Mon sort était déterminé.
Rattrapages pour moi. Du coup, je pouvais dire adieu aux vacances et ainsi, redémarraient les révisions. Clairement, la période actuelle n’était pas drôle du tout. Alors, que j’avais déjà révisé pour les examens que j’ai loupés, je me devais de replonger dedans pour enfin savoir si je passais ou non. Entre-temps, je me rendais au temple pour prier. Je n’étais pas particulièrement croyant, mais avec toutes les choses qui m’étaient arrivé dernièrement, je me disais : *Au cas où.*

Bref.
J’avais passé la soirée à réviser une partie du cours de l’histoire de l’art. En plus des révisions normales, j’avais deux heures supplémentaires avec un professeur particulier que j’avais soigneusement embauché avec l’argent que je gagnais à la librairie. Je la voulais cette année, quitte à payer un autre élève pour qu’il me donne des cours. Je devais passer sinon, je voyais déjà mes parents me tomber dessus.

N’ayant plus grand-chose dans mes tiroirs de ma résidence universitaire, j’étais parti à la supérette du coin pour acheter quelques articles. Du genre, du thé en poudre, des nouilles instantanées, quelques sodas, une tablette de chocolat, des snacks et des pommes. La plupart du temps, je prenais le strict nécessaire. Des courses qui me duraient trois ou quatre jours.

Chanceux, il pleuvait fort en sortant du combini et je n’avais pas pris de parapluie. Comme d’habitude, je n’avais pas pris le temps de regarder la météo avant de sortir. Tant pis pour moi, le visage baissé, la main au-dessus de ma main pour tenter de limiter la cascade contre ce dernier, je courais sous la pluie. Presque aveuglé, j’avançais sans trop voir devant moi.

Soudain, quelqu’un me rentra dedans et tomba au sol. Par le choc, je me retournais et vis la personne à terre. Aussitôt, j’accourais vers elle, posant ma main sans poigne sur l’une de ses épaules. “ Vous allez bien ? “ Les yeux plissés, j'essayais de mieux la percevoir. Je vis alors qu’il s’agissait premièrement d’un homme. Puis, je vis du sang sur son visage. Choqué, ma bouche s’entrouvrit. “ Vous êtes blessé ! “ Les gouttes m’empêchaient de bien voir la personne. M’essuyant le visage inondé, je criais sous le torrent de pluie. “ Venez avec moi, je vais vous soigner. “ Prenant la personne sous le bras, j'essayais de la relever de toute mes forces.

Merde, il a fini plus tard, réunion de mes couilles hein, putain pourquoi est ce que les profs doivent se taper des réunions en plus des cours et de copies à corriger. Voilà pourquoi il ne comprendra jamais son frère, lui qui préfère cette vie plutôt que celle des Yakuzas. Faut croire qu'il aime suivre les ordres hein ? Tafiole, ha non c'est vrai monsieur est un artiste qui aime partager son art avec les plus jeunes histoire d'avoir de futurs discipline. Il veut monter un boy band ? Hum, sans doute, ou jouer à l'artiste inaccessible que personne ne peut avoir parce que sa vie c'est comme une chanson de country c’est-à-dire merdique... Non ! Ne jugeons pas les gouts des autres ! Son dada à Renji c'est la country et à Koyhei c'est.... Hum, bonne question, il aime quoi notre prof de chinois ? Ben pas grande chose en fait ! En tout cas il déteste avoir froid et la pluie heureusement qu'il ne pleut pas....

BON D'ACCORD C'EST PAS DE MA FAUTE HEIN !! Il pousse un long soupir et ne peut s'empêcher de balancer plusieurs insultes en chinois avant de porter ses classeurs au-dessus de sa tête. Merde, il a froid.... Très froid en même temps on peut que tomber malade à porter seulement une chemise alors qu'on est e hivers hein Kyohei ! T'as voulu jouer au beau gosse ! Ben assume ! Il ne perd pas de temps et commence à marcher, ou plutôt à courir. Non, hors de question qu'il chope la mort ! Il ne regarde pas vraiment où il va. Il se contente de courir tout droit histoire de vite rentrer chez lui et oublier ce moment qui n'est pas des plus agréables.

