Son professeur ? Euh... Il est en train de mentir pour lui là ? Non ? Il pousse un petit soupir et s'apprête à lâcher son bras, seulement que voilà, il pose sa main sur la sienne et tout de suite il comprend que c'est pour qu'il ne fuit pas. Il pousse un petit soupir et le laisse s'occuper de tout, il a le sentiment que s'il s'en mêle les choses pourraient tourner à son désavantage il se tait et se contente de le regarder. Il finit tout de même par enlever sa main de son bras et reporte son regard vers lui lorsqu'il reprend la parole. Est-ce qu'il est vraiment obligé de l'accompagner ? Il s'apprête à secouer la tête et à s'exclamer qu'il peut se casser, mais très vite il se ravise, oui la fin de sa phrase ne lui laisse pas vraiment le choix et c'est pour ça qu'il ne dit rien et se contente de détourner le regard en lâchant un juron en coréen. Non, il n'est pas d'accord, mais bon, c'est quand même lui qui lui a demandé son aide non ? Il n'a pas le temps de protester qu'une infirmière l'embarque pour faire son scanner et c'est lorsqu'il remarque qu'elles sont trop occupé à parler de son cas qu'il lève son majeur pour le plus vieux. Oui, il n'est pas de tout reconnaissant, oui c'est un sale gosse, mais en même temps il se dit que tout ça c'est de sa faute.

Il ressortira quelques minutes après avec des instructions, du repos, beaucoup de repos, il les remercie et s'excuse de la scène qu'il a fait plus tôt et sort de la salle. Il pousse un large soupire, parce que oui, il est là, il n'a pas menti et il l'a attendue, il lève les yeux au ciel et se contente de se diriger vers la sortie de l'hôpital. Oui il devrait le remercier, mais non il ne compte pas le faire. Il se contente de monter dans le premier taxi qu'il voit lui donnant l'adresse de l'appartement de la fille qu'il a demandé son aide pour la mission, parce que oui la jeune femme ne répond pas aux messages. Chose qui l'inquiète un peu, non il ne joue pas au rôle du preux chevalier, il se mord la lèvre se demandant comment il va devoir faire pour qu'elle ne capte qui il est. Très vite une idée bateau lui vient à l'esprit il repose ensuite son regard vers le plus vieux.

"Tu ne montes pas ?"

Il arque un sourcil ne le comprenant pas trop, c'est lui qui voulait l'accompagner ? Bon ben s'il ne veut pas ça l'arrange aussi hein ! Il n'attend pas vraiment sa réponse et ferme la portière. S'il veut monter il a qu'à faire le tour...

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Il ne dit rien parce qu’il n’y a rien à dire. Il a voulu mon aide et il l’a obtenu. Bien sûr, ce n’est pas tout à fait ce qu’il avait en tête mais il devrait savoir que les enfants n’ont jamais gain de cause face aux adultes. Satisfait, j’ai du mal à réprimer un sourire alors que je l’accompagne passer ses derniers examens. Il est contrarié et ça suffit à mon bonheur, si je peux dire ça comme ça. Ce garçon est pénible et il faut bien que quelqu’un lui donne une leçon.

Alors qu’il s’en va passer son scanner, je le vois profiter de l’inattention du personnel soignant pour me faire un doigt d’honneur. Je soupire tout en retenant un léger rire et lui retourne sa charmante attention en veillant à ce qu’on ne me voit pas non plus. J’ai passé l’âge pour ces enfantillages mais c’est de sa faute. C’est lui qui passe son temps à me provoquer et qui fait ressortir le pire en moi. D’ailleurs je me demande ce que je fais encore là. Il mériterait que je le laisse se débrouiller tout seul. Pourtant je l’attends, buvant simplement un café que j’ai acheté dans un distributeur de la salle d’attente.

Lorsqu’il revient, il ne m’adresse pas la moindre parole. Ça tombe bien, je n’ai rien non plus à lui dire. Je me contente de quitter l’hôpital, le suivant d’une certaine manière pour m’assurer qu’il ne lui arrive rien jusqu’à ce qu’il ne soit dans un taxi. Il en trouve un sans problème et alors que je m’y attendais le moins, il m’invite presque à monter avec lui. Je réprime un sourire et décide de contourner la voiture pour entrer par l’autre porte. On dirait bien qu’il a encore besoin que je lui tienne la main.
« Je me demande à quel moment je t’ai autorisé à me tutoyer Ji Yeong-kun. »
Je n’attends pas vraiment de réponse de sa part. Je me contente de m’installer confortablement dans le siège et de laisser le taxi démarrer.
« J’imagine que tu t’attends à ce que je t’offre la course ? »
Bien sûr que c’était mon attention mais j’attends juste le bon moment et l’occasion de le traiter de gigolo et de lui faire savoir que ce n’est pas mon genre de jouer les sugar daddy. Mon rôle va s’arrêter lorsqu’il sera rentré chez lui, ni plus ni moins.

