âge 21 ans
date & lieu de naissance 19 janvier 1999 à Sapporo
nationalité & origines Japonaise
études/métier étudiante en première année de droit à Chûô
logement Résidence Seiseki (relogée à Tamadaira suite au typhon)
sexualité & statut Hétéro
situation financière Modeste
projet & situation Originaire de Sapporo, elle vit désormais à Tokyo avec sa tante, elle entreprend des études après plusieurs années d'inactivité. Elle est temporairement relogée à Tamadaira.

Shina est une personne qui ne dévoile pas ses émotions, elle a traversé des épreuves qui lui ont fait comprendre que personne ne pourra prendre soin d'elle mieux qu'elle même. Alors elle ne se confie pas ou très peu. Elle peut parfois paraître froide, voir un peu dure mais c'est pour ne pas être blessée.  Elle est distante et il est difficile de savoir à quoi elle pense vraiment, mais ne il ne faut pas s'y tromper, derrière ce masque d’apparente insensibilité se cache une jeune fille sans doute un peu perdue. Elle est courageuse et sait prendre sur elle, Shina sait gérer la pression et peu encaisser les coups durs, ce n'est pas ce qui lui fera baisser les bras. Au contraire, c'est une jeune femme qui se révèle pleine de ressources lorsqu'elle fait face à l'adversité. Elle peut sembler égoïste parce qu'elle préfère faire passer ses intérêts avant ceux des autres, mais c'est surtout parce qu'elle pense ne pouvoir compter que sur elle-même.

Elle a du mal à faire confiance, elle fait tout son possible pour ne pas s'attacher. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois qu'elle a laissé quelqu'un entrer dans sa vie, elle a été trahie et déçue. Alors dès qu'une relation semble devenir trop sérieuse, elle repousse l'autre de toutes ses forces, elle peut parfois même devenir blessante, pensant que si c'est elle qui blesse l'autre en premier, elle ne pourra pas souffrir. Mais au fond d'elle, Shina aimerai pouvoir se reposer sur quelqu'un, simplement, elle préfère faire taire cette partie d'elle qui voudrai s'ouvrir aux autres. De ce fait, toutes les relations qu'elle entretient restent superficielles, personne ne la connaît vraiment, le seul qui sait qui elle est, c'est son frère aîné. Les seuls amis qu'elle ait jamais eu, elle les a laissé derrière elle lorsqu'elle a quitté sa ville natale il y a de cela plusieurs années. Depuis, elle reste seule.

Mais alors qui est-elle vraiment au plus profond d'elle ? Une jeune femme éprise de justice et de liberté. Ce n'est pas pour rien qu'elle entreprend des études de droits. Il y a dans son cœur une petite flamme qui ne demande qu'a s'exprimer. Elle est intelligente et débrouillarde. Elle ne l'avouera certainement pas de si tôt, mais elle a un profond désir d'être aimée pour ce qu'elle est. Que se soit en amitié ou en amour, elle aimerai pouvoir faire confiance sans conditions, mais elle pense que personne ne sera à la hauteur, elle voit les autres comme des opportunistes alors elle se force à ne penser qu'à elle, mais au final dans l'histoire, c'est encore elle la plus malheureuse.

Il reste une chose à savoir sur Shina, elle sort très peu parce qu'elle sait que si elle se laisse entraîner, la situation peut devenir gênante. Ils ne sont pas beaucoup à le savoir, mais lorsqu'elle se laisse aller sur la boisson, elle devient un véritable bisounours, à tel point qu'on pourrait se demander s'il s'agit toujours de la même personne. Elle aime tout le monde et même pire, elle veut embrasser tout le monde. Inutile de dire que ça donne lieux à des situations pour le moins gênantes. C'est pour ça qu'elle essaie toujours de trouver une bonne excuse pour ne pas sortir ou au moins pour éviter l'alcool, mais il arrive qu'elle ait inconsciemment envie ou besoin de lâcher prise, pourtant le lendemain elle se dit à chaque fois qu'elle n'aurai pas dut.

Tu es a un tournant de ta vie, tu viens de décider de t'engager dans une nouvelle voix, un nouveau défi. Mais avant cela, voyons ce qui t'as amenée ici aujourd'hui, voyons quel chemin tu as emprunté pour en arriver là. Jetons un œil a ton parcours.

