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Les habitudes ont toujours du mal à disparaître [PV Eikichi]
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Airi & Eikichi


Je me plaisais au sein de l'université en tant qu'infirmière même si par moment cela me manquait de sauver des vies au sein des urgences de l'hôpital sauf que ... savoir ma mère dans un état plus ou moins défaillant au fil du temps, cela ne m'aidait pas vraiment à me sentir mieux alors, c'était pour cette raison que mon départ c'était fait et que ma recherche de travail avait du se faire en sachant que finalement, j'avais trouvé assez rapidement à deux endroits.

Je m'étais retrouvé en face de mon ami d'enfance en début d'année au niveau des couloirs du bâtiment administratif alors, que ce n'était pas prévu ... Je ne souhaitais pas vider mon sac au départ, mais cela avait fini par arriver et nous nous étions embrasser avant de nous rendre comme si de rien était à la cafétaria. Depuis ce jour, cela nous arrivait de manger ensemble le midi à la cafétaria ou à son bureau afin d'être tranquille comme ce n'était pas à l'infirmerie que nous pouvions l'être. Eikichi et moi, nous apprenions à nous connaître de nouveau à notre manière parce que mine de rien c'était difficile d'arrêter les bonnes vieilles habitude de s'embêter l'un et l'autre même si par la suite cela se finissait autrement...

Je me demandais depuis combien de temps, mais cela devait faire au moins deux semaines mine de rien comme nous étions arrivé en mi-janvier ! Hideaki s'était fait remonter les bretelles par message et cela semblait bien se passer de son côté coeur, mais ça l'amusait un peu de nous voir dans une tel situation ... Le connaissant, il serait capable de faire des coups bas derrière notre dos. En tout cas, je venais d'arriver au niveau de la porte du bureau d'Eikichi et je décidais de toquer avant d'entrée avec un grand sourire sur le visage !

- Salut Chichi ou Kiki ou Eikiki enfin ces surnoms t'iraient tous parfaitement remarque !

Je tirais la langue à mon vieil ami, puis la porte se fermait derrière mon dos. J'avais même décidé de fermer à clé par précaution le temps que nous soyons en pause et pour être tranquille au passage.

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Airi & Eikishi


Ces derniers temps à l’université sont d’un calme silencieux, un ennui qui te faisait tourner en rond et sans compter vérifier les départs et les nouvelles entrées concernant la rentrée. Cela te faisait soupirer d’avance car aujourd’hui était un jour où tes pensées étaient totalement ailleurs. En effet, tu as retrouvé ton premier amour d’enfance dans un couloir menant à la cafétéria, c’était inattendu et complètement impensable de la revoir après tout ce temps. Les cœurs ont été ouverts, les émotions ont fusionnés, la tension immanente entre vous a mener à un baiser assez intense. Ce baiser s’était fait par l’alchimie, naturellement, sans que tu puisses contrôler quoique ce soit et Airi l’a rendu en retour. Techniquement, vous êtes sur la même longueur d’ondes, mais ce n’est pas pour autant que vous allez vite en besogne. Votre relation va au sens d’un courant, totalement en roue libre et non officiel.

Par la même occasion, ton meilleur ami Hideaki a eu les oreilles sifflantes, mais c’était néanmoins mérité car ce petit fourbe avait bien joué le jeu en te disant absolument rien concernant le retour d’Airi. Bien évidemment qu’il a su en premier, mais volontairement ce dernier a gardé cette information pour lui au lieu de te prévenir. C’est une sacrée surprise de voir Airi, qui en plus de cela, travaille en tant qu’infirmière dans le même endroit que toi. Que peut-on croire dans ces cas-là ? Soudain on toque à la porte et cela réveille ta stupeur pour voir que la dernière pensée qui occupait tes pensées n’était autre qu’elle : Suzuki Airi. T’apprêtant à afficher ton plus beau sourire charmeur, celui-ci se renfrogna à la mention de Chichi ? Kiki… Ou encore Eikiki… Comme une montagne de pierres qui s’écroulent sur ta tête pour ensuite à ton réveil apparaître un énorme GNÉ ? Collé sur ton front. C’est un cauchemar, non ?