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Il pousse un soupir regardant pas la fenêtre à sa première phrase, et lui ? Hein ? Son Kun il peut se le foutre il pense ! Il ne dit rien il se contente de regarder par la fenêtre pour la simple et bonne raison que sa tête lui fait mal. Il le sait s'il pète un câble ça ne va qu'empirer son état, puis, merde ! Il ne s'énerve jamais ! Ça lui ressemble pas ! Ce mec a le don de lui foutre les nerfs. Il se met à rire lorsque le plus vieux reprend la parole. Il a de quoi payer la course mais c'est pas lui qui lui a dit qu'il veut l'accompagner ? C'est lui qui s'est prit un coup sur la tête ou..... Il plisse les yeux et ne tarde pas à répondre

"Alzheimer précoce hein, c'est toi qui veux m'accompagner"


Il lève les yeux au ciel et donne l'adresse au conducteur avant de s'installer contre le siège profitant pour un peu basculer la tête en arrière. Oui, il ne se sent pas bien mais tout va s'arranger avec une bonne nuit de repos. Il ferme les yeux et fait confiance au conducteur, de tout manière il n'a pas vraiment le choix. Il ne prend même pas la peine d'envoyer un énième sms à la princesse en danger se doutant que ce n'est qu'une perte de temps. Puis il ne veut pas l'inquiéter pour rien, ou pire qu'elle croit qu'elle a une touche, et rien qu'à penser à ça il ne peut s'empêcher de faire une grimace de dégout alors qu'il a encore les yeux fermés. C'est au bout de quelques minutes qu'il rouvre les yeux, lorsqu'il sent le taxi s'arrêter, oui ils sont trop loin de l'université pour que le plus vieux ne se pose pas de questions. Il profite qu'il soit occuper à payer le chauffeur pour quitter la voiture et marcher le plus vite qu'il peut devant ce fameux appartement. Un appartement d'une fille de riches, il regarde sa montre et comprend qu'elle doit être entrain d'étudier chez elle. Il ne perd pas de temps et se baisse pour prendre une pierre et regarde la fenêtre de sa chambre avant de la jeter de toutes ses forces contre sa fenêtre. Il répète l'opération plusieurs fois avant de voir la fenêtre s'ouvrir, c'est à ce moment qu'il se cache derrière une poubelle et attend qu'elle referme la fenêtre avant de sortir de sa cachette et d'aller voir le plus vieux.

"Prend un autre taxi je prends le bus"

Oui, une façon de lui comprendre qu'il n'a plus à s'occuper de lui et c'est avec les mains dans les poches qu'il se dirige vers l'arrêt de bus le plus proche.
 

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Il ne me répond pas tout à fait de la manière dont je m’y attendais mais ça n’en reste pas moins amusant même si je ne dis rien et me contente de sourire tout en perdant mon regard sur le paysage. Je ne dis rien durant tout le trajet. Je n’ai de toute façon rien à lui dire. Une fois à destination, je paie le taxi et le laisse filer. J’en appellerais un autre après m’être assuré que le gamin va bien et qu’il est bel et bien rentré chez lui.

Lorsque je me dirige vers le bâtiment où je suppose qu’il vit, je tombe nez à nez avec lui. Je m’attends à ce qu’il me dise que ma mission est terminée puisqu’il est arrivé à bon port mais il n’en est rien. J’arque même un sourcil de surprise à ses paroles.
« Je croyais que ce taxi nous avait déposé chez toi ? »
Ma question n’en est pas vraiment une puisqu’il m’a déjà plus ou moins fait comprendre qu’il ne vivait pas ici. Alors que faisons-nous ici ? Je n’en ai pas la moindre idée et dans le fond je m’en fiche.
« Si j’avais su, j’aurais demandé au taxi de nous attendre. Tu sais que tu n’es ni logique, ni pragmatique. »
Je le suis quand même jusqu’à l’arrêt de bus avant de lui tendre quelques billets :
« Si tu as peur que je sache où tu habites, parfait je ne t’accompagnerais pas mais prends un taxi s’il te plait. Tu n’es pas en état de prendre le bus. »
Il risque de s’endormir ou de perdre connaissance et se retrouver à l’autre bout de la ville à son réveil. Pas que ça m’inquiète ni que ça soit mes affaires mais que voulez-vous, je suis une âme charitable.

