Odisien(ne) certifié(e)花が咲いたよ Date d'inscription : 15/02/2021 Autres comptes : Remy, Yûji, Hideki Célébrité ; Crédits : Nishikido Ryô (© Rin) Date de naissance : 10/08/1991 | ( #) Mizushiro Shôji | le grand frère adopté ϟ Lun 15 Fév - 15:00 | âge 29 ans, bientôt 30 date & lieu de naissance 10 août 1991 à Tôkyô nationalité & origines Japonais études/métier en recherche de travail logement pour le moment chez un ancien ami de l'époque de la fac à shibuya. En recherche de logement. sexualité & statut hétérosexuel et célibataire endurci situation financière riche par sa famille mais ne compte plus dépendre d'eux, souhaitant une vie normale. projet & situation Shôji a grandi à Tôkyô mais est parti vivre un moment à l'étranger à la demande de son père. Il vient à peine de revenir après une dizaines d'années à l'autre bout du monde. Un peu dépaysé, il reprend doucement ses repères. caractère On ne peut pas dire que Shôji soit une personne calme. Impulsif, il s’emporte assez vite et a un petit côté susceptible qui peut parfois faire son charme. Pour autant, il n’est pas non plus colérique et sait maîtriser ses sautes d’humeur. Doté d’un fort caractère, et sans doute que son enfance y est grandement pour quelque chose, le presque trentenaire a du répondant et n’a pas la langue dans sa poche lorsqu’on lui cherche des noises. Têtu, il aime avoir le dernier mot, mais est capable de reconnaître ses torts même si ça lui demande moult efforts. Elevez la voix et il surenchérira naturellement. Sa voix rocailleuse peut parfois intimider lorsqu’il s’énerve, mais il n’est pas méchant. Il aboie mais ne mord pas.
Au fond, Shôji a un grand cœur et il est d’une grande générosité, mais seulement envers les personnes qui à ses yeux le méritent. Il a compris très jeune qu’on ne pouvait pas faire confiance à tout le monde et que bien souvent, les personnes en qui on aurait placé aveuglément sa confiance, comme la famille ou leurs proches, sont ceux qui vous poignardent dans le dos. En tout cas c’est le cas chez les Mizushiro et son passé douloureux l’a rendu méfiant, distant avec les gens et un tantinet solitaire. Disons que le jeune homme a beaucoup de mal à s’attacher à autrui, et n’a encore jamais été officiellement en couple. Bien sûr, il a eu des petites amourettes par ci par là mais rien de concret, par peur de se faire piéger ou de se faire tourner le dos. Dès que l’histoire devient un minimum profonde, il s’enfuit sans laisser de trace. C’est très lâche, mais ce n’est pas parti d’une mauvaise intention, c’est plutôt un mélange de peur maladive et de maladresse.
Shôji a une personnalité complexe : selon les jours, il peut être extrêmement guilleret, souriant, riant à gorge déployée avec ses quelques amis proches en qui il voue une confiance sans limites (il en faut quand même, il n’allait pas rester éternellement seul), tout comme il peut être un véritable emmerdeur qui bougonne et fait la gueule toute la journée et à qui on a envie de donner une paire de claques. Oui, Shôji peut être vraiment tête à claques quand il s’y met.
Au niveau de ses études, il n’a jamais été ni excellent, ni mauvais. Lorsqu’il était enfant, un précepteur venait lui donner des leçons à la maison, mais paye tes cours … Tout se réglait dans la violence, les menaces, la manipulation et plus si j’en passe. Traumatisé dès l’enfance, le jeune homme s’efforçait d’avoir de bonnes notes pour que le précepteur soit moins violent. Quel doux espoir … qu’il ramène un A ou un E, le résultat était toujours le même : ce n’était jamais assez bien. Ou alors tout prétexte était bon pour qu’il ait la main leste. Et quand Yûna, sa sœur cadette, fut en âge de recevoir son éducation de la part de ce bourreau complètement fou, il fit tout pour la protéger. Mais sa maladresse d’enfant lui a valu de se faire détester par sa sœur, qui a commencé à avoir peur de lui. De son côté, il se montrait distant pour ne pas être distrait de sa mission de grand frère. Bref, c’est une personne protectrice envers les personnes qu’il estime ou porte dans son cœur, mais si vous ne valez rien à ses yeux, il ne vous témoignera aucune attention.