« Bien à toi, Airi. Puis-je savoir d’où tu tires des idées farfelues ? Est-ce que j’ai l’air de m’appeler comme un singe ? »

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Airi & Eikichi


Je contenait un sourire en voyant son visage qui disait clairement que ces petits surnoms ne convenaient pas et cela s'affirmait avec ces propos ... Il me demandait d'où venait ces idées farfelues et me demandant si celui-ci avait l'air de s'appeler comme un singe... C'était compliqué contenir un fou rire, mais c'était encore pire quand on cherchait à contenir un sourire qui se montrait petit à petit et je m'approchais de celui-ci en déposant de la nourriture près de lui étant donné que son repas se trouvait dedans tandis que le mien se trouvait dans un autre sac en main !

- En me posant ce genre de question ... Cela me donne clairement envie de répondre en taquinant alors, que cela ne semble pas plaire du tout donc autant m'abstenir de réponse poour le coup !

Je déposais mes affaires au sol près de la chaise qui se trouvait face à son bureau, puis je retirais ma blouse afin de la posé sur l'accoudoir et m'installée par la suite ! Je me trouvais en jean avec une chemise blanche comme à mon habitude et je décidais de croiser mes jambes en ayant un sourire sur le visage.

- Je t'ai apporté de quoi manger, mais si jamais tu as déjà de quoi prévu pour manger alors, c'est toujours possible pour moi de récupérer si tu n'en veux pas et de donner à une autre personne à qui cela ferait plaisir !

Est-ce que ... je le cherchais un petit peu en parlant d'une autre personne ? C'était possible parce qu'après tout certaines choses avaient du mal à changer comme nos sentiments qui n'étaient pas forcément présent comme cela faisait des années, mais fallait avouer que l'attirance était ... encore présent à coup sûr.

© Eikyuu

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Airi & Eikishi


Tu voyais clairement dans le regard de celle qui se tenait devant toi, son sourire amusé. Il ne fallait pas être idiot pour voir que c’était une douce provocation à ton sujet et tu tombais comme un idiot dans son jeu, l’envie de frapper la tête contre la table de ton bureau fut forte. Comment avoir pu laisser ton impulsivité prendre le dessus et être tomber tout droit dans le panneau… Cette dernière ose répondre sans nier son envie de te taquiner, quel toupet ! Avec un rictus au coin, tu rétorques : « Je suis étonnée que tu te censures pour mon bien être, suis-je donc si intimidant pour toi ? », c’était plus fort que toi de vouloir provoquer un tantinet tel un jeu.

Ton regard ne peut s’empêcher de prendre soin d’observer la beauté d’Airi sans compter que ce genre de tenue était ce que tu préférais chez les femmes. Mais il fallait que tu te ressaisisses, cela te faisait passer pour un pervers ! Et tu ne l’étais absolument pas. Quelques toux afin de faire partir le chat de la gorge, tu commences à avoir faim, mais aussitôt la jeune femme devant toi jouer à vouloir te priver d’alimentation. Offusqué, ta bouche semi-ouverte puis digne d’un boudeur : « Tu me cherches avec cette nourriture. N’est-elle pas empoisonnée ? Une petite attaque secrète de tes atouts ? », plaisantant tout en sachant qu’Airi serait bien loin d’empoisonner quelqu’un. Elle sauve des vies, elle ne les tue pas.

Revenant à ses précédents mots, cette dernière parlait d’une autre personne ? Te renfrognant, tu l’as regardé d’un air curieux. Aurait-elle vu une autre personne après votre baiser passionné dans la cafétaria ? Elle n’aurait pas… De façon direct, tu constates : « Notre baiser ne t’a pas satisfait ? ». La question pouvant facilement réallumer la flamme entre vous deux, mais tu ne pouvais pas faire comme si c’était à oublier.


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Airi & Eikichi


J'étais amusée des réactions de mon ami d'enfance qui ... tombait de toute évidence dans mon petit piège comme celui-ci s'emportait facilement après moi alors, que c'était clairement ce que je cherchais à coup sûr étant donné que c'était simple de savoir ces réactions envers moi de ce côté-là ! En ce moment, mon ami devait sûrement avoir envie de se frapper en pensant se disant en quelque sorte que son côté impulsif l'aurait empêcher de réalisé que celui-ci courrait droit dans le panneau.

