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Des retrouvailles un peu tendu [PV Eikichi]
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Des retrouvailles un peu tendu [PV Eikichi]
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Airi & Eikichi


Je m'étais rendue quelques jours auparavant à la librairie de mon ancien ami du nom de Kurushima et du prénom d'Hideaki ... Je n'avais pas reçus un accueil tendre, mais c'était normal après ma "disparition" vers l'âge de mes dix - onze ans qui était suite au décès de mon père ... Je m'étais retrouvé chez mes grands-parents maternels comme ma mère se trouvait dans une situation délicate pour s'occuper de moi et cela avait été compliqué durant quelques années jusqu'au moment ou ma mère a décidé de se ressaisir pour se rendre dans un appartement non loin, mais ce n'était pas pour autant que nous étions revenu dans le quartier d'avant ainsi que pour l'école ...

En grandissant, cela aurait été chouette de ma part de chercher mes amis sauf que ce n'était pas possible avec ma vie de tous les jours qui étaient extrêmement chargé entre mes études et ma vie auprès de ma famille ainsi que de mon ex petit ami à l'époque, mais c'était de l'histoire ancienne pour le coup même si l'amour ce n'était pas pour moi ... J'avais aussi pris sous mon aile un petit garçon qui avait perdu ses parents et qui ne pouvait pas être pris par les membres de sa famille alors, j'avais pris la décision de l'adopté même si cela devait prendre du temps et maintenant nous vivions heureux enfin presque ... Ma mère se trouvait à l'hôpital depuis quelques mois et ça n'allait pas en s'arrangeant alors, j'avais décidé de quitter mon travail de médecin urgentiste pour postuler en tant qu'infirmière à l'université de Chûô et me proposer comme médecin remplaçante auprès des cabinets médicaux de Tama comme après tout ma maison se trouvait auprès de la rivière.

En attendant, Hideaki m'avait expliquer qu'au sein de l'université se trouvait un ancien ami du nom de Yoshida et du prénom d'Eikichi et ... Il était fort possible que cela ne passe pas des masses entre nous deux comme celui-ci m'en voulait énormément de n'avoir pas donné de nouvelles ces dernières années. En même temps, cela devait faire dix-huit à dix-neuf ans que nous nous étions pas croisés une seule fois ou peut-être que si sans forcément le savoir. En tout cas, je venais d'entrer dans le bâtiment B1 pour me rendre au niveau de la cafétaria des professeurs afin de prendre mon repas sauf que ... Je venais de tomber dans les couloirs sur cette personne. Je me sentais incapable de prendre la parole pour le coup, car j'étais dans les torts à coup sûr. Hideaki m'avait peut-être pardonné comme c'était quelqu'un de compréhensif, mais cela ne signifiait pas pour autant que ce serait le cas avec lui.

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Yoshida Eikichi & @Suzuki Airi
Un an déjà s’était écoulé, la vie se poursuivait comme si rien n’était et pourtant le manque continuait de faire présence à ton quotidien. La perte d’un être cher est dévastatrice car on sait que quand on a trouvé une partie de son âme et qu’elle vient à disparaître, plus rien n’est pareil après. Ce gouffre qui t’enfonce sans le percevoir dans une grotte obscure et ta vue finit par perdre la clarté du jour. Et pourtant, aujourd’hui, te voici là au sein de l’université Chûo en tant que conseiller d’administration et d’orientation. Veiller aux tâches administratives notamment les inscriptions, sans compter orienter tout type de personnalités en fonction du profil, de ce que ces personnes dégagent réellement. Ton boulot, tu l’adores, tu sais dans quoi tu t’es investi, c’est juste la fatigue de vivre et de voir toujours le même tableau qui te gave. Après avoir reçu un étudiant qui se dit être associable et pourtant bien entouré cela te donnait ce sentiment contradictoire qu’il se cherchait encore malgré sa dernière année dans les parages. Il est temps de faire une pause, je crois. Ramassant tous les documents essentiels à transmettre à l’équipe universitaire et en particulier, les professeurs, tu profites de passer par leur salle et par la même occasion te servir d’un café. T’avançant, songeur, dans les couloirs menant à la cafétaria, ton cœur fit un arrêt sur place à la vue d’une connaissance. Automatiquement ton visage se renfrogne, le regard se durcit et tu te demandes depuis combien de temps est-elle de retour ? Ton amie d’enfance à toi et Hideaki, celle qui vous a connu depuis le bac à sables et qui du jour au lendemain, a disparu sans laisser la moindre chance de se contacter. Certes, à l’époque, vous étiez des gosses et elle suivait sa famille, mais tu ne pensais pas le prendre d’un coup sec cette disparition. Moins douloureuse que la récente, mais plus comme une sorte de coup bas sadique. Ta bouche fit le mime parfait d’un poisson, s’ouvrant et se fermant toutes les minutes puis après une longue respiration, tu te décides à parler. « Je suppose que je me dois de te souhaiter un bon retour parmi nous, Suzuki Airi. ». Insistant sur son nom et gardant le regard fixe sur elle.
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Airi & Eikichi