Allergique au mensonge, il préfèrera une vérité cinglante qu’un mensonge bien ficelé, puisque tôt ou tard, la vérité finira par éclate. La preuve avec sa famille qui a été récemment au centre de l’attention dans tous les médias car une info cruciale concernant notamment Shôji a été dévoilée.
Pour en découvrir plus sur Shôji, il faut aller à sa rencontre, ne pas se fier aux apparences qui le présentent comme un ours mal léché, et briser la glace. Il peut être doux comme un agneau ou féroce comme un lion, tout dépend de votre attitude et de vos intentions. Mais il mérite qu’on fasse plus ample connaissance avec lui, comme tout être sur cette Terre.
Mizushiro Shôji. Ce nom, il n’est pas réellement le mien. J’ai appris il y a peu de temps que la famille Mizushiro m’avait adopté très tôt. Je n’ai aucune information sur ma famille biologique, ni pourquoi je n’ai pas grandi à leurs côtés. Est-ce qu’on m’a volé à eux ? M’ont-ils abandonné ? Les détails sont inconnus, et je ne sais pas encore si je souhaite les connaître. Tout ce que je sais, c’est que ma vie a basculé avec cette information et a causé mon retour au Japon.
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Je m’appelle Shôji, et j’ai 29 ans, bientôt 30. Je ne sais pas si j’assume de franchir ce cap, mais un âge est un âge, et au fond, je crois que je m’en fous. Il y a plus grave dans la vie que d’atteindre la trentaine. Je ne sais pas si mon prénom me vient de ma famille biologique ou de mon adoptive. Mais moi, je sais que je suis adopté depuis quelques mois à peine, j’ai toujours grandi en me considérant comme un Mizushiro. Mais en y repensant, j’ai toujours senti comme un décalage, sans comprendre le pourquoi du comment. C’est plus clair désormais. Pour autant, j’ai grandi sous la tutelle de mes « parents », qu’on ne peut même pas désigner comme tels puisqu’ils ne se sont jamais préoccupés de moi, me confiant à des précepteurs ou des nourrices. A croire que j’étais vraiment juste là pour hériter de l’affaire hôtelière familiale. Comme si j’en avais quelque chose à foutre.
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Dès l’enfance, j’étudiai beaucoup à domicile. C’était plus efficace que d’aller à l’école selon mes « parents », et puis ils avaient leurs précepteurs privés qui focalisaient leur enseignement sur des bonnes manières supposées me servir plus tard dans ma vie active. Sauf que j’avais cinq ans. Juste cinq ans. Un pauvre gosse qui découvrait la vie et les joies d’être un enfant. Mais pour moi, l’enfance a été synonyme de violences, de coups, de menaces, de traumatismes tous plus vicieux les uns que les autres. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveillée en sueur des causes d’un cauchemar lié à ces épisodes de ma vie. Aujourd’hui encore ça m’arrive. Mes parents savaient-ils que l’un de leurs précepteurs me battait et me rabaissait en permanence ? oh je ne pense pas, ou alors ils faisaient la sourde oreille puisqu’après tout j’étais le cadet de leurs soucis.