Sauf que voilà, à vouloir courir comme ça sans trop regarder où il met les pieds il heurte quelqu'un. Un petit gringalet qui malgré tout arrive à le faire tomber au et c'est dans un dégout des plus grands que son royale fessier rencontre le sol mouillé. Aaaaaah malédiction ! Trahison ! Disgrâce ! Il ne peut que râler et insulter le mec qui a osé le foutre à terre. Hum, attend... C'est ce mec tout frêle qui a fait ça ? QUOI ? Comment ça il saigne ? Ah et ben Kyohei tu n'es plus ce que tu étais hein mec ! Il ne tarde pas à se relever et à toiser le plus jeune. Un élève ? Oui, il l'a vu dans les couloirs, il ne peut donc pas le frapper. Merde.

"Rentre chez toi et mêle-toi de ce qui te regardes"

Oui c'est mieux que les insultes..... Mais bon c'est pas trop ça hein.

Alors que mes forces se joignaient entre elles pour essayer de relever la personne à terre, celle-ci me repoussa. Je tombais sur le sol, trempant l'entièreté de mon pantalon. Face au côté désagréable qu'avait ce tissu complètement collé à ma peau, je grimaçais en guise de plainte. Je me relevais malgré l’agression de la pluie sur nous. Je frottais mes mains pour enlever la saleté qui s’y était installée.
Le visage toujours autant inondé par les nombreuses gouttes, je passais ma main dans ma chevelure pour la plaquer en arrière. Celle-ci poursuivit son chemin tout le long de mon visage afin de le désencombrer.

Revenant vers la silhouette masculine, je parlais plus fort sous ce tonnerre pluvieux. “Ne faites pas la tête dure. Laissez-moi prendre soin de vous.” Le cœur sincère, je serrais peut-être un peu trop fort l’avant-bras du blessé. Je détestais laisser quelqu’un seul surtout en vue du temps, que je l’avais blessé et bien d’autres facteurs. Bref. Oui, j’aimais aider. Oui, j’allais insister.

ll le retient..... Pourquoi ? Il ne sait pas, il ne comprend pas son comportement, il pousse un soupir, et se contente de regarder son avant-bras que le plus jeune ne semble pas vouloir lâcher. Agaçant.... Il déteste ce genre de situation, les personnes qui souhaitent aider les autres comme ça, juste pas pure gentillesse ça l'agace. Cependant, il ne dit rien, non, il se retient de l'envoyer voyant que des personnes passent et que ce serait con de se faire remarquer pour si peu. Il se mord la lèvre inférieure et se contente de pousser un long soupir comme pour essayer de se calmer avant de reprendre la parole.

"Lâche mon bras"

Il se défait violemment de sa prise et lui fait signe de la main de le suivre, putain, il a le cul mouillé et lui aussi vu comment il est tombé au sol il y a quelques minutes. Il ne dit cependant rien et se contente marcher tranquillement sous cette pluie qui ne semble pas se calmer, aaaah puis déjà pourquoi est ce qu'il lui a dit de le suivre ? Hein ? Énième soupir qui sort de ses lèvres. Il finit par s'abriter dans le hall d'un bâtiment et il lui lance d'un ton pas des plus sympathiques.

"C'est rien, ne t'inquiète pas."

Il le détaille quelques secondes et remarque tout de suite que ce mec, il le connaît, enfin de vue, c'est un des élèves de l'université, cependant, lui, il ne semble pas l'avoir reconnu. Ouf, soulagement, il lui tapote doucement la tête pour essayer de ne pas se faire passer pour le mauvais prof.

"Rentre étudier."

