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Victime d'un pickpocket | JUN & AYAME
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Victime d'un pickpocket
rp roulette entre Yamada Jun & Sakurai Ayame

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Le Japon a beau être un pays hyper sécuritaire, il arrive parfois que de petits larcins surviennent, et il a fallu que ça tombe sur toi ! A Tama en plus, pas loin de ton lieu de vie qui n'est autre que la Résidence Seiseki. Pas de chance ! Mais bon, y a pire dans la vie que de devoir refaires tous ses papiers après tout, non ?

A vous de décider qui s'est fait voler et qui vient en aide /souten à l'autre !

Yamada Jun
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Au nom d'un malaise, la peine m'a assaillie, et s'en est allée la vie.

OOTD - Avec du Steve Wonder dans les oreilles et plus particulièrement son morceau Ribbon In The Sky, je me baladais dans les lieux publics de Tama, l’esprit perdu par les notes de musique et le paysage presque printanier qui m’entourait.
Il faisait déjà presque nuit, le moment que j’appréciais le plus. À cet instant, je pouvais voir le soleil se coucher et prendre le contrôle petit à petit. Depuis longtemps, je préférais traîner le soir m’y sentant plus à l’aise que la journée. Le jour, le monde était aveuglant et assourdissant, tandis que la nuit, c’était plus posé et curieux. En tout cas, c’était ainsi que je ressentais les choses.

La tête distraite, je n’avais pas fait attention sur le coup qu’une main baladeuse s’était enfoncée dans mon sac pour attraper mon porte-monnaie. Trop tard, je vis du mouvement au coin de l’œil, mais lorsque mon attention remarqua la silhouette, cette dernière était déjà en train de s’enfuir. Voyant ma vie administrative entre ses mains partir avec lui, ma bouche s’entrouvrit sous le choc. “ Yaaaaah ! “ Je le pointais du doigt tout en hurlant.

Par réflexe, je courais après cette personne tout en lui hurlant de s’arrêter. Sauf que quelqu’un qui a commis un crime ne s’arrêtera jamais. Du coup, je m’arrêtais à peine deux secondes, pour prendre ma chaussure et lui lancer dessus. J’avais vu ça dans les films et connaissant mon aptitude dans les lancers, j’étais certain de parvenir à le toucher.

Forcément, rien ne s’était passé comme je l’avais prédit. Pendant le vol de la chaussure, une fille apparut dans le champ de vision. Et la chaussure termina contre la tête de celle-ci… la pauvre. Choqué, ma main droite vint se placer contre ma bouche renversée et mes yeux apeurés, étaient presque prêts à sortir de leur orbite.

Je courus à nouveau, mais pour ce coup, la raison était différente. Accroupis près de la jeune femme tombée au sol, je m’assurais qu’elle n’était pas morte. “ Madame, madame, rien de cassé ? “ Je la secouais par l’une de ses épaules et en m’attardant un peu sur son visage, je finis par la reconnaître. “ Ayame ! “ C’était l’étudiante du gymnase !
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C’était la catastrophe. Ayame avait appris la nouvelle il y a quelques jours : elle redoublait son année. Dépitée, accablée, elle ne savait pas quoi faire de son information, et tournait en rond depuis cette annonce. Elle n’avait même pas encore osé en parler avec ses parents même si elle savait qu’ils seraient compréhensifs. Cette année 2020 avait été émotionnellement éprouvante pour l’étudiante, qui avait perdu beaucoup d’amis chers en cours de route, avait été victime d’une agression à l’université et avait dû malgré tout gérer son année scolaire comme elle le pouvait, en plus de son baitô d’assistante mangaka. Cela avait été éprouvant pour elle et visiblement, elle avait un peu trop accumulé. Mais elle ne comptait pas baisser les bras, et se donnerait d’autant plus à fond l’année suivante. En plus, elle n’avait pas totalement foiré son année, il lui manquait juste des points dans certaines matières, mais l’écart était juste assez grand pour ne pas avoir eu l’occasion de passer aux rattrapages. Ses professeurs avaient constaté une baisse de régularité dans ses travaux scolaires et un manque de concentration en classe. Mais elle allait se ressaisir. En revanche, elle avait voulu prendre des options supplémentaires mais elle n’était pas sûre de pouvoir se le permettre.

