Il y a le Hotaru que l'on aperçoit et celui que l'on connaît sur le bout des doigts. Un garçon aux multiples facettes, tantôt souriant, tantôt glaçant. Amical la plupart du temps, mais exaspéré à quelques moments. Un môme avec du répondant, qui ne mâche pas ses mots et dit toutes les vérités aux autres, même si elles sont blessantes. Sourcils froncés, lèvres pincées, nez retroussé, son visage expressif suffit à lui-même pour traduire diverses émotions. Colère, agacement, peine et tristesse. Autant que l'enthousiasme, le bonheur, l'ivresse d'un jour meilleur. Il n'est ni blanc, ni noir. Ni trop innocent, ni trop exubérant. Autant introverti qu'extraverti, à gueuler sa haine et partager sa joie. Curieux, mais pas trop bavard. Observateur, perspicace et médiateur de la bonne conscience. Un jour indifférent, l'autre intrigant. Il peut être tendre comme intransigeant, jurer ou remercier. Être à l'écoule ou totalement sourd. égoïste ou altruiste, merdeux ou angélique. Se contenter d'un rien comme vouloir le monde. Hotaru, c'est soit oui, soit non.

+++ 1. Il adore manger des bonbons, ce n'est pas rare de trouver des sachets pleins venant de la confiserie du coin. 2. Il a choisi les arts par défaut, c'était sa meilleure note au lycée. 3. Il nourrit les chats errants du quartier, parfois avec ses propres bentos joliment préparés par sa mère. 4. il n'aime pas les fruits de mer, mais sa mère ne « cède » pas à ses caprices et s'obstine à lui faire manger des crevettes. 5. C'est une sorte d'insomniaque, il dort deux heures par nuit et s'endort parfois durant les cours. 6. Il pourrait ne manger que des sandwichs jusqu'à la fin de sa vie. 7. Il est fan de superhéros, que ses tee-shirts batman, superman, ironman et autres en man (oupas) en témoignent. 8. L'odeur de certaines fleurs ou plantes lui donnent la nausée. 9. Il a un Shiba nommé Hachi, encore un caprice d'enfant, mais il s'occupe très bien de lui. 10. Peut-être est-ce due à son prénom, mais il adore les lucioles. 11. Il mange comme dix, sauf s'il est contrarié, là il peut carrément jeûner. 12. Il utilise des applications de rencontre pour « passer le temps ». 13. Petit il rêvait d'être astronaute, ça s'était avant de se rendre compte qu'il a le vertige. 14. Sa maladresse est légendaire, il se cogne souvent dans un coin de table, contre un mur ou une porte. 15. Sa relation avec ses parents est parfaite, parfois tumultueuse à cause de son caractère, mais sinon ils s'entendent tous les trois très bien. 16. Il a perdu un petit frère d'une maladie cardiaque, il n'avait que 7 ans et lui 10. 17. Il n'a pas peur du danger, que ce soit foncer dans un mur de flamme ou dans un mur de béton, s'introduire dans un vieux bâtiment la nuit, etc. Par contre, quand ça concerne la hauteur, là il n'y a plus personne.

En retournant légèrement en arrière, nous pouvons voir la famille au complet. Papa, maman, son petit frère Tsubaki et lui. Une équipe de choc, toujours soudée. Papa dans les affaires, maman au foyer, tandis que les enfants s'en vont à l'école. Hotaru est né et a grandi dans un cadre serein, aimant et stable. Il n'a jamais manqué de rien, il a toujours fait attention à son cadet et ses parents les ont gâtés jusqu'à les pourrir. Une famille parfaite, parfaitement idéale. Jusqu'au jour où le rêve se transforme en cauchemar.

Ils jouaient ensemble, entre frères, dans le jardin de leur maison. Hotaru, plus âgé et casse-cou, poussait son frère à faire des choses que lui seul savait faire. Sauter dans les flaques de pluie, courir de partout, grimper aux arbres. Un enfant vif et dynamique, trop peut-être pour le petit coeur malade de Tsubaki. à dix ans, l'aîné ne comprenait pas bien les interdits de son frère. Sur ce point-là, il était plutôt égoïste et capricieux. Hotaru voulait que le plus jeune s'amuse avec lui, qu'il soit le policier quand il faisait le Yakuza, le client quand il était le marchand. Il voulait juste profiter à fond de leur enfance, sans se rendre compte que chaque petit jeu était un pas de plus vers le drame.

Un jour il est tombé. Perché sur l'une des branches de leur cerisier, Tsubaki a eu un vertige et a chuté sous les yeux de son grand frère. Traumatisé, Hotaru n'a plus jamais réussi à grimper aux arbres, ni même sur un tabouret. L'enfant gisait à terre, gémissant et pleurant à s'en déchirer les cordes vocales. Alarmés par les plaintes de leur fils, leurs parents se sont vite chargés de l'accident... Malheureusement trop tard. La chute a fragilisé le coeur déjà bien atteint du bambin et, jour après jour, son état de santé s'est dégradé. Un matin, Tsubaki ne s'est pas réveillé et ce matin-là, Hotaru s'en est voulu d'avoir encore incité son petit frère à faire une chose qu'il ne pouvait pas faire.

Les années se sont écoulées, lentement mais sûrement. La famille Shima a survécu à la perte d'un enfant, très difficilement, mais ils se sont relevés après un certain temps. Son père et sa mère ne l'ont pas blâmé pour l'incident, ils disaient que ce n'était pas de chance et que cela aurait pu arriver à tout moment. Dans la douleur, ils ne voulaient aucunement accuser leur second enfant. Au contraire, ils voulaient tout faire pour lui, pour qu'il ne soit pas détruit. Malgré son jeune âge, Hotaru gardera un mauvais souvenir de cette période de sa vie. Il en développera quelques lacunes comme l'insomnie, les vertiges ou cette manie de profiter sournoisement de la vie sans se mettre des limites. Ses parents l'ont accepté, peut-être un peu dépassé par les séquelles de ce drame. Dans le fond, ce n'est sûrement rien d'anormal pour un môme qui se reproche la mort de son frère.

En grandissant, Hotaru a plané au même niveau. Modeste, moyennement modeste. à peine acceptable. Des notes moyennes, potables. Il aimait bien déverser ses émotions dans le dessin, d'où ses bonnes notes dans cette matière. Des oeuvres parfois sombres, parfois trop abstraites ou sans aucun sens. C'était juste pour se vider la tête, pour ne plus penser à rien. S'il a choisi d'entrer dans cette école, ce n'est pour aucune raison personnelle mais bien parce que certains de ses amis ou camarades de classe allaient là-bas. Tel un mouton, il a suivi. Parce qu'il s'en fiche, parce qu'il n'en sait rien de ce que sera sa vie. Tant qu'il avance, tant qu'il respire. Il veut profiter et inspirer à fond, se foutre de demain et des années à venir. S'il est toujours là, alors il se décidera, mais en attendant il coule des jours heureux dans une classe où il ignore ce qu'il doit faire ou attendre de ce choix particulier.

Voici les portes d'ODIS grandes ouvertes devant toi !

Mais avant ça, il y a encore deux trois petites choses à faire avant d'aller pouvoir t'amuser avec tes copains ;)
• Tu peux d'ores et déjà aller remplir ton joli profil histoire qu'on sache à qui on a affaire !
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