Ma main dérapa lorsque ce dernier se défit de ma légère emprise sur lui. Légèrement le corps incliné, une mèche venue se poser devant mes yeux. Je la retirais d’un mouvement de tête et les sourcils froncés, j’écoutais les plaintes de l’homme. Bon, je n’allais pas non plus le harceler. S’il ne voulait pas de mon aide, tant pis pour lui. Insister, une seconde fois, mais si les portes restaient fermées, alors je devais m'arrêter.

Alors que j’allais abandonner, l’homme me fit un signe de main pour le suivre. Tel un bon garçon, une main posée au-dessus de mes sourcils pour faire barrière contre la pluie, je le joignis dans ce hall. À quelques centimètres de lui, ma tête fut tapotée faiblement par celui-ci qui avait pris tout à coup un ton plus agréable à entendre. Les yeux levés vers lui, je réfléchissais silencieusement.
D’accord, je vais le laisser.

Avant, je fouillais dans mon sac quelque chose. Je sortis un pansement. Mes yeux se mêlèrent rapidement aux siens, avant que je prenne sa main égratignée. Lentement, je rapprochais mon visage de celle-ci tout en soufflant avec précaution dessus. En enlevant les bouts de papiers sur le pansement, je collais celui-ci sur la blessure, faisant attention de ne pas lui faire mal. Caressant le dessus pour bien l’accrocher, un sourire amusé et satisfait se dessina au coin de mes lèvres, mais j’essayais de le cacher. Le pansement était rose, avec des personnages enfantins. C’était la seule boîte qui restait l’autre jour au combini. J’ai dû faire avec.

Délicatement, mes mains lâchèrent la sienne et je pris du recul. “Un soin rapide. N’oubliez pas de désinfecter en rentrant chez vous.” Disais-je en pointant du doigt la petite blessure.

Lui qui pensait que l'étudiant allé l'écouter et partir chez lui, il ne s'attendait pas à ce qu'il allait se passer, oui, ce dernier cherche un truc dans son sac. Quelque chose qui intrigue Kyohei, car c'est poussé par la curiosité qu'il ne peut s'empêcher de s'approcher un peu de lui pour savoir ce qu'il peut bien chercher dans son sac. Il arque un sourcil lorsqu'il voit l'immonde chose qu'il ose sortir de son sac. Non, il est hors de question qu'il porte ça ! Et pourtant, il se laisse faire. Sans rien dire, il le regarde poser ce truc sur la paume de sa main. Il ne comprend pas pourquoi il fait ça.... Enfin, c'est de sa faute, mais il n'était pas obligé de faire ça, dans le cas averse Kyohei n'aurait sans doute rien fait bien au contraire. Il pousse un petit soupir et se contente de hocher sagement la tête avant de reprendre la parole.

"Tu habites loin ? Je suis en voiture, je peux te déposer si tu veux."

Oooooh un geste de gentillesse sans arrière-pensées est ce que notre yakuza aurait était touché par la gentillesse de Jun ? Hum, peut être personne ne le sait, en tout cas une chose est sure. Sa proposition ne sera pas répétée s'il veut qu'il le ramène et ainsi lui éviter une longue promenade sous une pluie battante, il doit le lui dire maintenant ! Il le détaille et se dit que vu son état, il risque juste de bien crotter sa voiture, merde, il n'a pas réfléchi, gentillesse sortie tout droit du fond du cœur ( oui, apparemment, il en a un ) Kyohei n'a vu que l'étudiant était crotter de haut en bas. ALala, il plaint déjà ses sièges en cuir, mais que voulez vous. Il est bien sur trop tard pour faire machine arrière et lui dire de continuer à pied ou de prendre les transports en communs, politesse oblige le chinois doit aller au bout de sa proposition.

"Tu viens ?"

Il lui fait un signe de la tête en direction de dehors, sous la pluie, huuum est ce une bonne idée de partir maintenant ? Pas sur, mais hors de question de rester là à gratter l'amitié avec un étudiant !