Bref, pour l’heure, elle essayait de se changer les idées en se promenant dans le centre-ville de Tama, autour de la rivière Ôguri. Elle marchait sans but particulier, essayant juste de penser à autre chose et de décompresser, avec de la musique dans les oreilles. Pour la Saint Valentin, elle avait été surprise de recevoir un petit cadeau de Yamada Jun, le jeune homme avait qui elle avait été séquestrée en octobre dernier et qui avait fini par devenir un ami, même si ça avait pris beaucoup de temps. Cette amitié était d’ailleurs naissante et récente, puisqu’un mois plus tôt elle le fuyait encore quand elle allait à la librairie du centre commercial, ne sachant pas comment se comporter. Mais elle-même lui avait préparé des chocolats alors qu’elle ne participait jamais aux événements de ce genre à Chûô, pour le remercier. Et donc il lui avait offert une playlist sur clef USB avec des bruits de la nature, et même lui à la fin qui fredonnait un air connu. Elle avait aussitôt transféré ces musiques sur son téléphone pour les écouter à loisir, comme en ce moment justement.

Alors qu’elle écoutait tranquillement ses morceaux, Ayame ressentit un choc à l’arrière de sa tête qui la déséquilibra et provoqua une chute. Elle ne s’attendait vraiment pas à prendre … une chaussure dans la tête ? Au sol, et se massant le crâne, elle venait de voir une chaussure masculine par terre, sûrement l’arme du crime. Mais qui donc dans cette société balançait des chaussures sur la tronche des gens sérieusement ? Et elle ne pouvait même pas râler ou envoyer balader le coupable … Qui s’était d’ailleurs rué sur elle et la secouait comme un prunier pour savoir si elle allait bien. Ayame, ballotée dans tous les sens, se demanda pourquoi les gens pensaient que secouer une personne ayant fait une chute pouvait leur permettre d’aller mieux. L’esprit embrumé et la tête lui tournant, elle entendit alors son nom et releva la tête : Yamada Jun, quelle coïncidence ! Elle était tellement surprise de la situation qu’elle en rit, ses épaules s’agitant un peu. Quelques sons très légers réussirent à s’échapper de ses lèvres, alors que d’habitude elle riait en silence et avec les expressions faciales. Ce constat lui fit plaisir, et elle se releva tranquillement en souriant à Yamada. Elle rédigea rapidement un message sur son téléphone à son adresse :

Yamada ! Quelle surprise. J’étais en train d’écouter tes musiques justement. Pourquoi tu balances des chaussures sur les gens au fait ?

Non mais c’était vrai, c’était atypique comme manière de dire bonjour tout de même !

Yamada Jun
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Au nom d'un malaise, la peine m'a assaillie, et s'en est allée la vie.

OOTD - Je lisais le mot que venais d’écrire la jeune femme sur son portable. Depuis quelque temps, c’était devenu presque normal de lire les paroles de celle-ci au travers de l’écran. Avec Ayame, après l'épisode du gymnase assez perturbant pour tous les deux, nous avons continué à nous parler quelques fois via Line. Une autre fois, nous avons aussi mangé ensemble à la cafétéria de l’université. Récemment, pour la Saint-Valentin, j’ai voulu faire un petit geste sympathique et mignon envers quelques personnes qui m’entouraient et Ayame en faisait partie. J’avais eu l’idée d’enregistrer quelques sons de la Nature et la dernière piste, était le fredonnement d’une musique populaire. Je m’étais dit que l'écouter pourrait la détendre. D’ailleurs, elle m’informa qu’elle était justement en train d’écouter mon cadeau. Cette nouvelle me fit grandement plaisir et se marqua par un sourire affectueux qui venait arrondir mes pommettes. Et presque aussitôt, le sourire se transforma me donnant un air embêté. Ma main gratta l’arrière de ma tête et un rire tenta de maquiller la gêne. “Désolé Ayame.” Puis, tout à coup, je me souvenais de l’accident. “Aaaah !” Mes doigts agrippèrent ma chevelure. L’air dépité, je me relevais, une chaussure toujours manquant à un pied. Faisant semblant de pleurer, mes bras tombaient le long de mon corps complètement épuisé. *Il manquait plus que ça…*

