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Victime d'un pickpocket | JUN & AYAME
Anonymous
Invité
花が咲いたよ

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Jun n’avait pas tort lorsqu’il évoqua le fait qu’en littérature, on était également noté sur nos productions personnelles à partir d’une consigne. Après tout, qu’on rédige une dissertation, un commentaire de texte ou propose un résumé ou une analyse de livre, cela restait des mots personnels sur lesquels on était jugés et notés. La jeune fille n’avait jamais perçu les choses sous cet angle. Lorsqu’il avait réagi à son explication, elle avait donc acquiescé en hochant la tête de haut en bas pour lui faire comprendre qu’elle partageait son opinion concernant les notes. Elle pianota rapidement :

C’est vrai, je n’avais jamais vu les choses ainsi ! Mais je me sens bien moins créative en littérature qu’en art. En littérature, j’ai tendance à réemployer les codes et les pratiques vues en classe.

C’était aussi souvent ça, les études. Apprendre un concept théorique en cours, le réappliquer dans les devoirs pour vérifier ses acquis, puis être interrogé dessus en fin de semestre pour valider ou non le tout. Dans son cas, elle n’avait pas assez validé d’éléments puisqu’elle avait redoublé, mais son année avait été riche en émotions, et ça l’avait perturbée sur le plan scolaire. Entre la disparation de Riho de son quotidien, celle d’autres de ses amis, le pseudo kidnapping dans le gymnase avec Jun justement, et son travail d’assistante, tout s’était enchaîné et elle avait pas mal chuté au niveau de sa concentration, se renfermant sur elle-même même si elle avait tout fait pour ne pas que cela se voie.

La conversation s’était orientée ensuite sur le départ de Jun de la résidence Seiseki. Après lui avoir proposé de venir dans son nouveau chez lui un jour, il avait confié vouloir chercher un logement dans la ville afin de rester proche de l’université. Elle le comprenait tout à fait, et rédigea sa réaction :

D’accord ! J’espère que tu trouveras quelque chose qui te convient !

Puis il lui avait demandé ce qu’elle ferait du restant de ses vacances, et l’avait encouragée pour accomplir la longue liste qu’elle avait évoquée. Il avait ri de bon cœur lorsqu’elle avait parlé à voix haute, semblant juste content pour elle qu’elle puisse s’exprimer ponctuellement. Il lui raconta ensuite ses propres projets, similaires aux siens : étudier, déménager, voir sa famille.
Leur « échange » fut interrompu par un appel que reçut Jun, pendant lequel Ayame pianota sur son téléphone car il lui paraissait impoli d’écouter la conversation qu’il avait, visiblement avec sa mère. Elle semblait s’inquiéter pour lui, ses révisions et sa santé au vu des réponses que son ami donnait. Mais ça ne la regardait pas. Cela n’empêcha pas Jun de lui présenter ses excuses pour ce dérangement. Elle secoua la tête de droite à gauche pour lui témoigner que ça ne l’avait pas dérangée.

Elle a l’air inquiète, ta mère, se contenta-t-elle d’envoyer via LINE.

Puis, à force de discuter à moitié réellement et à moitié virtuellement, les deux amis arrivèrent à la hauteur de la banque, et Ayame patienta dans le hall pendant que Jun s’entretenait avec un conseiller. Il lui avait adressé un geste d’excuses à nouveau, et elle lui avait répondu d’un signe de la main lui indiquant que ce n’était pas un souci. Décidément, il passait sa vie à se confondre en excuses.
Le jeune homme revint une vingtaine de minutes plus tard pendant lesquelles la demoiselle avait consulté ses mails et ses réseaux sociaux pour faire passer le temps, et lui annonça soulagé que tout était réglé et que le reste se ferait depuis son ordinateur. Elle acquiesça, puis il la remercia pour aujourd’hui et proposa de lui offrir un repas pour la prochaine fois qu’ils se verraient. Elle sourit, et rédigea :

Je suis contente que tout rentre dans l’ordre ! J’espère que ça va bien se passer. Et avec plaisir pour aujourd’hui ! J’ai mieux : tu cuisineras quand tu me feras visiter ton futur chez toi ! En tout cas, je te souhaite bon courage pour tes révisions, si un jour tu veux qu’on fasse une session d’étude commune, n’hésite pas à m’écrire. On ira à la bibliothèque.