Le changement de comportement de cet homme fut assez surprenant. Un coup, il me rejetait et l’autre coup, il me proposait de me raccompagner chez moi. Si je devais choisir l’un des deux comportements, forcément, je voterais pour le second. Ce dernier étant beaucoup plus plaisant, je devenais plus timide et sans mot face à lui. Présentement, j’avais davantage l’impression de le déranger que toute à l’heure. Surtout après son soupir. Je me méprenais peut-être… ou pas.

“J’habite à la résidence étudiante Seiseki.” En voiture , d’ici nous étions à moins de cinq minutes. Ce n’était vraiment pas nécessaire qu’il me ramène. La pluie ne me dérangeait pas non plus. Tout ce théâtre n’était pas dans le but d’avoir un taxi gratuit. Toutefois, c’était sûrement plus irrespectueux de refuser sa proposition surtout après qu’il eut entamé le chemin. Je décidais alors de le suivre, après avoir hoché la tête. En courant quelques secondes, je le rejoignis pour marcher près de lui.

Ensemble, nous avons retrouvé son véhicule. Avant d’entrer dedans, je tapotais l’arrière de mon pantalon, espérant ne pas trop salir le siège. Au début, je n’osais pas trop m’appuyer dessus. Du coup, je faisais la chaise, mais cela ne dura pas longtemps. C’était trop épuisant de rester dans cette position, surtout dans une voiture, ce n’était pas du tout facile. Je frottais mes cuisses de haut en bas comme pour faire circuler le sang, le visage crispé par la légère douleur. Je vis au coin de l'œil qu’il me regardait, ce qui me fit me redresser et tousser. Mon champ de vision se cadra sur les extérieurs, essayant de reprendre une certaine crédibilité. “Il n’avait pas plu ainsi depuis longtemps.” Depuis la semaine dernière sûrement, donc pas vraiment longtemps… Mais je devais trouver quelque chose pour contrecarrer ce silence de mort.

Bon, c'est une bonne nouvelle, il n'habite pas loin, genre 5 minutes en voitures non ? Ca va tranquille.... Enfin, c'est ce qui se dit et s'apprête à reprendre la parole alors qu'il met le contact. Sauf que voilà, il ne comprend pas pourquoi est ce que Jun fait ça.... Il pousse un soupir et préfère ignorer le fait que l'étudiant est en train de faire la planche. Combien de temps va t'il tenir ? Hum, il ne sait pas trop, mais il ne lui donne pas plus de 5 minutes. Paris tenu, il ne tarde pas à tomber sur ses fesses chose qui fait bien rire le plus vieux qui se retient avec le plus grand mal de se foutre de sa gueule. Un looooong et pénible silence s'installe entre eux, l'ambiance devient... Comment dire... Malaisante, mais il ne dit rien bien au contraire, il s'amuse à essayer de deviner ce que Jun va bien pouvoir faire pour remédier à ça ! Et comme il le savait, le brun ne le déçoit pas sa phrase est comment dire... Un peu bête ? Enfin, il ne s'attendait pas vraiment à une phrase aussi bateau. Phrase à laquelle il se contente de répondre.

"Oui, ce n'est pas comme s'il y avait plu la semaine dernière."

Il ne le regarde pas et se dit qu'il a dû le mettre un peu mal à l'aise, tant mieux ! Car c'est le but ! Il monte un peu le chauffage commençant à avoir froid et ne tarde pas à reprendre la parole.

"Tu es en quelle année ?"

Une discussion normale entre élève et professeur même s'il fout un peu de la réponse, il essaie de le détendre. Le pauvre, on dirait que sa vie est en jeu. D'un coté, c'est marrant, mais il le sait. Il ne doit pas montrer ce côté-ci de sa personnalité et surtout pas à un étudiant, même s'il n'est pas sûr de lui donner classe. Il a cours de chinois lui ? Huuuum, sa tête ne lui dit rien....

