Innocent + Doux + Gentil + Farceur + Souriant + Fiable + Bavard + Intelligent + Perspicace + Optimiste + Fragile + Sensible + Enfantin + Gourmand + Têtu + Déterminé + Traumatisé + Courageux + Froussard


Yoonie, malgré tout ce qu'il a subit, a su garder cette innocence infantile, cette douce insouciance qui normalement disparaît avec les années. Il s'y est accrochée, refusant de faire face à la réalité de la vie. Il ne voulait pas voir le sang qui coulait sur son dos, ne voulait pas considérer les gens comme des monstres. Il est de ces gens capables de voir le meilleur en chaque personne, capables de pardonner les pires atrocités, capables de s'émerveiller devant la beauté du quotidien. Il fait en sorte de toujours être de bonne humeur, d'être le rayon de soleil qui éclaire les jours de pluie et de faire rire ses amis quand ils ont envie de pleurer.

Quand il travaille, Yoonie devient sérieux, concentré. Il est  considéré comme un génie de l'informatique, ses doigts tapant sur le clavier plus vite que ses pensées défilant dans son esprit. Il passe des heures derrière son écran, oubliant parfois de manger et dormir. Il est consciencieux, ne s'arrête que quand il est sûr de pouvoir répondre à toutes les questions éventuelles. Il est patient, minutieux. Il est courageux aussi, prêt à se jeter d'un pont si ses amis le lui demandent, mais probablement les jambes tremblantes et le coeur battant.


a fugué à l'âge de quatorze ans + n'a jamais connu ses parents + a le dos strié de cicatrices + aime qu'on lui apporte des sucreries quand il travaille + est un génie modeste + est rusé comme un renard, d'où son surnom + aime se teindre les cheveux, pour le moment ils sont argentés + porte des lunettes quand il est sur l'ordinateur pour ne pas abîmer ses yeux + porte une bague en pendentif, l'alliance de sa mère inconnue + a occulté toute la violence de son passé, mais des flashs lui viennent quand on lui pose des questions + fait souvent des cauchemars qu'il oublie aussitôt réveillé + est toujours prêt à aider, même s'il ne cautionne pas les objectifs + prône le pardon et l'amour et la paix + aime faire des blagues à ses amis + peut rester trois jours sans dormir, mais peut aussi dormir pendant vingt-quatre heures d'affilées + ne porte jamais de ceinture

Yoonie n'a jamais connu ses parents, morts quelques semaines après sa naissance. Longtemps on lui a raconté que c'était un accident de voiture, banal mais tragique, le genre de choses qui arrive tous les jours à n'importe qui. Il y a cru, il l'a raconté à ses amis, il l'a ancré dans son histoire. Il a grandit avec sa tante paternelle, quadragénaire stérile vivant dans l'archipel japonais. Elle l'a élevé parce que tel était le souhait de feu son frère, elle l'a nourrit, l'a habillé, l'a scolarisé. Mais jamais elle ne l'a aimé. Il le lui rappelait trop...

Enfant, Yoonie était déjà un petit ange. Radieux, il souriait tout le temps, courait partout, cueillait des fleurs pour en ramener à sa tante et essayer de lui arracher un sourire. Il aimait tout et tout le monde, chose dangereuse pour un garçon aussi mignon que lui. Sa tutrice devait sans cesse le suivre du regard pour s'assurer qu'il ne s'approche pas des inconnus, le grondait chaque fois qu'il acceptait une sucrerie d'un monsieur louche. Mais il n'y pouvait rien. Il aimait trop le sucre et les gens que pour savoir se tenir. Et pourtant, les punitions étaient sévères...

Au départ, jusque ses cinq ans, sa tante se contentait d'une petite claque, une gifle délicate, destinée à le raisonner sans pour autant le marquer. Après ses cinq ans, Yoonie reçu des punitions plus... sanglantes. Sa tante s'était trouvé un compagnon, un ex-taulard, un drogué, un alcoolique. Il avait décidé qu'il serait en charge des sanctions et avait sa propre méthode : des coups de ceintures sur le dos immaculé du pauvre enfant. Les larmes coulaient, aussi abondantes que le sang, et les cris étaient étouffés par la musique que son oncle faisait résonner dans la maison. Sa tante n'assistait jamais à ces séances, elle faisait comme si elle ne savait rien et laissait à son mec le soin de bander les plaies de Yoonie tous les soirs.

Bébé Yoonie grandit vite, il poussait comme un arbre de cerisier et son visage restait aussi charmant que les fleurs qui s'ouvraient au printemps. Il souffrait constamment, son dos le lançait à peu près tous les jours, mais il gardait le sourire. Il n'en voulait pas à sa tante de fermer les yeux, et n'en voulait pas à son oncle de le battre. Ils n'avaient jamais connu l'amour, alors comment leur en vouloir de maltraiter un enfant ? Ce n'était pas de leur faute. Yoonie se répétait ces mots quand, le soir, il devait s'allonger sur le ventre pour ne pas irriter ses plaies à vif.