Ayame avait compris que Jun avait à faire avec toutes ses histoires de cartes, et elle-même devait aussi se remettre dans ses propres révisions histoire de bien préparer sa nouvelle année scolaire. C’était important pour sa famille, même si ses parents lui laissaient bien plus de lest que la mère de Jun, en tout cas, c’était ce qu’elle ressentait. Ils la laissaient vivre ses expériences, ses réussites et ses échecs, et elle en était reconnaissante.
Les deux amis rentrèrent ensemble à la résidence, puisque Jun y était encore, et se séparèrent sur le palier du second étage, puisqu’ils étaient voisins. Elle lui souhaita bon courage pour ses révisions par message et conclut d’un « à bientôt » ponctué d’un emoji mignon, avant de déverrouiller sa porte et de s’engouffrer dans le petit studio.

Yamada Jun
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Junny
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Au nom d'un malaise, la peine m'a assaillie, et s'en est allée la vie.

OOTD - En échangeant avec Ayame sur le sujet de ses études, je me disais que je n’avais jamais lu ses écrits. Pourtant, lire ses créations me ferait vraiment plaisir. Du coup, j’étais curieux de connaître la plume de cette dernière, toutefois, je préférais ne pas la mettre mal à l’aise et peut-être lui tendre cette perche un autre jour. « Peu importe ton choix, le plus important et que tu te sentes bien. » Lui disais-je avec un sourire franc. De nombreux élèves choisissaient des études par défaut. Certains d’entre eux ne savaient même pas ce qu’ils voulaient vraiment faire, alors ils prenaient une branche au hasard ou une qui s’approchait un peu de ce qui ne leur déplaisait pas trop. D’ailleurs, c’était un peu mon cas. J’aimais bien l’art, tout comme j’aimais le sport et d’autres matières. Les études d’art, je les avais choisies parce que c’était soit disant évident et normal. Cependant, j’ai eu une longue période de remise en question et je ne pouvais toujours pas confirmer à l’heure actuelle, si c’était la bonne décision. Dans le but de ne pas trop stresser vis-à-vis de cette réflexion, je m’étais un peu détaché et j’avais relâché un peu la pression. Cumuler mon emploi du temps chargé et la pression de savoir si oui ou non ce que je faisais été réellement ce que je voulais, le tout était trop lourd à gérer.

Tout comme la jeune fille, j’espérais pouvoir trouver un logement qui allait rentrer dans mes critères et trouver des locataires sympathiques et respectueux. *Je croise les doigts.*

Mon rendez-vous avec la banque fut très rapide et efficace. J’y sortis après que tout soit réglé et avec le cœur un peu plus léger. Ayame m’attendait, toujours aussi sympa et attentionnée. Un coup de téléphone provenant de ma mère interrompu notre échange et l’étudiante vue juste sur l’état de ma mère. « Oui, elle l’est facilement. » Je n’avais pas plus de détails puisque je ne désirais pas saouler Ayame avec mes histoires de famille et surtout avec mes plaintes de “petit dernier de la famille”.

Il était temps pour nous de rentrer, car j’avais encore beaucoup à faire et peut-être qu’Ayame aussi. Sur le chemin, je lui répondais à l’invitation du repas qu’elle avait décliné pour préférer un repas que j’aurais moi-même concocté. « D’accord, mais j’espère que tu n’es pas trop compliquée, car je ne suis pas réputé pour mes talents de cuisine… » Disais-je en riant bêtement, le bras grattant l’arrière de ma tête. Il m’arrivait de faire à manger, presque tous les soirs quand je rentrais. Néanmoins, cela se résumait par des plats très rapides à réaliser. Le soir, j’étais fatigué et je n’avais pas le courage de passer une heure derrière les fourneaux. Du coup, je me rassasiais le ventre avec du riz et divers accompagnements, ou des ramens avec des suppléments cuisinés par mes soins. « Mh, je te contacterais. » Un sourire accompagna encore et presque toujours ma phrase lorsque je parlais à cette jeune femme.

Tranquillement, nous avons rejoint notre résidence et devant celle-ci, je mis discrètement un porte-clé papillon bleu dans une de ses poches. Un petit cadeau pour mon héroïne, pour lui donner du courage et pour qu’elle puisse ouvrir davantage ses ailes à l’avenir.

Ainsi, je la saluais et la quittais pour rentrer dans ma chambre et préparer mes affaires pour mes révisions avec un senior.
(c) SIAL



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