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Hana & Eden

Eden observait la fille qui avait partagé sa nuit partir, pour une fois il n'avait aucunement besoin de faire appel à Moana pour la faire partir. Pour une fois les deux avaient été sur la même longueur d'onde, juste une nuit et après adieu et cela l'arrangeait grandement. Il était pathétique et il en était plus que conscient surtout après partager sa nuit avec une femme qui ressemblait à celle qui était plus qu'un simple fruit défendu. Il y a un mois maintenant qu'il avait cédé, qu'il s'était gorgé avec un plaisir non feint des soupirs d'Hana. Quand il fermait les yeux il pouvait revoir son visage alors que ses mains étaient sur elle et quand leurs deux corps n'avaient fait qu'un. Il était conscient qu'ils avaient franchi le point de non-retour et pourtant dès le lendemain il avait fait comme-ci il n'y avait rien eut, il avait fait l'autruche et depuis maintenant un mois il évitait comme la peste Hana. Il ne voulait pas, il savait qu'il n'arriverait plus à rester de marbre comme avant.

Il avait besoin de se débarrasser de cette sensation, depuis qu'il avait couché avec Hana, dès qu'une autre personne partageait ses draps il avait une sale impression qui était loin d'être agréable une fois les effets du plaisir dissipé. Dans la salle de bain l'eau chaude lui fit lâcher un soupire de bien-être non feint, elle n'enlevait pas la sensation de malaise, mais elle l'atténuait un peu et il n'allait aucunement s'en plaindre.Un soupiré franchit la barrière de ses lèvres et il sortit de là ne prenant pas la peine de se sécher totalement, il ne prit pas non plus la peine de regarder avant d'ouvrir peut-être aurait-il du ? Devant lui une Hana passablement énerver et il sut qu'il ne pourrait l'éviter indéfiniment il se poussa simplement pour la laisser rentrer et lui laisser le soin de fermer la porte avant qu'il ne se dirige vers sa chambre pour enfilé quelque chose.

Il revint quelques instants après, vêtu simplement d'un jean noir, les cheveux encore humides et son regard se posa sur Hana et il fit un signe de tête pour lui faire comprendre d'aller au salon. « Qu'est-ce que tu fais la princesse ? » Il se doutait déjà de la réponse et il savait que la discussion n'allait aucunement lui plaire. Il l'avait appelé Princesse, car malgré ce qu'il s'était passer il comptait bien sûr le fait que rien ne changerait entre eux, même s'il savait cela impossible « Si c'est pour me faire la morale parce que je n'ai pas donné de nouvelles j'ai simplement été occuper » ce qui n'était pas tout à fait faux, mais il savait aussi qu'elle n'était pas bête et qu'elle se doutait bien de la raison de son silence, il ne voulait pas discuter de ce qu'il s'était passé « Tu veux quelque chose à boire ? » Dit-il avant d'aller se prendre un truc dans le frigo et de se servir. Agir comme-ci de rien était, tout en ne la regardant pas une seule fois dans les yeux, il n'était pas lâche... Juste prudent.
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Hana & Eden

TENUE  Cela faisait déjà un mois. Un mois que les langues s’étaient déliés, un mois que nos corps avaient parlé pour nous. Un mois que nous avions commis l’erreur de laisser aller nos pulsion. Nous étions frères et sœurs, c’était notre statue officielle même si nous ne partagions pas le même sang. Mais cette nuit là.. Nous avions été tout sauf ça. Des amants passionnés, se libérant de toutes ses années de frustrations intenses et douloureuse. Je pouvais encore sentir ses mains sur ma peau, ses lèvres sur mon corps brûlant.. Et se désire insatiable qui nous animait à nous rendre fou. Oui nous l’avons été, et même si c’était mal je n’arrivais pas à regretter cette nuit où je m’étais enfin senti complète. La nuit que j’avais partagée avec lui avait sans doute été la plus intense de toute ma vie, et il m’étais juste impossible d’oublier toutes les sensations que j’avais ressenties. Mais bien évidemment, comme nous nous l’étions dis dès le lendemain tout était redevenu normal, comme si de rien n’était. En plus de ça, cela n’avait pas été trop compliqué… Étant donné que monsieur ne m’avais pas donné signe de vie pendant un mois entier ! Dans ses conditions il n’était pas difficile de ne pas succomber à nouveau ou de ne pas être tenté. Mais cela avait aussi le don de m’irriter au plus haut point. Je ne supportais pas cette façon d’agir, cette façon de s’enfouir la tête dans le sol tel une autruche et de se voiler la face. Je ne sais même pas pourquoi je suis étonnée.. J’avais même été patiente, bien plus patiente qu’il n’en fallait par rapport à cet situation ? Pendant un mois je n’avais rien dit, je l’avais laissé revenir vers moi, car c’était lui qui me fuyais et non l’inverse. Occuper mes fesses oui, j’aurais aimé qu’il arrête de me prendre pour une idiote cinq minutes et qu’il m’annonce clairement la couleur, il me fuyais et c’est tout.

