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Parfois, Gabriel se demandait comment ses vies antérieures s’étaient déroulées pour qu’il ait un karma aussi merdique. Il ne lui semblait pas être une si mauvaise personne présentement, alors ça ne pouvait être autre chose que ça. Certes, il était catholique et n’aurait donc pas dû croire en quelque chose d’autre qu’en la vie éternelle auprès du Seigneur, tout ça… Mais la vie jetait parfois des pavés sur la tête des gens qui les obligeaient à relativiser ! Et présentement, enfermé dans un stupide placard à balais dont la poignée de la porte était clairement brisée, Gabriel remettait en doute toute sa vie. Il n’avait de toute façon rien d’autre à faire… alors pourquoi pas ? La façon dont cette aventure désagréable avait commencé était fort simple : le placard à balais était piégé.

Comment ? Eh bien, il y avait un numéro de porte dessus. Comme une salle de classe normale. Mais ce n’était pas une salle de classe. Et Gabriel, ayant cru pouvoir trouver là une efface à tableau, la sienne ayant mystérieusement disparue, il était donc bêtement entré dans le placard plongé dans le noir. Le couloir lui-même n’était plus très éclairé à cette heure et il n’avait réalisé qu’en cherchant l’interrupteur que la pièce était mille fois plus petite qu’il ne l’avait cru d’abord et qu’il n’était pas normal qu’il se soit pris le nez dans une serpillière suspendue là depuis au moins un millénaire. La porte s’était refermée derrière lui et lui, il était resté un peu bête un instant avant de chercher à la rouvrir. Mais voilà… Soit elle verrouillait automatiquement de l’extérieure, soit la poignée était brisée. Dans tous les cas, Gabriel était coincé. Et à cette heure, il commençait à se demander s’il allait être retrouvé avant le lendemain matin.

Sa grand-mère allait être morte d’inquiétude en réalisant qu’il ne venait pas chercher ses petits. Mais son cellulaire était dans la salle de classe dans laquelle il était resté après le dernier cours de la journée pour faire quelques notes de cours en avance, bien sûr. Sinon, ça n’aurait pas été drôle ! Un coup d’œil à sa montre lui permet de constater qu’il est 21h05. Il était là depuis quinze minutes déjà. Il avait renoncé à tambouriné à la porte depuis cinq minutes. Wow, il abandonnait vite espoir, en fait… Il est en train de peser le pour et le contre de recommencer à se casser le poing sur la porte lorsque soudainement… elle s’ouvre ! Il en reste tout con un instant, clignant des yeux dans le rayon de lumière qui apparaît. Pas vif le rayon par contre, sauf pour lui qui commençait à être habitué à l’obscurité !

Il ouvre la bouche en réalisant que la personne devant lui semblait confuse et, surtout, ne l’avait pas remarqué. Mais soudainement, elle entre… et lui fonce dedans !

« La porte ! », s’exclame-t-il. Mais il avait effrayé le nouvel arrivant et BAM! La porte se referme derrière lui dans un faux mouvement. Oh Seigneur… Un soupir franchit le seuil des lèvres du petit enseignant. Il tente de faire un pas sur le côté pour éviter que cette personne, qui qu’elle soit, reste dans ses bras, mais il réussit surtout à maltraiter un pauvre balai et à se prendre le bout du manche sur une pommette. « Aïe ! Pardon, pardon… N’ayez pas peur. J’étais coincé et j’ai cru que vous alliez me sauver, mais voilà… »

Ce n’était pas un reproche. Il ne se serait pas permis. Il était découragé par contre, ça oui !

« J’ai frappé pendant dix minutes. J’ai cru qu’avec un peu de chance vous m’auriez entendu, mais… », commence-t-il lentement avant de convenir avec lui-même que cette personne n’aurait pas attendu cinq minutes pour venir lui ouvrir si ça avait été le cas. Les dernières cinq minutes pendant lesquelles il avait été silencieux…! « Je m’appelle Choi Gabriel. J’enseigne ici à temps partiel. Enfin, c’est en train de devenir un temps plein, on dirait ! »

Une tentative d’humour maladroite accompagnée d’un rire tout aussi maladroit…!