Le voleur devait être loin maintenant, c’était trop tard pour le pourchasser. Voyant du coin de l’œil la jeune femme se relever, je repris conscience du monde qui m’entourait. Mollement, je récupérais ma chaussure et je l’enfilais avec un manque de force. Tête baissée, je revenais vers la jeune femme, le regard vide d’existence. “On vient de me voler mon portefeuille." L’argent, je m’en foutais. C’étaient surtout mes papiers qui étaient dedans. Perdus, j’allais devoir les refaire. Et faire à nouveau des papiers, ça demandait du temps. Tant pis, c’était ainsi. “Comment vas-tu ?” Avec toute cette histoire, j’oubliais de le demander à Ayame. D’un coup d'œil assez furtif, je regardais l’ensemble de son corps. J’espérais qu’elle ne s’était pas blessée avec la petite chute.
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Jun avait une mine effarée, et sans même savoir ce qui lui était arrivé, Ayame se douta aussitôt qu’il vivait un sale moment. Après tout, il venait de balancer une chaussure dans les airs, il y avait plus banal comme situation tout de même. Elle lui avait d’ailleurs demandé la raison de ce geste dans son message textuel. Ce dernier venait de finir de le lire, et commença par s’excuser pour cela. La demoiselle acquiesça en souriant, l’air de dire « ce n’est rien ». Puis il s’écria à gorge déployée, la faisant sursauter. Que lui arrivait-il ? Il s’était blessé ? il avait oublié quelque chose ? Intriguée, Ayame l’observa se relever en se tenant les mèches de cheveux, la mine encore plus déconfite. Elle fit donc de même, époussetant ses vêtements salis par la chute. Mais rien de déchiré, heureusement. Pendant que Jun ramassait sa chaussure, elle acheva de se redonner une allure décente et rangea ses écouteurs dans son sac. Quant à son téléphone, elle en aurait besoin pour communiquer.

Le jeune homme revint dans sa direction et lâcha d’un air penaud et dépité qu’il s’était fait voler son portefeuille. Surprise, Ayame laissa s’échapper un léger cri de surprise :

« Eh ?! »

Quelle surprise. Un nouveau son était sorti de sa bouche, et encore en présence de Yamada. Etait-ce donc cela qu’il lui fallait ? Un ami qui l’accepte telle qu’elle était et insiste pour toujours la contacter et prendre soin d’elle à sa manière ? Parce que c’était ce que faisait Yamada. D’abord, depuis l’incident du gymnase, il avait continué à lui écrire, même si lorsqu’elle le croisait à la fac ou à la libraire de Hideaki-san, elle le fuyait comme la peste, traumatisée. Elle avait accepté une fois de manger à la cafétéria avec lui, et avait accepté son cadeau de St Valentin amical. Peut-être qu’elle avait juste besoin de sincérité et de bienveillance, pour s’ouvrir. Tout simplement. Les sons que pouvait prononcer Ayame n’étaient jamais bien longs mais c’était un début. Et elle constatait que sa voix apparaissait lorsqu’une forte émotion la traversait. La dernière fois c’était la colère et la peur, et cette fois-ci, une surprise non feinte. Elle tapa rapidement un message.

« C’est pas le moment de savoir si je vais bien, on va aller au kôban près de la gare pour déposer une plainte, puis on ira à la banque pour faire opposition à ta carte ! »

Ayame savait garder son sang-froid dans ce genre de situation, et comme ce n’était pas elle la victime, elle pouvait rester plus rationnelle que son ami. Il fallait s’occuper des démarches le plus vite possible pour ne pas avoir de problème.

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OOTD - Je lisais le texte que venait d’écrire Ayame sur son portable. En même temps que ma lecture, je hochais le visage, tout en poussant des petits bruits sourds d’affirmation. “Oui, tu as raison.” Les sourcils froncés, le regard perçant tel un justicier, j’étais prêt à prendre les choses en main. Bon, je le faisais aussi rapidement parce qu’Ayame m’y entraînait, sinon j’aurais pris un peu plus mon temps, pensant que de toute manière, c’était déjà trop tard.