Sauf qu’il y a eu Yûna. Leur fille légitime. Au fond, le père devait penser que sa femme était stérile, et ils m’avaient fait adopter car il est important qu’un homme hérite du patrimoine. Foutue société patriarcale à vomir. Puis manque de bol, il l’avait engrossée et en plus c’était une fille. Ah, il avait dû se sentir con pour le coup ! Bien fait pour lui, ça lui apprendra à briser des vies. Je ne suis pas forcément rancunier mais je pense que j’ai des comptes à régler avec mon paternel et j’ai beaucoup de ressentiment à son égard. Je ne chercherai pas à me venger ou à le faire souffrir, non, j’ai autre chose à faire de ma vie que de lui accorder ne serait-ce qu’une once d’attention. Mais je n’hériterai pas de son affaire et il m’aura adopté pour rien.
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Yûna, j’ai tenté de la protéger comme j’ai pu. Mais j’étais petit, et je ne savais pas comment faire. Je n’osais pas lui dire la vérité, elle était trop jeune et je ne voulais pas briser son innocence. Inutile de parler aux parents : ils s’en contrebalanceraient. Alors que faire ? Prétendre de jouer à cache-cache, lui dire de se mettre dans le placard, et ne pas revenir avant des heures après lui avoir promettre de ne sortir que quand je le lui aurai ordonné, pour être sûre que le précepteur ne lui tombe pas dessus, et que je puisse subir ses sévices à sa place. Parce qu’il n’aurait pas hésité à s’en prendre à elle aussi, aussi jeune soit-elle. Sauf qu’à force de lui dire de se planquer dans des placards et que je mette des heures à revenir, elle a fini par croire que je la punissais, que je la torturais. Elle a commencé à avoir peur de moi, me fuir et même développer de la claustrophobie. Je m’en suis terriblement voulu, et, incapable de savoir comment réparer mes fautes, j’ai fait ce que je fais toujours aujourd’hui quand je suis dépassé par une situation : j’ai fui. J’ai pris mes distances et fini par devenir le frère fantôme, après m’être assuré que le précepteur ne s’en prendrait jamais à elle. J’ai fini par appeler la police du haut de mes douze ans et il a été arrêté. Mes parents m’en ont voulu d’avoir mis un scandale sur leur famille, et j’en ai subi les conséquences. On m’a transféré dans un lycée pour garçons privé hyper strict où je ne me suis jamais épanoui. Idem pour le lycée, un établissement de gosses de riches à vomir. On m’a volé mon enfance et mon adolescence, en m’apprenant à marcher droit comme un militaire et à garder des œillères. Pas étonnant que je ne sache pas comment aimer après tout.
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La rédemption arriva après le lycée. J’entrai dans une école de commerce réputée, où je fis 4 ans d’études bien encadrées. Même si ça demanda beaucoup de travail, je réussis tant bien que mal à me créer une vie un peu plus à mon image sur le campus. Je me fis des amis, issus de différents horizons. Même si la fac était réputée, ce n’étaient pas que des gosses de riches. J’ai beaucoup apprécié découvrir autre chose que les gens de la haute d’ailleurs. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, mon père a exigé que je parte étudier à l’étranger dans un pays anglophone pour me former à la langue anglaise. Il avait compris que dans le monde des affaires, savoir parler la langue de Shakespeare était primordial et il fallait que je sois un bon soldat. La seule chose que j’ai pu choisir fut la destination. J’avais 22 ans à peine. J’ai dû quitter mes amis, mon rythme de vie, mes expériences … Tout, et repartir de zéro une fois de plus. Je choisis le Canada pour poser mes valises.