Eikichi était conseiller d'administration et d'orientation au sein de l'université de Chûo ... Hideaki m'avait prévenu que ce ne serait pas évident de me retrouver en face de lui et celui-ci n'avait pas tort ... Je réalisais que mon vieil ami ouvrait et fermait sa bouche à plusieurs reprises, mais finalement celui-ci prenait la parole en me parlant de manière assez froide ... Je sentais qu'en me souhaitant un "bon retour", celui-ci n'était pas forcément sincère comme après tout sa colère était reporté sur ma "disparition", mais à l'époque cela m'était impossible de donner des nouvelles et par la suite en étant occupé ... C'était devenue encore plus difficile.

Je ne savais pas du tout comment m'y prendre avec cet homme qui avait perdu peu de temps auparavant sa fiancée lors d'un accident de la route ... Hideaki m'en avait parlé afin d'éviter des sujets épineux si jamais nous nous croisions tous les deux et ce n'était pas plus mal même si en général c'était rare de dire des bêtises. Je n'arrivais pas à répondre à cette personne alors, que celui-ci avait essayé d'être poli en quelque sorte envers moi. Je me raclais un instant la gorge, puis mon regard se portait sur lui à mon tour.

- Je suis étonnée de tes propos alors, que ... cela devrait être à moi de prendre la parole en première, Yoshida Eikichi...

Je méritais clairement un Eikichi qui serait en train de m'incendier plutôt qu'un Eikichi un peu trop doux envers moi ...

- Cependant, c'est un plaisir de te revoir, Yoshida Eikichi.

J'étais sincère concernant le fait que cela me faisait plaisir de revoir cette personne qui se tenait en face de moi même si ce n'était peut-être pas son cas. Je savais pertinemment bien que ma phrase d'avant risquer de mettre clairement de l'huile sur le feu.

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Yoshida Eikichi & @Suzuki Airi
Impossible de prévoir le fait que son retour te soit apparu aujourd’hui, ignorant totalement comment tu pouvais réagir et encore moins retenir l’amertume de sa disparition. Ta conscience t’oblige à rester calme et compréhensif et pourtant, ton sang pompe ton cœur à une vitesse fulgurante et tu savais sans douter que ton tempérament allait une fois de plus brûler. « Et en quoi tu peux être étonnée ? Est-ce que c’est interdit de te souhaiter un bon retour ? Tu préfères un ‘qu’est-ce que tu fous ici ?’ ». Essayant de retrouver un calme avant que cela ne puisse dégénérer car tous deux, vous êtes pires qu’un chien et un chat et pourtant c’est à se demander si vous n’aimez pas ça. Depuis votre enfance, Hideaki jouait le médiateur car Airi te provoquait souvent et tu répondais bien que tu sois le plus âgé des trois. Cependant, quelque chose chez elle te fait sortir de tes gonds et c’est comme l’huile qu’on verse accidentellement par terre et qu’une allumette entre en contact sans oublier le gaz à proximité. Une explosion dont peu de gens peuvent supporter, mais étrangement vous le faites bien. Et après tout, il ne serait pas étonnant qu’inconsciemment tu as accepté volontairement de rentrer dans la provocation. Comment oses-t-elle ?