Eikichi était étonné de ma censure sur mon côté taquin pour pensée à son bien être et me demandait si celui-ci était intimidant sauf que c'était loin d'être le cas ! Enfin... Il était peut-être un peu intimidant quand nos corps étaient un peu trop proche comme par exemple la fois de cet enlacement qui était suivi d'un baiser par la suite qui aurait pu durer plus longtemps si nous n'avions pas été dans les couloirs et que nos ventres n'avaient pas réclamer à manger.

- Je ne serais jamais intimidé par ta personne de cette manière ~

Je faisais un petit clin d'oeil à mon ami avant de montrer un sac contenant de la nourriture pour celui-ci, puis je décidais de m'installer au niveau de la chaise face à son bureau tout en prenant la parole pour l'embêter de nouveau d'une certaine manière ! Je disais que si celui-ci avait déjà prévu de quoi alors, c'était possible pour moi de récupérer le contenu pour l'emmener à une autre personne a qui cela ferait plaisir.

Je m'étais rendu compte de son regard sur moi qui en disait long quant au fait que ma tenue devait lui plaire, mais celui-ci devrait s'y habituer comme au travail ce serait toujours comme ça ! En tout cas, il me demandait si j'étais en train de le chercher avec la nourriture et si c'était empoisonnée ! Et me demandait si c'était une petite attaque secrète sauf que c'était loin d'être le cas ou peut-être que si !

- Je me sens offusqué quant au fait que la nourriture serait empoisonnée alors, que ce n'est pas le cas ou sinon ce serait pareil pour moi dans mon sac de nourriture ...

J'avais prie la tête d'une personne qui faisait une petite moue boudeuse étant donné que je faisais semblant d'être offusqué de ces propos. Cependant cet homme me demandait si le baiser ne m'avait pas satisfait la dernière fois et mon visage devenait rouge en y repensant parce que c'était IMPOSSIBLE d'oublier ce baiser passionné qui avait eu lieu entre nous ... Et d'ailleurs, ce ne serait pas de la jalousie parce que je parlais de donner le repas à une autre personne ? Je n'ai pas précisé si ce serait une fille ou un garçon.

- Je ressens comme une pointe de jalousie en parlant de donner la nourriture à une autre personne qui pourrait être tout simplement une femme et non un homme ...

Je préférais éclaircir ce point avant de répondre pour ce baiser qui faisait détourner mon regard un instant avant de le regarder de nouveau et de faire en sorte de me lever pour m'approcher de son bureau. Je posais mes mains sa table et je me penchais en avant pour être quasiment à sa hauteur afin que celui-ci puisse mieux voir ce qu'il en était réellement de moi et vice versa.

- Il est impossible pour moi d'oublier ce moment...

J'étais devenue incroyablement sérieusement en répondant à Eikichi... A l'origine, ma personnalité est celle d'une personne calme et réfléchit sauf qu'en sa présence cela me donnait envie d'être taquine parce que je savais pertinemment comment était cet homme et vice vers. Mais cette fois-ci c'était différent, il n'y avait pas de taquinerie dans mon regard, mais que du sérieux.

- Concrètement, j'ai un enfant à gérer donc c'est impossible pour moi de voir des personnes comme bon me semble et c'était la première fois depuis des années que personne m'avait embrassé ... Alors, comment serait-ce possible d'oublier ?

Je cherchais à savoir comment ce serait possible d'oublier ce baiser ? Certes en allant voir ailleurs et encore cela ne fonctionnait pas forcément pour tous ...