Auprès de l’étudiante discrète, je marchais avec elle en direction du poste de police le plus proche. Le visage tourné vers elle, un sourire se nota malgré la situation chamboulée. “Du coup, comment vas-tu ?” Elle n’avait pas répondu à ma question plus tôt. Cela faisait quelques semaines peut-être que je ne l’avais pas vu. J’étais dans les révisions pour les rattrapages, j’avais mon emploi du temps du travail à mi-temps et je cherchais activement aussi un nouveau logement. Étant à ma dernière année de droit pour vivre à la résidence Seiseki, je devais me trouver autre chose et pas trop loin de l’université et de mon boulot si possible. En général, mon emploi du temps était très surchargé. Du coup, il fallait que je minimise le temps que je passais pour faire la route. C’était un pli à prendre et surtout, beaucoup d’organisation.

“ Au fait, je déménage de la résidence Seiseki cette année. C’était ma dernière année de droit.” Il me semblait ne pas l’avoir prévenu auparavant. Ayame était ma voisine de chambre. Dans quelques jours, nous ne serons plus aussi proches géographiquement parlant de chacun. Toutefois, cela n’allait pas m’empêcher de lui proposer des sorties. Surtout que dorénavant, nous parlions plus librement tous les deux et j’espérais qu’encore, dans le futur, nous serions plus à l’aise.

Voilà, le poste de police était devant nous. Sur place, je me présentais à l’un des officiers pour lui expliquer la situation et tout ce qu’il s’était passé. Après plus d’une trentaine de minutes, les opérations étaient terminées. Je m’inclinais deux fois, un sourire reconnaissant pendu aux lèvres et je sortais avec Ayame du lieu. “Une chose de faite.” En même temps, j’avais frappé dans mes mains. Signe de victoire et d’encouragement. “La banque maintenant.” Avant de bouger, je regardais sur mon portable où je pouvais trouver ma banque dans les alentours. Si, je connaissais le coin, mais je voulais prendre le chemin le plus court pour ne pas manger trop de temps sur l’emploi du temps d’Ayame. D’ailleurs, elle avait peut-être d’autres choses à faire. “Tu n’es pas obligée de me suivre si tu as d'autres choses à faire. Merci à toi déjà pour être restée jusqu’ici.” Je hochais le visage, un petit sourire radieux qui se dessina discrètement.
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Encore une journée pleine de surprise pour la jeune femme. Elle qui voulait juste se changer les idées après avoir appris qu’elle redoublait, elle était servie. Le larcin dont avait été victime son ami Jun allait lui occuper l’esprit pendant une bonne partie de la journée. C’était tant mieux au final, même si elle aurait préféré s’adonner à une activité moins déprimante avec lui. C’était rare qu’ils passent du temps ensemble au final, Ayame étant un être craintif. Elle avait tendance à le fuir, non pas parce qu’elle ne lui faisait pas confiance, mais il l’intimidait un peu. C’était le premier garçon depuis Hotaru à être aussi gentil avec elle. Bon il y avait aussi son voisin Akira, qui avait justement remplacé Hotaru. Il était adorable lui aussi, et ils partageaient en quelque sorte leurs handicaps respectifs. Mais Jun avait quelque chose de particulièrement bon, qui commençait à lui redonner foi en les hommes. Petit à petit. Elle admirait sa nonchalance, comment il ne se laissait jamais abattre par la vie. Même là, après son vol, il semblait accepter son sort et s’y résigner. D’ailleurs, il accepta sa proposition d’aller au kôban le plus proche afin de déposer une plainte. Il fallait agir vite.
 
Sur le chemin, Jun lui demanda à nouveau si elle allait bien. Hochant la tête, elle se mit à rédiger rapidement un petit message à son attention, et plutôt que de lui tendre son téléphone comme ils étaient en train de marcher, elle le lui envoya directement sur LINE.
 
« Je vais bien, même si les mauvaises nouvelles s’enchaînent. Je redouble ma 2ème année … »
 
Ayame n’avait pas encore eu l’occasion de lui en parler, même à l’écrit. La nouvelle était toute récente après tout. Ils continuèrent leur petite route jusqu’au Kôban qui se trouvait près de la gare, et Jun lui avoua qu’il quittait bientôt la résidence Seiseki. Ayame arqua un sourcil, surprise. Mais elle comprit rapidement lorsqu’il lui dit qu’il était arrivé au terme de son droit de location. C’était dommage, mais ils connaissaient la règle. C’était d’ailleurs la dernière année pour Ayame. C’était dommage, elle aimait bien l’avoir comme voisin, même s’ils ne se voyaient pas régulièrement. C’était rassurant d’être encadrée par lui et Akira. Elle ne savait pas qui le remplacerait, en espérant que c’était une personne sympathique. Elle renvoya un message sur LINE pour réagir.
 