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Il ne s'attendait pas vraiment à ça, oui ce mec vient de lui passer l'argent pour rentrer chez lui, attend, il pense qu'il est pauvre ? Oui sans doute, il plisse les yeux et prend les billets avant de les foutre dans la poche de sa veste. Non il ne veut pas de son argent, il est bien trop fier pour ça, il pousse un soupir et s'apprête à prendre son livre pour commencer à le lire. Oui, son livre.... Merde.... Son livre ! Il se jette sur le plus vieux regardant ses mains puis fouillant les poches de sa veste. Il fait quelques pas en arrière et se tape le front avec la paume de sa main tout en se faisant mal sans trop s'en rendre compte. Il lâche un juron en coréen et commence à marcher vers l'hôpital tout en laissant un.

"Rentre chez toi"

Non ce n'est pas méchant, c'est juste que voilà, il ne va pas le suivre toute la journée, si ? Il doit avoir des choses à faire, être surveillé, aidé ou encore que quelqu'un s'occupe de lui, ce sont des choses qu'il ne connait pas et ne comprend pas. C'est sans doute pour ça qu'il trouve Renji si agaçant, il ne voit pas la bonne action qu'il fait en restant avec lui. C'est aussi pour ça qu'il parle aussi méchamment, il ne sait pas communiquer autrement, s'il joue son rôle de victime à merveille il n'arriverait pas à endosser celui du mec affection et docile. Ce serait un rôle bien trop éloigné de son propre lui. Il ne dit rien et sent un vertige le prendre, sauf que cette fois-ci il maitrise. Il ne vacille pas, il s'arrête quelques millièmes de secondes avant de reprendre sa marche, lâchant pour le coup un faible soupire. Putain il doit choper le premier taxi qu'il voit sinon il va se viander ce con. Mon Dieu quel con avoir oublié son bouquin dans la salle d'attente pour la radio, merde putain ! Il est contrarié ça le gave, lui qui ne veut qu'une chose rentrer et dormir il va devoir encore supporter quelques heures avant de retrouver son lit.
 

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Vraiment, j’ai du mal à le comprendre mais également à le cerner. Il ne veut pas que je l’accompagne, ni que je l’aide. Il ne veut pas de mon argent et maintenant il se met à s’agiter dans tous les sens sans raison. Je le fixe sans comprendre avant de réaliser qu’il se comporte exactement comme dans la ruelle lorsqu’il cherchait son livre. Je soupire puis sors mon téléphone portable et compose le numéro d’un taxi. Je n’ai pas besoin d’être devin pour savoir ce qu’il a en tête ni qu’il n’y arrivera pas à pieds. J’appelle le taxi et ne mets pas longtemps avant de le rejoindre, refermant ma main sur son poignet pour qu’il s’arrête.
« Attends. »
Il ne doit pas être content de m’avoir sur le dos et qu’il le croit ou non ça ne me fait pas non plus plaisir de jouer les baby-sitters avec lui. J’ai autre chose à faire de ma journée de repos. D’ailleurs j’en viens même à me demander comment j’ai bien pu me retrouver dans une telle situation. Non mais franchement… mon trop bon cœur finira par me perdre c’est certain. Surtout avec des gamins aussi ingrats que lui.
« J’ai appelé un taxi. Il sera là dans quelques minutes. Alors ne joue pas les héros pour un livre. On va aller te le chercher. »
C’est en le voyant faire sa tête de mule mais surtout un caprice pour un bouquin que je suis content de ne pas avoir d’enfant. Même si en étant gay ça aurait été compliqué. Non vraiment, je ne suis pas fait pour être père. En plus avec tous ces jeunes dont je m’occupe à l’université, sans parler des chatons perdus comme lui… je crois que j’ai ma dose pour toute une vie.