Pensant à reprendre ton souffle et entendant son plaisir de te revoir, pris d’un assaut de nerfs tu ris de façon incontrôlable, puis revient au sérieux même si finalement cela te fit sourire au coin pour répliquer. « Ah ça m’avait manqué. Enfin, si on préfère jeter l’huile sur le feu directement. Je te trouve particulièrement épique, mais c’est un plaisir pareillement. ». Seul le ciel savait à quoi s’attendre de vous deux.
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Airi & Eikichi


Je ne pouvais pas m'empêcher de "répliquer" quand cela concernait cet homme qui se trouvait en face de moi ... Enfant, nous étions amis malgré notre côté chat et chien envers l'autre et cela ne risquait pas de s'arranger au fil des années en sachant que ma disparition avait durée environ dix-huit à dix-neuf ... Il me demandait en quoi cela m'étonnait, si c'était interdit de souhaiter un bon retour ou si je préférais entendre "un qu'est-ce que tu fous ici ?" ... En réalité, la dernière solution serait mieux en sachant que celui-ci devait contenir sa colère après moi en ce moment même sauf qu'en étant à l'université... Il était difficile de s'en prendre réellement l'un à l'autre.

Je savais pertinemment bien sur quoi était porté sa colère en ce moment-même et ce n'était pas pardonnable même si Hideaki avait réussi après m'avoir écouté, mais lui avait un grand coeur ou presque ... C'était quand même le plus fourbe en temps normal. Je venais de sortir que c'était un plaisir de le revoir, mais son rire était devenu totalement hystérique avant de reprendre un air sérieux... Ensuite, il prenait la parole pour dire que ça l'avait manqué alors, que j'étais persuadé que non et que j'étais en train de jeté de l'huile sur le feu. En plus il me trouvait particulièrement épique. Je répondais de manière ... calme et sincère pour le coup.

- J'aurais préféré un qu'est-ce que tu fous ici ... En sachant que ta colère envers moi est ... tout à fait normal après avoir disparu depuis tant d'années ...

J'aurais préféré que celui-ci s'en prenne à moi plutôt que de garder son calme de cette manière. Je regardais mon vieil ami qui avait drôlement bien grandis... Il était vraiment plaisant à regarder, mais ce n'était pas le seul à être ainsi de toute manière... Je ne savais pas quoi dire de nouveau.

- Je suis incapable de ...

Je comptais lui dire quoi ? Incapable de te demander le pardon parce que c'est amplement mérité ? Incapable de rire dans ce genre de situation comme tu le fais si bien même si c'est de manière hystérique ? Incapable de quoi ? Je ne savais plus quoi répondre par la suite... Si, j'avais croisé Hideaki avant ma prise de travail ici, j'aurais certainement fuit avant de le croisé. Cette fois-ci c'était à moi d'avoir un petit rire sur le coup.

- te faire face en réalité parce que, cela m'est impossible de me faire pardonner après avoir disparu autant d'année et même en expliquant cela serait impossible aussi dans tous les cas.

Je n'arrivais pas à dire les choses correctement pour le coup ... En plus, des personnes pouvaient arrivé à tout moment dans ce couloir même si c'était principalement pour le personnel de l'université.

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Yoshida Eikichi & @Suzuki Airi
Sa réponse te surprend, tout aussi calme et sincère, elle souhaitait que tu craches du feu plutôt de rester sereinement sur les limites. Aurait-elle si peur de te voir calme ? Est-ce si étrange qu’on puisse croire que tu puisses l’être ? En tout honnêteté, une personne ne te connaissant pas dirait non, mais celle-ci te connait bien depuis l’enfance. Toujours à l’écoute, tu prends le temps de conseiller, mais restant direct sans détourner. Agir aussi calmement ne voulait dire qu’une chose : tu te retiens pour ne pas blesser et essayer de comprendre sa disparition, mais cela signifiait une énorme tempête. Jetant un regard vers l’horloge, les autres collègues n’arriveront pas avant moment ayant pris connaissance des habitudes à force d’observer. Comme résigné, tu balances : « Oui, on peut dire que tu es douée pour disparaître sans laisser de trace. Hideaki est au courant que tu es revenue ? ». C’était une bonne question, savoir si ton meilleur pote a eu la connaissance de son retour avant toi. Tenant ta patience à bout de bras de fer.