Aujourd’hui, j’avais décidé que tout ceci avait assez duré. j’en avais marre qu’il ignore mes appels et mes messages, j’en avais marre qu’il me repousse et qu’il joue à ce jeu débile. j’aurais préféré que ça se passe autrement, mais il faut croire que rien ne se passait simplement avec lui. Et vu qu’il ne me répondais pas, je pris la décision d’aller directement chez lui de bon matin, au moins je savait que j’arriverais à le coincer sans qu’il ne puisse me fuir de nouveau pendant encore un mois. C’est comme ça que je me retrouvais donc devant sa porte ce matin là. Je ne vais pas mentir, j’ai eu une seconde d’hésitation avant de frapper. Peut-être qu’inconsciemment j’appréhendais ses retrouvailles un mois après que nos corps se soient unis avec tant d’ardeur, et que nos sentiments se soient retrouvé mis à nus si soudainement. Une seconde.. Juste une seconde avant que je me reprenne et que je toque, signalant ma présence à l’occupant.

Il ne fallut pas longtemps avant que la porte ne s’ouvre sur un Eden nonchalant et surtout.. Très eu vêtu. Si en temps normal une telle vision m’aurais déstabilisé.. C’est encore pire depuis notre petit écart d’il y a un mois. Des images me revinrent instantanément en tête, m’empêchant de l’incendier à peine arriver. Il en profita pour aller s’habiller… Légèrement plus en tout cas. Je l’observais, retenant mes nerfs comme je le pouvais. Il me parlais, mais il fuyait mon regard comme il le pouvait. Ca avait le don de ne m’énerver que d’avantage. Le pire c’est qu’il insistait avec le fait qu’il avait été occupé, sachant très bien la raison de ma venu, je savais qu’il n’était pas idiot, en tout cas pas complètement. Je sentais mes muscles se tendre en cette situation des plus compliquées Je voulais garder mon calme, je le voulais vraiment.. Mais je crois que je n’étais pas faite pour ça. Irritée par son comportement je décidais de ne plus attendre plus longtemps. J’effaçais toute la distance qu’il y avait entre nous, venant presque me coller à lui. « Eden regarde moi... » Devant son hésitation, je sentais mon impatience qui ne faisais que grandir. « REGARDE MOI MERDE ! » Oui j’étais clairement entrain de perdre le contrôle, un mois, ça avait été trop long. « Arrête de te foutre de moi cinq minutes avec tes excuses. Je ne suis pas ta sainte ni touche d’Aoi, je ne suis pas idiote. » Sauf que moi même je n’étais pas sur de savoir gérer cette proximité au mieux. Et malgré la colère, malgré tout l’énervement que je ressentais.. Il m’attirais toujours autant, s’en était frustrant. « Je vais bientôt perdre ma liberté, je sais que je ne pourrais jamais être avec l’homme que je veux. Est-ce que pour couronner le tout je dois perdre.. mon frère ? » Faire comme si de rien n’était ne voulait pas dire passer notre temps à nous éviter, sinon j’allais finir par regretter tout ça, et je ne le voulais pas, je ne voulais pas qu’il nous gâche ça. Voilà pourquoi je voulais qu’on mette les choses au clair dès maintenant.
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Quand il s'agissait d'Hana il avait toujours su garder le contrôle, mais il y a un mois de cela il n'avait pas pu. Depuis Eden faisait l'autruche, faisait comme si rien ne s'était passé pourtant ce n'était pas le cas, son esprit le lui rappelait constamment et l'avoir là devant lui était encore pire c'était pour éviter cela qu'il l'évitait depuis un mois. Quand il l'avait vu là sur le pas de la porte il savait qu'il était foutu, la discussion qu'il ne voulait pas avoir allait avoir lieu et il savait que les mots qui sortiraient de sa bouche ne pourraient être repris, car maintenant que le fruit défendu avait été croquer, c'est la boîte de pandore de ses pensées qui risquait fortement d'être ouverte laissant échapper plus de dix ans de secrets.

