C'est peut-être la dernière scène
je vais tout réécrire
En espérant une fin heureuse

— 7 SEPT.
☾☾☾

Lors du dernier épisode entre Miran et moi, nous nous étions retrouvés dans un temple pour que je puisse avoir confirmation sur des informations que j’avais eues d’une inconnue concernant mon amie. Elle disait d’elle qu’elle était une harceleuse, une mauvaise personne qui s’amusait à faire du mal aux autres. Ne pouvant vraiment croire en ces mots, j’avais plus ou moins demandé à Miran si elle était bien cette personne que l’intrus me décrivait. Et tel un coup de tonnerre grave, sombre et effrayant, elle confirma les dires.

Quelques jours plus tard, je lui avais laissé une peluche devant la porte de sa résidence. Malgré les tensions, je voulais la lui donner puisque c’étaient dans mes intentions premières lorsque j’ai eu cette peluche. Après, plus rien.

Un autre épisode se réalisa lorsque je reçus un mot chez moi. Une lettre écrite par Miran qui a sa lecture, me fit tirer quelques larmes. Je ne le cache pas, je suis un garçon sensible. Je peux pleurer facilement surtout quand quelque chose me touche. Et ce qu’il s’était passé entre Miran et moi m’avait déchiré le cœur. Je la compte vraiment parmi mes amis et savoir une telle chose, m’avait dans un premier temps beaucoup déçu. Puis, avec le temps, j’ai appris à prendre du recul sur la situation et à me dire que tout le monde a ses torts, moi-même, j’ai fait et je fais encore des erreurs. J’étais prêt à lui pardonner si elle était prête à ne plus être cette personne qu’elle était plus jeune.
Sa lettre m’avait tellement touché que j’avais dormi avec elle, posée près de mon oreiller. Je l’avais relu plusieurs fois. J’étais content qu’elle m'envoie une lettre, heureux de sa confession et qu’elle m’ouvre son cœur ainsi. J’étais très heureux de ressentir le fait que Miran est ce que je peux appeler : Une amie.

Nous sommes le 7 septembre et les cours ont recommencé. Aujourd’hui et depuis une bonne semaine, j’ai les cheveux roses. Une idée de mon frère que j’écoute probablement un peu trop parfois.
Sur ma montre, il s’affiche dix-huit heures trente et je me trouve actuellement devant la résidence Seiseki. À l’entrée, je salue quelques personnes et je note mon prénom dans un carnet pour annoncer mon passage. Un peu stressé et excité, je monte dans l'ascenseur pour rejoindre l’étage où loge l’étudiante. Le cœur frappant fort contre la poitrine, je parcours les couloirs en lisant chaque numéro sur les portes. Je m’arrête net devant la porte de Miran et après une grosse inspiration pour me donner de la motivation, je frappe à la porte. J’attends quelques minutes et je reproduis l’action. N’est-elle pas dans sa chambre ? Je baisse le visage pour réfléchir deux secondes. Peut-être que les retrouvailles ne se feront pas aujourd’hui.

Je rebrousse chemin et descends par les escaliers cette fois-ci. Déboussolé, je relève enfin le visage lorsque je sens un parfum que je reconnais. Miran ? Je me tourne et la vois entrer dans l'ascenseur. Le cœur qui s'accélère à nouveau, peur de la perdre, je me mets à courir et me faufile de justesse dans l'ascenseur avant que les portes ne se ferment. Le souffle rapide, j’ai eu peur de me fermer écraser par les portes, mais me voilà devant la jeune femme que je cherche.
Les yeux plongés dans les siens, silencieux, je perds la mémoire quelques secondes. Soudain, je l’attrape par un poignet et la tire vers moi pour l’enlacer.

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— 7 SEPT.
☾☾☾
Nous ne nous sommes plus reparler Jun et moi. Il n’est pas revenu vers moi après ma lettre et je me demande s’il a pris le temps de la lire ou s’il l’a jeté directement. J’aimerais dire que je suis en colère contre lui, que je lui en veux de me juger de cette façon et que je le déteste mais je n’y arrive pas. Je crois que je l’aime beaucoup trop pour ça. Pas comme ce garçon dont j’étais amoureuse lorsque je vivais en Corée. Pas non plus comme Min Ho. Je crois que je l’aime comme mon meilleur ami et le perdre me fait aussi mal qu’un chagrin d’amour mais j’imagine que je n’ai que ce que je mérite.