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Airi & Eikishi


Rien que voir ton amie sourire et si amusée, cela t’indiquait déjà que cette petite bataille était perdue d’avance. Cette dernière avait parfaitement manœuvré pour que tu tombes dedans, impulsif comme tu es lorsqu’elle est présente. Mais bon sang ! Censé être intelligent et ne pas se faire avoir par ce petit piège vicieux, mais sans doute parce qu’au fond de toi, tu savais que tu aimais ce jeu auquel vous vous apprêtez à tourner autour depuis vos retrouvailles. Restant totalement stoïque, tu soulèves un de tes sourcils à sa remarque. « Jamais ? Es-tu sûre de prononcer ce mot, parce que tu dis ça, mais à la fin tu penseras autrement. » Ce n’était pas ton genre de laisser facilement t’avoir ainsi, s’il y avait une chance de répondre de nouveau alors tu tentes le coup.

Même ton meilleur ami avait confirmé la tension entre vous deux et notamment l’attirance, tu savais qu’il ne servait pas grand-chose de nier les évidences, mais ce n’était pas forcément judicieux d’y placer des étiquettes et encore moins quand cela est tout frais. Venant de vous retrouver, avec des vannes plus au moins ouvertes, vous vous ignorez sur pas mal de choses et avancez à pas de loup en vous tournant autour. Son clin d’œil et sa taquinerie agitait tes sens, mais toussant légèrement en prenant l’excuse de boire une gorgée d’eau. Airi poursuit sa scène, offensée que tu puisses penser à quelqu’un d’autre qui ne soit pas une femme ou un homme. Mince, avait-elle perçu ta jalousie ? Certainement… « Moi, jaloux ? Non, juste inquiet voilà tout. »

Une excuse pitoyable, mais pas question de perdre face à cette dernière qui se positionne devant toi, ton regard s’y perd une fois de plus et bien conscient où cela pouvait finir. Tu ne peux t’empêcher de confirmer. « Je m’en souviens comme si c’était hier. ». Tu avais beau tempérer tes émotions, l’envie d’être vrai à tout pris était bien plus fort et tu ne t’en cachais pas.

Ecoutant attentivement ce qu’elle te disait, un enfant ? Tiens donc, après tout tu t’étais bien fiancé et aurait presque eu une famille si ce tragique accident n’avait pas eu lieu… Mais rapidement confus, pourquoi oublier un baiser ? Répondant à sa question si cela en était une. « Oublier ce baiser serait comme nier ce qui se passe entre nous. A mon sens, je refuse d’oublier. Mais je comprends totalement ton choix surtout si tu as un enfant et moi revenant d’un deuil tout récent. »

Te levant de ton bureau, tu décides de te mettre devant Airi et d’y laisser une fine caresse sur sa joue droite tout en la regardant. « Prenons notre temps, on verra bien. »



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Airi & Eikichi


Eikichi et moi ... Il était clair comme de l'eau de roche que nous étions en train de nous tourner autour ... Il existait un lien depuis notre plus tendre enfance et c'était devenu plus fort depuis nos retrouvailles qui dates d'environ deux semaines ... Je savais m'y prendre pour faire en sorte que celui-ci sorte de ses gonds en ma compagnie malgré son intelligence ... Il appréciait ce petit jeu avec moi et il en était de même de mon côté quand celui-ci cherchait à me sonder de toute ses forces.

Il me demandait si ... J'étais sûr de prononcer ces mots, mais qu'au final à la fin ... Il en serait sûrement autrement. Je devais bien avouer que jamais sonnait faux dans ma tête comme celui-ci m'intimidait quand nos corps étaient proche ... Cette tension était insoutenable en général dans ce genre de situation, mais je décidais de prendre nullement la parole et de simplement esquisser un petit sourire mystérieux.

Je faisais un petit clin d'oeil à mon ami d'enfance à un moment et celui-ci semblait en difficulté comme sa bouteille d'eau se retrouvait au niveau de ses lèvres avant de se rendre compte de ma petite scène sur la nourriture, mais aussi concernant le fait qu'aucune précision n'avait été donné concernant la personne qui aurait pu recevoir et j'avais parlé de jalousie. Il niait en bloc ce fait d'être jaloux alors, que c'était flagrant venant de sa part.

- Je sais pertinemment bien que ce n'est pas de l'inquiétude, mais de la jalousie ... mais c'est normal, c'est difficile de l'avouer !