Tu es née à Sapporo dans une famille qui a battit son empire dans l'industrie de la bière. Deuxième enfant d'une fratrie qui en compte trois, tu as toujours été comparée à ton aîné. Tu avais un profond désir de faire tes preuves, mais aux yeux de ton père, il était toujours plus intelligent, plus doué et meilleur que toi dans tout les domaines. Là où tout lui réussissait, tu étais tout juste jugée satisfaisante. Tu ne bénéficiais pas non plus de la protection que ta mère pouvait accorder au petit dernier, son préféré. Seule fille, tu grandis donc dans l'ombre de tes frères. Et malgré cette compétition malsaine que vous imposait votre père, tu restais très proche d'eux, surtout de ton aîné qui supportait tant bien que mal la pression.

A l'école, tu ne faisais pas partie des plus populaires, tu préférais compter sur une poignée d'amis sincères que jouer de faux semblants pour te faire apprécier. Tu avais beau venir d'une famille riche, tu ne le mettais pas en avant, tu savais rester les pieds sur terre. Tes parents te l'avais assez répété, cet argent n'était pas le tien et si tu voulais profiter de la fortune familiale, il faudrait que tu apportes ta pierre à l'édifice. Mais à l'évidence, l'entreprise familiale ne t'as jamais intéressée et tu savais que ton père ne te confierait jamais les rennes. Ce n'était un secret pour personne, ce serai le premier né qui prendrait la tête de l'entreprise un jour. Tu as connu l'intimidation, jugée sans doute moins forte ou trop en retrait. Tu n'en parleras jamais à personne, par peur ou par honte ? Tu as commencé à trouver des prétextes pour ne pas te rendre en cours, c'est ainsi que tu as commencé à devenir une bonne menteuse. Mais que personne ne s'y trompe, tu est plus forte mentalement que ce que l'on pouvait imaginer. Tu as réussi a t'en sortir, la pression familial et l’isolement scolaire ne t'auront pas mise à terre. Cependant, tout cela t'auras fragilisée sans que tu ne t'en rendes compte, pas tout de suite.

Tes parents sont de la vieille école, tu étais donc, en tant que seule fille, destinée à un mariage arrangé, histoire de servir les intérêts commerciaux de l'entreprise. Tu n'es pas majeur, tu n'as même pas encore connu tes premiers émois amoureux et pourtant, te voilà fiancée. Tu ne l'aimes pas, lui non plus, mais vous n'avez pas le choix. Lorsque vient la fin du lycée, tu es désemparée, tu sais que l'échéance approche, mais tu te refuses à passer le reste de ta vie avec un homme que tu n'as pas choisi, tu ne veux pas vivre dans une prison dorée et plus que tout, tu ne veux pas qu'on te dise comment tu dois mener ta vie. Mais tu n'as pas la solution, alors ton seul recours se trouve dans le monde virtuel, tu t'épanche anonymement sur la toile, c'est ton refuge, un endroit ou personne n'a d'emprise sur toi. C'est là que tu fais sa connaissance.

Il est gentil, il t'écoute pendant des heures, il est toujours là pour te conseiller et sans t'en rendre compte, tu tombes petit à petit dans ses filets. Au début, tout te paraît beau, mais peut être cela aurait-il dut te mettre la puce à l'oreille. Il habite loin, mais il te rend visite, votre première rencontre confirmera que tu es tombée amoureuse de lui. Il prétend t'aimer lui aussi, mais quand tu oses en parler à tes parents, tu te heurtes à un mur, il n'y pas de place dans ta vie pour une amourette sans lendemain. Tu reste persuadée qu'avec du temps, tu finiras par convaincre ton père. Mais il ne cède pas et ton amour te met la pression. Même à ce moment tu ne te rends pas compte de la personne qu'il est vraiment. Face au refus catégorique de ta famille de l'accepter, tu décides de partir, tu les abandonnes et rejoint ton petit ami à Tokyo. Vous vivez ensemble quelques mois, mais très vite tu te rends compte qu'il n'a pas que toi dans sa vie. Il te trompe, mais tu n'as plus que lui et il le sait. Tes parents t'ont reniée et si tu parts, tu n'auras plus rien. Pendant plus d'une année, tu vivras avec cet homme qui aura simplement profité de tes faiblesses. Mais le jour vînt ou il en a eu marre. C'est lui qui te laisse sur le bord de la route, comme on jette un vieux vêtement que l'on ne veut plus. Même là, tu ne veux pas baisser les bras, tu es une battante et tu le laissera pas te détruire. Même si tu sais que contacter tes parents ne te mènera à rien, tu sais que tu peux toujours compter sur tes frères. L'un d'eux se trouve justement à Tokyo pour ses études, il te donne une adresse où te rendre. Tu atterri chez ta tante, la sœur de ta mère, tu te demandes pourquoi tu n'as jamais entendu parler d'elle. Tu apprendra plus tard qu'elle a, elle aussi, tourné le dos à sa famille. Elle t'offre ce dont tu as le plus besoin pour te reconstruire : Du temps.