Des sortaient de sa bouche, il ne la regardait pas. Eden faisait tout pour que leurs regards ne se croisent pas il savait qu'il craquerait, mais malheureusement cela n'avait pas été la bonne chose à faire. Elle lui demanda de la regarder, mais il n'en fit rien, elle savait qu'il l'avait entendu. Mais il n'eut pas d'autres choix quand sa voix s'éleva plus fortement et les yeux d'Éden ne purent que se poser sur elle. Il la regardait enfin, depuis un mois il ne l'avait pas fait, mais il ne pouvait que constater l'état d'Hana. « Je te regarde » Dit-il simplement alors qu'elle continua sur sa lancée, l'accusant de fausses excuses et un léger rire franchit ses lèvres, un rire agacé. Pourtant il ne disait rien, il observait la jeune femme énerver tout en gardant une distance avec elle. Il se passa une main dans ses cheveux les décoiffant encore plus avant de s'appuyer sur l'il de sa cuisine ouverte et l'observer de nouveau et ses derniers mots eurent tourné dans sa tête sans que pour autant sa bouche ne s'ouvre.

Après un silence Éden soupira avant de prendre une clope, là il en avait besoin. L'allumant et en inspirant le poison et daigne enfin ouvrir la bouche son regard vert poser sur Hana « Mes excuses n'en sont pas vraiment je te rappelle un peu que notre paternel me donne un boulot monstre depuis un mois à cause de mon insolence au diner » ce qui était vrai, mais étant très efficace il lui restait tout de même du temps libre, qu'il avait utilisé pour essayer de renouer un minimum avec Luka et malheureusement ce n'était déjà pas chose aisée vu leurs incapacités à vraiment communiquer « Aoi jusqu'à preuve du contraire ne m'appartient pas et ce n'est pas prêt d'arriver » même si cela continuait ainsi il serait enchainé à elle. « Tu crois que ça ne me fait rien ? Tu crois que cette situation me plaît ? » Sa voix était calme, ce qui en général était loin d'être une bonne chose, Eden ne criait pas, mais son calme était souvent mauvais signe. « Tu ne me perdras jamais Hana, mais ouvre les yeux tu crois qu'après ce qu'on a fait c'est simple de pouvoir rejouer facilement aux frères et sœur ? » Il la regardait droit dans les yeux « Je sais qu'a chaque fois que mes yeux vont se poser sur toi je vais avoir envie de recommencer, à chaque fois que je te verrais avec un autre ça va me bouffer encore plus qu'avant donc excuse moi d'avoir voulu du temps pour digérer tout ça. Donc j'espère que tu es rassuré tu ne perdras pas ton frère, mais il a besoin de temps à se remettre » sa clope se fait de nouveau emprisonner par ses lèvres. Il avait dit une partie du pourquoi, pas sur qu'elle accepte le reste.
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TENUE  Il avait beau me dire que notre père lui donnait un travail monstre, je n’en avais que faire. Il n’allait pas me faire croire qu’il croulait tellement sous le travail qu’il ne pouvait pas ne serait-ce que passer un coup de téléphone ! En attendant, moi je tournais en rond et je pensais encore et toujours à ce qui s’était passé, en essayant d’imaginer les conséquences que ça pourrait avoir. Mais surtout, j’essayais d’éviter à mon cerveau de penser à des choses négatives. Surtout au fait que le silence radio d’Eden était dû à un potentiel regret de ce qui avait pu se passer entre nous. Après tout, on avait atteint le point de non retour à ce moment précis. Peut-être avait-il eu une révélation après ça. Je ‘en savais rien. Mais mon coeur ne pouvait s’empêcher de souffrir de son absence, de son silence. Il me mettait dans un état pas possible, comme toujours d’ailleurs, mais cette fois c’était bien pire. Je ne voulais pas le perdre. Je voulais être avec lui, peu importe la manière, même si aujourd’hui je voulais être à ses côtés en temps que femme et pas en temps que sœur, et je n’arrivais pas à m’enlever ça de la tête.