« Ehh … C’est dommage, j’en ai marre de voir les gens partir … J’espère que tu trouveras un nouveau chez toi confortable ! Moi c’est ma dernière année à Seiseki, tu pourras toujours venir rendre visite. »
 
Ils étaient arrivés au poste, et Ayame laissa Jun faire sa déposition. Cela prit environ trente minutes avant qu’ils soient libérés. Rapides et efficaces. Jun semblait satisfait de cette première étape puisqu’il frappa dans ses mains d’un air victorieux. Il annonça le prochain arrêt : la banque. Il y en avait une près d’ici mais ce ne devait pas être celle de son ami, sinon il s’y dirigerait déjà plutôt que de chercher un plan sur son téléphone. Il était bien mignon lorsqu’il lui annonça que si elle avait d’autres choses à faire, elle n’avait pas à rester. Il l’avait également remerciée. Elle rédigea rapidement son message et l’envoya sur LINE :
 
« Oh ne t’en fais pas. J’avais besoin de me changer les idées, c’est réussi ! Ca me fera marcher. Et pas de soucis, ça me fait plaisir de t’aider. Je t’en devais toujours une de toute façon. »
 
Elle n’avait jamais vraiment pu repayer sa dette depuis l’épisode du volleyball, même si elle savait que Jun se contrefichait de ce genre de choses. Elle était assez attachée à ce genre de valeurs.

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OOTD - Sur le chemin, Ayame m’envoya un message qui m’informait qu’elle redoublait sa deuxième année. Les derniers examens semblaient être compliqués pour beaucoup de monde. L’université de Chûô tenait bien sa réputation d’école difficile, avec un haut niveau. Pour ma part, j’étais passé aux rattrapages avec de nombreuses heures de révisions et j'étais aidé par un élève et un professeur. Plusieurs personnes de mon entourage n’avaient pas eu cette chance, car c’était le redoublement qui les attendait aussi.

Le portable en main, le poing serré et le coude plié, je le secouais pour lui exprimer une idée de force et d’encouragement. “Ce n’est pas grave, prends ça pour une seconde chance et fais de ton mieux.” Un petit sourire s’afficha sur mon visage empathique. Je n’avais aucun doute sur le fait qu’elle pouvait y arriver. “Et les études d’arts ça ne te tente pas ? T’es dans des cercles artistiques, c’est pour ça que je suis étonné que tu ne sois pas en arts.” J’avais appris son appartenance à ces cercles au cours de nos diverses conversations. Ayame s’intéressait pas mal au sujet de l’art, donc la sachant en littérature me surprenait un peu. La littérature, c’était une branche intéressante qui aurait pu me plaire aussi. Je lisais beaucoup, par contre je ne m’y voyais pas en faire des études longues.

C’était donc sa dernière année à la résidence Seiseki. J’y avais passé de bons moments, mais le fait d’être assez limité dans les visites me frustrait de plus en plus. Surtout que plus le temps passait, plus je rencontrais de nouvelles personnes. Ne pas pouvoir les inviter à ma guise chez moi m’embêtait. La colocation aura aussi ses galères, mais je serais un peu plus libre sur d’autres points. “Avec plaisir et toi aussi, tu pourras venir à l’appartement partager un repas avec moi.” J’étais certain qu’elle pourrait bien s’entendre avec mon futur colocataire. Ayame était une adorable jeune femme et je n’avais aucun doute sur le fait qu’elle puisse bien s’intégrer.

En sortant du poste de police, je remerciais Ayame et je la prévenais qu’elle pouvait me quitter si elle avait mieux à faire. Je ne voulais pas lui bouffer son temps avec mes problèmes. Elle me précisa qu’elle pouvait rester avec moi et mon index en bougeant de gauche à droite, désapprouva son dernier commentaire. “Nan nan, c’est moi qui t’en dois une.” Subitement, mes bras se sont mis à faire un mouvement de karaté. “T’as surgi de l’ombre et tu as écrasé l’ennemi !” J’avais la scène qui se répétait dans ma tête. Ce jour-là, elle m’avait scotché. “T’es mon héroïne.” Lui disais-je droit dans les yeux avec un sourire perché jusqu’aux oreilles. Cet événement fut terrible, mais il m’avait permis de la rencontrer.  