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Maladresse


Gabriel et Kalyan



Le nez planté dans un bouquin sur les langues, ses doigts glissent sur le papier où des mots semblent se suivre en file indienne. Absorbé par ceux-ci, il ne porte plus attention à ce qui l’entoure. Ses pas errants le conduisent un peu partout à travers les couloirs de l’université, ne relevant la tête que pour éviter d’entrer en collision avec les autres élèves. La littérature et les langues; il est plutôt bien tombé vu son intérêt pour la matière enseignée.

Emménager au Japon pour venir y rejoindre sa sœur, ce fut la meilleure décision à prendre. La nourriture, la culture, l’enseignement, les traditions : ici tout est si fascinant ! Même les filles sont absolument magnifiques. Sourire en coin pour l’une d’elle qui vient de passer, il retourne aussitôt à sa lecture. Comment ne pourrait-il pas se sentir à sa place ici ? Membre du club de natation et d’un cercle de surf; il a loisir de profiter pleinement du paysage Japonais.

Le jeune Canadien à l’impression que tout ici est parfait, comme si son destin l’avait conduit exactement là où il devait être. Refermant alors bruyamment son livre, il lève fièrement la tête, le cœur léger et rempli de bonheur. Puis soudain, il réalise qu’il est complètement désorienté. Son regard se porte à droite, puis à gauche; et il fait un tour sur lui-même. Zut, pas la moindre indications ne lui semble claire ! Il n’a aucune idée d’où il se trouve.

Il soupir, avant de fouiller son sac à dos pour en ressortir son agenda, où il lui semble avoir aperçu un plan du bâtiment. Beaucoup trop orgueilleux pour demander son chemin, il tente de se guider à l’aide de cette carte, qu’il peine à déchiffrer. Le pauvre se retrouve au bout d’un couloir, complètement perdu.

«Hé merde.»

Se grattant nerveusement la tête, il laisse enfin son orgueil de côté et, décider à demander rapidement de l’aide, il ouvre la première porte de classe qu’il rencontre. Comble du malheur, il ne s’agit absolument pas d’une salle de classe. À peine a-t-il le temps d’entendre ta voix, qui tente de l’aviser, que la porte se referme violemment derrière lui. Et le voilà qui se retrouve coincé dans ce fichu placard en ta compagnie. Tu tentes maintenant de lui expliquer la situation et il est si surpris qu’il reste bouche-bée l’espace de quelques secondes. Pratiquement coincé dans les bras de l’un de l’autre, il tente tant bien que mal de se retourner pour attraper la poignée de la porte, qui n’obtempère pas davantage avec lui, qu’avec toi. Il a beau la malmener, elle refuse catégoriquement de fonctionner.


«C’est pas vrai...»

Marmonne-t-il en Japonais, trahissant tout de même son accent étranger.

«Moi c’est Kalyan. T’es coincé là depuis longtemps, mec ?»

Demande-t-il, sa bonne humeur soudainement envolée.

«Bon sang..attend.»

Le jeune Canadien se tortille dans tout les sens, parvenant enfin a retirer son sac à dos, qu’il entasse dans un coin, espérant vous libérer un peu plus d’espace. Si vous devez passez un long moment dans cette posture, autant qu’elle soit le plus confortable possible, non? Puis voilà qu’un éclair de génie semble le frapper, et il fouille dans ses poches pour en ressortir son cellulaire. Plutôt que d’entendre le son des touches qu’il actionnent, c’est un juron anglais qui te parvient aux oreilles.

«Tu te fou de ma gueule ! La batterie est a plat...

Laisse moi deviner, c’est la même chose de ton côté?»


Puis voilà qu’il imite avec immaturité, la voix de sa sœur :

«Achète le modèle en rabais, Kalyan; c’est du pareil au même, y a aucune différence. Pfff.

T’as pris le modèle en rab, toi aussi ?»


Te demande-t-il, comme si tous vos malheurs pouvaient peser sur le dos d’un mauvais cellulaire.