Je l’écoutais, et m’empêchais de râler un peu plus alors qu’il sortait ce poison que je détestais. Mais il fallait croire que notre conversation le perturbait assez pour qu’il ai besoin d’intoxiquer ses vaines avec ça. Il se mit alors a prendre la parole à son tour. Il m’expliquait qu’il avait besoin de temps pour digérer, qu’il n’était pas évident de redevenir simplement frère et sœur comme on l’était avant. Et c’est vrai, il avait raison sur ce point je ne pouvais pas le nier non plus. Je soupirais alors que mes yeux ne pouvaient se détacher de lui. Mon coeur s’accélérer à ses mots, alors qu’il insinuait qu’il aurait envie de recommencer à notre petite incartade chaque fois qu’il me verrait, ou qu’il serait encore plus jaloux qu’avant. « Parce que tu penses que c’est facile pour moi aussi ? Si je ne pouvais déjà pas supporter ta fiancée avant, aujourd’hui c’est encore pire ! Mais rester silencieux pendant un mois ce n’est pas la solution ! Tu fuis c’est tout alors que j’aurais aimé que tu me parles. J’avais presque la sensation que tu pensais qu’on avait fait… une erreur, et que c’est pour ça que tu me fuyais autant. » J’avais décidées d’être direct maintenant. Je ne voulais plus me cacher derrière des faux semblants, je ne voulais plus prendre de pincettes. Je voulais juste être honnête pour une fois et notre petite incartade de la dernière fois nous permettait de l’être enfin. C’était une porte qu’on avait laissé entre ouverte pour pouvoir enfin être honnête l’un envers l’autre, et je ne voulais pas laisser cette porte se refermer comme ça. « J’étais d’accord lorsque tu m’as dis que tout ceci n’était que pour une nuit. Et j’y ai vraiment cru à ce moment là. Mais enfaite… Je ne peux pas… Je ne peux plus être ta sœur Eden. Je ne veux plus l’être. » Je me mordais la lèvre inférieur alors que je commençais à en dire trop, à dire des choses que j’aurais dû garder pour moi mais je n’y arrivais décidément plus. Plus maintenant. « Je ne veux pas que tout redevienne simplement comme avant. Je serais incapable de faire comme si de rien n’était. » Je le fixais et je crois n’avoir jamais été aussi sérieuse de toute ma vie avec lui. Je crois que j’en avais simplement marre de jouer à ça. Je ne le voulais tout simplement plus, et il était peut-être temps d’éclaircir les choses.  « Si tu ne partage pas mon point de vue. Si… Si tu pense que tu peux faire de ton côté comme si de rien n’était.. Alors oui, il vaudrait mieux qu’on prenne nos distances tous les deux. » Je savais que je ne pouvais plus vivre cette vie en temps que sa sœur, pas entre nous en tout cas. Ce n’est plus ce que je voulais. Mais je pouvais concevoir que pour lui ce soit différent. Alors j’avais besoin de l’entendre, je ne voulais pas jouer à ce petit jeu plus longtemps.
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Il venait à peine de finir sa cigarette qu'une nouvelle avait prit place entre ses lèvres. Il avait avoué une partie de la vérité sur son silence à Hana, il voyait celle-ci l'écouter et surement analyser ses dires et il espérait vraiment qu'elle comprenne sans qu'il n'y est plus à rajouter, bien qu'il était plus que conscient qu'il y avait tellement à dire. Hana finit par ouvrir la bouche pour lui répondre. Il l'écoutait sans rien dire, elle se trompait si elle pensait qu'il croyait que c'était simple pour elle, bien sûr que non ça ne pouvait l'être ! Si elle était dans le même état que lui bien sûr qu'il pouvait imaginer à quel point il était difficile de le voir avec Aoi. Il ne supportait pas plus les hommes qui l'avaient toucher et celui que leurs parents veulent lui faire épouser. Il lui jeta sans le vouloir un regard mauvais quand elle insinue qu'il peut regretter. S'il avait regretté il aurait justement eu moins de mal à lui faire face. C'est justement le manque de regret qui faisait qu'il avait du mal, il n'avait qu'une envie de nouveau se jeter sur ses lèvres et lui prouver à quel point le regret ne faisait pas partie des poisons qui lui parcouraient les veines lorsqu'il pensait à ce qu'ils avaient fait.