Les cours ont repris et j’ai aperçu Jun de loin. Il s’est teint les cheveux en rose. Je trouve ça drôle et en même temps ça lui va bien mais je n’ai pas osé lui parler. Je n’ai pas envie d’être lourde ni qu’il se sente harcelé. C’est fini l’époque où je faisais un caprice pour que tout aille comme j’en ai envie. Je crois que je dois lâcher prise et apprendre à le faire, ce n’est pas facile. Être méchante et imposer aux autres ma volonté et ma vision des choses est clairement plus facile. Être gentille et une bonne personne, c’est difficile et ça fait mal mais j’essaie de me concentrer sur les cours. J’essaie aussi d’être plus avenante avec mes camarades même si je n’ai pas vraiment réussi à me lier avec qui que ce soit. Il faut dire que je n’en ai pas vraiment envie. Après les cours, je préfère rentrer directement à la maison et étudier. Ça m’évite de faire des bêtises ou de trop déprimer.

Aujourd’hui j’ai fait un détour avant de rentrer. J’avais besoin d’acheter plusieurs choses que je ne pouvais plus remettre au lendemain. Faire les magasins aurait été plus amusant à plusieurs malheureusement, je n’ai personne dans mon carnet d’adresse avec qui partager ce genre d’activité. En fait quand j’y pense, je m’entends bien plus avec les garçons qu’avec les filles. Il y a eu Soren, Ji Yeong et surtout Jun. En repensant à lui, j’ai du mal à retenir un soupir alors que j’arrive devant l’ascenseur. Après avoir pressé le bouton t’appel, les portes s’ouvrent immédiatement et j’y entre sans prêter attention à ce qui m’entoure. Je ne le vois donc pas courir vers moi, ni se faufiler dans l’ascenseur avant que les portes ne se referment.
« Jun ? »
Je murmure son prénom sans vraiment croire qu’il est bel et bien devant moi. Cela fait si longtemps qu’on ne s’est pas parlé que je ne sais pas très bien ce qui convient de dire ou faire. En plus je sens mes yeux me piquer. Si je pleure, je vais ressembler à un panda avec mon maquillage qui risque de couler mais je vous avoue qu’à cet instant je m’en fiche. D’ailleurs je ne fais rien pour retenir mes larmes quand il me tire vers lui et qu’il referme ses bras autour de moi. Je le serre à mon tour avec force et entre deux sanglants, je lui dis :
« Je suis tellement désolée. Pardonne-moi d’avoir été si méchante autrefois. »
Je m’en veux tellement mais je fais tout pour devenir une meilleure personne, je le jure ! Mais les mots se coincent dans ma gorge et je me contente de pleurer contre lui mais surtout de le serrer si fort, comme si j’avais peur qu’il ne s’en aille à nouveau en me laissant.

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— 7 SEPT.
☾☾☾

Le cœur qui bat la chamade, je tiens fermement la jeune femme à la longue chevelure noire dans mes bras. Loin d’elle depuis des jours, j’ai eu le temps de penser et de prendre du recul. Et durant ce laps de temps, Miran m’avait manqué. Être aussi proche de son corps me rend étrange, comme anxieux et serein à la fois.
Ses bras m’attrapent et nos corps fusionnent en chaleur.

“Mm-mh.” Je secoue la tête de gauche à droite, elle qui est enfoncée dans son cou. “Je n’ai pas à te demander des excuses.” Après-tout, je n’étais pas la victime de ces actes passés. Je préférais qu’elle s’excuse envers les personnes qui ont souffert de son cœur noir d’autrefois.

Après avoir pris un peu de temps dans ses bras, je prends du recul. Mes mains tiennent ses avants-bras avec délicatesse. Le regard mouillé plongé dans le sien, je prends une inspiration pour dire ce que j’ai à lui dire. “J’avais besoin de prendre du recul pour penser.” Mes pupilles tremblantes par la suite de l’histoire, elles dérivent sur le sol comme pour trouver le courage de poursuivre ce que j’ai commencé. Enfin, mon regard retourne dans le sien presque brave. “Je ne te l’ai jamais dit, car ce n’est pas une période très joyeuse et dont je me vante.” Une pause, un souffle et je reprends. “Au lycée, j’ai subi du harcèlement. Un gars et sa bande m'avaient choisi comme cible pour se défouler. J’ai très mal subi cette période, mais je m’en suis sorti et je ne veux plus être faible devant eux.” Une fois la dernière année de lycée passée, je n’avais pas revu la bande. Sauf qu’un jour, Kannon avait refait surface des enfers pour peut-être me rappeler que mon démon était toujours dans les alentours.
Le jour où je l’ai revu, j’ai crû que j’étais en plein cauchemar. Moi qui pensais l’avoir barré de mon existence, je m’étais vite emballé de ne plus jamais le recroiser… Le destin en fut tout autre. Je dois vivre avec mon harceleur dans la même ville, craignant de le croiser à tout moment.

Concernant Miran, je n’ai pas peur d’elle. C’est mon amie et je ne la laisserai pas toute seule. “Quand j’ai appris ce détail de ton passé, ça m’a fait replonger dans cette sombre période de ma vie. Et je ne veux plus en souffrir.” Me meurtrir de ces souvenirs ferait trop plaisir à Kannon. Même si je dois serrer les dents et hurler dans le creux de mon oreiller chaque soir pour surpasser la souffrance, je ferais tous les efforts pour devenir plus fort.