Ton amie d’enfance était clairement devenue une belle jeune femme, tu n’as aucun doute sur le fait qu’elle a toujours été agréable à regarder depuis toujours. Cependant, tu étais plus d’avis à te sentir particulièrement intrigué par ce qu’elle a dans la cervelle. Attendant sa réponse commençant doucement, tu ne pouvais t’empêcher de vouloir que ça sorte d’une traite. Et soudain, la bombe fut lâchée. Impossible de pardonner ? Si elle avait au moins donner des nouvelles ne serait-ce une fois par mois ou tous les six mois, voir un an. Tu ris également de sa réponse, mais pas d’un rire de joie.

« C’est la meilleure celle-là ! Sais-tu l’attente d’espérer un retour ? Avais-tu des ennuis ? Certes on était des gosses, Airi, mais Hideaki et moi étions quoi au juste pour toi ? Pourquoi ce serait impossible d’expliquer même par de petits mots si tu ne veux pas rentrer dans les détails. ».

En colère, ton calme en apparence était un leurre. En réalité, tu voulais juste la comprendre, mais blessé par son attitude, tu ne peux t’empêcher d’ajouter : « Si je dois expliquer en quelques mots ma vie serait : amour, blessé, perte, solitude. Alors dis moi ce que donnerait le résultat ? ». Comme si tu lui tendais la perche pour faire avancer les choses.

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Airi & Eikichi


Je regardais autour de moi afin de savoir si des personnes se trouvaient dans les alentours sauf que ce n'était pas le cas ... Ils devaient certainement se retrouver à la cafétaria pour manger sauf que ce n'était pas notre cas en ce moment-même étant donné que nous étions tombé l'un sur l'autre et que nous avions des choses à nous dire enfin c'était surtout moi pour le coup.

Eikichi me parlait d'être douée pour disparaître sans laisser de trace alors, que ... ce n'était pas vraiment le cas même si par moment cela aurait été plus simple pour moi étant donné qu'en ce moment ma vie était un enfer même si ... J'essayais de tenir le coup pour mon fils adoptif qui n'avait pas demander à perdre ses parents et sa famille qui refusait de l'avoir sous son aile alors, cela me permettait de me battre contre mes envies de lâcher ma vie et de disparaître dans sa globalité. Je paraissais forte, mais c'était en réalité loin d'être le cas. Il me demandait si Hideaki était au courant de mon retour et c'était le cas étant donné que nous avions discuté.

- Il est au courant comme nous ... nous sommes croisé à sa librairie qui se trouve au C Square du centre commercial...

J'aimerais détourner mon regard en ce moment-même sauf que cela m'était impossible ... Eikichi avait un don pour faire en sorte que cela soit difficile de se détourner de lui et cela avait toujours été le cas même en étant enfant. Il me disait que c'était la meilleure celle-là quant à mes propos qui disait que celui-ci ne me pardonnerait jamais même si je venais à m'expliquer et il me demandait à sa manière si je savais à quel point c'était dur d'attendre le retour d'une personne, si j'avais des ennuis... Il me disait que nous avions beau être des enfants que Hideaki et lui se demandaient ce qu'ils étaient à mes yeux. Il me demandait pourquoi ce serait impossible de m'expliquer même par des petits mots si je ne souhaitais pas entrer dans les détails.

- Je suis navrée pour la perte de ta bien aimée ...

Je n'arrivais pas à prendre la parole parce que c'était dûr de parler de la mort de mon père lors d'un braquage qui a mal tournée, de ma mère qui a failli m'abandonner donc c'était mes grands parents qui prenaient soin de nous, puis que des années plus tard, elle s'était enfin ressaisi pour déménager encore et après j'étais plonger dans d'autres trucs. J'avais tout pris sur moi depuis des années sans dire à personne ce dont je ressentais alors, forcément quelques larmes coulaient le long de mes joues parce qu'en réalité, ce gars savait me faire sortir de mon concon à sa façon. Il me disait que celui-ci en quelques mots, il avait perdu sa fiancée et qu'il se sentait seul du coup et la solitude, je connaissais que trop bien. J'avais un petit rire sur le coup malgré mes larmes qui coulaient toujours le long de mes joues et que j'essayais de stoper petit à petit même si c'était difficile.

