âge 20 ans
date & lieu de naissance 3 mars 2000 à Tokyo
nationalité & origines Japonaise
études/métier Étudiante de 2ème année en art de la scène
logement Résidence Tamadaira
sexualité & statut Pansexuelle
situation financière Je suis fauchée de naissance, mais ma famille adoptive est aisée
projet & situation Je suis née et ai toujours vécu à Tokyo, c'est la musique qui m'a amenée à Chuo, pourtant si on m'avait dit un jour que je mettrai les pieds dans une université, j'aurai rigolé. Mais il faut croire que la vie avait décidé de me réserver quelques surprises. J'ai croisé la route de gens bien, leur fille croyait que j'avais du talent, je me suis toujours dit que je n'en avais pas assez, mais ça suffisait pour ses parents, ce sont eux qui financent mes études et je leur en serai éternellement reconnaissante, ils m'ont sortit de la rue.

• Débrouillarde : Vu ma situation, j'ai très vite compris que la vie s'était de la merde et que si je me bougeais pas le cul, j'allais rester dans ma merde. Alors j'ai appris à me débrouiller, pas le choix quand on a que soit même sur qui compter. • Passionnée : Je donnerai tout pour mon art, ce n'était qu'une passion, un passe temps qui me permettait de me faire un peu d'argent de temps en temps, mais « elle » a tout changé, j'ai toujours aimé la musique, mais les circonstances font que c'est devenu l'une des mes raisons de vivre. • Sociable : Je ne suis pas du genre timide, au contraire, je n'ai honte de rien et aller vers les gens ne me posent aucun problème, c'est peut être le fait d'avoir été seule pendant longtemps, mais j'ai du mal à supporter la solitude. • Malchanceuse : Qu'on se le dise, j'ai la poisse, si une connerie doit arriver à quelqu'un, vous avez devant vous la candidate idéale. L'avantage de m'avoir comme amie, c'est qu'il y a de grande chance que les emmerdes vous passent au dessus. • Assurée : Je sais ce que je veux et je me fiche que ça vous plaise ou non. Avec la voix que j'ai choisi, le regard du monde extérieure est important, mais je m'en fout. Je ne suis pas prête à suivre une tendance si elle ne me plaît pas.• Fidèle : Sache que si tu entres dans ma vie, je ne te tournerai jamais le dos, je suis une fille entière et je répondrai présente même si tu m'appelle à 3h du matin en pleine tempête. Le monde peut s’écrouler sous tes pieds, je serai là. • Butée : Oui, quand j'ai une idée en tête, je ne la lâche pas, même si elle est mauvaise et croyez moi, des mauvaises idées, j'en ai eu beaucoup.

On ne va pas se mentir, je n'ai pas pris un bon départ dans la vie. Être abandonnée à la naissance, ça n'a pas vraiment aidé, mais vous me direz, je suis loin d'être la seule à qui s'est arrivé. Et je suis bien placée pour le savoir puisque j'ai passé toute mon enfance et presque toute mon adolescence à l'orphelinat. Des gamins comme moi, j'en ai connu des dizaines. Les circonstances de leurs présence n'était pas toujours les mêmes. Chacun avait son histoire, plus ou moins compliquée, plus ou moins triste. Voici la mienne.

Comme je vous le disais, j'ai été abandonnée à la naissance, je n'ai donc aucune idée de qui sont mes parents. Je suis née à Tokyo et je n'ai jamais quitté la ville. J'étais une enfant difficile et  capricieuse. En réalité, j'étais en colère et plus les années passaient plus cette colère grandissait en moi. Jamais je n'étais choisie par les familles qui venait adopter un enfant. On me disait que j’étais trop sauvage. J'ai toujours refusé de me soumettre à qui que se soit et jouer la petite fille parfaite n'a jamais été mon fort. Rester sage, polie et calme, ce n'était pas pour moi. J'avais besoin de liberté, de découvrir le monde en dehors des murs froid de cet orphelinat que je détestais. Je cherchais autre chose, je voulais plus, j'avais soif de connaissances, de rencontre et de découverte et j'avais l'impression qu'on ne cherchait qu'a me retenir prisonnière, tout ça sous prétexte de me protéger. Mais j'ai toujours eu un esprit combatif, je me suis souvent retrouvée dans des bagarres que se soit à l'orphelinat ou dans les rues de la ville que j'avais appris à connaître très tôt. Parce que oui, j'ai toujours su trouver les bons stratagèmes pour échapper à la surveillance de l'orphelinat. Alors il a bien fallu que j'apprenne à me débrouiller, j'ai dormi dehors plus d'une fois.