Mes mains glissant le long de ses bras, elles finissent par prendre ses mains à elle pour lui partager une pensée sincère. “Tu es mon amie Miran. Moi, j’ai connu la fille blessée assise sur un banc, mystérieuse, jolie et attentionnée. Et c’est avec cette personne que je veux continuer et faire grandir mon amitié.” Un sourire se dessine sur mes lèvres brillantes, légèrement teintées par le baume à lèvres.

Chaque personne peut changer en bien ou en mal. Moi, je parie sur une Miran plus douce et au fond moins malveillant. Comme moi, j’ai changé et je cherche encore à me perfectionner pour devenir plus confiant.

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— 7 SEPT.
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Jun m’a tellement manqué et son étreinte me fait un bien fou. Pourtant je n’arrive pas à m’arrêter de pleurer. Les larmes coulent toutes seules. Je suis à la fois heureuse, soulagée mais malgré tout un peu triste. Je suis également désolée de lui avoir menti et fait croire que j’étais quelqu’un de bien alors que clairement avant notre rencontre, j’étais la pire des pestes. Vous savez ces méchantes dans les dramas que personne n’aime ? Eh bien c’était moi avant. Maintenant ? J’essaie de faire de mon mieux pour m’améliorer mais ce n’est pas facile tous les jours car chassez le naturel, il finit par revenir au galop si vous n’y prenez pas garde.

Notre étreinte finit par prendre fin et Jun s’écarte légèrement. Ses mains restent néanmoins posées sur mes avants bras et dans un sens ça me rassure. Il ne va pas s’en aller et tout ira bien. Il commence à parler et j’acquiesce lorsqu’il me dit qu’il avait besoin de temps. Par contre, je ne m’attendais pas aux révélations qui suivent. Alors Jun a été la victime d’une bande de voyou ? Mon dieu… je comprends mieux sa réaction et je me sens un peu plus coupable, au point que je m’en mords la lèvre inférieure pour m’empêcher de pleurer. Ce n’est pas le moment de jouer les victimes. Je dois plutôt l’écouter et tenter de me faire pardonner même si ce n’est pas à lui que j’ai directement fait du mal. Cela dit, je l’ai quand même déçu et ça lui a rappelé de très mauvais souvenirs.

Ses dernières paroles me touchent au plus profond de mon cœur. Au point que mes larmes qui avaient séché, coulent à nouveau le long de mon visage. Dans le même temps je resserre mes doigts sur les mains de Jun avant de lui murmurer :
« Merci Jun de bien vouloir continuer à être mon ami. Depuis le début, tu es tellement gentil avec moi et c’est toi qui me donnes envie d’essayer d’être gentille avec les autres. »
J’essuie ensuite maladroitement mes joues avant de passer à nouveau mes bras autour de lui pour une dernière étreinte. Celle-ci j’en ai vraiment besoin. Il m’a terriblement manqué et lorsqu’il était fâché contre moi, j’ai réalisé que je n’avais pas d’autre ami. Jun est le seul et je tiens vraiment beaucoup à lui.
« Tu veux bien qu’on mange ensemble ? J’ai encore envie de rester avec toi. Tu m’as manqué tout ce temps. »
Et du coup je ne veux pas qu’on se quitte tout de suite.

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— 7 SEPT.
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Voir son visage inondé de larmes me fend le cœur. Néanmoins, je la trouve toujours aussi belle. Miran est sûrement la plus belle personne de mon entourage et je suis fière de pouvoir la compter parmi mes amis. Au-delà de sa beauté physique, sa sensibilité particulière et subtile m’avait touché droit dans le cœur. Aujourd’hui, j’affirme que je ne pourrais pas me passer de sa présence d’où le fait que je sois dans cet ascenseur avec elle aujourd’hui. Je veux être là pour elle, et si elle a besoin d’aide, je veux être là pour lui en fournir. Elle compte beaucoup pour moi parce qu’elle me fait sentir comme quelqu’un de particulier en retour. Avec elle, j’ai l’impression de compter.
Je me détache d’elle pour essayer ses joues à l’aide de mes deux pouces pendant que mes autres doigts encerclent son doux visage. “Je ne te demande pas d’être gentil avec tout le monde. Juste plus de méchanceté. Si tu es gentille avec tout le monde, tu auras plein d’amis et tu finiras par m’oublier.” Égoïste, oui. Je l’assume. Mais, ça montre l’importance et l’attachement que j’ai pour elle. J’en suis certain que si elle s’ouvrait davantage, beaucoup de personnes fondraient pour son charme. Et cette idée me déplaisait un peu, car j’aurais moins son attention et elle passerait moins de temps avec moi. Je partirais dans les oubliettes et je n’ai pas envie qu’elle m’oublie. Miran est mon amie et peu importe si mes mots sont cruels, moi tout ce que je veux, c’est passer plus de temps avec elle.