Je pris deux minutes pour regarder la route qu’il fallait prendre pour rejoindre la banque qui allait pouvoir gérer ma situation. À nouveau en train de marcher à côté de l’étudiante, je continuais de faire la conversation. “Tu comptes faire quoi de spécial pendant les vacances ?” Nous avions quelques semaines de repos avant la rentrée scolaire. Certains partaient en voyage, d’autres allaient voir la famille ou d’autres ne faisaient rien de particulier. Je faisais partie des personnes qui prendraient tout le temps des vacances pour les révisions.
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Jun était toujours gentil, comme à son habitude. Sa présence était rassurante. A un moment, Ayame avait pensé qu’elle en pinçait pour lui, mais elle avait vite compris que c’était juste une forte amitié qu’elle ressentait pour le jeune homme. De toute façon, elle s’imaginait très mal aux côtés d’un homme après la violence dont elle avait été témoin. Elle ne pourrait peut-être jamais se laisser approcher ou toucher à cause de cela. Cela la frustrait terriblement, elle qui voulait juste une vie normale, avec des amis, des soirées festives, des sorties à rire à gorge déployée jusqu’à s’en casser la voix, avoir une personne dans sa vie à qui tenir la main et avec qui partager des souvenirs. Rien qu’à cette pensée, Ayame se sentit terriblement seule, avec le recul. Elle rencontrait plein de personnes depuis son arrivée à Chûô, mais c’étaient souvent des gens de passage qui se volatilisaient. Jun était le seul pilier de sa vie étudiante, qui était toujours resté malgré tout. Peut-être que ce baiser échangé contre leur gré avait joué sur l’esprit de la jeune fille, pour qui c’était le premier. Peut-être que sa gentillesse naturelle et son altruisme l’avaient convaincue que tous les hommes n’étaient pas bons à jeter et qu’elle pouvait donner une seconde chance à ces derniers. Hotaru le lui avait prouvé par le passé, puis son voisin Akira également. Mais lui c’était différent, c’était aussi une âme blessée, comme lui.

Bref, tout ça parce que Jun l’avait encouragée pour son redoublement, en lui disant que c’était comme une seconde chance et en joignant le geste à la parole. Elle lui avait souri chaleureusement, faute de mieux pour exprimer sa reconnaissance envers ses mots gentils, et avait hoché la tête frénétiquement. Il avait raison, il ne fallait pas se laisser abattre. En revanche, sa question concernant une réorientation l’intrigua : elle n’y avait jamais pensé. Elle s’était inscrite en littérature par défaut à l’époque car Mia y étudiait aussi, qu’elle aimait la lecture et les livres en général, et elle ne s’était pas posée plus de questions. Ayant été déscolarisée longtemps, elle avait pris la première chose qui lui avait semblé évidente. Mais avec le recul, il était vrai qu’elle avait la fibre artistique, entre le dessin, la photo. Mais bon, peut-être qu’au fond elle préférait garder cela en loisirs, l’idée d’être notée sur ses créations ne l’emballant pas trop. Mais son baito d’assistante mangaka lui plaisait beaucoup ceci dit. Rien ne l’empêchait de faire carrière dans le dessin malgré des études de littérature. Elle prit donc à nouveau son téléphone pour réagir.

Oui tu as raison. Merci pour tes encouragements ! Et pour ce qui est de mes études, je t’avoue qu’après avoir été déscolarisée pendant tout mon lycée, j’ai pris la première filière évidente pour moi, au vu de ma passion pour les livres. Et ma meilleure amie y étudiait, ça m’avait convaincue. J’avoue qu’être notée sur mon art me perturbe un peu, je préfère être libre et m’exprimer à mon rythme, par la photo ou le dessin. Mais ça m’aurait intéressée, je pourrais prendre des options …

Elle avait appris à taper très vite avec le temps, si bien qu’elle avait envoyé ce pavé assez rapidement. Jun l’informa ensuite qu’il quittait la résidence Seiseki et s’apprêtait à trouver un nouveau toit. Il l’invita d’ailleurs à passer prendre un repas à l’occasion. Elle rédigea un message.