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Ces sept années, je les ai passées à étudier l’anglais d’arrache-pied, mais le français aussi. J’ai aussi beaucoup voyagé entre le Canada anglophone et francophone, découvrant des cultures et des accents différents. J’ai réappris à vivre comme je l’entendais. Même si mon père me demandait des comptes au niveau de mes études, j’étais assez libre sur le reste parce qu’il ne surveillait heureusement pas tous mes faits et gestes. Il m’autorisa à rester jusqu’à mes 30 ans maximum, après quoi il faudrait que je rentre au pays pour me former au sein de son entreprise. Il me demandait aussi de faire pas mal de missions de reconnaissance dans des structures hôtelières qui pourraient devenir partenaires avec lui. Mais en dehors de ces exigences, je faisais ce que je voulais. J’ai beaucoup appris, grandi, et j’ai adoré ma vie au Canada. Je me suis mis à la guitare, j'ai commencé par des jams sessions en solo dans des bars, puis j'ai rejoint un groupe de musique, passé beaucoup de soirées à faire des concerts amateurs dans des bars. Je vivais à Toronto, et la musique était devenue une véritable passion qui me permettait de m’évader et m’exprimer en dehors de l’école. Parfois je chantais un peu, en Japonais ou en anglais. Je vivais simplement, de ma musique. Notre groupe commençait à être populaire. Mais cela ne ne suffisait pas à nous permettre de percer. On avait tous une activité pro à côté pour subvenir à nos besoins et on continuait par passion, désespérant un peu.
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Fin 2020, j’apprends une nouvelle qui chamboulera mon existence : j’ai été adopté et la famille Mizushiro n’est pas ma vraie famille. Ca veut dire que depuis toutes ces années je trime pour un connard qui n’est même pas mon père ? Ma colère est inarrêtable. Je suis fou. Je passe par toutes les émotions, mes amis essaient de me raisonner mais toute mon identité a basculé d’un coup. Je vivais ma meilleure vie et là d’un coup je ne sais plus quoi faire et je perds pied. Je suis heureux ici mais j’ai des choses à régler dans mon pays natal avant de pouvoir m’épanouir. Après une grande réflexion, des discussions avec mes proches, je décide de rentrer pour une durée indéterminée, le temps de gérer mes affaires, pour mieux revenir et me poser par la suite. Parce qu’après tout je me sens bien plus à ma place à Toronto qu’à Tokyo : les gens sont plus ouverts et honnêtes, moins fermés et étriqués. Il y fait bon vivre, les gens son chaleureux, la vie chère mais confortable, et tout est possible là-bas. Je reviendrai, j’en suis convaincu. Mais tant que je n’aurai pas confronté mon père pour renoncer à l’héritage, et réglé mes non-dits avec ma sœur, je n’aurai pas le cœur en paix. Car oui, je me doute que Yûna est au courant, qu’elle est aussi chamboulée que moi et j’ai réalisé qu’après toutes ces années à la fuir, il était tant que j’assume ma responsabilité en tant que frère. Et qu’elle le veuille ou non, cette discussion, on l’aura. Quitte à ce qu’on se déteste pour de bon mais qu’au moins on sache pourquoi. Mais c’est important pour moi de pouvoir gérer tout ça.
Le plus dur a été de gérer la situation avec le groupe. Il y a eu des disputes, des éclats de voix, surtout avec Z (le batteur). Il avait toujours été un peu jaloux de moi et voir que je foutais tout en l'air le faisait enrager. Mais au final ils ont compris que c'était important pour mon bien-être et m'ont encouragés. Je leur ai promis de revenir vite, et de trouver des solutions pour le groupe. Que ce soit au Canada ou au Japon, on vivrait de notre musique.
J’ai donc pris mon avion pour le Japon en début 2021, le temps de régler mes affaires au Canada. J’ai abandonné l’école de commerce sans réfléchir, n’ayant plus aucun intérêt de m’y rendre, j’ai démissionné de mon job à temps partiel, pris ma guitare et suis parti.
Je suis de retour à Tôkyô depuis début février, je suis complètement perdu, je ne reconnais pas tout, je suis maladroit dans ma langue natale, et je ne sais pas ce que je vais faire. Continuer de vivre de la musique ? Chercher un label ? J’ai fait une école de commerce mais par dépit, je ne veux pas bosser là-dedans. Alors que faire ? J’ai tout le temps d’y réfléchir. Pour le moment, je squatte chez un ami de l'époque de la fac qui a eu la gentillesse de me proposer de m'héberger et m'aider à trouver un appart, il faut déjà que je me trouve un logement …
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