- En quelques mots... Mort de mon père, déménagement, mère absente pendant des années, déménagement, trahison en amour, à fond dans mes études, adoption d'un enfant qui a perdu ses parents et dont sa famille ne souhaitait pas s'occuper, mort qui approche pour ma mère et solitude.

Je n'étais pas capable d'exprimer mon ressenti auprès des garçons même si celui-ci me l'avait demander sauf que c'était le moment de le faire, je considérais ces deux-là comme des amis proches, mais à l'époque je n'avais pas grands moyens de joindre qui que ce soit et on avait peur de me laisser sortir en dehors de mes cours ... J'avais des amis, mais c'était pas comme eux.

- Hideaki et toi ... vous êtes des personnes importante à mes yeux... Surtout que tu étais mon premier amour même si nous n'étions que des enfants à l'époque ... Et c'est pour cette raison que c'est normal de me détester... Je me considère moi-même comme une personne détestable en ce moment-même.

Il m'était impossible de faire face plus longtemps à cette personne alors, je décidais de me mettre dos à celui-ci afin de calmer mes larmes et de me ressaisir comme avant même si ce n'était pas facile. Je gardais tellement de chose en moi...

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Yoshida Eikichi & @Suzuki Airi
Loin d’être celui qui dirait être le seul à connaître la souffrance, avoir une histoire complexe. L’être humain est complexe parce qu’il possède de multiples émotions variant d’une personne à une autre, nous ne réagissons pas de la même manière. Ce qui change en réalité c’est la tolérance et la capacité à pardonner, demander pardon et être ouvert, beaucoup moins égocentrique. Mais toi-même sait que les imperfections comme les défauts dépeignent totalement et peuvent être un obstacle sur le chemin de telle personne. Parce que tu étais bien conscient que la perfection, tu ne l’étais pas totalement. Airi révèle qu’elle a croisé Hideaki bien avant toi, donc ce dernier s’est abstenu de te prévenir… Quel fripouille, sa fourberie n’a pas de nom…

Un halètement venant de ta bouche lorsqu’Airi prononce ses excuses pour ta défunte fiancée. Hideaki à sans doute trop parler, il faudrait penser à lui dire deux mots à ce dernier à l’occasion et toute façon, elle aurait fini par le savoir. Ce n’est pas plus mal. A cette mention, ton regard se couvre et tu essaies manifestement de voiler la tristesse qui t’envahit bien qu’Airi est loin d’être dupe. Murmurant un : « Merci pour ta compassion. » Soudain, Airi finit par parler et révéler ses raisons, le fait qu’elle soit partie, ne donnant aucune nouvelle. En réalité, tu ne pensais pas que cette dernière aurait accepté de jouer le jeu, un petit exercice que tu avais l’habitude de faire pour aider principalement les gens à trouver l’orientation. En fonction des mots tu comprends donc le départ de ton premier amour est dû à la mort de son père… Suivie de l’absence maternelle puis une trahison en amour. Quel est idiot qui ose tromper une fille comme elle ?! Un garçon adopté, tu reconnaissais bien là Airi et son besoin d’aider les autres, mais jamais elle. Sa mère serait mourante ? Et la solitude, en fait, vous avez tous les deux des points communs malgré que vous passiez déjà votre temps à vous chercher l’un et l’autre. A ce moment-là, tu n’avais toujours pas prononcé un mot, préférant écouter comme tu le ferais lors d’un de tes rendez-vous… Ton cœur se serre à la vue des larmes coulant sur ses joues… Et puis au moment où tu t’apprêtes à répondre enfin, elle répond à ta question, qui vous êtes toi et Hideaki pour elle.