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L’accent qui vient jusqu’aux oreilles de Gabriel ne lui est pas complètement étranger même s’il ne vient pas non plus de Chicago, comme lui. Ça le laisse un peu songeur. C’est sûr que Chuo s’était ouverte sur le monde avec son vaste programme d’échange, mais il n’en restait pas moins que les chances pour qu’il tombe sur un anglophone, qui semblait Américain qui plus est, étaient assez moindres. Sauf que ça avait peut-être contribué au manque de compréhension entre eux qui avait mené à la fermeture de cette damnée porte, puisque Gabriel n’avait pas pensé s’exprimer dans sa langue natale, soit l’anglais. Quelle situation incroyable… Il soupire doucement. Un soupir qui se transforme en grognement alors que l’autre essaie de se retourner, l’envoyant un peu promener dans les balais suspendus par le fait même. C’était vraiment étroit ici…

« Attention…! », s’exclame Gabriel. C’était sorti en anglais. De toute façon, ça semblait être la langue dans laquelle ils allaient s’exprimer puisqu’il était évident que c’était leur langue maternelle à tous les deux. Il pouvait encore se tromper, mais il ne croyait pas ! Plus doucement, il reprend : « Attention… c’est très étroit ici et ça pourrait être dangereux. Je ne sais pas ce que ce placard contient. »

Le garçon continue de s’acharner sur la poignée et finalement, tendant une main dans le noir, Gabriel rejoint celles de l’autre. Il les retire doucement mais fermement de la poignée.

« Ça ne fonctionnera pas. J’ai essayé. », explique-t-il, histoire que l’autre arrête ! Ça lui fait bizarre, cette façon dont l’homme s’adresse à lui soudainement. C’était cette habitude de l’extrême politesse à laquelle il avait droit de la part des étudiants habituellement. Et la voix lui semblait trop jeune pour venir d’un autre professeur… De toute façon, aucun enseignant de Chuo ne se serait permis de l’appeler « mec » ! Ça lui donnait presque des flashbacks de Chicago, ses rues aux néons clignotants. « Tu viens de quel endroit ? Je suis de Chicago, moi. Et je suis un enseignant. Donc j’apprécierais que tu ne m’appelles pas « mec ». »

Ça avait été demandé gentiment, mais fermement malgré tout ! C’était les valeurs de Gabriel qui s’agitaient un peu là…! Mais voilà que le jeune homme semble avoir une idée… qui tombe à l’eau rapidement. Puisque l’écran du petit appareil électronique ne s’était pas allumé, Gabriel ne sait pas trop à quoi l’autre a pensé. Puis, il réalise lorsqu’il parle de batterie à plat. Ah…

« Le miens est dans la salle de classe dans laquelle je travaillais. », explique-t-il de sa voix douce, une pointe de déception se faisant entendre. Il ne laissait jamais sa batterie mourir. C’était important au cas où ses enfants auraient besoin de lui. Certes, Cassandra était trop jeune pour l’appeler, mais sa grand-mère le ferait pour elle si besoin était. Et là, il stressait un peu à cette idée. « Ma grand-mère garde mes enfants. Elle va se demander où je suis si je passe la nuit ici… »

Il a néanmoins un petit sourire à cette imitation de la sœur de Kalyan, apparemment.

« Est-ce que c’est vraiment le cellulaire le problème ou la recharge qui a été oubliée ? », demande un Gabriel un brin amusé malgré tout. « Le miens est correct, mais pas de la dernière mode. J’ai d’autres priorités. »

Il ne jugeait pas si soudainement Kalyan voulait se procurer le dernier iPhone, hein. Ce n’était juste pas dans ses projets à lui avec deux enfants et leur mère qui n’était clairement pas dans le décor pour le soutenir. Dieu seul savait ce qu’elle faisait et sincèrement, il préférait ne pas savoir.

« Tu es au Japon depuis longtemps ? », demande Gabriel, décidant de faire la conversation tant qu’à être pris ici. L’Américain se redresse un peu, essayant de se trouver un coin à la fois plus confortable et plus loin de l’étudiant, parce que c’était gênant mine de rien. « Tu étudies en quoi ? »

Il ne se souvenait ni de cette voix, ni de ce prénom, alors pas en webdesign !

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