Je décidais de poursuivre cette conversation en étant penché au niveau de son bureau pour un face à face dans les yeux ... Il se souvenait du baiser comme si c'était hier et cela datait de deux semaines environ de toute évidence donc normal de voir ça comme si c'était hier.

Je me sentais incapable de répondre dans l'immédiat comme certaines choses étaient plus urgente à mettre au clair et celui-ci me disait qu'oublier ce baiser, ce serait nier ce qui se passe entre nous et à son sens, il refusait nettement que cela arrive. Il me sortait comprendre mon choix comme j'avais un enfant et que lui revenait d'un deuil récent. Je n'avais pas l'impression que celui-ci m'avait totalement compris... En plus, il s'était levé pour s'approcher de moi afin de caresser ma joue et me dire de prendre notre temps parce que nous verrions bien ce que le chemin nous réserverait.

- En attendant... tu as eu cet impression que pour moi ce baiser ne comptait pas, car je serait peut-être aller voir quelqu'un par la suite pour oublier alors, que c'est loin d'être le cas comme il n'y a eu que toi depuis la dernière fois ou j'ai eu quelqu'un dans ma vie qui m'a trompé... et je disais que mon enfant adoptif me prenait du temps même si celui-ci s'en va sur ces dix ans et qu'il est adorable ! Je te ferais connaître le bout de chou un de ces quatres.

Je souriais doucement en pensant à mon fils adoptif qui passerait bientôt en 4ème année d'enseignement de primaire et qui partait cette année sur ces dix ans au passage. Je regardais à nouveau dans les yeux Eikichi en sachant que l'air me semblait un peu tendu alors, que ça n'avait pas lieux d'être. Je posais ma main sur la sienne en fermant un instant les yeux et en me mordillant la lèvre inférieur.

- Il est préférable de toute évidence de faire les choses à notre rythme... comme tu dis si bien cela ne fait pas longtemps pour ton deuil et j'ai d'autres préoccupations à gérer.

Je décidais d'ouvrir à nouveau mes yeux pour le regarder droit dans les yeux et avoir un petit sourire sur le visage. Ma principale préoccupation ce n'était pas mon fils pour le coup, mais ma mère qui allait de moins en moins bien et c'était dur pour moi même si je ne le montrais pas vraiment.

- Il serait peut-être temps de manger, tu ne crois pas ?

En réalité, j'essayais de détendre cet atmosphère avant que quelque chose n'arrive même si cela ne me dérangerait pas du tout...

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Airi & Eikishi


On dit souvent que l’attraction joue un rôle important entre les personnes et notamment dans le but de les amener à fusionner ensemble que ce soit par les phéromones qu’on dégage ou le fait d’avoir trouver potentiellement une âme sœur. Diverses théories pouvaient mener à se débattre, mais tu étais secrètement convaincu des petits signes, d’une suite de bonnes comme de mauvaises choses ne venaient certainement pas par un hasard. Depuis que vous êtes gosses, tu avais une année supplémentaire par rapport à Airi et Hideaki, prenant peut-être une légère avance, mais suffisant pour savoir qu’Airi a intérêt ton regard dans le bac à sable. Un destin caché ? Tu ne peux rien dire, pensant aussi à ce que Haruna pouvait bien signifier dans ce cas-là…

Airi n’était pas dupe dans ton jeu de ‘tu n’es pas jaloux’, forcément elle est intelligente et en tant que sapiosexuelle, tu aimais les personnes pour leur intelligence principalement, parce qu’elles ont au moins des choses à faire savoir, à apprendre et tout ton intérêt s’y trouvait dans une partenaire sachant s’y prendre avec toi. Avec un rictus au coin, tu rétorques : « Très bien, je suis jaloux et ? », tel un défi lancé dans votre petit jeu.

Une personne qui l’avait trompé ? Les bijoux de famille mériteraient de se faire écrabouiller, quelle honte de la part d’un homme d’être aussi lâche pour faire ceci. N’étant plus concentré, tu te ressaisis sur le fait que tu étais au courant de son enfant et sans comprendre, tu adoptais presque un côté paternel sans connaître ce dernier. « De sacrés bagages, osons-le dire. Sage que malgré les souffrances, nous vient toujours le meilleur et concernant cet adorable enfant, il me tarde de savoir ce qu’il a reçu en savoir de sa digne mère. », un compliment purement sincère.