Elle te considérait comme son premier amour, alors après tout c’était bien réciproque, tu étais en état de choc. Peinant à la réalisation pour ensuite être en colère contre elle. De quel droit, elle ose se détester ?! Et la voici te tourner le dos. Trop longtemps sans avoir parler, ton corps a réagi pour que tu viennes à l’enlacer afin de la réconforter et tous tes sentiments vis-à-vis d’elle remontent à la surface et tel un enclenchement. « Je suis vraiment et sincèrement désolé que la vie te mène un chemin effroyable, cette souffrance sans nom est un des pires obstacles qu’un humain ne souhaite pour un autre, mais parfois c’est ce qui nous permet d’être plus fort. Tu es et seras toujours considéré comme mon premier amour et avec Hideaki, nous te connaissons mieux que personne, tu nous as. Si tu as besoin avec ton fils, je serai toujours à tes côtés. Et même si nous nous tenons tête, je ne pourrai pas te détester alors ne te déteste pas Airi. ».


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Airi & Eikichi


Hideaki devait certainement avoir ses oreilles qui sifflaient comme nous étions en train de parler vite fait de lui quant au fait de ... savoir, s'il était au courant de mon retour dans les environs et c'était le cas comme nous nous étions croisés par hasard à sa librairie quelques temps auparavant... Eikichi devait sûrement en vouloir à son meilleur pote de n'avoir rien dit à mon propos, mais est-ce que cela aurait changer quelque chose de la savoir ? Je n'en étais pas si sûr... Il aurait été seulement préparer mentalement à me revoir, mais après ça aurait certainement fait comme en ce moment.

Mon ancien ami me remerciait pour la compassion concernant sa fiancée ... Je m'étais rendu compte un peu tard que cela risquait de tomber sur notre vieil ami par la suite, car il m'en aurait trop dit ... Je m'étais lancée par la suite dans cet exercice de mots concernant ma vie et des larmes coulaient petit à petit le long de mes joues... Je ne souhaitais pas me plaindre de ma vie alors, c'était une des raison qui m'avait poussé à devenir forte et indépendante qui ne compte sur personne ... La seule personne qui pouvait m'aider par moment c'était Yamada Hanae comme c'était sûrement ma seule et unique amie proche depuis le lycée après ces deux-là ...

Je me sentais si mal que mes larmes ne cessaient pas du tout même au moment de préciser que ces deux-là étaient des amis important à cet époque dont lui qui était mon premier amour ... Je disais au passage à quel point ce n'était pas pardonnable et que moi-même, je me détestais au plus haut point parce que c'était vraiment le cas ... Je finissais par me retrouver dos à lui afin de calmer autant que possible mes larmes même si c'était compliqué. Le couloir paraissait silencieux quand nous étions plus en train de parler, mais soudain des bras se retrouvaient autour de ma taille pour m'enlacer par derrière... Je sentais son corps contre le mien et cela me faisait encore plus mal surtout, après avoir avouer que c'était mon premier amour et que ça le resterait certainement en sachant que celui-ci était devenu ... élégant à mes yeux.

J'écoutais cette personne qui me parlait de la vie pouvant être injuste, mais qui nous rendait plus fort par la suite, puis du fait que ... celui-ci avait aussi des sentiments réciproques pour moi à l'époque ou nous étions jeunes comme il venait de me dire que j'étais aussi son premier amour. J'avais des doutes quant au fait que ces deux là soient capable de me connaître mieux que personne, car en grandissant ... Nous avions tendance à changer. Il me proposait son aide vis-à-vis de mon fils adoptif et me sortait que même si nous avions tendance à nous prendre la tête, celui-ci ne pourrait jamais me détester alors, je devais cesser de me détester envers moi-même. Je pleurais de plus belle à cause de ces paroles et je décidais de me tournais vers celui-ci afin de poser ma tête contre son torse et de cacher ma tête qui devait être moche en ce moment-même.

En ce moment, cela m'était impossible de parler parce que mes sentiments coulaient à flot contre mon premier amour ... Je ne souhaitais pas forcément que des personnes me voient dans une tel situation, mais on avait vraiment de la chance quant au fait que les personnes soient déjà en train de manger...

- Je suis désolée pour tout ...  Ce n'était pas facile ...de ton côté non plus ...

Il s'agissait des seules paroles auquel j'étais capable de prononcer entre des sanglots... Je finissais par me calmer petit à petit et par m'éloigner de celui-ci avec un petit sourire sur le visage.

- Je suis désolé d'avoir pleurer sur toi au passage ...