À l'école, personne ne se doutait de rien. Yoonie avait appris à se tenir droit malgré sa douleur et son oncle mettait assez de pansements pour que le sang ne perce pas ses chemises. Pour les cours de gym, il s'arrangeait toujours pour que son dos reste caché et, si par malheur quelqu'un le voyait, il souriait et racontait un beau mensonge pour les aveugler. Ses enseignants ne virent rien d'autre qu'un génie souriant. Ses amis ne surent rien d'autre que le fait qu'il vivait avec sa tante.

C'est à ses quatorze ans que Yoonie apprit la vérité. Il était rentré un peu plus tôt de l'école et n'avait pas fait assez de bruit en poussant la porte. Son oncle et sa tante discutaient, il aurait du annoncer sa présence ou monter dans sa chambre, mais il a écouté. Ils parlaient de ses parents en des termes fort peu glorieux... Sa tante appelait sa mère "la folle" ou "la dépressive". Son père, quant à lui, était "le pauvre malheureux". Quand le mot meurtre retentit, Yoonie poussa la porte et entra dans la cuisine, exigeant des explications. Les larmes coulaient, sa tante hésita. Ce fut son oncle qui lui cracha la vérité : sa mère avait fait une dépression post-partum, assassiné son père, tenté de le tuer lui puis s'était suicidée. Pas d'accident de voiture. Yoonie avait survécu grâce à l'hésitation de sa mère et à la réactivité de la voisine qui avait entendu les cris du bébé.

Dévasté, traumatisé, en état de choc, Yoonie déconnecta complètement. Il vrilla. Ce jour-là, il piqua la seule colère de sa vie, hurlant, pleurant, renversant les meubles et brisant la vaisselle. La correction qu'il reçu après fut la pire et la dernière. Son oncle s'était acharné sur lui plus d'une heure, continuant à le battre même alors qu'il s'était évanoui et que sa peau était invisible sous le sang. Puis il a emballé ses affaires et a jeté le garçon agonisant dans la rue. De ce soir, Yoonie ne se rappelle qu'une phrase murmurée à son oreille alors qu'il gisait sur les pavés : "Désolé gamin, mais t'es un danger pour ta tante. Je dois la protéger, tu comprends ? Je te souhaite le bonheur." Le bonheur. Yoonie s'était de nouveau évanoui sur ce mot, pleurant intérieurement toutes les larmes qu'il lui restait.

Il s'est réveillé quelques jours plus tard, allongé dans un lit inconnu, dans une pièce inconnue. Deux jeunes se trouvaient à son chevet, en train de discuter. Ils l'avaient soigné, l'avaient sauvé, l'avaient adopté en quelques sortes. Yoonie avait peur cependant qu'ils le jettent dès qu'il serait rétabli, n'ayant nulle part où aller. Ils étaient dealers, un métier qu'il ne trouvait pas très fréquentable, mais ces gens l'avaient sauvé. Il se proposa comme hacker, ayant un peu d'expérience et promettant de s'améliorer encore si ils pouvaient lui fournir un ordinateur. Ils acceptèrent, et Yoonie eut une nouvelle famille qui s’agrandit avec les années, accueillant deux jeunes en plus.

Pendant quelques années, il vécu au QG de la bande, ne voulant pas attirer l'attention des services sociaux en se tapant l'incruste chez un de ses nouveaux potes et refusant catégoriquement de retourner chez sa tante. Même s'il n'entretenait pas de rancoeur envers elle ou son copain, il avait bien compris qu'on ne voulait plus de lui là-bas. Il continua le lycée en parallèle de ses nouvelles activités et son dos guérit en même temps que son esprit. Il ne lui fallut que quelques mois pour redevenir le rayon de soleil qu'il était avant cet épisode traumatisant. Il ne parlait jamais de son passé, de ses parents, de sa tante.

Il faisait son travail comme on le lui demandait et, quand il eut assez d'argent, vers ses dix-huit ans, il se trouva une petite colocation et devint indépendant. Il s'inscrivit à l'université aussi, ayant obtenu une bourse grâce à son intelligence. Il aurait pu intégrer n'importe quelle fac, mais il choisit celle qui servait au mieux les besoins de la bande : il alla en économie. Il était à présent en charge des rendez-vous en plus des recherches et hackings de la bande, assumant plus de responsabilités et appréciant de faire partie de cette nouvelle famille. Eux étaient bons avec lui, ne le frappaient pas, ne lui criaient pas dessus et le payaient en bonbons quand il travaillait trop longtemps. Il n'avait peut-être pas trouvé le bonheur, mais son sourire était un pied-de-nez constant à son oncle, et ça lui suffisait.

Voici les portes d'ODIS grandes ouvertes devant toi !

Mais avant ça, il y a encore deux trois petites choses à faire avant d'aller pouvoir t'amuser avec tes copains ;)
• Tu peux d'ores et déjà aller remplir ton joli profil histoire qu'on sache à qui on a affaire !
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Et voilà, t'es désormais prêt.e à jouer avec nous !
Enfin, presque ! Si ce n'est pas déjà fait, rejoins-nous sur le Discord !