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Il pensait qu'il allait le laisser se débrouiller, qu'il allait rentrer chez lui les mains dans les poches, mais non, ce mec, ou plutôt ce prof qui n'est pas le sien lui attrape le poignet. Il lâche un long soupir et se retourne, oui, il le sait, il va lui dire de rentrer chez lui, d'oublier son livre et de s'en acheter un autre. Il veut le remballer, non, il va le remballer ! Mais voilà que ce dernier le devance. Il arque un sourcil à sa première phrase, attendre ? Mais attendre quoi au juste ? Il n'a pas le temps de soupirer que le plus vieux reprend la parole et là il ne dit rien. Il sent sa colère s'en allait et se contente d'hocher la tête, et se défait tout de même de son emprise pour aller s'asseoir sur un banc se trouvant pas très loin. Il n'aurait jamais pensé qu'il puisse l'aider jusqu'au bout, c'est bizarre, enfin, peut être que les personnes naturellement gentilles existent non ? Il pousse un soupir et laisse doucement basculer en arrière en regardant la même occasion le ciel. Il esquisse un petit sourire lorsqu'il remarque que le soleil est en train de se coucher. Il a donc perdu toute une journée, il pose sa main sur son ventre et comprend pourquoi il a faim. C'est lorsqu'il voit le professeur s'approcher qu'il reprend la parole, un peu gêné par la situation il finit par lui lâcher.

"Je ne t'ai rien demandé.... Mais merci."

Il ne dit rien et se lève lorsqu'il voit le taxi arriver, cette fois-ci il s'arrête avant de monter dedans et fait signe au plus vieux de le suivre. Est-ce qu'il deviendrait plus gentil ? Sans doute, mais jusqu'à quand ? Parce qu'il faut quand même il l'avouer qu'au moindre faux pas de l'autre et Ji Yeong redeviendra le même petit con qu'il était avant. C'est une fois dans le taxi qu'il donne l'adresse de l'hôpital avant de s'installe confortablement dans la voiture, il pousse un petit soupir, oui, il a mal et oui il veut rentrer chez lui. Sauf que pour le moment ça semble être plus compliqué que prévu, pour le moment il se contente de regarder le paysage qui défile devant ses yeux se mordant la lèvre inférieure un peu stresser sans savoir pourquoi.
 

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C’est en le voyant regarder le ciel, que j’en fais autant, réalisant que le soleil est sur le point de se coucher donc qu’il est très tard. Un soupir traverse mes lèvres. J’aurais passé mon jour de libre avec ce gamin. Décidément moi qui pensais me reposer loin de ces jeunes fatigants me voilà en train de faire du baby-sitting. Comme si celui que je faisais déjà à l’université n’était pas déjà largement suffisant.

Quand il me remercie, je reporte mon regard sur lui et esquisse un mince sourire à peine perceptible, me retenant d’ailleurs de lui dire qu’il se montre enfin poli. Mieux vaut garder ce commentaire pour moi, même si je n’en pense pas moins.

Le taxi arrive et je le laisse monter en premier avant de le suivre à l’intérieur pour un retour en arrière. Espérons que ça soit notre dernier aller-retour. D’ailleurs je commence à avoir faim mais on verra ça pour quand il aura récupéré son livre. Pour l’heure, nous roulons vers l’hôpital sans rien nous dire même si je lui trouve une mine soucieuse. Je ne le connais pas depuis longtemps mais c’est un super pouvoir de prof de remarquer ce genre de chose. Je me penche alors vers lui et lui murmure :
« Ne t’en fais pas, on va le retrouver. »
Même si dans le fond ce n’est qu’un livre mais j’ai bien compris qu’il y tenait pour une raison qui me dépasse un peu mais peut-être parce qu’il n’a tout simplement pas les moyens pour s’en racheter un autre. Si l’argent n’est pas un problème pour moi, je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde en particulier chez les étudiants.

Nous arrivons devant l’hôpital et je paie la course avant de sortir et de lui dire :
« Va donc chercher ton livre, je vais nous acheter à manger. On se retrouve dans le hall et ne traine pas sinon je serais obligé de venir te chercher. »

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Il tourne la tête vers le prof qui se trouve à côté de lui, pourquoi est ce qu'il essaie de le rassurer ? Il fait si pitié que ça ? Il se contente d'hocher les épaules et de rien dire reportant son regard vers le paysage. Ils ne mettent pas beaucoup de temps avant d'arriver devant l'hôpital, il esquisse un petit sourire et sort du taxi alors que le plus vieux va payer la course. Il profite qu'il soit trop occupé pour essayer de se casser et qu'il le perde de vue, seulement voilà, il ne semble pas être facile à semer parce qu'il reprend la parole, chose qui soule Ji Yeong qui s'arrête et se retourne. Mon Dieu, ce visage, entre son expression de mec blasé son œil au bord noir et ses égratignures on ne peut que se foutre de sa gueule il pousse un long soupir et lève son pouce en l'air avant de lui tourner le dos et de courir vers la réception. Sauf que voilà, un vertige le prend et il s'arrête portant sa main droite sur sa tête et reprend sa route mais cette fois-ci en marchant. C'est une fois devant la réception qu'il explique son problème. Heureusement pour lui son bouquin à vite était ramené aux objets perdus et c'est en quelques minutes seulement qu'il récupère son bien. Il pousse un long soupir de soulagement s'incline pour les remercier avant de rejoindre le japonais. Sauf que voilà, il ne le voit pas, il arque un sourcil et pousse un soupir avant de se casser.