Oh, avec plaisir ! Tu sais déjà où tu vas emménager ? Tu restes à Seiseki ou tu t’éloignes ?

Elle serait déçue s’il quittait la ville, elle pourrait le voir moins souvent ou sur le campus. Mais en tout cas, elle continuerait de garder contact avec lui. Mais ça, c’était avant de savoir qu’il serait en coloc avec deux autres hommes. Elle risquait de tiquer en l’apprenant.

Une fois sortis du poste de police, Jun s’était excusé de lui prendre son temps ainsi mais Ayame l’avait assuré qu’il n’y avait pas de problème, qu’elle lui en devait une, ce que contredit son ami. Sa réaction la fit rire, lui permettant d’émettre un son très léger. Un énième progrès. Son imitation de prise de karaté était drôlement amusante. Ecraser l’ennemi était un bien grand mot mais elle se surprenait encore d’avoir eu autant de courage ce jour-là. En revanche, elle ne s’attendait pas à ce que Jun la considère comme son héroïne. Ecarquillant les yeux, elle lâcha à voix haute un :

« Ton héroïne ? »

Puis plaqua la main sur sa bouche en réalisant qu’elle avait parlé avec sa voix. Puis elle rougit, gênée. Il allait penser qu’elle en pinçait pour lui à force ! Mais elle était très contente que des mots aient traversé la barrière de ses lèvres. Petit à petit, ses efforts allaient payer !
Un ange passa, Ayame replongea dans son silence tandis que Jun regardait le chemin à prendre, et il reprit la parole en lui demandant ses projets de vacances. Ayame réfléchit un moment, avant d’écrire :

Je ne sais pas encore. Sûrement étudier, rentrer voir ma famille un peu, nettoyer ma chambre, et bosser d’arrache-pied pour la mangaka avec qui je travaille. Et toi ?

Yamada Jun
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花が咲いたよ
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Junny
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Au nom d'un malaise, la peine m'a assaillie, et s'en est allée la vie.

OOTD - Avec le temps, j’avais pu apprendre plus de choses concernant Ayame. Notamment, qu’elle aimait certains secteurs de l'art comme le dessin et la photographie. Talentueuse dans plusieurs domaines, elle avait choisi d’être étudiante en littérature qui était un aussi bon choix. Si je n’avais pas choisi la branche de l’art, c’était sûrement celle que j’aurais prise. Dévorant les livres depuis mon enfance, j’éprouvais une grande affection surtout pour les romans romantiques et dramatiques. Au-delà de la fiction, je lisais aussi beaucoup de poèmes ou de livres qui retraçaient une partie de l’Histoire. Cet intérêt pour les bouquins se figurait aussi par mon baïto qui était employé dans une librairie à Seiseki. Celle-ci s’étant agrandie, j’avais pu me baser au plus proche de l’université pour travailler. Ainsi, le trajet était moins long. Surtout que dernièrement, le temps était précieux. Les activités se cumulaient dans mon emploi du temps, trop serré. Alors, moins je passais de temps dans les transports en commun et sur les différents trajets, plus j’avais un peu de temps pour souffler quelques minutes.

En marchant, je lisais le long message écrit de la jeune demoiselle. Cette manière de faire, nous l'entretenions depuis plusieurs mois maintenant. Des mécanismes se faisaient, comme pouvoir lire ses messages tout en poursuivant notre marche. Elle écrivait vite et je lisais rapidement. À chacune des phrases que je lisais, j’émettais un petit bruit pour confirmer ma lecture. “Je comprends. Pour ma part, je ne me fis pas trop aux notes. L’art est assez subjectif. Après, n’est-ce pas la même chose pour la littérature ? Tu crées aussi quelque chose et tu finis avec une note.“ Disais-je le regard levé au ciel en y réfléchissant. Cette pensée pouvait paraître idiote, mais n’était-ce pas le principe des études ? Être noté sur quelque chose que l’on réalisait ? N’était-il pas plus intéressant alors, de faire quelque chose que l’on aimait, puisqu’à la fin, dans tous les cas, le résultat était de finir avec une note ?