Et malgré mon tempérament rebelle, éprise de liberté, j'ai développé une passion pour la musique. Je ne peux pas vraiment l'expliquer, mais j'ai toujours aimé ça. J'ai appris à jouer de la guitare en autodidacte et c'est au détour d'une de mes expéditions que je suis tombée sur un spectacle de rue. Je les ai écouté pendant des heures et j'ai compris que se serai peut être une opportunité pour moi aussi de gagner un peu d'argent. Mais je n'étais pas assez douée, alors je me suis entraînée pendant des années. J'avais 17 ans lorsque j'ai commencé à jouer dans la rue. Très peu s'arrêtaient pour m'écouter jouer à l'époque. Mais je n'ai jamais laissé tomber. De toute façon, je n'aurai rien su faire d'autre, j'avais toujours été distraire en cours, seule la musique réussissait à retenir mon attention. Et puis un jour, elle est apparue, je ne l'avais pas remarqué au départ. Mais elle revenait tout les jours m'écouter jouer, et tout les jours elle me donnait un peu d'argent. Elle m'intriguait, elle qui avait l'air si pure. J'ai fini par aller à sa rencontre. C'était le début de la plus belle et de la pire histoire de ma vie. Je l'ai aimé dès notre première conversation. Peut être avais-je déjà développé des sentiments pour elle avant cela ? Pendant des mois, nous nous sommes vues tout les jours, elle était ma première fan et mon premier amour. Notre relation aura duré un peu plus d'un an. Et puis un jour, elle a disparu. Elle n'a rien laissé derrière elle, pas un appel, pas un message, pas une adresse, rien.

Je l'ai cherchée pendant des jours, puis je me suis effondrée. Abandonnée, une fois de plus, après les larmes, ma vieille amie la colère était de retour, je lui en voulais de toute mon âme. Je souffrais de me retrouver seule à nouveau. J'avais quitté l'orphelinat pour de bon, il fallait que je tire un trait sur mon passé, pendant des mois je n'ai pas touché à ma guitare, elle me faisait penser à elle et je ne voulais plus y penser. Mais il fallait que je mange, je voulais vivre malgré tout. Alors j'ai rejoué. Et un beau jour, ce sont eux qui sont venus à moi. Ses parents, sans même les avoir rencontrés auparavant, je savais qui ils étaient, elle leur ressemblait tellement. Je n'ai pas su comment réagir alors j'ai fuit, mais ils sont revenus me voir, encore et encore, jusqu'à ce que j'accepte de leur parler. Et ça a été horrible. Peut être le pire jour de ma vie. Je l’avais détestée pendant si longtemps alors qu'elle avait souffert en silence, luttant de toutes ses forces contre la maladie. Une fois de plus, je lui en ai voulu de me l'avoir caché, mais je m'en suis surtout voulu à moi-même de ne rien avoir vu. Jusqu'au dernier moment, elle avait parlé de moi... Moi qui avais essayé de toutes mes forces de l'oublier. Face à ma détresse et à ma tristesse, ils n'ont pu que constater de la sincérité de notre relation. Ils ont alors exhaussé l'un des derniers vœux de leur fille en me recueillant chez eux, m'offrant pour la première fois de ma vie un véritable foyer.

C'était comme passer de rien à tout. En une fraction de seconde, ma vie avait pris un nouveau tournant. Et si je leur était reconnaissante de ce qu'ils faisaient pour moi, vivre dans ses murs où tout me rappelait son absence me faisait souffrir. Elle avait passé toute sa vie dans cette grande maison et de nombreuses photos était affichées un peu partout. Et pourtant, il fallait que je continue à avancer. Après elle, j'avais verrouillé mon cœur, bien décidée à ne plus laisser personne me toucher si profondément. J'ai vécu des relations sans lendemain, me sentant à chaque fois coupable, j'avais le sentiment de la trahir. Puis un beau jour, c'est passé, elle manquait toujours, mais je n'avais plus se poids et cette douleur dans ma poitrine. Le temps guéri toutes les blessures. C'est ce qu'on dit et ce fut le cas. Je ne suis pas retombée amoureuse depuis et je ne cherche pas l'amour, mais je sais que s'il se présente à moi un jour, je serai prête. En attendant, elle aura toujours sa place dans mon cœur et dans mes souvenirs. Je continue à jouer, pour elle, pour moi, pour nous.

Bientôt vînt le temps d'entrer à l'université et il était évident que j'allais suivre un cursus artistique, orienté vers la musique. Mais avant de pouvoir prétendre faire des études, j'avais besoin d'une sérieuse remise à niveau. Je n'avais jamais été très assidue, ni même très intéressée par les cours, j'avais séché de nombreuses heures et avais même fini par ne plus y aller du tout. Pour être honnête, reprendre des études n'était pas quelque chose que j'avais envisagé, mais j'avais désormais du monde derrière moi. Des gens que je ne voulais pas décevoir, alors j'ai donné mon maximum pour mettre toutes les chances de mon côté. Ça n'a pas été facile tout les jours, mais j'ai réussi à rattraper suffisamment mon retard pour entrer à Chuo. Je passais ma première année à faire des aller-retour entre la maison et le campus. C'est pourquoi cette années, nous avons tous pris la décision que j'irai vivre dans la nouvelle résidence qui venait d'ouvrir ses portes. Encore un nouveau départ.

un petit commentaire Nostalgique de ma période RP, je reprend après de nombreuses années, vous avez tous l'air adorables en plus.