Hana était bien décidée à ouvrir la boîte de pandore, cette boîte qu'il avait désespérément essayé de garder fermer, mais il devait arrêter de se voiler la face. La boîte avait volé en éclat au moment même où leurs lèvres s'étaient rencontré. Il termina sa clope, mais il eut la décence de ne pas en rallumer une troisième bien que l'envie était plus que présente. Il se passa une nouvelle fois une de ses mains dans ce désordre qu'étaient ses cheveux. Son regard ne s'était pas une seule fois détourner d'elle avant que ses yeux ne se ferment s'appuyant sur le bar qui les séparait actuellement il l'entendait dire à haute voix ce qu'il essayait de fuir : l'évidence. Ils ne pouvaient plus l'être, quand bien même ils le souhaiteraient vraiment pouvait ton être le frère de quelqu'un avec qui vous avez partagé plus qu'un simple baiser ? Dont les soupire de plaisir s'est glisser au creux de votre oreille sous vos caresses ? « Hana arrête... » Soufflât-il alors qu'elle continuait de lui avouer qu'elle était incapable de faire de nouveau semblant. Il comprennait ses sentiments, mais il ne pouvait s'empecher de s'inquiéter.

Il la regarda de nouveau, prendre ses distances . Le pourrait-elle ? Il lui avait déjà fallu un effort monstre pour ne pas l'approcher ou l'appeler, les soucis en rapport avec son frère aidant. « C'est probablement ce qu'on devrait faire oui » un soupiré franchissent ses lèvres juste après qu'il eut prononcé ces mots « mais est-ce que tu pourrais vraiment le faire ? » Il s'en savait lui incapable, ce mois à l'éviter ne jouait pas en sa faveur, mais il avait les retrouvailles avec Luka à gérer également sinon surement aurait-il craqué avant. Peut-être que s'était pour cela qu'il avait partagé la nuit avec cette fille qui ressemblait à Hana, c'est d'ailleurs ainsi qu'il l'avait appelé plusieurs fois. « Un mois un putain de mois et ça m'a demandé plus de force que je n'en possède Hana » Il se rapprocha d'elle, mais garda une distance pour ne pas craquer « Je ne sais pas quoi te dire Hana, juste. Trop près la seule chose que j'ai envie c'est t'embrasser encore et encore » Il fait un pas et pose une main sur sa joue il savait sa volonté faiblir « la seule mauvaise idée que j'ai eu ce soir-là c'est de t'avoir dit que ce ne serait que pour le temps d'une soirée, l'euphorie et l'alcool m'on fait dire quelque que je ne peux pas tenir, Papa, Maman tout ça j'ai envie de l'envoyer balader reprendre le nom Scott pour t'avoir Hana » la boîte n'était plus qu'à quelque centimettre son visage se rapproche du sien « On peut plus Hana, y a pas de retour en arrière »Et en réalité c'était surtout pour ça qu'il s'était éloigner d'elle..
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TENUE  Je ne voulais plus faire semblant. Pendant des années j’avais tout fais pour faire taire mes sentiments, pour les étouffer, les muet en espérant qu’ils finiraient par disparaître… Pourquoi ils n’avaient tout simplement pas disparu ? Pourquoi la vie n’a pas voulu me simplifier la tâche en faisant battre mon coeur pour quelqu’un d’autre ? Pourquoi lui ? Pourquoi mon propre frère ? Pendant un temps, je m’étais voilé la face, essayant de justifier chacun de mes comportement par un sentiment fraternel. Mais j’ai bien vite compris que ce n’était plus possible. Et j’ai laisser ses sentiments me ronger pendant des années, me bouffant un peu plus chaque jour. Mon coeur se brisait chaque fois que je le voyais avec une autre, et mon corps le réclamait chaque fois qu’il avait le malheur d’être près de moi. Je ne savais même pas comment j’avais fais pour garder ça secret si longtemps, comment j’avais fais pour ne pas craquer avant. Peut-être que, comme il était dans la même situation, le fait de faire attention tous les deux nous avait aider à ne pas craquer. Mais il avait suffit d’une soirée où la contrariété s’était installée, ajouter à de l’alcool et de la jalousie pour que tout finisse par exploser. Une soirée, une nuit, nos sentiments avaient parlés pour nous, nos corps aussi. Et aujourd’hui, je ne me voyais pas laisser cette scène au passé.