Pour ma part, les études oscillaient d'un coup sur du bon, et un autre sur du mauvais. Cette perturbation assez fréquente me posait un questionnement tout aussi régulier sur le choix de mon parcours. Toutefois, j’essayais depuis mon passage en quatrième année de limiter les questions nocives et gênantes, car elles avaient une fâcheuse habitude de me déprimer. Dernièrement, la recherche d’appartement m’occupait pas mal l’esprit. “J’essaye de trouver quelque chose à Seiseki pour ne pas être trop éloigné de l’université.” Si je pouvais trouver un logement qui ne me reculait pas de plusieurs kilomètres de mon baïto et de l’université, ce serait une aubaine à ne pas manquer.

Après avoir partagé le souvenir en commun avec l’étudiante, des mots sortirent de sa bouche qui avait été constamment muette. Et le peu de fois où elle parlait, cela enflammait mon cœur. J’étais toujours heureux de l’entendre.
Face à sa réaction, je ris de joie. Elle était mignonne avec les joues rosées. Ayame était une jeune femme pure et innocente à mes yeux. Je voulais prendre soin d’elle et la faire sourire.

Mh, je vois. Fighto !” Le poing serré et un sourire plus doux dessiné sur le visage, je l’encourageais pour son programme qui m’avait l’air déjà bien fixé. “Réviser pour les rattrapages, déménager mes affaires, poursuivre mon baïto et passer quelques jours chez mes parents. Après les rattrapages, je pourrais rentrer chez mes parents durant les quelques jours de vacances scolaires qu’il va me rester. D’avance, je savais que le laps de temps dédié au repos allait s’écouler trop vite dans le sablier. J’en profiterais pour manger les bons plats de ma mère, jouer au baseball avec mon père et dormir.

Sur le chemin en direction de ma banque, je reçus un appel. Je décrochais aussitôt le téléphone tout en hochant silencieusement la tête vers Ayame pour m’excuser.
Allo Maman ? … Mmh, je vais bien et toi ? …….. Mmh, j’ai mangé. …… Oui, je vais réviser en t’en fais pas, je dois régler quelque chose. Je rentre juste après. ….. Mmh, OK. Bye Bye.” Ma mère était au courant de mes mauvais résultats lors des derniers examens. Depuis le soir où je l’avais appelé pour lui en informait, elle ne cessait de me téléphoner tous les jours dans le but de savoir si oui ou non, j’étudiais mes cours. Ce comportement m’oppressait, toutefois, je tentais de maintenir l’idée à mon esprit que c’était pour mon bien qu’elle le faisait.
Le coup de fil terminé, je rangeais mon portable dans une poche de mon jean et les traits dépités de mon visage s’envolèrent à partir du moment où je m’adressais de nouveau à Ayame. “Désolé.” Un peu gêné qu’elle ait dû assister à cet entretien téléphonique, je déviais le regard sur les bâtiments de la rue. Ma banque se trouvait juste devant nous. “Ah ! Nous y sommes.” Un coup d'œil faussement égayé balaya l’étudiante avec de mener une marche hâtive vers le bâtiment.

À l’intérieur, je m’adressais à une secrétaire qui me demanda de la suivre dans un bureau. Avant de faire le processus, je me retournais vers Ayame pour joindre mes mains en guise d’excuses du dérangement. Pendant une dizaine de minutes, j’échangeais avec un employé de la banque pour régler mon problème pendant que la jeune femme à la longue chevelure brune attendait dans le hall. Par chance, l’homme était compétent. En moins de vingt minutes, mes tracas s’évaporèrent. Heureux, je m’inclinais deux fois devant lui pour le remercier et je quittais l’endroit afin de retrouver mon amie. “C’est réglé. Je devrais recevoir une nouvelle carte sous peu. Pour le reste, je vais devoir rentrer chez moi et signaler la perte des cartes sur mon ordinateur.” Toutes ces déclarations me feront perdre du temps sur mes révisions. Tant pis, la prochaine fois, j’irais prier au temple avant les examens dans l’objectif de m’apporter plus de chances. “Merci de m’avoir aidé et accompagné aujourd’hui. Je te paierai un repas la prochaine fois.” Je lui devais bien ça et ce sera l’occasion de tester ma prochaine nouvelle carte bleue.
(c) SIAL



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