Tu passes des mois à te morfondre et à te demander ce que serai ta vie si tu avais fait d'autres choix. Mais il faut que tu te secoues, le temps n'est pas infini et tu ne veux pas finir tes jours chez ta tante, même si elle est la femme la plus gentille et la plus courageuse que tu connaisses. Il te faut ton indépendance, tu ne veux plus compter sur qui que se soit pour vivre et tu ne veux pas te contenter du minimum. Tu en as fini de te laisser porter, cette fois, tu vas prendre ton destin en main et tu seras seule responsable de ta réussite ou de ton échec. Tu ne te cacheras plus derrière personne. Tu veux entreprendre des études supérieures, chose qui n'aurait pas été possible avant. Mais tu as passé trois années loin de toute institution d'enseignement. Tu sais parfaitement dans quel domaine tu veux te lancer, mais tu ne sais pas encore où. Tu passes plusieurs semaines à te renseigner sur les établissements universitaires, tu désires rester proche de la capitale, ça réduit ton champ d'action mais pas suffisamment. Ton choix se porte finalement sur Chûô. Ce n'est pas la porte à côté, mais si tu réussis l'examen d'entrée, tu pourras faire une demande de bourse et peut être t'installer à la résidence.

Alors tu passes tout ton temps dans les bibliothèques pour mettre toutes les chances de ton côté, tu ne fais plus rien d'autre et tu n'es à la maison que pour dormir. Lorsque tu te sens enfin prête, tu t'inscris. Tu veux faire des études de droits et te spécialiser dans le droit d'internet et la cybercriminalité. C'est un projet ambitieux et tu sais qu'il va te falloir travailler dur, mais tu es déterminée. Tu réussis ton examen et dès que les résultats sont tombés, tu fais ta demandes de bourses ainsi que de logement à la résidence. Le mois d'avril arrive rapidement et tu fais enfin ta rentrée, au début, tu te sens perdue sur le campus, il te paraît  immense mais tu finis par prendre tes marques. Tu as même réussis à trouver du temps pour décorer ta chambre à la résidence. Tu as fais quelques connaissances aussi. Et bientôt le mois de septembre arrive et avec lui la saison des typhons. Tu fais malheureusement partie de ceux dont les étages sont temporairement condamnés pour travaux. Vous êtes donc, tes camarades et toi, relogés dans la nouvelle résidence en attendant la réouverture de vos étages. Tu vas devoir cohabiter avec d'autres personnes pendant un moment, tu n'avais pas prévu ça toi qui ne laisses pas si facilement entrer les autres dans ta vie...

"Ok c'est bon, tu peux t'arrêter Takeru ! A t'écouter parler, on a l'impression que ma vie a toujours été sombre et triste. C'est vraiment comme ça que tu vois les choses ? Honnêtement, je m'estime heureuse de ne pas avoir été à ta place, c'est toi qui a le plus souffert. Nos parents ne t'ont rien épargné et pourtant tu continues à suivre la voix qu'ils ont choisie pour toi. Tu sais, je suis épanouie à présent. Oui, je te l'accorde je suis passé par des moments difficiles et mon parcours n'a pas été rose, mais il y a pire. Parce que malgré tout, j'ai toujours eu du monde sur qui compter, si j'ai pu le penser à un moment, je n'ai jamais vraiment été seule. Quand la vie à la maison ou à l'école devenait trop compliquée, j'avais des amis en dehors avec qui j'ai passé de bons moments, lorsqu'ils ont essayé de m'imposer un mariage, j'ai trouvé une porte de sortie, certes pas la meilleure, mais ça m'a permis d'être là où j'en suis aujourd'hui, c'était un moindre mal au final puisque j'ai pu tourner la page avec papa. Et regardes, je me lance aujourd'hui dans un nouveau projet qui me tient vraiment à cœur. Mais toi, mon frère, peux tu me dire sans ciller que tu es heureux dans ta vie ?"

un petit commentaire Du love sur vous tous, vous êtes si choupinets