J’avais repris la parole pour lui dire clairement les choses. Pour lui expliquer qu’il était impossible pour moi de faire comme ci de rien n’était, agir comme s’il était mon frère et rien de plus, alors que ce n’était absolument pas le cas. Cela faisait trop longtemps et je n’en pouvais plus, je ne supportais plus les mensonges et les faux semblants. Je ne voulais plus mentir, je ne voulais plus me retenir face à lui. Je ne voulais plus être sa sœur. Je voulais être à lui tout simplement. Je ne voulais plus devoir me culpabilisé à chaque fois que l’envie de l’embrasser ou plus.. Se faisait sentir. Je voulais être libre de ses sentiments, je voulais qu’on soit libre tous les deux. Il s’approchait de moi alors que ses premiers mots commençaient à me lacérer le coeur. C’est ce que nous devrions faire.. Nous éloigné. C’était l’option que je lui avais proposé s’il n’étais pas sur la même longueur d’onde que moi, s’il ne désirait pas que les choses évoluent réellement entre nous. Je ne savais pas si réellement je pourrais tenir ses paroles, mais je le ferais autant que je le pourrais si c’était réellement nécessaire. « Je n’en sais rien Eden.. Je voudrais ne pas avoir à le faire tout simplement. » Dis-je avec honnêteté. Je ne voulais pas que ce soit cette option qui soit privilégiée, je ne voulais absolument pas.. Et alors que je pensais que c’était celle qu’il allait sélectionné, ce sont ses paroles qui m’interpelaient. Un mois.. Et ça avait été un supplice pour lui de se tenir loin, comme ça l’avais été pour moi. Et ses sentiments faisaient écho aux miens, cette envie de se jeter sur sa moitié alors qu’elle se trouvait à proximité. Il s’approchait encore, posant une main sur ma joue, alors que ce qu’il me disait n’allait pas du tout avec ce qu’il prônait. Mais je m’en moquait, son corps étant plus parlant que tout le reste. Plus il se rapprochait plus mon coeur battait la chamade au point où je le sentais prêt à exploser.

Je l’écoutais attentivement, je busais presque chacun de ses paroles alors qu’enfin il me disait réellement ce qu’il pensait. Il voulait tout envoyer promener, tout ça pour être avec moi.. Et j’aurais tellement aimer que ce soit possible. j’aurais aimer que tout soit aussi facile. Mais je savais que c’était loin de l’être. En tout cas, il n’y avait plus de retour en arrière possible.. Il le disait lui même, était-il donc sur la même longueur d’onde que moi. J’avais les idées brouillée, j’avais du mal à me concentrer alors qu’il se trouvait si près de moi. « Je voudrais qu’on puisse s’enfuir.. Partir loin de toute cette mascarade. Je ne veux pas que tu épouses Aoi. Je ne veux pas épouser celui que papa a choisit pour moi... » Je collais venais coller mon front contre le sien alors que la distance qui nous séparait était maintenant presque nulle. « Le seul que je veux, c’est toi… Je t’aime Eden. » Je lui disais clairement pour la première fois et je n’avais plus peur de le faire. Je ne voulais plus avoir peur de rien, j’étais fatiguée de me battre contre moi-même sans arrêt. « Je ne sais pas comment on va s’en sortir mais.. Je veux juste qu’on se batte, ensemble. » Qu’on se batte pour ce lien qui nous unis, qu’on affronte nos parents, le monde, même si ça demandera du temps, même si nous devront bien réfléchir avant… Mais je voulais que les choses évoluent enfin. Finalement, je venais trouver ses lèvres qui me tentaient depuis bien trop longtemps. Un baiser doux au début, qui se muait bien rapidement en un échange beaucoup plus passionné.
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Hana & Eden

