d'apparence, takeo parait froid et fermé aux autres. c'est pas qu'il n'aime pas les gens, c'est pas qu'il n'aime pas le monde, c'est juste qu'il aime être tranquille quand il le souhaite. il n'aime pas lorsque les gens insistent ou s’immiscent dans son petit univers quand il désire juste la paix. + takeo, il est plutôt orgueilleux. il n'aime pas avoir tort ou être prit à faire quelque chose qui pourrait le mettre dans une position compliquée. il a sa petite fierté et il ne vaut mieux pas la piétiner. +  hyper protecteur, il a tendance à être étouffant quand il s'agit de ses proches et notamment sa petite sœur. il est pire qu'un garde du corps. il veut tout savoir, connaître ses amis et les moindres détails de sa vie. + geek dans l'âme, il aime les jeux vidéos plus que de raison. c'est d'ailleurs cette passion qui l'a poussé à faire des études sérieuses afin d'être concepteur de jeux vidéos. il est dans sa première année dans ce travail, il en est plus que fier. + il ne vaut mieux pas se fier à son apparence quasi angélique. takeo peut être un véritable démon. il a ses failles, comme tout le monde et les siennes l’entraînent parfois vers un univers bien trop sombre. + il ne supporte que très peu les règles et les contraintes. il aime se sentir libre. + il fume beaucoup trop. il n'arrive pas à se défaire de cette sale manie. + takeo aime faire des voyages. dans le cadre de son travail il se rend beaucoup aux usa et dans un cadre personnelle, il aime prendre des vacances en france, son pays de naissance. la culture française est vraiment ancrée en lui. + il peut être très autoritaire, trop parfois. + il n'aborde que très rarement sa vie personnelle et intime. il est très secret. d'autres disent qu'il est trop mystérieux.

Takeo, l'enfant tant voulu et désiré par ses parents. Le gamin souriant, vif, au rire facile. Il était tout ce que des parents pouvaient rêver. Il était un bambin adorable, sociable, il souriait à tout le monde et les gens s'arrêtaient souvent dans la rue pour le regarder, parce qu'il faisait rire, parce qu'il était si mignon. Takeo, c'était le petit prince, l'enfant chéri, gâté, choyé. Il n'y avait que lui. Il était le centre du monde de ses parents et rien d'autre ne rendait plus heureux un enfant de cet âge. C'était lui et personne d'autre. Jusqu'à ce que sa maman tombe à nouveau enceinte. Et là, haut comme trois pommes, il commençait déjà à faire des crises de colère. On lui parlait d'une petite sœur qui allait arriver dans sa vie, qu'il allait être un grand frère parfait. Mais lui il ne voulait pas être un frère. Et il voulait pas d'une sœur. Alors il boudait dans son coin. Comme l'enfant qu'il était encore. Et quand la petite vint au monde, rien ne fut assez grand pour consoler la tristesse du gamin. Il hurlait. Il pleurait. Il ne voulait pas. C'était un gamin capricieux, sans doute pensait-il que le cœur de sa maman n'était pas assez grand pour deux enfants, alors elle l'aimerait moins à présent. À chaque fois que Mia était dans les bras d'un de ses parents, Takeo se manifestait. Il piquait des colères, il faisait tout pour qu'on le remarque. Il voulait exister. Comme avant. Il voulait être au centre de l'attention et pas passer après ce bébé qui, pour lui, n'avait rien de bien intéressant. Et même si cela aurait pu être une passade, ce ne fut pas le cas. Même en grandissant, il n'arrivait pas à s'y faire, à cette présence. C'était compliqué pour lui. Son cœur sans doute un peu trop égoïste d'avoir été considéré comme un petit prince durant quelques années. Il avait prit cette habitude et maintenant, c'était difficile de le faire redescendre. Il ne s'intéressait pas à Mia, elle n'existait pas dans son monde à lui. Il ne jouait pas avec elle, ne voulait rien faire, il lui parlait à peine. C'est comme si il avait mit des barrières entre eux, chacun son coin, ils n'étaient pas obligé d'être ensemble. La complicité des autres fratries, il s'en foutait. Il ne voulait pas être comme tout le monde, Takeo. Sa sœur grandissait et lui, il restait dans son petit univers. Il jouait aux jeux vidéos, faisait de la programmation. Petit génie de l'informatique, artiste en herbe, il en avait des qualités. Mais il les dissimulait derrière son masque froid et impassible. Les gens pensaient qu'il n'aimait rien, qu'il n'était qu'un ado renfermé, qui pourrissait ses nuits en jouant à des jeux idiots jusqu'au petit matin. Mais Takeo était bien plus que ça.

Takeo cachait bien son jeu. Ne disait pas aux gens ce qu'ils voulaient entendre. Il restait dans son monde, faisant en sorte qu'on ne le remarque pas trop. Ses parents s'inquiétaient un peu, mais il ne montrait aucun signe de déprime alors ça allait. Ils se disaient qu'il était simplement introverti. Mais en réalité, il ne l'était pas du tout. Il passait du temps dehors, avec des copains, à faire la fête, à boire, à faire sa vie comme il l'entendait. Parce que ça l'amusait de faire toutes ces conneries. Il avait ce besoin de vivre, de prendre des risques, d'être libre, d'une certaine manière. Parce qu'à la maison, rien n'allait dans son sens. Il en était encore à se dire que c'était mieux quand il était tout seul. Alors Mia passait toujours derrière tous les autres. Jamais le temps pour elle. Jamais une parole gentille ou un encouragement. Il faisait d'elle un fantôme dans son existence. Jusqu'à ce que tout tourne mal.
Un soir, la sœur d'une amie de Mia vient le prévenir qu'il se passe quelque chose. Bien que souvent peu réceptif à la vie de sa sœur, Takeo senti immédiatement le danger et se précipita à l'endroit où elle se trouvait. Elle avait été agressée et lui n'avait même pas été là pour la protéger. Il n'avait pas été là pour empêcher ça. Pour faire en sorte qu'un type ne s'approche pas d'elle. Cela l'avait rendu fou de rage. Contre le monde. Contre ces gars. Contre lui-même. Dès ce moment, il se fit la promesse que plus jamais il ne serait distant, ni indifférent. Plus jamais il ne la laisserait seule. Plus jamais elle n'aurait à craindre le monde extérieur. Son indifférence laissa place à une surprotection. Il voulait tout savoir, chacun de ses déplacements et n'hésitait pas à la suivre de loin quand il trouvait cela nécessaire. Il en devenait fou, paranoïaque. Mais il avait perdu tellement de temps, tellement d'années à faire l'égoïste... il se devait de rattraper ça, d'être enfin le grand-frère qu'elle méritait d'avoir.

LE RESTE ARRIVE