Vient à parler du rythme et du deuil, sans aucun doute qu’il était trop tôt de précipiter les choses entre vous et de faire seulement quand tout sera moins bouleversant. Au moment de parler de manger, l’estomac d’Airi gargouille en même temps que le tien et vous regardant simultanément. « Tu as raison, il vaut mieux qu’on mange. »




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Airi & Eikichi


Eikichi confirmait sa jalousie et me demandait la suite en quelque sorte sauf que mon cerveau avait en quelque sorte planté parce que ce n'était pas prévu de le faire avouer aussi vite de cette manière et ... comme nous n'étions pas en couple, cela me surprenait un peu en sachant que nous venions de décidé de faire les choses à notre rythme parce que nous avions des préoccupations comme son deuil qui était encore récent et moi cet enfant adorable à gérer en plus de rendre visite parfois ma mère même si cela me faisait souffrir plus qu'autre chose. Cependant, cela me faisait grandement plaisir ... Ces sentiments que nous éprouvions depuis la plus tendre enfance étaient clairement présente pour nous, l'attirance aussi sauf que nous ne prenions aucun engagement actuellement. Nous étions parti sur la base de se découvrir petit à petit.

Je décidais de parler du repas qui se trouvait quasiment sous notre nez même si nous étions en train de nous faire face et que si aucun nous n'avait parler de la nourriture alors, nous nous serions peut-être encore embrassé et cela ne m'aurait pas déranger sauf que des fois nous devions apprendre à contrôlé notre corps pour éviter des soucis. Je souriais d'amusement à cause de mon ventre et de ses propos qui me donnaient raison concernant le fait que ce serait pas mal de manger notre repas. Je me mettais sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue avant de me diriger vers la nourriture et la déposer sur la table dans son intégralité.

- Il est temps de manger parce que nous perdons du des minutes depuis tout à l'heure pour le faire même si cela ne me dérange pas de continuer notre petit manège sur la jalousie ou sur bien d'autres sujets !

Je me trouvais dos à lui pendant quelques instants... cela me permettait de me ressaisir pour éviter de viser ces lèvres la prochaine fois que cette envie de le surprendre aurait lieu. En réalité, je me sentais un peu gêner et je ne savais pas à quoi m'attendre avec Eikichi suite à ce dont je venais de faire.

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Airi & Eikishi


Votre relation passe d’un niveau assez rapide sans pour autant y mettre une étiquette spécifique, car vous n’étiez absolument pas un couple officiellement seulement vos sentiments étaient assez confus. Suzuki Airi était ton premier amour d’enfance, un lien tel un fil rouge vous reliant irrévocablement par une attraction à laquelle vous ne pouvez résister. Succomber aux charmes d’une personnalité si intelligente et si séduisante qu’Airi, tu ne pensais pas pouvoir la retrouver au même endroit où tu bosses. Vous étiez suffisamment proches pour vous embrasser, mais cette dernière décide de reculer et parler de la nourriture dérivant le regard sur la table… Finalement c’est un choix judicieux de ne pas céder comme l’autre fois quand on sait jusqu’où vous êtes capables d’aller au vu de la tension régnante.

Son bisou sur la joue te satisfait tout de même et c’était sans doute raisonnable vu l’endroit où vous vous situez. Suivant de ce pas et rétorquant à la remarque d’Airi : « Je pourrais presque croire que tu crains notre capacité à dépasser les limites. Mais effectivement, ne perdons pas de temps et profitons de parler d’autres choses comme dis-moi à propos de ton enfant. Comment il s’appelle ? Ses loisirs et son prochain anniversaire ? ». Tous deux assis face à l’autre, tout en discutant et montrant ton intérêt par ce qui se passe dans la vie d’Airi, vous vous êtes tenus à simplement discuter sans céder à la tentation et dans une ambiance totalement décontracte. Hideaki aurait été heureux de voir cette scène. Lorsque vous vous quittés pour reprendre votre travail respectivement, ce fut ton tour d’embrasser la joue de @Suzuki Airi.




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