L'ordre ! Oui, cela peut paraître si stéréotypé qu'une bibliothécaire puisse aimer que chaque chose soit à sa place. Il n'en a pas toujours été ainsi. Depuis qu'elle a renoncé à ses rêves, Kaori est devenue plus ordonnée. À présent cela l'angoisse ou lui donne une étrange sensation de malaise qu'un simple stylo je soit point dans sa boîte. Une façon de se rassurer, sans aucun doute et se donner l'impression de contrôler son monde. Elle est autoritaire et ne l'ignore aucunement. C'est pour cela qu'elle reste silencieuse en présence d'étrangers. Ce n'est pas un tyran mais de crainte de faire peur à ceux qui ne la connaissent pas, elle préfère attendre et observer ava't de révéler sa véritable nature. Une jeune femme plus excentrique et volubile qu'on ne pourrait le croire. Et cela se retrouve tout aussi bien dans ses vêtements. Si elle semble être un vulgaire rat de bibliothèque, insignifiant et insipide au travail, elle se permet des tenues plus féminins, voire osées quand elle est de sortie. Devenue méfiante en amour après avoir vécu une histoire, une unique histoire, où elle se voyait mariée et mère de famille, elle peu se montrer froide envers la gente masculine sans le vouloir. +* La demoiselle parle six langues. Si elle a vécue deux ans aux USA pour faire ses études, elle s'est prise de passion pour l'apprentissage des langues. Elle parle donc couramment japonais, anglais et mandarin, possède un niveau moyen en coréen et thaïlandais et depuis peu s'initie au tagalog. * Si vous la chercher, elle est sûrement à la bibliothèque. Kaori arrive tôt pour repartir tard. La jeune femme amène parfois avec elle ses consoles portables quand elle n'a point envie de travailler ou lire. * C'est une passionnée des mondes imaginaires d'où son choix de quartier d'habitation. Si on aime rêver, Akihabara vous offre bien des univers à découvrir. Que ce soit des jeux, des musiques, des mangas...* Passes souvent du temps en boîte de nuit pour l'alcool mais surtout se changer les idées et pouvoir danser rien qu'un peu.

Rien ne m'agace plus que de voir des parents désirés que leurs enfants soient surdoués. Ils s'imaginent, stupidement, que cela leur ouvrira toutes s les portes des métiers les mieux payés. Un cliché véhiculé par les médias évidemment... Kaori est née surdouée à son plus grand malheur. Hypersensible et à tendance dépressive, la pression mise sur ses frêles épaules quand elle fut enfant et adolescente l'amenèrent un jour à vouloir sauter d'un immeuble. Elle n'avait que seize ans. C'est alors qu'elle réalisa. Ce n'était point ce qu'elle voulait. Kaori avait besoin de respirer, de liberté. À ses dix huit ans elle rencontra celui qui deviendrait son futur compagnon. Quand il lui demanda enfin de venir vivre à ses côtés, elle accepta, persuadée qu'elle pourrait enfin respirer. À tord...elle eut de nombreux petits emplois pour soutenir son aimé dans ses études d'économies, oubliant ainsi sa propre passion pour la danse. Le deal était ainsi : elle l'aidait et il l'aiderait. Ce qu'il ne fit jamais. Quand il eu enfin un bon poste, il la quitta sans la moindre explication. Le deuil fut dure et elle ne s'en serait guère consolé si elle n'avait pu réussir à trouver un emploi enfin correcte et lui plaisant. Kaori estime qu'elle n'a fait que des mauvais choix de vies et elle ne cesse de se dire qu'elle voudrait revenir dans le passé pour oublier la douleur qui la chagrine parfois. Elle a renoncé à être danseuse par amour car dévouée et loyale. Elle n'a pas la famille qu'on lui promettait d'avoir,trois adorables petites filles qui ne verront jamais le jour. Perdue, elle s'enferme dans son imaginaire et fuit autrui pour ne point souffrir à nouveau.