Il s'était approché d'elle, trop peut-être . Sa bouche disait une chose, mais son corps en disait une autre. Tout son être la réclamait et pas seulement sur le point physique du terme. Il lui avait soufflé ses mots et elle ne s'était pas faite attendre pour répondre. Son envie de s'enfuir loin, il y avait pensé plus d'une fois et il avait failli le faire, mais elle ne devait pas s'en rappeler. S'était il y a trop longtemps pour qu'il veuille même y repenser. Lui non plus n'avait pas envie d'épouser Aoi, elle n'était pas une mauvaise personne, mais il ne voulait pas d'elle. Quant au type que leur père voulait qu'elle épouse... Il ne préférait pas y penser et sa tension était palpable serrant la mâchoire rien qu'à cette idée. Son front contre le sien il ferma les yeux pour profiter du faible contacte prenant sur lui pour ne pas franchir la limite une nouvelle fois. Il n'aspirait pourtant qu'à ça. Même s'il avait l'empêchait il n'aurait pas pu empêcher son cœur de rater un battement et son regard se pose de nouveau sur Hana. Les mots qu'elle avait prononcés il ne s'attendait pas à les entendre mais surtout il n'espérait pas les entendre. Mais il ne répondit pas, il n'arrivait pas à les prononcer et pourtant il aussi il l'aimait. Il l'aimait plus qu'il ne pourrait l'expliquer et qu'il ne le comprendrait surement jamais lui faire comprendre.

Eden n'eut aucunement le temps de réfléchir aux derniers mots d'Hana que les lèvres de la demoiselle viennent épouser les siennes. Il aurait dû la repousser, il aurait dû couper court à tout ça. Mais comme depuis le début son corps n'agissait pas du tout en accord avec ses pensées. Il répondait au baiser d'Hana avec autant de douceur que d'envie, il était comme un droguer à qui on offrait sa dose après une longue période sans. Il colla son corps aux siens, comme il y a un mois il la gardait contre lui comme si elle allait disparaître. Il fit en sorte qu'elle passe ses bras autour de son cou et passa ses mains sous ses cuisses pour qu'elle les entoure autour de sa taille avant de l'embrasser de nouveau un faible sourire au coin des lèvres « Tu es douée pour faire valser mes convictions hein ? » Il se laissa tomber doucement sur le canapé son fardeau toujours dans les bras caressant la peau nue de sa cuisse d'une main alors que l'autre alla sur sa joue « Je te veux aussi » un aveu qui ne pourra jamais effacer « Depuis trop longtemps » Elle était celle qui était en tout point parfaite pour lui. Il l'avait vu grandir et aimer ces défauts avant ses qualités et tomber pour elle entièrement.

Il avait de nouvelles possessions de ses lèvres avec envie essayant de lui faire comprendre ses sentiments qu'il n'arrivait pas à formuler à voix haute, possible qu'il n'arrive jamais à le dire, mais il savait qu'elle le comprendrait à travers ses baisers et ses caresses. Cette fois l'alcool n'était aucunement en jeu, s'était juste eux et leurs sentiments trop longtemps brimés. « Tu me rends dingue tu le sais ça ? » Dans tous les sens du terme, mais il savait qu'il ne pourrait se passer d'elle « Tout ce mois tu as été dans ma tête » un mois alors qu'il était conscient de ce qu'il y avait entre eux, mais comme toujours il avait fait passer ses appréhensions avant de penser à ce qu'elle aurait pu ressentir « Je ne fuirais plus, alors reste avec moi. » Sa manière de lui dire je t'aime aussi. Ses lèvres contre les siennes, le cœur battant trop pour son propre bien et la position dans laquelle ils étaient lui donnaient chaud, beaucoup trop mais il n'avait aucune envie de l'éloigner de lui son regard vert légèrement ouvert ne la lâchait pas enregistrant chacune de ses expressions alors que leurs lèvres épousaient celles de l'autre passionnément la main sur sa cuisse la collant toujours un peu plus. « Je ne te lâche plus »
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