes soucis.
« Je t’aide à trouver ton appartement, je te prépare à manger et après je rentre. »
C’est comme ça et pas autrement. Il peut bien râler je m’en fiche.

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