Me tenir en position chaise était sûrement la pire des idées de la journée. Sur le coup, je m’étais surestimé. Tant pis, quand je sortirais de la voiture, je tapoterais le siège pour enlever le plus gros.
Face à la réponse de l’homme, je me suis mis à soupirer, fermant les yeux et en fronçant les sourcils. Zut, il m’avait cramé. C’était compliqué d’entreprendre une conversation avec quelqu’un qu’on ne connaissait pas, sans être trop indiscret et surtout, suite à ce qu’il s’était passé entre nous deux toute à l’heure. Il pouvait à tout moment sortir les dents et me rembarrer. Et le cœur sensible, j’évitais que cela arrive.
“Je passe en quatrième année.” Je me contentais de ce détail pour le moment. La période des rattrapages, je me la gardais pour moi. Je le regardais d’un bref regard. Clairement, il n’avait pas l’air d’être un élève. Est-ce que je pouvais lui demander sa profession sans me faire tuer ? J’y réfléchis un instant, les yeux perçants. Actuellement, j’étais dans sa voiture. S’il voulait me tuer, c’était simple pour lui. Il verrouillait les portes de cette manière, il me gardait prisonnier. Et peut-être que dans cette boite à gang, s’y trouvait un couteau… À cette idée, ma bouche s’entrouvrit. Mais, dans le cas contraire, si je ne disais rien, il pourrait croire que je suis suspect. Que je l’aurais embarqué exprès pour mieux le trucider. *Mmmh…* Le visage concentré sur ses réflexions, je finis par faire un choix. “Vous êtes du coin ?” Nul. Bon, la pression a fait en sorte que je lui pose une autre question banale. En même temps, il est compliqué de lui demander autre chose étant un inconnu pour moi.

Voyant la résidence, je la pointais du doigt. “C’est ici.” Je pensais qu’il ne connaissait pas les lieux. Le trajet fut rapide. Toutefois, en se garant, la pluie tomba deux fois plus forte que précédemment. La veine…

Je me tournais vers l’homme pour m’incliner. “Merci de m’avoir raccompagné.” Tant pis, j’allais être tout mouillé le temps de quelques secondes.

Il se retient de rire lorsqu'il lui demande s'il est du coin, mon Dieu, il est marrant, tellement marrant, on peut dire qu'il fait de son mieux pour mettre un peu d'ambiance. Ou plutôt comment dire, il fait de son mieux pour que le voyage ne soit pas malaisant. Il ne dit rien et se contente de hocher la tête, ne lui retournant pas la question puisqu'il sait qu'il habite à Seiseki. Il lâche cependant un léger bâillement, non pas qu'il s'ennuie, mais on va dire que la fatigue reprend un peu le dessus. Il hoche le tête lorsqu'il lui montre du doigt la résidence et ne tarde pas à s'arrêter alors que le plus jeune ouvre la porte, il ne peut s'empêcher de pousser un long soupir et de lui prendre le poignet avant de reprendre la parole.

"Attends que la pluie se calme."

Il est blasé, non pas pour l'adolescent, mais plus par le temps qui ne cesse de s'empirer, aaaah putain de Dieux à la con, vous ne pouvez pas être de son côté rien qu'une seule fois ? Ben non, il semble que non, sans doute un retour mérité du karma. En tout cas, il ne tarde pas à lui faire comprendre qu'il doit fermer la porte et se tenir tranquille. Il allume le chauffage histoire de ne pas crever de froid et coupe le contact avant de détacher sa ceinture et de s'installer un peu plus confortablement dans son siège. Un léger soupir traverse ses lèvres alors qu'il reporte son attention vers Jun.

"Je suis professeur ici, ne t'inquiète pas, je peux rester stationner ici"

Et c'est sous ses belles paroles qu'il croise ses bras contre son torse et ferme doucement les yeux. C'est agréable, il fait bon et le son des gouttes qui tombe par centaine sur le toit de la voiture dégagent une ambiance vraiment paisible et relaxante.