Il doit surement être entrain de payer la bouffe qu'il est parti prendre, il ne perd pas de temps et quitte l'hôpital pour aller à la pharmacie la plus proche. Il fait la queue tout en regardant par moment ver l'hôpital, oui au cas où il verrait Renji revenir et c'est ce qu'il finit par voir lorsque son tour arrive, il se retourne rapidement vers la pharmacienne et lui demande deux boites de paracétamol pour ses douleurs à la tête avant de payer et de sortir de la pharmacie. Il le regarde quelques secondes de dos, oui, c'est le moment pour fuir. Il fait un pas en arrière avant de soupirer et d'aller le rejoindre se demandant pourquoi est ce qu'il fait ça. C'est une fois qu'il se retrouve juste derrière lui qu'il pose sa main sur son épaule avant de reprendre la parole.

"J'ai mal à la tête, je me suis acheté des médicaments"

Il lève le petit sachet pour qu'il voit qu'il ne ment pas et reporte son regard vers lui ou plutôt ce qu'il a acheté.

"Tu as acheté quoi ? On va dehors ?"

Oui autant aller manger sur un banc, il ne se rend pas compte qu'il vient de repasser au vouvoiement, il n'attend pas sa réponse et sort de l'hôpital.
 

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Je ne suis pas convaincu par sa réponse mais je ne peux pas non plus le suivre partout pour le materner. A son âge, il doit être capable de faire les bons choix et j’espère pour lui qu’il m’attendra car je ne pense pas qu’il soit en état de rentrer seul chez lui. Malgré moi je pousse un profond soupir d’agacement. Pourquoi est-ce que je m’en fais autant pour ce gamin mal poli ? Vraiment ça ne me ressemble pas.

C’est un peu agacé que j’entre dans la supérette la plus proche. Je ne sais pas vraiment quoi prendre car je ne connais pas ses goûts alors je prends ce qu’il y a de plus classique en matière de bento, en espérant qu’il ne soit pas allergique à quelque chose. Sinon tant pis, il est assez grand pour regarder avant de manger. Je suis déjà bien gentil de lui acheter à manger. Je lui prends également de l’eau mais aussi du jus de fruit. Faire le plein de vitamine devrait l’aider.

Une fois mon choix fait, je vais à la caisse et paie avant de reprendre le chemin de l’hôpital, pressant un peu le pas et me demandant s’il m’aura attendu ou pas. Je ne sais pas pourquoi je m’inquiète autant pour lui. Je devrais arrêter mais c’est plus fort que moi et ça m’énerve !

Une fois dans le hall, je le cherche du regard sans parvenir à le trouver. Il est parti et c’était prévisible. Malgré moi j’esquisse un petit sourire amer alors que dans le fond, je m’y attendais. Je ne me pensais juste pas aussi stupide. Est-ce que c’est la solitude qui me fait me comporter comme ça ? Peut-être mais dans ce cas, je devrais peut-être songer à adopter un chat ou un chien.

Et puis je sens soudain une main sur mon épaule, en même temps qu’un étrange sentiment m’envahit. Clairement je ne saurais pas vous dire quoi. Certainement du soulagement en voyant qu’il est là et qu’il va bien.

Il m’explique alors qu’il est sorti acheter des médicaments et je ne réalise pas immédiatement pourquoi j’ai soudain mal au visage. C’est en voyant mon reflet dans une vitre plus loin que je réalise avec stupeur que je souris. Je lui souris… J’essaie de ne pas le faire mais on dirait que les muscles de mon visage sont comme bloqués. Le fronce les sourcils pour reprendre un air sévère et fait semblant de tousser pour masquer ce sourire stupide qui vraiment ne me ressemble pas. Moi ? Sourire ? C’est une plaisanterie, n’est-ce pas ?
« Oui allons manger dehors. Il y a un petit parc pas loin. Je te montrerais ce que j’ai pris. Il y a de l’eau et des jus de fruit aussi. Tu pourras prendre tes médicaments. »
J’avance le premier et lui fais signe de me suivre avant de lui demander :
« Tu as retrouvé ton livre ? »

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