Je n'étais pas désolée en réalité parce que c'était bien de profiter un peu de lui pour le coup, mais cette fois-ci, c'était l'heure d'arrêter d'en profiter.

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Yoshida Eikichi & @Suzuki Airi
Tu te fichais pas mal de savoir l’état des oreilles de ton meilleur ami, très certainement que tu souhaitais un peu lui laisser l’air sifflait dans les parages pour faire savoir la douce surprise de croiser Airi. Qui puisse est sur le même lieu de travail, en voyant sa blouse blanche, tu te dis que c’était dans les soins qu’elle se trouvait… Vêtue d’une chemise blanche et d’un jean, tu aimais beaucoup que les femmes ne s’embêtent pas trop à se vêtir. Un style simple et parfois une touche de féminité était bien ton type. Médical ? Elle serait aussi… Sans vraiment faire de comparaison, mais ton esprit a repensé à Haruna. Une jeune femme médecin, pleine de vie et d’optimisme, un élan d’espoir pour chacun. Le fruit du hasard ou une coïncidence que la vie te joue des tours… Un destin fourbe serait bien capable de répéter l’histoire, combien de gens se font heurter par des chauffards ivres ? Mais ce n’était pas le moment de laisser vagabonder tes émotions surtout au beau milieu de la cafétaria, dans un silence où vous n’êtes que deux. Il était évident que ton cœur palpite, mais tu arrivais à te concentrer sur le principal : Airi.

Prendre dans les bras une personne notamment accorder un rapprochement si intime alors que vous vous jetiez à la tronche une sorte de judo verbal il n’y a même pas 15 minutes, votre alchimie à votre duo jonglait entre un chien et chat qui se faisaient la guerre, et d’un autre une amitié entre deux caractères bien trempés. Tu ne possédais pas la même alchimie, ton amitié avec Hideaki est si fusionnelle, un lien irréprochable et surtout soudé. Ton lien avec Airi était bien au-delà, complexe sur tous les angles, parce que malgré l’amitié entre vous deux, vous étiez inconsidérablement le premier amour de chacun. La voici cette différence qui faisait que même en l’ignorant, cette tension dans l’air ou le fait de voir Airi qui pleure, ton cœur se fend à la voir dans cet état et tu n’étais pas un idiot. Des jeunes hommes plus jeunes auraient été maladroits dans ce genre de situation, mais tu avais déjà passé la trentaine et ton expérience a fait que les femmes ont parfois besoin d’être prise dans les bras, tant pis si la chemise est ruinée par des larmes, tu en as une autre toute façon. Caressant la tête de cette dernière, comme une enfant, tu murmures avec tendresse. « Tu vas aller bien. Tu n’es pas seule. ». Cette dernière te répond que ce n’était pas facile de ton côté, et évidemment tu as ta fierté de ne pas montrer ton côté abattu. Cependant, elle s’est montrée plus qu’ouverte à te balancer tout que tu ne peux pas lui mentir.

« Je ne pourrai sans doute jamais oublier Haruna, sa présence était comme un rayon alors il est encore dur… Je suis presque… certain que vous vous seriez entendues… », à vrai dire, tu n’avais aucun doute dessus, les deux filles avaient une lumière que toi tu considérais avoir perdu la tienne. Même si tu souhaitais garder l’espoir que cette dernière n’était pas disparue à jamais. Juste ce besoin de retirer le voile qui couvre la luminosité de ton regard.

Quand Airi finit par reprendre ses esprits, s’éloignant légèrement de toi et te faisant de nouveau face. Ce petit sourire au coin, excusée d’avoir pleurer sur ta chemise, mais si tu devais être honnête. Tu t’en foutais qu’elle soit fichue, à l’instant où ton regard se concentre uniquement sur celle qui maintenait ton attention. Tes pas s’avancèrent pour te rapprocher de nouveau vers elle, prenant tes deux mains pour encadrer ses joues afin d’essuyer les larmes qui restaient avec tes pouces. Comme un aimant, tu ne peux détourner tes yeux, t’approchant de plus en plus de son visage, laissant le magnétisme faire son chemin. Tes lèvres se trouvent sur les siennes, l’étincelle éclata et sans aucun contrôle, vous vous enchaînez naturellement.



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