Ses doigts s'entremêlent avec les miens et assez surprenant soit-il, je ne me sens pas gêné. J’accepte de tout mon cœur cette douceur. Nos sentiments d’amitié parlent et agissent par pulsion. Nous en avons besoin. La voyant essayer maladroitement ses larmes, je repasse derrière elle faisant attention de ne pas la brusquer. J’examine l’ensemble de son visage, faisant attention à ce qui pourrait l'altérer. Puis, elle propose qu’on mange ensemble et qu’elle a envie de rester avec moi. À l’intérieur, je fonds. Elle est trop mignonne et je suis heureux qu’elle soit ainsi avec moi. Et toujours plus égoïste, j’espère qu’elle prononce ces mots qu’à moi. “Mh.” Doucement, je hoche le visage pendant qu’un petit sourire chaleureux trône sur mes lèvres. Et pour ne pas la perdre à nouveau, je lui attrape la main pour l'emmener hors de l'ascenseur et sortir dans les extérieurs. L’air frais vient caresser notre peau chaude et malmenée par les intenses émotions.

Je me rends compte que j’ai toujours une petite boule au ventre, peut-être le résultat des émotions trop intenses. Mais je me sens aussi soulagé. Je suis content d’avoir pu parler avec Miran et que tout se soit bien passé. Là, j’ai juste une overdose de surprotection envers elle et je n’ai pas envie de la lâcher.
J’en oublie presque notre objectif d’aller manger. Silencieux, je marche avec elle main dans la main profitant de cette brise fraîche parce que je me sens soulagé.

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— 7 SEPT.
☾☾☾
Ses paroles sont étranges mais elles me touchent profondément. Elles me font aussi un peu rire alors que j’acquiesce doucement d’un signe de la tête avant de murmurer :
« Dans ce cas tu seras le seul. »
C’est une promesse qui n’est pas difficile à tenir car étrangement, je n’ai pas envie d’être gentille ni prévente avec les gens que je côtoie. Juste avec lui. Pourquoi ? Je n’en sais rien et je suis contente qu’il veuille préserver ce lien spécial qu’il y a entre nous. J’imagine que j’arriverais à n’être ni méchante, ni gentille avec les autres. Juste normale… C’est un peu compliqué mais pour Jun, j’ai envie de faire cet effort.

J’ai du mal à sécher mes larmes mais Jun m’y aide, ce qui me fait immanquablement sourire. Je ne m’étais pas sentie aussi heureuse depuis bien longtemps. Durant tout le temps où il était fâché contre moi, j’étais déprimée, triste et particulièrement seule mais maintenant ça va mieux. Tout ira mieux. Nous n’aurons plus aucune raison de nous disputer.

C’est Jun qui nous fait sortir de l’ascenseur, m’attrapant la main pour me guider à l’extérieur. Je me laisse faire, trop contente de pouvoir prolonger ce moment. Il m’a tellement manqué ! Alors je n’ai plus envie de le quitter et c’est pour cette raison que je resserre mes doigts sur les siens, comme si j’avais peur de le perdre. C’est peut-être ridicule comme sentiment mais j’ai besoin de le sentir encore près de moi.

Dehors il fait bon et marcher main dans la main avec Jun m’apaise. Toutes ces émotions m’ont épuisées et en même temps je crois que je serais incapable de m’endormir ce soir. Il y a également tellement de chose que j’aimerais lui dire mais je garde pourtant le silence. Un silence qui n’est pas pesant. Au contraire, je me sens bien même si un grognement provenant de mon estomac finit par nous sortir de nos pensées. Je laisse un léger rire gêné m’échapper avant de lui dire :
« Je crois que mon estomac essaie de me rappeler qu’on était sorti manger quelque chose. Un bol de nouille ça te dit ? »
Simple, rapide et efficace, sans parler que la chaleur d’une soupe nous réconfortera après toutes ces émotions.
« D’ailleurs tu es sûr que tu vas réussir à me supporter ? Parce que si tu restes mon seul ami et bien je vais vite devenir envahissante. »
Je laisse mon petit côté peste s’exprimer même si mes paroles sont davantage destinées à le taquiner.
« Tu vas devoir m’accompagner au cinéma et aussi faire du shopping ou en balade. En plus je risque de te demander de rester tard à la bibliothèque pour réviser avec moi. Mais en échange, quant tu te sentiras seul ou que tu auras un problème, tu pourras compter sur moi. Je serais toujours là pour toi. »
Je pose alors ma tête contre son épaule tout en me disant que c’est agréable d’avoir quelqu’un sur qui compter.